« Prolapsus rectal » : différence entre les versions

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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Définition}}
Le prolapsus rectal fait référence au prolapsus d'une partie ou de la totalité de la muqueuse rectale ou du rectum à travers le sphincter anal externe.<ref name=":02">Segal J, McKeown DG, Tavarez MM. Rectal Prolapse. 2021 Jan 31. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2021 Jan–. PMID: 30335341. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30335341</ref>
Le prolapsus rectal fait référence au prolapsus d'une partie ou de la totalité de la muqueuse rectale à travers le sphincter anal externe.<ref name=":02">Segal J, McKeown DG, Tavarez MM. Rectal Prolapse. 2021 Jan 31. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2021 Jan–. PMID: 30335341. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30335341</ref>


== Épidémiologie ==
== Épidémiologie ==
 
Le prolapsus rectal est peu fréquent dans la population adulte avec une prévalence inférieure à 0,5%.<ref name=":23">{{Citation d'un lien web|langue=Anglais|titre=Overview of rectal procidentia (rectal prolapse)|url=https://www.uptodate.com/contents/overview-of-rectal-procidentia-rectal-prolapse?search=Rectal%20prolapse&source=search_result&selectedTitle=1~57&usage_type=default&display_rank=1#H261079068|site=www.uptodate.com|date=10 septembre 2020|consulté le=27 février 2020}}</ref><ref name=":52">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Liliana|nom1=Bordeianou|prénom2=Caitlin W.|nom2=Hicks|prénom3=Andreas M.|nom3=Kaiser|prénom4=Karim|nom4=Alavi|titre=Rectal Prolapse: An Overview of Clinical Features, Diagnosis, and Patient-Specific Management Strategies|périodique=Journal of Gastrointestinal Surgery|volume=18|numéro=5|date=2014-05|issn=1091-255X|issn2=1873-4626|doi=10.1007/s11605-013-2427-7|lire en ligne=http://link.springer.com/10.1007/s11605-013-2427-7|consulté le=2021-03-01|pages=1059–1069}}</ref> Il survient davantage chez les femmes avec un ratio de 6 femmes pour 1 homme. L'âge d'apparition est > 60 ans chez les femmes tandis qu'il survient plus précocement chez les hommes, soit avant 40 ans.<ref name=":03">{{Citation d'un lien web|langue=Français|titre=Application chirurgie|url=https://apps.apple.com/ca/app/chirurgie/id1066365766?fbclid=IwAR3Mnl1pTrDi5X__qhyZg7NX_01LkJ0jkgq-jDK45xNUPflIrbU7ZzjGfPw|site=|date=|consulté le=28 février 2021}}</ref><ref name=":0">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Liliana|nom1=Bordeianou|prénom2=Ian|nom2=Paquette|prénom3=Eric|nom3=Johnson|prénom4=Stefan D.|nom4=Holubar|titre=Clinical Practice Guidelines for the Treatment of Rectal Prolapse|périodique=Diseases of the Colon & Rectum|volume=60|numéro=11|date=2017-11|issn=0012-3706|doi=10.1097/DCR.0000000000000889|lire en ligne=https://journals.lww.com/00003453-201711000-00003|consulté le=2021-03-28|pages=1121–1131}}</ref> Quoique le but de cet article soit de parler du prolapsus adulte, il est important de savoir qu'il peut survenir aussi chez les enfants qui ont une constipation sévère ou une maladie métabolique telle la fibrose kystique.
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Le prolapsus rectal est peu fréquent dans la population adulte avec une prévalence inférieure à 0,5%.<ref name=":23">{{Citation d'un lien web|langue=Anglais|titre=Overview of rectal procidentia (rectal prolapse)|url=https://www.uptodate.com/contents/overview-of-rectal-procidentia-rectal-prolapse?search=Rectal%20prolapse&source=search_result&selectedTitle=1~57&usage_type=default&display_rank=1#H261079068|site=www.uptodate.com|date=10 septembre 2020|consulté le=27 février 2020}}</ref><ref name=":52">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Liliana|nom1=Bordeianou|prénom2=Caitlin W.|nom2=Hicks|prénom3=Andreas M.|nom3=Kaiser|prénom4=Karim|nom4=Alavi|titre=Rectal Prolapse: An Overview of Clinical Features, Diagnosis, and Patient-Specific Management Strategies|périodique=Journal of Gastrointestinal Surgery|volume=18|numéro=5|date=2014-05|issn=1091-255X|issn2=1873-4626|doi=10.1007/s11605-013-2427-7|lire en ligne=http://link.springer.com/10.1007/s11605-013-2427-7|consulté le=2021-03-01|pages=1059–1069}}</ref> Il survient d'avantage chez les femmes avec un ratio de 6 femmes pour 1 homme. L'âge d'apparition est > 60 ans chez les femmes tandis qu'il survient plus précocement chez les hommes, soit avant 40 ans.<ref name=":03">{{Citation d'un lien web|langue=Français|titre=Application chirurgie|url=https://apps.apple.com/ca/app/chirurgie/id1066365766?fbclid=IwAR3Mnl1pTrDi5X__qhyZg7NX_01LkJ0jkgq-jDK45xNUPflIrbU7ZzjGfPw|site=|date=|consulté le=28 février 2021}}</ref><ref name=":0">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Liliana|nom1=Bordeianou|prénom2=Ian|nom2=Paquette|prénom3=Eric|nom3=Johnson|prénom4=Stefan D.|nom4=Holubar|titre=Clinical Practice Guidelines for the Treatment of Rectal Prolapse|périodique=Diseases of the Colon & Rectum|volume=60|numéro=11|date=2017-11|issn=0012-3706|doi=10.1097/DCR.0000000000000889|lire en ligne=https://journals.lww.com/00003453-201711000-00003|consulté le=2021-03-28|pages=1121–1131}}</ref>


== Étiologies ==
== Étiologies ==
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}Plusieurs étiologies peuvent être en cause lors de l'apparition d'un prolapsus rectal. La première fait référence à l'{{Étiologie|nom=Intégrité des structures anatomiques|principale=0}}. Pour contrôler la défécation, la coordination des muscles du périné est essentielle, qui eux sont innervés par le nerf honteux. Une anomalie à ce niveau peut causer l'apparition d'un prolapsus rectal. La deuxième est un [[augmentation de la motilité intestinale]] qui peut survenir, par exemple, dans un contexte de colite ulcéreuse, d'abus de laxatif ou de diarrhée infectieuse à ''Amibiase'', ''Giardiase'', ''Trichuriasis'', ''Salmonella'', ''Shigella'' et ''Escherichia coli 0157: H7.'' La troisième cause est une [[Augmentation de la pression abdominale.|augmentation de la pression abdominale]] qui peut être secondaire à une constipation chronique, une toux prolongée, des vomissements excessifs ou des efforts à la miction en raison d'une obstruction. Finalement, différentes conditions congénitales peuvent favoriser l'apparition d'un prolapsus telles que la fibrose kystique, la myéloméningocèle, la maladie de Hirschsprung, le spina bifida et l'hypothyroïdie congénitale.<ref name=":52" /> D'autres causes plus rares ont été identifiées tel que la malnutrition, des polypes ou des tumeurs de la muqueuse.<ref name=":02" />
Plusieurs étiologies peuvent être en cause lors de l'apparition d'un prolapsus rectal. La première fait référence à la {{Étiologie|nom=perte d'intégrité des structures anatomiques|principale=0}}. Pour contrôler la défécation, la coordination des muscles du périnée est essentielle, qui eux sont innervés par le nerf honteux. Une anomalie à ce niveau peut causer l'apparition d'un prolapsus rectal (<!-- donne quelques exemples) -->. La deuxième est un [[augmentation de la motilité intestinale]] qui peut survenir, par exemple, dans un contexte de colite ulcéreuse, d'abus de laxatif ou de diarrhée infectieuse à ''Amibiase'', ''Giardiase'', ''Trichuriasis'', ''Salmonella'', ''Shigella'' et ''Escherichia coli 0157: H7.'' La troisième cause est une [[Augmentation de la pression abdominale.|augmentation de la pression abdominale]] qui peut être secondaire à une constipation chronique, une toux prolongée, des vomissements excessifs ou des efforts à la miction en raison d'une obstruction. Finalement, différentes conditions congénitales peuvent favoriser l'apparition d'un prolapsus telles que la fibrose kystique, la myéloméningocèle, la maladie de Hirschsprung, le spina bifida et l'hypothyroïdie congénitale.<ref name=":52" /> D'autres causes plus rares ont été identifiées tel que la malnutrition, des polypes ou des tumeurs de la muqueuse.<ref name=":02" />


== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==

Version du 28 mars 2021 à 15:18

Définition

Prolapsus rectal
Maladie
Caractéristiques
Signes
Symptômes
Incontinence, Indolore, Voussure rectale, Sensation de défécation incomplète, Perte d'étanchéité, Pertes mucoïdes, Difficulté mictionnelle, Diarrhée , Constipation , Rectorragies
Diagnostic différentiel
Entérocèle, Polype rectal, Hémorroïde externe, Invagination colorectale, Tumeur rétrorectale
Informations
Wikidata ID Q2062483
Spécialité Chirurgie générale

Page non révisée

Le prolapsus rectal fait référence au prolapsus d'une partie ou de la totalité de la muqueuse rectale ou du rectum à travers le sphincter anal externe.[1]

Épidémiologie

Le prolapsus rectal est peu fréquent dans la population adulte avec une prévalence inférieure à 0,5%.[2][3] Il survient davantage chez les femmes avec un ratio de 6 femmes pour 1 homme. L'âge d'apparition est > 60 ans chez les femmes tandis qu'il survient plus précocement chez les hommes, soit avant 40 ans.[4][5] Quoique le but de cet article soit de parler du prolapsus adulte, il est important de savoir qu'il peut survenir aussi chez les enfants qui ont une constipation sévère ou une maladie métabolique telle la fibrose kystique.

Étiologies

Plusieurs étiologies peuvent être en cause lors de l'apparition d'un prolapsus rectal. La première fait référence à la perte d'intégrité des structures anatomiques. Pour contrôler la défécation, la coordination des muscles du périnée est essentielle, qui eux sont innervés par le nerf honteux. Une anomalie à ce niveau peut causer l'apparition d'un prolapsus rectal (. La deuxième est un augmentation de la motilité intestinale qui peut survenir, par exemple, dans un contexte de colite ulcéreuse, d'abus de laxatif ou de diarrhée infectieuse à Amibiase, Giardiase, Trichuriasis, Salmonella, Shigella et Escherichia coli 0157: H7. La troisième cause est une augmentation de la pression abdominale qui peut être secondaire à une constipation chronique, une toux prolongée, des vomissements excessifs ou des efforts à la miction en raison d'une obstruction. Finalement, différentes conditions congénitales peuvent favoriser l'apparition d'un prolapsus telles que la fibrose kystique, la myéloméningocèle, la maladie de Hirschsprung, le spina bifida et l'hypothyroïdie congénitale.[3] D'autres causes plus rares ont été identifiées tel que la malnutrition, des polypes ou des tumeurs de la muqueuse.[1]

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

La physiopathologie du prolapsus rectal est une intussusception distale du rectum et elle peut être classée en 3 catégories selon la gravité, soit occulte, partiel et complet. Le prolapsus occulte, considéré comme un faux prolapsus, est une intussusception interne de la muqueuse rectale et ne fait pas saillie à travers la verge anale. Il n'évoluera pas nécessairement vers un vrai prolapsus malgré qu'il puisse causer la même symptomatologie. Le prolapsus partiel implique seulement une partie la muqueuse rectale où des plis radiaux seront visibles au niveau anal dépassant que de 2 à 5 cm. Le prolapsus complet implique une extrusion circonférentielle de l'épaisseur totale de la paroi rectal. Il dépasse de plus de 5 cm du bord anal sous forme de plis concentriques et inclut la jonction muco-cutanée. Il peut survenir de façon intermittente ou permanente.[1][6]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les facteurs de risque associés au prolapsus rectal sont les suivants: [1][2][4]

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Les symptômes associés au prolapsus rectal sont les suivants:[4][5]

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Les examens cliniques à faire lors d'une suspicion de prolapsus anal sont les suivants:[4][2]

  • examen de la région anale
    • Noter la présence d'une protrusion à travers le canal anal
      • Différencier la muqueuse rectale (replis de muqueuse concentriques) d'un hémorroïde (replis de muqueuse radiaux)[5]
    • Noter la présence d'un anus patulous , c'est à dire dd'une ouverture du canal anal [7]
  • toucher rectal
    • Évaluation du tonus anal
    • Peut détecter un prolapsus occulte
  • examen gynécologique
    • Rechercher un défaut du plancher pelvien tel rectocèle, cystocèle, entérocèle, prolapsus vaginal.

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Même si le diagnostic est clinique et ne repose pas sur des examens paracliniques, les examen suivants permettent d'éliminer des pathologies concomitantes ou d'orienter le diagnostic.[1][3]

  • Coloscopie longue[3][4]
    • Seul examen effectué chez tous les patients
    • Permet d'éliminer une cause sous jacente telle qu'une néoplasie
  • Manométrie anale[3][4][8]
    • Une recommandation basé des évidences de faible qualité propose cet examen chez les patients avec constipaition ou d' incontinence
    • Permet de quantifier la force à laquelle le sphincter anal contractePermet de choisir le type de chirurgie
    • Permet d'identifier les patients à risque d'incontinence en post-opératoire
  • Cinédéfécographie[8]
    • Permet de détecter les prolapsus occulte
    • Réalisé en radiologie, consiste en un vidéo du transit au niveau du rectum
    • Permet de visualiser quelle quantité de selle le rectum peut contenir et d'apprécier sa capacité et garder et à relâcher les selles

Diagnostic

Le diagnostic du prolapsus rectal est un diagnostic clinique.Le prolapsus n'est pas toujours apparent lors de l'examen physique, alors le clinicien doit tenter de le mettre en évidence par différentes techniques telles que la position du squat, ou se fier au questionnaire pour poser le diagnostic. Certains examen paracliniques peuvent être utilisés pour mettre en évidence des causes sous-jacentes.[3][5]

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel du prolapsus rectal comprend:[2]

Traitement

Le traitement repose sur un une intervention chirurgicale. Par contre, chez les patients chez qui le risque opératoire est trop important, une approche médicale est favorisée.[3]

Médical

Le traitement conservateur ne peut corriger la pathologie mais vise à diminuer les symptômes et à retarder la progression du prolapsus. Il comprend:[3][4]

  • Émollients
  • Apport quotidien hydrique de 2L et en fibre de 30g
  • Exercices de renforcement du plancher pelvien au besoin ex: Exercices de Kegel
  • Exercices de biofeedback ont démontré leur efficacité à quelques reprises
  • Prévention d'efforts prolongés.

Chirurgical

Le traitement chirurgicale est envisagé chez la majorité des patients ayant un prolapsus qui peuvent supporter la chirurgie, particulièrement s'ils sont symptomatiques. Deux approches chirurgicales sont possibles, soit abdominale et périnéale.[3][4]

Périnéale

La voie périnéale est favorisée chez les patients qui présentent un risque opératoire élevé, qui ont reçu de la radiation au niveau du périnée ou qui ont déjà subi une chirurgie abdominale majeure. Un des avantages est l'anesthésie de type loco-régionale qui permet une hospitalisation plus courte avec un retour aux activités précoce. Le niveau de douleur est également moindre et le risque de traumatisme au plexus nerveux pelvien est inférieur. Par contre, le risque de récidive est plus élevé par rapport à la voie abdominale.[3][4]

Altemeier (proctosigmoidectomie):

Cette technique est indiquée pour les patients avec de longs segments redondants chez qui le prolapsus est de 3 cm et plus. Elle pourrait également est offerte à un jeune homme qui craint une dysfonctionnelle sexuelle avec l'approche abdominale. Une chirurgie visant à reconstruire le plancher pelvien peut être combinée à cette procédure:[3][4]

  • Procédure: Lorsque le patient est anesthésié, le rectum redondant est prolabé complètement à travers l'anus l'anus et tenu en place par des pinces Allis, puis un anesthésiant de type épinéphrine avec lidocaine peut être injecté 1-2 cm au-dessus ligne dentelée pour l'hémostase. Le chirurgien procède à une incision circonférentielle à travers la paroi rectale à ce même niveau. Le colon est fixé au coccyx en postérieur pour recréer l'angulation physiologique, puis le plancher pelvien est fermé par levartoplastie postérieure. Le sigmoïde redondant est réséqué et le segment proximal colique est anastomosé au segment anal discal par suture ou agrafe circulaire.
  • Avantages: Fiable risque chirurgical, correction de l'incontinence, peut être combinée à une levartoplastie postérieure pour améliorer la continence.
  • Inconvénients: Plus haut taux de récidive.
  • Taux de récidive: 0-18%.
Delorme (mucosectomie anorectale avec plicature musculaire)

Cette procédure est indiquée chez les patients âgés avec plusieurs comorbidités qui ont un segment prolabé court. Elle ne comprend pas de résection complète de la paroi rectale ni d'anastomose:[3][4]

  • Procédure: Lorsque le patient est anesthésié, le rectum redondant est prolabé complètement à travers l'anus l'anus et tenu en place par des pinces Allis, puis un anesthésiant de type épinéphrine avec lidocaine peut être injecté 1-2 cm au-dessus ligne dentelée pour l'hémostase. Le chirurgien procède à une incision circonférentielle uniquement à travers la muqueuse rectale à ce même niveau, puis la muqueuse redondante est réséquée. La musculeuse est repliée sur elle-même en 6 à 8 rangs, semblable à un accordéon,[10] puis la plicature est fixée par des sutures continues non résorbables. La muqueuse proximale est anastomosée à la muqueuse du segment distale avec des points continus non résorbables, avec des points en bourse ou avec des agrafes circulaires.
  • Avantages: Fiable risque chirurgical, correction de l'incontinence, peut être combinée à une levartoplastie postérieure pour améliorer la continence.
  • Inconvénients: Plus haut taux de récidive.
  • Taux de récidive: 5-30%.
Tiersch ( encerclement anal)

Cette procédure est favorisée chez les patients alités, qui présentent des comorbidités multiples ou qui ont une espérance de vie limitée. L'objectif est de créer un anneau fibreux:[4][11]

  • Procédure: Réaliser 2 incision péri-anales de 180˚, puis fixer une prothèse autour du sphincter externe de façon à ce qu'un seul un doigt puisse entrer.
  • Variante: Le cerclage peut être fait avec des sutures.
  • Avantages: Risque chirurgical faible.
  • Inconvénients: Plus haut taux de récidive, érosion intra rectale de la prothèse, infection de la prothèse.

Abdominale

L'approche abdominale est envisagée si le patient est en bonne santé ainsi que chez les jeunes hommes puisque cette approche comporte moins de risque d'impuissance. Pour les approches par laparoscopie, le patient doit recevoir préalablement une préparation intestinale, une antibioprophylaxie et il est placé en position de lithotomie modifiée:[3][4]

Rectopexie

L'objectif de cette chirurgie est de recréer l'angle du rectum. Elle est favorisée chez les sujets jeunes et en santé qui n'ont pas de segment sigmoïdien redondant et qui ne présentent pas de constipation:[3][4]

  • Procédure: La première étape consiste en une mobilisation circonférentielle du rectum au niveau du coccyx et en latérale en prenant soin de ne pas dépasser les vaisseaux hémorroïdaires moyens pour éviter un traumatisme des nerfs adjacents. Lors de cette étape, il est important de préserver les ligaments latéraux. Ensuite, une prothèse non-résorbable de 5 cm de largeur est fixée en antéro-latéral (Ripstein) du rectum. S'il y a un risque d’obstruction à la défécation, il est possible de mettre la prothèse en postero-latéral (Wells) pour permettre à la face antérieure du rectum de s’expandre pendant le passage de la selle. Ensuite, la prothèse est fixée sous le promontoire sacré avec la séromusculaire ou le mésorectum.
  • Variante: Possibilité d'effectuer la mobilisation rectale sans poser de prothèse. Les adhérences créées suite à la chirurgie feront office de fixation du rectum. Cette procédure est contre-indiquée chez les patients présentant de la constipation puisqu'elle risque d'augmenter les symptômes.
  • Avantages: Faible taux de récidive.
  • Inconvénients: Lésion au segment présacré, abcès pelvien, risque chirurgical augmenté.
  • Taux de récidive: Fixation avec suture 0-9%, Ripstein 0-12%, Wells 0-6%.
Résection antérieure

Cette procédure est favorisée chez les patients jeunes et en santé avec un segment sigmoïdien redondant et de la constipation:[3][4]

  • Procédure: La chirurgie débute par la mobilisation du rectum au niveau du coccyx pour défaire les adhérences. Selon l'anatomie du patient, il peut être nécessaire de ligaturer l'artère rénale supérieure. Ensuite il y a résection du recto-sigmoïde redondant, puis anastomose au niveau du promontoire. Il est important de ne pas mobiliser l'angle splénique puisque cela augmente le risque de récidive. La résection seule est bannie par Cameron puise cela augmente également le risque de récidive.
  • Avantages: Faible taux de récidive, correction de la constipation.
  • Inconvénients: Lésion au segment présacré, abcès pelvien, risque chirurgical augmenté, fuite anastomotique.
Rectopexie et résection antérieure

La combinaison des deux approches permettrait d'améliorer d'avantage les symptômes d'incontinence et de constipation:[3][4]

  • Procédure: Le rectum est mobilisé tel que décrit pour la rectopexie seule. Avant de procéder à la fixation, le rectosigmoïde redondant est réséqué.
  • Risques: idem à résection antérieure.
  • Avantages: Idem à résection antérieure.
  • Taux de récidive: 0-5%.

D'autres types d'approches seront utilisées dans certaines situations.

  • Prolapsus incarcéré et étranglé: résection périnéale +/- stomie dérivation
  • Prolapsus rompu avec éviscération périnéale: réparation abdominale urgente

L'algorithme décisionnel concernant le type de chirurgie va comme suit:[3]

Suivi

Le suivi post-opératoire comprends une diète liquide immédiate, une sonde urinaire laissée en place pour 24 heures, de l'analgésie (de type non-opioïde) des bains de sièges et des suppléments de fibre.[4]

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

Reliées au prolapsus [2]

  • incontinence: Plus le prolapsus progresse, le tonus du sphincter s'affaiblit et peut devenir insuffisant.
  • incarcération: Si le tonus du sphincter est préservé, la musiques rectale risque de s'incarcérer, ce qui deviendrait une urgence chirurgicale,

Reliées aux procédures chirurgicales [4]

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Selon le type de chirurgie, le taux de récidive à 5 ans varie de 1.5 à 8.6%. La satisfaction des patients en post-opératoire est très élevée, soit de l'ordre de 70 à 80%, mais certains symptômes peuvent persister malgré l'intervention. L'incontinence s'améliore généralement peu importe l'approche chirurgicale, mais sa persistance est due aux dommages du prolapsus sur le sphincter anal externe. La constipation pré-opératoire peut avoir altéré la motilité colique de façon permanente et c'est pour cela qu'il peut y avoir persistance de ce symptôme, mais les patients voient généralement une amélioration, particulièrement avec l'approche périnéale. [12]

Le taux de récidive à 3 ans est de 10 à 20% tout type de traitement confondu, et surviendrais 3 fois plus chez les hommes. L'approche périnéale a un taux de récidive plus élevé (10 à 15%) comparativement à l'approche abdominale (0 à 5%), c'est pourquoi cette dernière devrait être favorisée si possible. Si la récidive survient en moins d'un an post-opératoire, une erreur technique en est probablement la cause (ex: résection trop limitée, angle anorectal non recréé pendant la levartoplastie, rectopexie insuffisamment fixée). La prise en charge de la récidive dépendra de la sévérité des symptômes, du grade du prolapsus, de l'approche primaire et du risque opératoire. Pour les patients peu symptomatique, une approche médicale peut être envisagée tandis qu'une seconde chirurgie sera indiquée chez ceux présentants des symptômes plus sévères. Si la récidive survient suit à une procédure de type Altemeir, refaire un Altemeir puisque la vascularisation serait compromise pour effectuer une résection abdominale. Si l'opération primaire était par approche abdominale antérieure, il est conseillé d'effectuer un approche périnéale de type Altemeier avec levatorplastie, ce qui permettra de réséquer la ligne ancienne d'anastomose. Dans tous les cas, il est important de ne pas faire une seconde anastomose distalement à l’ancienne puisqu'il y aurait un risque d’ischémie segmentaire.[4][12]

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Segal J, McKeown DG, Tavarez MM. Rectal Prolapse. 2021 Jan 31. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2021 Jan–. PMID: 30335341. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30335341
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 (en) « Overview of rectal procidentia (rectal prolapse) », sur www.uptodate.com, (consulté le 27 février 2020)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 et 3,17 (en) Liliana Bordeianou, Caitlin W. Hicks, Andreas M. Kaiser et Karim Alavi, « Rectal Prolapse: An Overview of Clinical Features, Diagnosis, and Patient-Specific Management Strategies », Journal of Gastrointestinal Surgery, vol. 18, no 5,‎ , p. 1059–1069 (ISSN 1091-255X et 1873-4626, DOI 10.1007/s11605-013-2427-7, lire en ligne)
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 4,15 4,16 4,17 4,18 4,19 4,20 et 4,21 « Application chirurgie » (consulté le 28 février 2021)
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 (en) Liliana Bordeianou, Ian Paquette, Eric Johnson et Stefan D. Holubar, « Clinical Practice Guidelines for the Treatment of Rectal Prolapse », Diseases of the Colon & Rectum, vol. 60, no 11,‎ , p. 1121–1131 (ISSN 0012-3706, DOI 10.1097/DCR.0000000000000889, lire en ligne)
  6. (en) « Types of rectal prolapse », sur /losangeles.networkofcare.org, (consulté le 27 février 2021)
  7. A. J. Zobel, « PATULOUS ANUS: ITS CLINICAL SIGNIFICANCE », California State Journal of Medicine, vol. 10, no 11,‎ , p. 471–472 (ISSN 0093-402X, PMID 18735739, Central PMCID 1894505, lire en ligne)
  8. 8,0 et 8,1 (en) « Rectal prolapse », sur my.clevelandclinic.org, (consulté le 28 février 2021)
  9. (en) S J Snooks, M M Henry et M Swash, « Anorectal incontinence and rectal prolapse: differential assessment of the innervation to puborectalis and external anal sphincter muscles. », Gut, vol. 26, no 5,‎ , p. 470–476 (ISSN 0017-5749, DOI 10.1136/gut.26.5.470, lire en ligne)
  10. « Opération de Delorme », Wikipédia,‎ (lire en ligne)
  11. (en) « What is the Thiersch surgical procedure for the treatment of pediatric rectal prolapse? », sur https://www.medscape.com, (consulté le 14 mars 2021)
  12. 12,0 et 12,1 (en) « Surgical approach to rectal procidentia (rectal prolapse) », sur UpToDate, (consulté le 28 mars 2021)
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