Volvulus de l'intestin grêle

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Volvulus de l'intestin grêle
Maladie
Caractéristiques
Signes Ascite, Péritonisme, Distension abdominale , Douleur à la palpation abdominale
Symptômes
Malabsorption, Ballonnement, Douleur abdominale, Diarrhée , Hématochézie , Vomissement
Diagnostic différentiel
Sepsis, Obstruction de l'intestin grêle, Bande congénitale, Entérocolite nécrosante, Atrésie et sténose duodénale, Reflux gastro-œsophagien, Volvulus gastrique
Informations
Terme anglais Midgut Volvulus

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Le volvulus de l'intestin grêle est une condition médicale qui survient lorsqu'une partie des intestins s'enroule sur elle-même ou sur leur mésentère. [1]

Épidémiologie

Le volvulus du grêle ne représente que 1 à 4 % des obstructions du grêle en Occident, mais il cause entre 20% et 35 % des obstructions du grêle en Afrique et en Asie. Les anomalies de rotation et de fixation sont deux fois plus fréquentes chez l'homme que chez la femme. Cette condition peut survenir à tout âge, mais elle est plus fréquente chez les enfants et les nourrissons. [1][2][3][4]

Étiologies

Les étiologies du volvulus du grêle sont [4] :

Physiopathologie

...

Le volvulus du grêle peut provoquer un blocage et couper la circulation sanguine du mésentère. La torsion se produit généralement autour du mésentère dorsal. Les volvulus sont classés en anti-rotation, rotation incomplète, rotation inverse et fixation anormale du mésentère. [1][2][4][5]

Certaines mutations génétiques peuvent perturber la signalisation essentielle à la rotation normale de l'intestin grêle. Par exemple, une malrotation du grêle peut survenir si une mutation du gène BCL6 entraîne l'absence d'expression génétique du côté gauche. Par ailleurs, en cas de rotation incomplète, le cæcum, qui continue de se former, demeure dans l'épigastre et des bandes fibreuses se développent entre le duodénum et le rétropéritoine. Ces bandes (bandes de Ladd) passent par-dessus la deuxième partie du duodénum, reliant le cæcum à la paroi abdominale latérale. Ainsi, ces bandes créent un point potentiel d'obstruction. L'insertion du mésentère est ensuite confiné à l'épigastre, ce qui conduit à un pédicule étroit, comprimant toutes les branches de l'artère mésentérique supérieure. Un volvulus peut se produire autour de cette base étroite du mésentère, obstruant alors le jéjunum proximal et causant une ischémie du mésentère. Si le problème n'est pas rapidement corrigé chirurgicalement, une obstruction et une ischémie intestinale peuvent survenir. [1][6][7].

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque de cette pathologie sont [1][4][8] :

facteur de risque 1 - Ceci est une balise sémantique de type facteur de risque que vous devez modifier.

  • la malrotation intestinale (surtout dans les premières semaines de vies)
  • une mutation génétique
  • les anomalies de fixation
  • un cæcum long et mobile
  • le dolichosigmoïde
  • la constipation
  • des adhérences à la suite d'une chirurgie abdominale
  • les tumeurs intrapéritonéales
  • la grossesse
  • la distension colique
  • l'utilisation de laxatifs
  • un faible statut socio-économique
  • la consommation de fibre après de grandes périodes de jeune (ex. Ramadan)
  • une infection parasitaire
  • une neuropathie diabétique.

Questionnaire

Les symptômes de cette maladie sont [1][4][9]:

  • des vomissements bilieux
  • une hématochézie[note 1]
  • la douleur abdominale (symptôme le plus fréquent)[note 2]
  • des ballonements
  • des vomissements intermittents
  • une diarrhée chronique
  • de la malabsorption
  • un retard de croissance.

Examen clinique

L'examen clinique permet d' objectiver les signes suivants [1][8][note 3] :

Examens paracliniques

...
...
...
La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens paracliniques pertinents sont [1][4] :

  • une radiographie abdominale :
    • peu spécifique pour le volvulus de l'instestin grêle
    • peut démontrer une distension de l'estomac, du duodénum et de l'intestin grêle proximal au point de transition avec un aspect effondré (collapsed)
    • présence de signes obstructids de l'intestin grêle
    • de faibles niveaux ou une absence de gaz dans tout l'intestin ou dans les anses distales au volvulus
    • peu de niveaux hydro-aérique dispersés.

Lorsque ces constatations sont présentes, le patient doit subir une réanimation liquide immédiate pour assurer une perfusion adéquate et une production d'urine suivie d'une intervention chirurgicale rapide. Dans les cas où l'enfant est stable, la laparoscopie peut être envisagée [7]. Une série gastro-intestinale supérieure peut être réalisée lorsque l'enfant est stable et qu'il n'y a pas de signe de péritonite par perforation. Une étude de contraste d'un enfant atteint de volvulus révèle généralement une rotation incomplète avec un jéjunum duodénal (DJ) anormalement placé. La position normale de la DJ se situe au niveau du pylore et à gauche du corps vertébral. Chez les enfants atteints de volvulus, elle est déplacée à droite du corps vertébral. L'enfant peut également présenter un effet de tire-bouchon diagnostiquant un volvulus ou une obstruction duodénale complète, avec la boucle de l'intestin grêle se déroulant entièrement sur le côté droit de l'abdomen.

  • une tomodensitométrie[Se: 94 %[22]][Sp: 100 %[23]] [note 4] :
    • est considéré comme l'imagerie de choix afin de diagnostiquer un volvulus du grêle
    • la présence d'un des trois signes paracliniques suivants :
      • plusieurs points de transition
      • des points de transition situés ≤ 7 cm de la colonne vertébrale dans le plan antéro-postérieur
      • un signe de tourbillon (enroulement de la VMS et du mésentère autour de l'AMS) s'étendant ≥ 180° incluant à la fois l'intestin et les vaisseaux autour d'un point fixe d'obstruction.
  • une fluoroscopie :
    • est utilisée chez les enfants en cas de suspicion de malrotation et peut révéler une jonction duodéno-jéjunale située sur la ligne médiane ou sur le côté droit de l'abdomen
    • le ligament de Treitz peut être abaissé
    • présence du « signe en tire-bouchon »
    • une dilatation du duodénum proximal peut être observée s'il y a des bandes péritonéales.
  • une échographie doppler de l'abdomen :
    • est un outil hautement sensible et spécifique pour le diagnostic du volvulus du grêle
    • une relation anormale des vaisseaux mésentériques supérieurs, c'est-à-dire la veine mésentérique supérieure (VMS) se trouvant soit en avant, soit à gauche de l'artère mésentérique supérieure (AMS)
    • un signe de tourbillon.
  • un lavement baryté :
    • un cæcum déplacé (peu fiable, surtout chez un petit enfant chez qui le cæcum est normalement dans une position légèrement plus élevée).

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

Le différentiel diagnostic du volvulus de l'intestin grêle est [1] :
  • le diagnostic différentiel 1
  • une occlusion intestinale chez le nouveau-né
  • un bandeau congénital
  • un volvulus gastro-intestinal
  • une entérocolite nécrosante
  • une septicémie
  • une atrésie duodénale pédiatrique
  • un reflux gastro-oesophagien pédiatrique.

Traitement

...
La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 
Pages complémentaires

Les traitements proposés sont les suivants :

  • le programme d'exercice 1
    • Exemple de recommandation. [B, 2]
  • le traitement non-pharmacologique 2
  • Médicament 80 mg PO TID x 7j
  • Lorsqu'un volvulus est suspecté, une intervention chirurgicale précoce est obligatoire si l'on veut prévenir ou inverser le processus ischémique. Le volvulus se produit dans le sens des aiguilles d'une montre, donc on peut se souvenir avec la phrase "retourner les mains du temps."[24][1] Suivi d'une procédure de Ladd qui ne corrige pas la malrotation, mais aide plutôt à ouvrir le pédicule mésentérique étroit pour éviter la récidive du volvulus. La procédure de Ladd est réalisée en lysant la bande formée entre le caecum et la paroi abdominale latérale ainsi que le duodénum et l'iléon terminal, ce qui permet à l'artère mésentérique supérieure de se détendre. Cette manœuvre permet au duodénum de se détendre dans le quadrant inférieur droit et le caecum dans le quadrant inférieur gauche ; ces structures n'ont pas besoin d'être sécurisées par une suture. Une appendicectomie est également effectuée pour éviter les erreurs dans le cas où le patient aurait une imagerie diagnostique plus tard. Cependant, il existe une tendance croissante à effectuer cette procédure par laparoscopie en raison de durées opératoires équivalentes par rapport aux techniques ouvertes standard, ainsi que de la reprise plus précoce des aliments et de la diminution des séjours à l'hôpital[25][26][27][28]. Lorsqu'un patient se présente avec une ischémie avancée, une simple réduction du volvulus sans la procédure de Ladd doit être effectuée suivie d'une laparotomie de "second look" qui est réalisée 24 à 36 heures plus tard pour évaluer l'intégrité vasculaire de l'intestin grêle[29]. Certains chirurgiens peuvent également faire passer un tube à travers la lumière du duodénum pour s'assurer qu'il n'y a pas d'obstruction duodénale intrinsèque associée. Si un intestin nécrotique est présent, le chirurgien peut le réséquer de manière conservatrice pour assurer une longueur adéquate pour l'alimentation et la prévention du syndrome de l'intestin court.

    Suivi

    Certains patients peuvent rencontrer des problèmes de reprise alimentaire après le traitement du volvulus de l'intestion grêle. Cela est souvent le cas chez ceux qui ont une distension importante de l'estomac et/ou du duodénum, une dysmotilité ou ont subi une anastomose après une résection des parties intestinales nécrotiques. De fait, un tube nasogastrique peut aider à soulager la pression à l'intérieur des intestins. Les patients qui nécessitent un jeûne prolongé peuvent également recevoir une nutrition parentérale totale. Pour les enfants qui avaient un retard de croissance avant l'opération, un suivi régulier est recommandé pour garantir une croissance optimale après la sortie de l'hôpital.[1]

    Complications

    Les complications de cette maladie sont [1][30]:

    • la complication 1
    • la gangrène[note 5]
    • une occlusion partielle ou complète de l'intestin grêle
    • un collapsus circulatoire chez le nouveau-né en cas d'hématochézie.

    Évolution

    La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
    Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

    Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
    Formats:Texte
    Balises sémantiques:
    Commentaires:
     
    Exemple:
     
    La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

    Avec un diagnostic et une correction précoces, le pronostic est excellent. Toutefois, un retard peut entraîner une mortalité ou un syndrome de l'intestin court nécessitant une transplantation intestinale.[1]

    Note

    1. L'hématochézie se présente généralement plus chez les nouveaux-nés.
    2. La douleur abdominale peut se présenter avec une apparition sur plusieurs heures, jours, semaines, mois ou même des années de manière brutale, intermittente ou chronique.
    3. La suspicion pour cette condition doit être élevée, car les signes abdominaux sont minimes au début du processus de la maladie.
    4. La sensibilité de cet examen paraclinique correspond à la présence d'un des trois signes paracliniques et la spécificité correspond à la présence des trois simultanément.
    5. Cette complication indique la résection de la partie nécrotique/gangreneuse de l'intestin, donc la création du syndrome de l'intestin court.

    Références

    __NOVEDELETE__
    1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 et 1,12 Anouchka H. Coste, Sachit Anand, Hany Nada et Hira Ahmad, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28722991, lire en ligne)
    2. 2,0 et 2,1 Juan Carlos Pelayo et Andrea Lo, « Intestinal Rotation Anomalies », Pediatric Annals, vol. 45, no 7,‎ , e247–250 (ISSN 1938-2359, PMID 27403672, DOI 10.3928/00904481-20160602-01, lire en ligne)
    3. A. J. W. Millar, H. Rode et S. Cywes, « Malrotation and volvulus in infancy and childhood », Seminars in Pediatric Surgery, vol. 12, no 4,‎ , p. 229–236 (ISSN 1055-8586, PMID 14655161, DOI 10.1053/j.sempedsurg.2003.08.003, lire en ligne)
    4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 et 4,5 (en) Marianne Lepage-Saucier, An Tang, Jean-Sébastien Billiard et Jessica Murphy-Lavallée, « Small and large bowel volvulus: Clues to early recognition and complications », European Journal of Radiology, vol. 74, no 1,‎ , p. 60–66 (DOI 10.1016/j.ejrad.2009.11.010, lire en ligne)
    5. Suresh Birajdar, Shripada C. Rao et Fiona Bettenay, « Role of upper gastrointestinal contrast studies for suspected malrotation in neonatal population », Journal of Paediatrics and Child Health, vol. 53, no 7,‎ , p. 644–649 (ISSN 1440-1754, PMID 28425590, DOI 10.1111/jpc.13515, lire en ligne)
    6. Aravind Sivakumar, Aparna Mahadevan, Mark E. Lauer et Ricky J. Narvaez, « Midgut Laterality Is Driven by Hyaluronan on the Right », Developmental Cell, vol. 46, no 5,‎ , p. 533–551.e5 (ISSN 1878-1551, PMID 30174180, Central PMCID 6207194, DOI 10.1016/j.devcel.2018.08.002, lire en ligne)
    7. Peter J. Strouse, « Disorders of intestinal rotation and fixation ("malrotation") », Pediatric Radiology, vol. 34, no 11,‎ , p. 837–851 (ISSN 0301-0449, PMID 15378215, DOI 10.1007/s00247-004-1279-4, lire en ligne)
    8. 8,0 et 8,1 (en) Georgios Papadimitriou, Athanasios Marinis et Alexandros Papakonstantinou, « Primary Midgut Volvulus in Adults: Report of Two Cases and Review of the Literature », Journal of Gastrointestinal Surgery, vol. 15, no 10,‎ , p. 1889–1892 (ISSN 1091-255X et 1873-4626, DOI 10.1007/s11605-011-1534-6, lire en ligne)
    9. Nilesh G. Nagdeve, Abdul M. Qureshi, Pravin D. Bhingare et Sushil K. Shinde, « Malrotation beyond infancy », Journal of Pediatric Surgery, vol. 47, no 11,‎ , p. 2026–2032 (ISSN 1531-5037, PMID 23163993, DOI 10.1016/j.jpedsurg.2012.06.013, lire en ligne)
    10. url
    11. url
    12. url
    13. url
    14. url
    15. url
    16. url
    17. url
    18. url
    19. url
    20. url
    21. url
    22. 10.1016/j.ejrad.2009.11.010
    23. 10.1016/j.ejrad.2009.11.010
    24. A. Suyodhan Reddy, Rasik S. Shah et Dattaguru R. Kulkarni, « Laparoscopic Ladd'S Procedure in Children: Challenges, Results, and Problems », Journal of Indian Association of Pediatric Surgeons, vol. 23, no 2,‎ , p. 61–65 (ISSN 0971-9261, PMID 29681694, Central PMCID 5898205, DOI 10.4103/jiaps.JIAPS_126_17, lire en ligne)
    25. K. D. Bass, S. S. Rothenberg et J. H. Chang, « Laparoscopic Ladd's procedure in infants with malrotation », Journal of Pediatric Surgery, vol. 33, no 2,‎ , p. 279–281 (ISSN 0022-3468, PMID 9498402, DOI 10.1016/s0022-3468(98)90447-x, lire en ligne)
    26. Alexis Pierre Arnaud, Etienne Suply, Simon Eaton et Simon C. Blackburn, « Laparoscopic Ladd's procedure for malrotation in infants and children is still a controversial approach », Journal of Pediatric Surgery, vol. 54, no 9,‎ , p. 1843–1847 (ISSN 1531-5037, PMID 30442460, DOI 10.1016/j.jpedsurg.2018.09.023, lire en ligne)
    27. Vincenzo Davide Catania, Giuseppe Lauriti, Agostino Pierro et Augusto Zani, « Open versus laparoscopic approach for intestinal malrotation in infants and children: a systematic review and meta-analysis », Pediatric Surgery International, vol. 32, no 12,‎ , p. 1157–1164 (ISSN 1437-9813, PMID 27709290, DOI 10.1007/s00383-016-3974-2, lire en ligne)
    28. Justin T. Huntington, Joseph J. Lopez, Justin B. Mahida et Erica J. Ambeba, « Comparing laparoscopic versus open Ladd's procedure in pediatric patients », Journal of Pediatric Surgery, vol. 52, no 7,‎ , p. 1128–1131 (ISSN 1531-5037, PMID 27856011, DOI 10.1016/j.jpedsurg.2016.10.046, lire en ligne)
    29. Afif N. Kulaylat, Christopher S. Hollenbeak, Brett W. Engbrecht et Peter W. Dillon, « The impact of children's hospital designation on outcomes in children with malrotation », Journal of Pediatric Surgery, vol. 50, no 3,‎ , p. 417–422 (ISSN 1531-5037, PMID 25746700, DOI 10.1016/j.jpedsurg.2014.08.011, lire en ligne)
    30. J. H. Seashore et R. J. Touloukian, « Midgut volvulus. An ever-present threat », Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, vol. 148, no 1,‎ , p. 43–46 (ISSN 1072-4710, PMID 8143008, DOI 10.1001/archpedi.1994.02170010045009, lire en ligne)
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