Ictère du nouveau-né (approche clinique)

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Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.
Ictère du nouveau-né
Approche clinique

Ictère chez une fillette de 6 semaines dû à de l'hypothyroïdisme congénitale
Caractéristiques
Examens paracliniques TSH, Échographie abdominale, Bilan d'hémolyse, Albumine sérique, Bilan de coagulation, Bilan métabolique, Enzymes hépatiques, Bilan septique, Recherche de déficit en G6PD, Recherche de galactosémie, ... [+]
Drapeaux rouges
Irritabilité, Ictère (signe clinique), Asthénie (symptôme), Détresse respiratoire du nouveau-né
Informations
Terme anglais Neonatal jaundice
Autres noms Jaunisse du nouveau-né, Hyperbilirubinémie du nouveau-né
Spécialité Pédiatrie

Page non révisée
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Objectif du CMC
Ictère du nouveau-né (49-1)

L'ictère du nouveau-né est une entité clinique très fréquente touchant au delà de 50% d'entre eux. Il peut être physiologique, auquel cas il sera considéré bénin (à moins d'une hyperbilirubinémie), ou pathologique comme manifestation d'une maladie sous-jacente. À l'histoire, il sera important d'établir la temporalité de l'ictère et les différents facteurs de risques de la mère, de l'intra-partum et du nouveau-né, car ceux-ci orienteront vers certaines étiologies. À l'examen physique, il s'agira de mettre en évidence l'ictère lui même et certains autres signes propres à sa cause. Les investigations dépendront du type d'hyperbilirubinémie. Si elle est non-conjuguée (indirecte), on penchera davantage vers des tests hémolytiques tandis qu'on considérera plutôt des investigations hépatiques ou biliaires si elle est conjuguée (directe).

La prise en charge sera causale avec une photothérapie pour les étiologies à l'hyperbilirubinémie non-conjuguée et/ou par exsanguino-transfusion. Au suivi, il sera important d'encourager les parents à reconsulter si l'ictère réapparaît.

L'unique complication de l'ictère et celle que la prise en charge vise à éviter est le kernictère, ou la concentration de bilirubine en vient à causer des dommages neurologiques permanents. Comme drapeaux rouges, les signes de kernictère, la concentration en bilirubine ou son taux d'augmentation seront à considérer, mais aussi une survenue brutale (<24 heures) ou tardive (> 2 semaines).

Épidémiologie

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

Au delà de 50% des nouveau-né développeront un ictère physiologique dans leurs premières semaines de vie.[1] Cependant, les ictères pathologiques sont plus rares. Généralement, l'ictère physiologique apparaîtra dans les 3 ou 4 premiers jours de vie et sera auto-résolutif en dix jours. Chez les prématurés, l'ictère sera plus fréquent, plus important et durera plus longtemps.[2]

Étiologies

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Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].

Les causes de l'ictère néonatal peuvent se diviser en deux catégories selon le fractionnement de bilirubine:

Étiologies de l'ictère néonatal
Hyperbilirubinémie principalement non-conjuguée (indirecte) Hyperbilirubinémie principalement conjuguée (directe)
Physiologique
  • Désydratation (ictère de l'allaitement)
  • Ictère du lait maternel
  • Toujours pathologique
Pathologique
Truc mnémotechnique
TORCH (Infections maternelles mettant à risque le nouveau-né)
  • Les étiologies de l'ictère peuvent aussi être classées selon l'heure où elles surviennent:

    Étiologies de l'ictère du nouveau-né selon l'âge[3]
    < 24h 24-72h 72-96h > 1 semaine
    Toujours pathologique
    • Physiologique ± déshydratation (ictère de l'allaitement)
    • Sepsis

    Physiopathologie

    La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
    Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

    Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique.
    Formats:Texte
    Balises sémantiques:
    Commentaires:
     
    Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page.
    Exemple:
     
    Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...]
    Métabolisme de la bilirubine

    La bilirubine est le produit de la dégradation de l'hème. Elle arrive par voie sanguine au foie où elle est conjuguée et ensuite relâchée dans les canaux biliaires vers le duodénum pour être excrétée dans les selles. La bilirubine est conjuguée à l’acide glucuronique par l’enzyme glucuronyl-transférase. Un cycle entéro-hépatique permet de récupérer une partie de la bilirubine qui aurait été éliminée dans les selles.

    Chez le nouveau-né, l'ictère physiologique est causé par trois mécanismes:[2]

    1. augmentation de la bilirubine: augmentation de l'hématocrite et destruction des globules rouges
    2. ralentissement de la conjugaison: glucoronyl transférase immature
    3. augmentation du cycle entérohépatique

    Lors de l'ictère de l'allaitement, la déshydratation amplifiera l'ictère physiologique. Pour l'ictère du lait maternal, c'est la présence d'un inhibiteur de la glucoronyl transferase qui sera en cause. Dans ces deux cas, c'est la bilirubine non-conjuguée (indirecte) qui augmentera.

    La physiopathologie des ictères pathologiques (une partie avec bilirubine conjuguée) est variée et dépend de l'étiologie en cause.

    Approche clinique

    Questionnaire

    La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
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    Description:
    • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
    • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
    • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
    Formats:Liste à puces, Tableau
    Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
    Commentaires:
     
    • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
    • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
    • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
    • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
    • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
    • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
    Exemple:
     
    Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
    • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
      • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
      • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
      • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
      • etc.
    • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
      • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
      • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
      • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
      • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
    • etc.

    L'histoire devrait en premier lieu établir l'âge du début l'ictère et la présence de signes et symptômes suggérant un possible kernictère (léthargie, problème à l'allaitement pouvant progresser vers la stupeur, l'hypotonie, des convulsions et en dernier lieur de l'hypertonie). Un début dans les premiers 24-48 heures ou après 2 semaines témoignera d'une cause probablement pathologique[note 1].

    L'allaitement devrait être investigué en profondeur, notamment la fréquence, la qualité et la durée des boires. La production d'urines et de matières fécales doit aussi être questionnée.[1]

    Après, il incombe de faire l'histoire de la grossesse et de l'accouchement afin d'établir la présence de facteurs de risque. Il faudra aussi questionner la mère sur les antécédents familiaux afin de possiblement établir une cause génétique.

    Facteurs de risque[2][4][5]
    Mère Périnataux Néonataux
    • Groupe ethnique (ex: asiatiques et amérindiens) [ex: thalassémie, sphérocytose]
    • Complications durant la grossesse
      • diabète gestationnel
      • incompatibilité Rh ou ABO
      • TORCH
    • Allaitement difficile
    • Histoire familiale
      • maladies génétiques (ex: déficit en G6PD, galactosémie)
      • autre enfant ayant souffert d'ictère ou nécessitant photothérapie
    • Sexe masculin
    • Allaitement difficile
    • Infection (hépatite, sepsis)
    • Nutrition parentérale
    • Facteurs génétiques (ex: déficit en G6PD, galactosémie)
    • Hypothyroïdie congénitale
    • Polycythémie
    • Médicaments interférant avec le métabolisme de la bilirubine (ceftriaxone, sulfonamides, antimalariaux)

    La revue des systèmes devra couvrir les manifestations des étiologies potentielles.

    Revue des systèmes
    Trouvaille Penser à ...
    Fièvre, irritabilité, léthargie Sepsis
    Difficulté aux boires et hypotonie Hypothyroïdie ou désordre métabolique
    Vomissements répétés Obstruction intestinale

    Examen clinique

    La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
    Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

    Description:
    • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
    • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
    • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
    Formats:Liste à puces, Tableau
    Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
    Commentaires:
     
    • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
    • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
    • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
    • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
    Exemple:
     
    Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
    • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
      • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
      • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
      • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
    • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
      • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
      • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.

    Premièrement, il incombe de vérifier l'apparence générale et les signes vitaux. Ensuite la peau est inspectée afin de mettre en évidence un ictère. La progression de l'ictère est céphalo-caudale et deviendra visible entre 85 et 120 µmol/L de concentrations sériques de bilirubine. L'ictère peut être mis en évidence plus facilement au niveau de la sclère ou de la pointe du nez avec un éclairage naturel.[2] Une lègère pression sur la peau peut révéler la coloration jaunâtre.[1] Autrement, l'examen physique devrait s'orienter selon les étiologies possibles.

    Étiologies selon les trouvailles[1]
    Trouvaille Étiologie / Facteur de risque
    Apparence générale
    Pétéchies / écchymoses Anémie hémolytique
    Macrosomie Diabète maternel
    Léthargie ou irritabilité Sepsis ou infection
    Macroglossie Hypothyroïdisme
    Tête et cou
    Ecchymose ou oedème au scalp Céphalhématome
    Poumons
    Crépitements, ronchis, diminution du murmure vésiculaire Pneumonie
    Abdomen
    Distention, masse Hépatosplénomégalie
    Douleur à la palpation Obstruction intestinale
    Système nerveux
    Hypotonie et faiblesse Désordre métabolique, hypothyroïdisme, sepsis

    Drapeaux rouges

    La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
    Toute contribution serait appréciée.

    Description:
    • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
    • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
    Formats:Liste à puces
    Balises sémantiques: Drapeau rouge
    Commentaires:
     
    • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
    • Cette section doit rester simple et courte.
    Exemple:
     
    Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
    • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
    • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
    • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
    • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
    • etc.

    En présence des situations suivantes, il faudra considérer la présence d'un ictère du nouveau-né pathologique et possiblement amorcer la prise en charge:[1]

    • Ictère dans les premiers 24h de vie
    • Léthargie, Irritabilité, détresse respiratoire
    • Ictère après 2 semaines de vie
    • La propriété « Drapeau rouge » (en tant que type de page) avec la valeur d’entrée « Bilirubine sérique totale > 307.8 µmol/L » contient des caractères non valides ou est incomplète et peut donc provoquer des résultats inattendus lors d’une requête ou d’un processus d’annotation.[[bilirubine sérique totale > 307.8 µmol/L]]
    • La propriété « Drapeau rouge » (en tant que type de page) avec la valeur d’entrée « Augmentation de la bilirubine sérique totale > 3.4 µmol/L/heure ou > (85.5 µmol/L/jours) » contient des caractères non valides ou est incomplète et peut donc provoquer des résultats inattendus lors d’une requête ou d’un processus d’annotation.[[augmentation de la bilirubine sérique totale > 3.4 µmol/L/heure ou > (85.5 µmol/L/jours)]]
    • La propriété « Drapeau rouge » (en tant que type de page) avec la valeur d’entrée « Concentration de la bilirubine conjuguée > 17 µmol/L si la totale est < 85.5 µmol/L ou > 20% de la totale » contient des caractères non valides ou est incomplète et peut donc provoquer des résultats inattendus lors d’une requête ou d’un processus d’annotation.[[concentration de la bilirubine conjuguée > 17 µmol/L si la totale est < 85.5 µmol/L ou > 20% de la totale]] (suggère une cholestase néonatale)

    Investigation

    La section facultative Investigation ne contient pour le moment aucune information.
    Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

    Description:
    Formats:Texte
    Balises sémantiques:
    Commentaires:
     
    Exemple:
     

    La Société Canadienne de Pédiatrie recommande la mesure de la bilirubine sérique totale (BST) chez tous les nourrissons dans les premiers 72 heures de vie, à moins qu'il ne soit nécessaire de l'obtenir plus tôt en raison d'une jaunisse clinique. Si la concentration de BST ne justifie pas d'intervention immédiate, il est indiqué de la transcrire sur le nomogramme prédictif afin d'évaluer le risque d'évolution vers une hyperbilirubinémie problématique. À 72 heures, de vie, il n'est pas encore possible d'objectiver visuellement l'ictère.[4]

    S'il y a hyperbilirubinémie, l'investigation dépendra de sa nature. Il faudra en premier fractionner la bilirubine:[3]

    Prise en charge

    La section facultative Prise en charge ne contient pour le moment aucune information.
    Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

    Description:
    Formats:Texte
    Balises sémantiques:
    Commentaires:
     
    Exemple:
     

    Lorsqu'un traitement spécifique d'une cause pathologique est disponible, ce dernier devra être entrepris sans délai et un spécialiste consulté. L'ictère physiologique pourra être résorbé en encourageant les boires afin de prévenir la déshydratation tandis que l'ictère du lait maternel pourra être traité en nourrissant le nouveau-né à la formule plutôt qu'au sein pour une à deux journée. Pour l'ictère lui-même, aucun traitement n'est nécessaire à moins que le taux de bilirubine ne dépasse un certain seuil, auquel cas il faudra impérativement prévenir le kernictère. À cette fin deux thérapies existent, la photothérapie (seulement pour l'hyperbilirubinémie non-conjuguée) et l'exsanguino-transfusion.[6]

    La photothérapie (au moyen d'une lumière bleue-verte et non UV) permet la conversion de la bilirubine non-conjuguée en une forme excrétable par photoisomérisation. La bilirubine devra être contrôlée pendant et immédiatement après la thérapie en raison du risque d'hyperbilirubinémie rebond dû à la réversibilité de la photoisomérisation. La photohérapie est contre-indiquée lorsque l'on a affaire à une hyperbilirubinémie conjuguée en raison du risque de bronze baby syndrome[note 2]. Comme effets secondaires de la photothérapie, l'on note un rash, la diarrhée, des dommages oculaires (d'où l'importante de protéger les yeux de l'enfant) et la déshydratation. L'initiation de la photothérapie devra se faire selon le guide de pratique.

    L'exsanguino-transfusion, est indiquée lorsque les niveaux de bilirubine ne sont pas adéquatement contrôlés par la photothérapie (entre 375 µmol/L et 425 µmol/L[4]). L'initiation devra se faire selon le guide de pratique. En attendant l'exsanguino-transfusion (processus qui prend plusieurs heures), il faudra faire autant de prélèvements sanguins que possibles (afin de les soumettre à des analyses pour trouver la cause), continuer la photothérapie (si indiquée), continuer l'hydratation et injecter des IVIg (en cas d'iso-immunisation).[4]

    L'allaitement doit autant que possible être poursuivi et au besoin un consultant en allaitement pourra être impliqué.

    Suivi

    La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
    Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

    Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
    Formats:Texte
    Balises sémantiques:
    Commentaires:
     
    • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
    • Quels doivent être les consignes données au patient ?
    • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
    • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
    Exemple:
     

    Une fois les niveaux de bilirubine du nouveau-né revenus dans les limites de la normale, il sera important d'informer les parents d'être attentif à de nouveaux signes d'ictères et de s'assurer que les boires se déroulent bien.

    Complications

    La section facultative Complications ne contient pour le moment aucune information.
    Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

    Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
    Formats:Liste à puces, Texte
    Balises sémantiques: Complication
    Commentaires:
     
    • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
    • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
    Exemple:
     

    Une concentration de bilirubine supérieure à 340 µmol/L place le nouveau-né à risque de Kernictère, où la bilirubine dépassant la capacité de transport de l'albumine, vient se déposer dans le cerveau (surtout dans les ganglions de la base et le tronc), causant des dommages neurologiques permanents. Chez le nouveau-né en jeûne, hypoalbuminémie, hyperosmolarité plasmatique, sepsis, hémolyse, méningite, hypoxie, acidose, hypothermie, hypoglycémie ou prématurité, le kernictère peut survenir à des concentrations plus basses.[3][6]

    Notes

    1. Vu que la plupart des nouveau-nés obtiennent leur congé après moins de 48 heures, beaucoup de cas d'ictère ne pourront être diagnostiqués que hors de l'hôpital, d'où l'importance d'éduquer, les parents.
    2. Seul la bilirubine non-conjuguée peut être photoisomérisée pour être excrétée. Sa forme conjuguée se transformera en métabolite toxique et entraînera le bronze baby syndrome par la coloration résultante de la peau.

    Références

    1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 (en) « Neonatal Hyperbilirubinemia - Pediatrics - Merck Manuals Professional Edition », Merck Manuals Professional Edition,‎ (lire en ligne)
    2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 (en) Tina Binesh Marvasti et Sydney McQueen, Toronto Notes 2018, 34e éd., P64
    3. 3,0 3,1 et 3,2 (en) Tina Binesh Marvasti et Sydney McQueen, Toronto Notes 2018, 34e éd., P65
    4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 Société canadienne de pédiatrie, « Lignes directrices pour la détection, la prise en charge et la prévention de l’hyperbilirubinémie chez les nouveau-nés à terme et peu prématurés (35 semaines d’âge gestationnel ou plus) | Société canadienne de pédiatrie », sur www.cps.ca (consulté le 2 septembre 2018)
    5. (en) « Unconjugated hyperbilirubinemia in term and late preterm infants: Epidemiology and clinical manifestations », sur UpToDate, (consulté le 21 mai 2020)
    6. 6,0 et 6,1 Dictionnaire de pédiatrie Weber, 3e éd., p. 569
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