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Bruits cardiaques anormaux chez l'adulte (souffles)<ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30247833</ref><ref>{{Citation d'un ouvrage|langue=anglais|auteur1=Tina Binesh Marvasti, Sydney McQueen|titre=Toronto Notes 2018|passage=C44|lieu=Toronto|éditeur=Toronto Notes for Medical Students|date=2018|pages totales=1373|isbn=978-1-927363-40-9|lire en ligne=}}</ref><ref name=":13">{{Citation d'un lien web|langue=anglais|titre=Cardiac Auscultation|url=https://www.msdmanuals.com/professional/cardiovascular-disorders/approach-to-the-cardiac-patient/cardiac-auscultation|site=Merck Manuals Professional Edition|date=juin 2019|consulté le=14 novembre 2020}}</ref>
Bruits cardiaques anormaux chez l'adulte (souffles)<ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30247833</ref><ref name=":18">{{Citation d'un ouvrage|langue=anglais|auteur1=Tina Binesh Marvasti, Sydney McQueen|titre=Toronto Notes 2018|passage=C44|lieu=Toronto|éditeur=Toronto Notes for Medical Students|date=2018|pages totales=1373|isbn=978-1-927363-40-9|lire en ligne=}}</ref><ref name=":13">{{Citation d'un lien web|langue=anglais|titre=Cardiac Auscultation|url=https://www.msdmanuals.com/professional/cardiovascular-disorders/approach-to-the-cardiac-patient/cardiac-auscultation|site=Merck Manuals Professional Edition|date=juin 2019|consulté le=14 novembre 2020}}</ref>
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!Physiopathologie
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|Anomalie congénitale
|Anomalie congénitale
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Il peut également y avoir des bruits surajoutés <ref name=":13" /><ref name=":17">{{Citation d'un ouvrage|langue=français|auteur1=Barbara Bates, Lynn S. Bickley, Peter G. Szilagyi|titre=Guide de l'examen clinique|passage=293|lieu=France|éditeur=Arnette|date=2006|pages totales=901|isbn=2-7184-1133-3|lire en ligne=}}</ref> :  
Il peut également y avoir des bruits surajoutés <ref name=":13" /><ref name=":17">{{Citation d'un ouvrage|langue=français|auteur1=Barbara Bates, Lynn S. Bickley, Peter G. Szilagyi|titre=Guide de l'examen clinique|passage=293|lieu=France|éditeur=Arnette|date=2006|pages totales=901|isbn=2-7184-1133-3|lire en ligne=}}</ref><ref name=":19">{{Citation d'un ouvrage|langue=français|auteur1=Barbara Bates, Lynn S. Bickley, Peter G. Szilagyi|titre=Guide de l'examen clinique|passage=313-319, 326, 329-335|lieu=France|éditeur=Arnette|date=2006|pages totales=901|isbn=2-7184-1133-3|lire en ligne=}}</ref> :  
* B3 (baisse de la compliance ventriculaire)
* B3  
**  
** Bruit physiologique généralement présent chez les enfants, les jeunes adultes jusqu'à environ l'âge de 40ans et les femmes enceintes lors du 3<sup>e</sup> trimestre
* B4 (hausse de la résistance au remplissage ventriculaire)
** Bruit pathologique chez les adultes de plus de 40ans
**  
*** Étiologies : baisse de la contractilité du myocarde, surcharge volémique au niveau ventriculaire, défaillance cardiaque ...
****  
* B4  
** Mieux entendu chez les personnes âgées et les athlètes
** Étiologies : baisse de la compliance ventriculaire (ex : maladie coronarienne, cardiomyopathie, sténose aortique ...)
***  


== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==
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{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Examen clinique}}
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Examen clinique}}
* Signes associés :  
* Signes associés :  
** Insuffisance cardiaque : présence d'un bruit surajouté (B3 ou B4), hypotension, déplacement de l'apex, soulèvement parasternal, extrémités froids, crépitants à l'auscultation pulmonaire ...
** Insuffisance cardiaque : présence d'un bruit surajouté (B3 ou B4), distension des veines jugulaires, reflux hépato-jugulaire, ascite, oedème, hypotension, déplacement de l'apex, soulèvement parasternal, extrémités froids, crépitants à l'auscultation pulmonaire ...
*  
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* Auscultation cardiaque
* Auscultation cardiaque
** Différencier les souffles selon la présentation :
** Différencier les souffles selon la présentation <ref name=":18" /><ref name=":13" /><ref name=":19" /> :
*** Souffle
*** Souffle systolique : 
*** Souffle diastolique : 
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[[Fichier:Phonocardiograms from normal and abnormal heart sounds.png|vignette|Phonocardiogramme des bruits cardiaques]]


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{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Investigation}}
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Investigation}}
* {{Investigation | nom = Investigation 1 | indication = Indication}}
* Imagerie <ref name=":0" />
* {{Investigation | nom = Investigation 2 | indication = Indication}}
** Les patients symptomatiques présentant de nouveaux souffles sont toujours examinés par imagerie
* ...
** Option de choix : échocardiogramme
*** Échographie trans-thoracique : technique la moins invasive et la plus simple, diagnostic précis de plusieurs conditions (maladies valvulaires, embolie, endocardite, dissection aortique ...)
*** Échographie trans-oesophagienne : autre alternative (ex : si les images sont obstruées par la cage thoracique ou par un excès de tissu chez les patients obèses)
** Raisons : pratique, sensibilité et spécificité pour la détection des maladies valvulaires, évaluation dynamique du cœur
** L'échocardiographie et une radiographie pulmonaire sont recommandées par plusieurs grandes organisations telles que l'American College of Cardiology, l'American Heart Association et l'European Society of Cardiology comme premières études d'imagerie à effectuer pour évaluer les souffles symptomatiques.
* Cathétérisme cardiaque <ref name=":0" />
** Utilisé pour mesurer la pression et le débit dans le cœur
** Forme d'identification la plus invasive (donc généralement réservé en cas d'échec d'autres modalités)


== Prise en charge ==
== Prise en charge ==

Version du 15 novembre 2020 à 03:03

Bruits cardiaques anormaux
Approche clinique

Caractéristiques
Symptômes discriminants Frissons, Orthopnée, Oedème des membres inférieurs, Myalgies, Dyspnée (symptôme), Dyspnée paroxystique nocturne, Céphalée (symptôme), Syncope (symptôme), Fatigue (symptôme), Arthralgie (symptôme), ... [+]
Drapeaux rouges Orthopnée, Souffle cardiaque, OMI, Dyspnée (symptôme), Dyspnée paroxystique nocturne, Syncope (symptôme), Douleur thoracique (symptôme), Palpitations (symptôme), Hypotension artérielle (signe clinique)
Informations
Spécialité Cardiologie

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Objectif du CMC
Bruits cardiaques anormaux, souffles cardiaques (62)
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Chez les individus entraînés, la sensibilité et la spécificité des souffles peuvent atteindre 70% et 98%, respectivement [1].

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

La pathologie valvulaire la plus courante dans les pays développés est la sténose aortique.

Étiologies

La section obligatoire Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].

Plusieurs conditions s'accompagnent de souffles associés.

Bruits cardiaques anormaux chez l'adulte (souffles)[2][3][4]
Type Physiopathologie Étiologies possibles
Sténose aortique Rétrécissement de la valve aortique → obstruction au flux sanguin vers la circulation systémique (via l'aorte) Anomalies congénitales (valve uni/bicuspide), calcification sénile, cardiomyopathies rhumatismales
Régurgitation aortique

(ou insuffisance aortique)

Défaillance de la valve aortique → retour du sang vers le ventricule gauche → surcharge volémique Supra-valvulaire : collagénoses, syndrome de Marfan, athérosclérose
Valvulaire : anomalies congénitales (valve bicuspide, large défaut du septum interventriculaire), endocardite infectieuse
Début aigu : endocardite infectieuse, dissection aortique, trauma, défaut d'une valve prosthétique
Sténose mitrale Rétrécissement de la valve mitrale → obstruction au flux sanguin vers le ventricule gauche Cardiomyopathies rhumatismales (le plus commun), endocardite infectieuse, congénital
Régurgitation mitrale (ou insuffisance mitrale) Défaillance de la valve mitrale → retour du sang vers l'oreillette gauche → surcharge volémique Endocardite infectieuse, cardiomyopathie rhumatismale, prolapsus de la valve mitrale, anomalies congénitales, infarctus du myocarde de la paroi inférieure, syndrome de Marfan
Prolapsus de la valve mitrale Déplacement de la valve mitrale dans l'oreillette gauche lors de la systole Dégénérescence myxomateuse des cordages tendineux
Sténose tricuspidienne Rétrécissement de la valve tricuspide → obstruction au flux sanguin vers le ventricule droit Endocardite infectieuse, cardiomyopathie rhumatismale, syndrome carcinoïde
Régurgitation tricuspidienne (ou insuffisance tricuspidienne) Défaillance de la valve tricuspidienne → retour du sang vers l'oreillette droite → surcharge volémique Endocardite infectieuse (surtout si usage de drogues IV), cardiomyopathie rhumatismale, syndrome carcinoïde
Sténose pulmonaire Rétrécissement de la valve pulmonaire → obstruction au flux sanguin vers la circulation pulmonaire (via le tronc pulmonaire) Anomalies congénitales, cardiomyopathie rhumatismale (rare), syndrome carcinoïde, tétralogie de Fallot
Régurgitation pulmonaire (ou insuffisance pulmonaire) Défaillance de la valve pulmonaire → retour du sang vers le ventricule droit → surcharge volémique Dilatation de l'anneau (ex : hypertension pulmonaire), endocardite infectieuse, cardiomyopathie rhumatismale, tétralogie de Fallot (post-réparation)
Communication interauriculaire Passage du sang entre les oreillettes Anomalie congénitale
Communication interventriculaire Passage du sang entre les ventricules Anomalie congénitale

Il peut également y avoir des bruits surajoutés [4][5][6] :

  • B3
    • Bruit physiologique généralement présent chez les enfants, les jeunes adultes jusqu'à environ l'âge de 40ans et les femmes enceintes lors du 3e trimestre
    • Bruit pathologique chez les adultes de plus de 40ans
      • Étiologies : baisse de la contractilité du myocarde, surcharge volémique au niveau ventriculaire, défaillance cardiaque ...
  • B4
    • Mieux entendu chez les personnes âgées et les athlètes
    • Étiologies : baisse de la compliance ventriculaire (ex : maladie coronarienne, cardiomyopathie, sténose aortique ...)

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page.
Exemple:
 
Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...]

Sténose aortique [2]

Le souffle systolique crescendo-decrescendo caractéristique est ausculté au bord supérieur droit du sternum et peut irradier vers les artères carotides.[2]

Régurgitation aortique[2]

La régurgitation aortique, également connue sous le nom d'insuffisance aortique, est un souffle diastolique décrescendo soufflant le mieux entendu au bord inférieur gauche du sternum, entendu lorsque le sang s'écoule rétrograde dans le ventricule gauche.[2]

Innocent ou Flow Murmur[2]

Ce type de souffle est généralement mi-systolique, causé par une augmentation du débit cardiaque. Il est associé à l'absence de symptômes, généralement observés dans l'enfance et la grossesse, et se résout spontanément. [2]

Sténose pulmonaire[2]

La sténose pulmonaire est un souffle systolique mieux entendu au bord supérieur gauche du sternum et généralement associé à la tétralogie de Fallot, au syndrome carcinoïde, au syndrome de rubéole congénitale et au syndrome de Noonan.

Sténose tricuspide[2]

Ce souffle diastolique est mieux entendu au bord inférieur gauche du sternum. Une sténose tricuspide prolongée peut entraîner une hypertrophie de l'oreillette droite et des arythmies.[2]

Régurgitation tricuspide [2]

Ce type de souffle est systolique, ausculté au bord inférieur gauche du sternum. Il est également associé aux utilisateurs de drogues par voie intraveineuse et au syndrome carcinoïde.[2]

Sténose mitrale [2]

La sténose mitrale est un souffle diastolique, mieux entendu au niveau de la 5e ligne médio-claviculaire gauche. [2]

Insuffisance mitrale [2]

La régurgitation mitrale est un souffle systolique, mieux entendu au niveau de la 5e ligne médio-claviculaire gauche avec un rayonnement possible vers l'aisselle gauche. [2]

Prolapsus valvulaire mitral[2]

Ce souffle est ausculté comme un déclic systolique précoce, avec un dernier souffle systolique potentiel. [2]

Sténose pulmonaire[2]

La sténose pulmonaire est le principal souffle ausculté chez les nourrissons atteints de tétralogie de Fallot. Il est décrit comme un souffle d'éjection systolique crescendo-decrescendo entendu le plus fort au bord supérieur gauche du sternum[2]

Austin Flint murmur[2]

Ce type de souffle est un grondement mi-diastolique entendu le mieux au-dessus de l'apex. Il est supposé se produire en raison d'un jet de régurgitation aortique provoquant la fermeture prématurée du feuillet de la valve mitrale antérieure. Les souffles d'Austin Flint peuvent être confondus avec une sténose mitrale.[2]

Communication interauriculaire [2]

Cette anomalie congénitale est située entre les oreillettes gauche et droite, ce qui permet au sang de circuler librement. Une auscultation typique révèle un S2 divisé fort et large sur le bord supérieur gauche du sternum. Les anomalies septales auriculaires plus importantes sont plus silencieuses, tandis que les plus petites sont plus bruyantes et ont une qualité dure, en raison de moins de turbulence à travers un conduit plus grand et sans restriction.

Communication interventriculaire [2]

Ce murmure est holosystolique, mieux entendu au sommet. Comme les anomalies du septum auriculaire, les trous plus petits présentent généralement des souffles plus forts et plus durs.[2]

Cardiomyopathie obstructive hypertrophique [2]

La cardiomyopathie obstructive hypertrophique est une maladie myocardique héréditaire dans laquelle le myocarde subit des modifications hypertrophiques. Ces changements provoquent un souffle d'éjection systolique en raison du choc de la valve mitrale contre la paroi septale épaissie pendant la systole. Le souffle est mieux entendu entre l'apex et le bord sternal gauche. Il devient plus fort avec toute manœuvre qui diminue la précharge ou la postcharge, comme Valsalva ou une position debout brusque. Cet effet se produit parce que le volume sanguin ventriculaire inférieur dû à une précharge ou à une postcharge réduite permet une approximation plus proche de la valve mitrale de la paroi septale hypertrophiée, ce qui entraîne un flux sanguin plus turbulent.[2]

Brevet canal artériel [2]

Ce souffle distinctif semblable à une machine est entendu en continu au bord supérieur gauche du sternum. L'évitement des AINS est standard, en raison de la fermeture potentielle du conduit de survie jusqu'à ce que l'assurance d'une fonction cardiaque adéquate soit établie.[2]

Syndrome de Turners [2]

Cette maladie héréditaire se présente souvent avec un souffle chez les jeunes femmes, le plus souvent en raison de la présence d'une valve aortique bicuspide ou d'une coarctation de l'aorte. Une valve aortique bicuspide se présentera comme un souffle systolique mieux entendu au deuxième espace intercostal droit. La coarctation de l'aorte se présentera à la fois dans la systole et la diastole et se fera entendre sur la colonne thoracique. La composante systolique dure et continue de la coarctation de l'aorte est due au sang turbulent circulant à travers la section de petit diamètre de l'aorte. Sa composante diastolique est due à une régurgitation aortique. Les autres causes de souffles chez ces patients comprennent l'hypoplasie du cœur gauche ou la dissection aortique.[2]

Tétralogie de Fallot[2]

Le souffle dans la tétralogie de Fallot se présentera chez un nourrisson et est généralement dû à une sténose de la valve pulmonaire. Une autre source possible de souffle chez ces patients est la communication interventriculaire. Cependant, cela est moins probable parce que la communication interventriculaire est souvent importante dans la tétralogie des patients Fallot. La sténose de la valve pulmonaire se caractérise par un clic systolique précoce avec un souffle d'éjection systolique crescendo-decrescendo, mieux entendu au bord supérieur gauche du sternum. Contrairement à la sténose aortique, ce souffle ne rayonnera pas vers les carotides. [2]

Syndrome carcinoïde [2]

Le syndrome carcinoïde provoque un épaississement des valves tricuspide et pulmonaire, ce qui conduit à une sténose ou à des souffles de régurgitation des valves. Cet épaississement provient de quantités élevées de sérotonine libérées par la tumeur carcinoïde après que la tumeur a métastasé au foie.[2]

Cardiopathie rhumatismale chronique [2]

La cardiopathie rhumatismale chronique est une séquelle de la pharyngite streptococcique non traitée et du rhumatisme articulaire aigu. La destruction auto-immune se produit à la suite d'un mimétisme moléculaire entre la protéine streptococcique M et le tissu cardiaque.[2]

Endocardite infectieuse [2]

L'endocardite infectieuse est associée à des excroissances végétatives bactériennes, le plus souvent observées sur la valve tricuspide. Cela peut conduire à une sténose tricuspide et à une régurgitation tricuspide.[2]

Fuites de valve prothétique [2]

Des souffles peuvent se développer à partir d'une fuite dans l'une des prothèses disponibles pour les quatre valvules cardiaques.[2]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Alors que les sections Évaluation et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie. C'est la section par excellence pour l'enseignement.
  • En lisant cette section, le lecteur doit être en mesure de comprendre la stratégie à adopter au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques pour naviguer les étiologies de l'approche clinique.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du diagramme est encouragée (voir Aide:Diagramme).
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
  • La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques. C'est une section où les trucs du métier, les stratégies pour le diagnostic et le raisonnement clinique sont expliqués : c'est la section idéale pour l'enseignement.
Exemple:
 

Questionnaire

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.
  • Antécédents personnels, y compris les anomalies congénitales
  • Facteurs de risque [2][7] :
    • Consommation de drogues par voie intraveineuse
    • Antécédents de pharyngite streptococcique non traitée ou de scarlatine
    • Antécédents de remplacement valvulaire
    • Antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire ou de maladie génétique
  • Symptômes associés :
  • ...

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.
  • Signes associés :
    • Insuffisance cardiaque : présence d'un bruit surajouté (B3 ou B4), distension des veines jugulaires, reflux hépato-jugulaire, ascite, oedème, hypotension, déplacement de l'apex, soulèvement parasternal, extrémités froids, crépitants à l'auscultation pulmonaire ...
  • Auscultation cardiaque
    • Différencier les souffles selon la présentation [3][4][6] :
      • Souffle systolique :
      • Souffle diastolique :
Phonocardiogramme des bruits cardiaques

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

Voici une liste non exhaustive des drapeaux rouges à rechercher[5] :

  • Douleur thoracique
  • Palpitations
  • Dyspnée, orthopnée, dyspnée paroxystique nocturne
  • Oedème

Investigation

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Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
  • Imagerie [2]
    • Les patients symptomatiques présentant de nouveaux souffles sont toujours examinés par imagerie
    • Option de choix : échocardiogramme
      • Échographie trans-thoracique : technique la moins invasive et la plus simple, diagnostic précis de plusieurs conditions (maladies valvulaires, embolie, endocardite, dissection aortique ...)
      • Échographie trans-oesophagienne : autre alternative (ex : si les images sont obstruées par la cage thoracique ou par un excès de tissu chez les patients obèses)
    • Raisons : pratique, sensibilité et spécificité pour la détection des maladies valvulaires, évaluation dynamique du cœur
    • L'échocardiographie et une radiographie pulmonaire sont recommandées par plusieurs grandes organisations telles que l'American College of Cardiology, l'American Heart Association et l'European Society of Cardiology comme premières études d'imagerie à effectuer pour évaluer les souffles symptomatiques.
  • Cathétérisme cardiaque [2]
    • Utilisé pour mesurer la pression et le débit dans le cœur
    • Forme d'identification la plus invasive (donc généralement réservé en cas d'échec d'autres modalités)

Prise en charge

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Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

Particularités

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Description: Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Gériatrie

La section facultative Gériatrie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en gériatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée).
Exemple:
 

Pédiatrie

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en pédiatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée)
Exemple:
 

Certaines conditions sont plus susceptibles de causer des "Bruits cardiaques anormaux (pédiatrie)" chez les enfants.

Développement

Des souffles du système cardiaque se développent en raison de modifications du flux sanguin ou d'un fonctionnement mécanique. Selon la cause, les résultats de l'auscultation en termes de hauteur, de volume et de rythme peuvent changer. Le développement des souffles est fortement dépendant de l'étiologie et n'est pas toujours associé à un processus pathologique [8][9]; les souffles bénins sont fréquents chez les enfants et pendant la grossesse [10].[2]

Les murmures se développent à partir d'une multitude de mécanismes. Les cas typiques incluent une faible viscosité sanguine due à une anémie, des anomalies septales, une défaillance du canal artériel à se fermer chez les nouveau-nés, une pression hydrostatique excessive sur les valves cardiaques entraînant une défaillance valvulaire, une cardiomyopathie obstructive hypertrophique et des pathologies valvulaires spécifiques. Indépendamment de l'étiologie sous-jacente, tous impliquent la création d'un flux sanguin perturbé, qui produit un souffle [11].[2]

Tests connexes

Auscultation[2]

Les souffles sont identifiables par auscultation à l'aide d'un stéthoscope manuel ou amélioré électroniquement [12][13][14]. La description des murmures est faite en utilisant les critères suivants, expliqués ci-dessous: emplacement, qualité et timing [15].[2]

Localisation[2]

  • Valve aortique: deuxième espace intercostal au bord droit du sternum.
  • Valve pulmonaire: deuxième espace intercostal au bord gauche du sternum.
  • Valve tricuspide: quatrième espace intercostal au bord gauche du sternum.
  • Valve mitrale: cinquième espace intercostal à la ligne médio-claviculaire gauche.
  • Rayonnement: des souffles peuvent irradier, permettant l'auscultation dans des endroits éloignés [2]

Qualité: Intensité [2]

  • Grade I: faible murmure, à peine audible
  • Grade II: murmure doux
  • Grade III: facilement audible mais sans frisson palpable
  • Grade IV: murmure facilement audible avec un frisson palpable
  • Grade V: murmure fort, audible avec le stéthoscope touchant légèrement la poitrine
  • Grade VI: souffle le plus fort, audible avec le stéthoscope ne touchant pas la poitrine [2]

Qualité: Pitch[2]

  • Haute ou basse fréquence
  • Autres termes descriptifs: soufflant, dur, musical, grondant, grinçant [2]

Qualité: Profile[2]

  • Crescendo: un murmure qui augmente en intensité
  • Decrescendo: un murmure qui diminue en intensité
  • Crescendo-decrescendo: un murmure qui augmente initialement en intensité, culmine, puis diminue en intensité
  • Plateau: intensité statique [2]

Calendrier[2]

  • Systolique: se produit à ou après S1, finissant avant ou à S2
  • Diastolique: survient à ou après S2, se terminant avant ou à S1
  • Peut être décrit comme tôt, milieu, tard
  • Autres souffles: les souffles systoliques peuvent être holosystoliques, tout au long de la systole; les souffles continus commencent dans la systole et se terminent après S2[2]

Manœuvres[2]

La plupart des souffles augmentent ou diminuent de volume lorsque le patient effectue certaines manœuvres. Cette qualité dynamique des souffles est utilisée comme un outil clinique lors de l'examen physique du patient pour aider à diagnostiquer un souffle spécifique [16][17][18]. Voici quelques exemples de la façon dont les manœuvres modifient l'intensité de souffles particuliers: [2]

  • Poignée: augmente la postcharge. La préhension manuelle augmente la force de la régurgitation aortique, de la régurgitation mitrale et des souffles de communication interventriculaire. Il diminue l'intensité des souffles dus à la cardiomyopathie obstructive hypertrophique et au prolapsus de la valve mitrale.
  • Accroupi: augmente la précharge. L'accroupissement augmente l'intensité de la sténose aortique, de la sténose mitrale, de la régurgitation aortique et de la régurgitation mitrale. Il diminue la force des souffles dus à la cardiomyopathie obstructive hypertrophique et au prolapsus de la valve mitrale.
  • Valsalva: Diminue la précharge. Valsalva augmente la force des souffles dus à la cardiomyopathie obstructive hypertrophique et au prolapsus de la valve mitrale. Il diminue l'intensité de la sténose aortique, la sténose mitrale, la régurgitation aortique, la régurgitation mitrale et les anomalies septales ventriculaires.
  • Debout brusquement: Diminue la précharge et a les mêmes effets que Valsalva. La station debout soudaine augmente l'intensité des souffles dans la cardiomyopathie obstructive hypertrophique et le prolapsus de la valve mitrale. Il diminue la force de la sténose aortique, de la sténose mitrale, de la régurgitation aortique, de la régurgitation mitrale et des anomalies septales ventriculaires.
  • Nitrate d'amyle: diminue la postcharge. Le nitrate d'amyle augmente l'intensité de la sténose aortique, de la cardiomyopathie obstructive hypertrophique et du prolapsus de la valve mitrale. Il diminue la sévérité de la régurgitation aortique, de la régurgitation mitrale et des anomalies septales ventriculaires.[2]

Imagerie[2]

Les patients symptomatiques présentant de nouveaux souffles sont toujours examinés par imagerie. Un échocardiogramme est préféré pour évaluer la structure et la fonction cardiaques en raison de son caractère pratique, de sa sensibilité et de sa spécificité pour la détection des maladies valvulaires. Il évalue également dynamiquement le cœur, permettant le diagnostic d'une maladie autrement invisible sur l'imagerie non dynamique. L'échocardiographie et une radiographie pulmonaire sont recommandées par plusieurs grandes organisations telles que l'American College of Cardiology, l'American Heart Association et l'European Society of Cardiology comme premières études d'imagerie à effectuer pour évaluer les souffles symptomatiques.

Plusieurs types d'échocardiographie sont disponibles. La moins invasive est l'échocardiographie trans-thoracique. L'échocardiographie trans-thoracique permet le diagnostic précis des maladies valvulaires, de l'embolie, de l'endocardite et de la dissection aortique. C'est la méthode échocardiographique la plus simple, mais chez certains patients, les images peuvent être obstruées par la cage thoracique ou un excès de tissu chez les patients obèses. Pour ces patients, une autre technique plus invasive, l'échocardiographie transœsophagienne, peut être appropriée. L'échocardiographie transoesophagienne élimine l'obstruction de l'image en visualisant le cœur via un transducteur introduit dans l'œsophage.[2]

Enfin, le cathétérisme cardiaque peut être utilisé pour identifier les pathologies. Le cathéter est utilisé pour mesurer la pression et le débit dans le cœur, fournissant des informations précieuses au fournisseur. Il s'agit de la forme d'identification la plus invasive et est donc généralement réservée en cas d'échec d'autres modalités. [2]

Signification clinique

En plus des antécédents du patient, l'obtention d'un examen physique cardiovasculaire détaillé est primordiale pour identifier un souffle et sa maladie associée [19]. Commencez par auscultant les quatre postes d'écoute cardiaque pour déterminer l'emplacement du souffle cardiaque et permettre sa caractérisation [20]. Les souffles sont décrits en utilisant la position de la cage thoracique où ils sont auscultés, la hauteur, le volume et dans quelle phase du cycle cardiaque ils se produisent. L'auscultation d'autres endroits tels que les artères axillaires et carotides aide également à diagnostiquer avec précision le souffle. Il doit être pratiqué sur tout patient suspecté d'un souffle. Des souffles plus sévères sont associés à des sensations fortes, qui sont des vibrations palpables. Les souffles sont classés en intensité de 1 à 6 à l'aide de l'échelle de notation Levine.[2]

Les murmures sont des résultats critiques de l'examen physique chez de nombreux patients. De nombreuses maladies sont associées à des murmures [15]. Heureusement, chaque souffle a souvent suffisamment de qualités distinctives qui, combinées à l'histoire du patient, permettent au médecin de créer une liste concise des diagnostics possibles. Une imagerie telle qu'un échocardiogramme est essentielle pour un diagnostic définitif de toute maladie cardiaque sous-jacente.[2]

La capacité de décrire avec précision un souffle est tout aussi importante que la collecte des antécédents d’un patient. Par exemple, la capacité de signaler avec précision si un souffle est entendu dans la systole ou la diastole chez un enfant d'apparence saine est essentielle. La différence déterminera s'il faut ou non référer le patient à un cardiologue pédiatrique pour une évaluation plus approfondie.[2]

Références

__NOVEDELETE__
  1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11528289
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 2,24 2,25 2,26 2,27 2,28 2,29 2,30 2,31 2,32 2,33 2,34 2,35 2,36 2,37 2,38 2,39 2,40 2,41 2,42 2,43 2,44 2,45 2,46 2,47 2,48 2,49 2,50 2,51 2,52 2,53 2,54 2,55 2,56 2,57 2,58 2,59 2,60 2,61 2,62 2,63 2,64 2,65 et 2,66 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30247833
  3. 3,0 et 3,1 (en) Tina Binesh Marvasti, Sydney McQueen, Toronto Notes 2018, Toronto, Toronto Notes for Medical Students, , 1373 p. (ISBN 978-1-927363-40-9), p. C44
  4. 4,0 4,1 et 4,2 (en) « Cardiac Auscultation », sur Merck Manuals Professional Edition, (consulté le 14 novembre 2020)
  5. 5,0 et 5,1 Barbara Bates, Lynn S. Bickley, Peter G. Szilagyi, Guide de l'examen clinique, France, Arnette, , 901 p. (ISBN 2-7184-1133-3), p. 293
  6. 6,0 et 6,1 Barbara Bates, Lynn S. Bickley, Peter G. Szilagyi, Guide de l'examen clinique, France, Arnette, , 901 p. (ISBN 2-7184-1133-3), p. 313-319, 326, 329-335
  7. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27576554
  8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28974851
  9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28659370
  10. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28295303
  11. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28299882
  12. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28441656
  13. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29953386
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15882458
  15. 15,0 et 15,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26358413
  16. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31714345
  17. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29393122
  18. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26516008
  19. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32656325
  20. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18820172
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