« Hypothermie » : différence entre les versions

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{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Étiologies}}
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Étiologies}}
* {{Étiologie | nom = Étiologie 1}}
* ''Afin de maintenir une température corporelle normale, il est important de posséder des systèmes nerveux centraux et périphériques fonctionnels, et d'avoir une réponse comportementale appropriée face au froid (en se vêtissant de vêtements, par exemple).<ref name=":3">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16565126</ref><ref name=":0" />''
* {{Étiologie | nom = Étiologie 2}}
L'hypothermie se produit lorsque le corps dissipe plus de chaleur qu'il n'en absorbe ou n'en crée; il est ainsi incapable de générer suffisamment de chaleur pour maintenir l'homéostasie et les fonctions corporelles de base. On peut envisager 3 scénarios: soit la production de chaleur est trop faible, soit la perte de chaleur est très importante, ou enfin le centre de la thermorégulation de notre organisme, l'hypothalamus, est perturbé.
* ...
 
L'hypothermie se produit lorsque le corps dissipe plus de chaleur qu'il n'en absorbe ou n'en crée, engendrant une incapacité du corps de générer suffisamment de chaleur pour maintenir l'homéostasie et une fonction corporelle adéquate. Alors que la cause sous-jacente de l'hypothermie accidentelle est un stress dû au froid excessif et une production insuffisante de chaleur du corps (thermogenèse), d'autres facteurs augmentent le risque de développer une hypothermie. Les systèmes nerveux centraux et périphériques fonctionnels, ainsi qu'une adaptation comportementale appropriée, sont des composants importants.<ref name=":3">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16565126</ref><ref name=":0" />
Les pathologies ou caractéristiques cliniques à l'origine d'une insuffisance de production de chaleur sont:
* être très jeune ou très vieux (extrêmes d'âge)  
* l'hypoglycémie
* la malnutrition
* les troubles endocriniens (hypothyroïdie)
 
Les pathologies aggravant la perte de chaleur sont:
* les troubles cutanés (psoriasis ou brûlures)
* une mauvaise vasodilatation périphérique due à un dysfonctionnement périphérique (neuropathies périphériques et lésions de la moelle)
 
Les causes de perturbation de la fonction de thermorégulation hypothalamique sont:
* les AVC
* les troubles neurodégénératifs
* la toxicomanie
 
En plus des causes organiques, parfois la cause de l'hypothermie peut plutôt être la réponse comportementale anormale face au froid d'un individu, tel qu'en cas de:
* démence
* trouble neurodégénératif
* trouble psychiatrique
 
Enfin, 2 autres causes méritent d'être mentionnées: en situation d'itinérance, le manque de logement ou de vêtements peut précipiter l'hypothermie tandis que certains médicaments ou substances peuvent aussi être à son origine, notamment les anesthésiques généraux, les bêtabloquants, la mépéridine, la clonidine, les neuroleptiques et l'alcool.<ref name=":0" />


Les extrêmes d'âge, l'hypoglycémie, la malnutrition et les troubles endocriniens sont des exemples d'insuffisance de production de chaleur. Les troubles cutanés (psoriasis et brûlures) ou une mauvaise vasodilatation périphérique due à un dysfonctionnement périphérique (neuropathies périphériques et lésions de la moelle épinière) aggravent aussi la perte de chaleur. Les accidents vasculaires cérébraux, les troubles neurodégénératifs et la toxicomanie peuvent perturber la fonction de thermorégulation hypothalamique. En plus des causes organiques, une réponse comportementale altérée au stress dû au froid peut entraîner une hypothermie chez les personnes atteintes de démence, de troubles liés à la toxicomanie ou de troubles psychiatriques. Des circonstances situationnelles liées au manque de logement ou de vêtements peuvent survenir chez les sans-abri. <ref name=":4" /><ref name=":5">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16548338</ref><ref name=":3" /><ref name=":2" /> <ref name=":0" />
À noter que l'hypothermie peut aussi être une condition clinique secondaire à une autre pathologie, telle que  hypoglycemia, infection, hypothyroidism, and adrenal insufficiency à laquelle il faut penser si le patient ne se réchauffe pas malgré des techniques de traitement appropriées.  


L'hypothermie peut également être due à des médicaments tels que les anesthésiques généraux, les bêtabloquants, la mépéridine, la clonidine, les neuroleptiques et l'alcool.<ref name=":0" />
''Alors que la cause sous-jacente de l'hypothermie accidentelle est un stress sur notre organisme dû au froid excessif et une production insuffisante de chaleur du corps (thermogenèse), d'autres facteurs augmentent le risque de développer une hypothermie.''


== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==


{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Physiopathologie}}
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Physiopathologie}}
La température centrale est un équilibre entre la chaleur produite par le corps et la perte de chaleur dans l'environnement environnant. La température moyenne normale d'un individu est de 37 +/- 0,5 C. La perte de chaleur se produit par quatre mécanismes: rayonnement, conduction, convection et évaporation. Le rayonnement se produit lorsque l'énergie électromagnétique se transfère entre elles. La conduction se produit lorsque la chaleur est transférée entre deux objets en contact l'un avec l'autre. La convection est une perte de chaleur qui se produit lorsque des molécules d'air passent devant un objet. L'évaporation est une réaction endothermique qui amène un liquide à former un gaz. Alors que le rayonnement est la forme la plus courante de perte de chaleur, le mécanisme le plus courant de développement d'une hypothermie accidentelle est la perte de chaleur par convection vers l'air froid et lorsque dans l'eau froide ou des vêtements mouillés par immersion ou transpiration excessive. <ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28411927</ref><ref name=":2" /> <ref name=":0" />
La température centrale est un équilibre entre la chaleur produite par le corps et la perte de chaleur dans l'environnement environnant. La température moyenne normale d'un individu est de 37 +/- 0,5 C; la production de chaleur provient surtout du métabolisme cellulaire (coeur et foie). (outil chirurgie)


La régulation de la température corporelle se fait par l'hypothalamus et est maintenue par une variété de mécanismes autonomes. L'hypothalamus reçoit une entrée des récepteurs thermiques centraux et périphériques. En réponse à une augmentation du stress dû au froid, l'hypothalamus travaillera pour augmenter sa production de chaleur métabolique grâce à une variété de mécanismes. Tonus musculaire initial et augmentation du taux métabolique de base, ce qui peut doubler la production de chaleur. Les frissons peuvent également augmenter le taux de production de chaleur de 2 à 5 fois par rapport à la valeur de référence. Il y aura également une augmentation de l'activité thyroïdienne, des catécholamines et de la réponse surrénalienne. Le corps essaiera également d'éviter une perte de chaleur supplémentaire par la vasoconstriction induite par le froid à médiation sympathique des vaisseaux périphériques où le refroidissement et la perte de chaleur sont souvent les plus importants. La production de chaleur supplémentaire résulte de changements de comportement tels que l'ajout de vêtements supplémentaires, la recherche d'un abri, l'allumage d'un feu et l'exercice.<ref name=":1" /><ref name=":3" /><ref name=":0" />
La perte de chaleur, elle, se produit par quatre mécanismes: le rayonnement, la conduction, la convection et l'évaporation. Le rayonnement a lieu lorsque l'énergie électromagnétique est transférée entre 2 éléments. La conduction, elle, se produit lorsque la chaleur est transférée entre deux objets en contact direct l'un avec l'autre. La convection est une perte de chaleur qui se produit lorsque des molécules d'air passent devant un objet. L'évaporation est une réaction endothermique qui amène un liquide à former un gaz, présente en cas de pertes insensibles ou de sudation. Alors que le rayonnement est la forme la plus courante de perte de chaleur, le mécanisme le plus courant de développement d'une hypothermie accidentelle est la perte de chaleur par convection vers l'air froid ou par conduction si immergé dans l'eau froide ou si un individu porte des vêtements mouillés pour quelconque raison (par transpiration excessive par exemple). <ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28411927</ref><ref name=":2" /> <ref name=":0" />


Le corps augmente initialement le métabolisme, la ventilation et le débit cardiaque dans un effort pour maintenir la fonction corporelle pendant les baisses de température. Finalement, la perte de chaleur submerge le corps et les frissons cessent. Plusieurs systèmes organiques, y compris neurologiques, métaboliques et cardiaques, cesseront de fonctionner et mèneront finalement à la mort.<ref name=":7">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7984198</ref><ref name=":0" />
La régulation de la température corporelle se fait par l'hypothalamus et est maintenue par une variété de mécanismes autonomes. L'hypothalamus reçoit des influx sensitifs des récepteurs thermiques centraux et périphériques. En réponse à une augmentation du stress (perturbation du métabolisme?) dû au froid, l'hypothalamus travaillera pour augmenter sa production de chaleur métabolique grâce à une variété de mécanismes. Le tonus musculaire et le rythme métabolique de base augmentent, ce qui peut doubler la production de chaleur. Les frissons peuvent également augmenter le taux de production de chaleur de 2 à 5 fois par rapport à la valeur de référence. Il y aura aussi une augmentation de l'activité thyroïdienne, des catécholamines et de la réponse surrénalienne. Le corps essaiera également d'éviter une perte de chaleur supplémentaire par la vasoconstriction induite par le froid à médiation sympathique des vaisseaux périphériques où le refroidissement et la perte de chaleur sont souvent les plus importants. La production de chaleur supplémentaire résulte de modifications de comportement tels que l'ajout de vêtements supplémentaires, la recherche d'un abri, l'allumage d'un feu et l'exercice physique.<ref name=":1" /><ref name=":3" /><ref name=":0" />


PHYSIOPATHOLOGIE
Le corps augmente initialement le métabolisme, la ventilation et le débit cardiaque dans un effort pour maintenir ses fonctions corporelles malgré la baisse de température. Finalement, la perte de chaleur dépasse les capacités d'adaptation de notre organisme: le froids englobe notre corps et les frissons cessent. Plusieurs systèmes notamment neurologiques, métaboliques et cardiaques, cesseront de fonctionner et mèneront finalement à la mort.<ref name=":7">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7984198</ref><ref name=":0" />


'''Débalancement production et perte chaleur'''
== Approche clinique ==


Production : métabolisme cellulaire (cœur et foie)
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Approche clinique}}
À l'histoire, on retrouve que la majorité des personnes souffrant d'hypothermie accidentelle ont été exposée au froid. L'obtention d'une température centrale est essentielle pour diagnostiquer et gérer efficacement l'hypothermie. La température buccale n'est utile que pour exclure l'hypothermie car la plupart des thermomètres disponibles dans le commerce ne peuvent pas lire en dessous de 35 ° C. Les thermomètres tympaniques ne sont pas non plus fiables. Les thermomètres épitympaniques, lorsqu'ils sont utilisés correctement, reflètent la température de l'artère carotide et peuvent être raisonnablement fiables. Les mesures de la température rectale et de la vessie sont raisonnables chez les personnes conscientes souffrant d'hypothermie légère à modérée, mais peuvent ne pas convenir aux patients critiques pendant le processus de réchauffement car elles sont en retard par rapport à la température centrale réelle. Ils ne sont pas non plus appropriés dans le cadre préhospitalier car ils peuvent exposer davantage le patient au froid et provoquer une nouvelle baisse de température. La mesure de la température œsophagienne est la plus précise lorsqu'elle est effectuée correctement avec la sonde dans le tiers inférieur de l'œsophage; ceci ne doit être réalisé que chez les patients ave une voie aérienne avancée en place.<ref name=":1" /> Compte tenu de la difficulté d'obtenir une température immédiate et fiable en milieu préhospitalier, il est crucial de connaître les symptômes cliniques associés aux stades de l'hypothermie afin qu'un traitement approprié puisse être lancé immédiatement. <ref name=":6" /><ref name=":0" />


'''Pertes''' :
=== Questionnaire ===


-       poumons
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Questionnaire}}Lors d'hypothermie légère (32 à 35 C), la présentation clinique peut souvent être subtile:
* symptômes vagues:  faim, nausée, fatigue, frissons et une peau pâle et sèche. À noter que les frissons ne sont pas un signe obligatoire, bien que très fréquent; si les réserves d'énergie du corps sont épuisées, les patients peuvent ne pas trembler.
* mécanismes d'adaptation du corps pour augmenter la thermogenèse: tonus musculaire augmenté, pression artérielle augmentée, tachycardie et tachypnée, parfois "diurèse froide" (diurèse accrue et déplétion volémique) due à une vasoconstriction périphérique.
* cognitif: déclin des capacités cognitives, de la mémoire et du jugement, parfois ataxie et dysarthrie.<ref name=":1" /><ref name=":0" />
En cas d'hypothermie modérée (28 à 32 C):
* augmentation du déclin cognitif, possible léthargie
* si dépression accrue du SNC: hyporéflexie avec des pupilles moins réactives et dilatées
* signes vitaux: hypotension, bradycardie, bradypnée, possible dysrythmie car sensibilité augmentée (fibrillation auriculaire étant la plus fréquente)
Les frissons cessent généralement entre 30 et 32 ° C; on observe parfois un déshabillage paradoxal.<ref name=":0" /><ref name=":7" />


-       évaporation : pertes insensibles et sudation
Lors d'hypothermie sévère (moins de 28 ° C):  
* patient inconscient si le flux sanguin cérébral est assez réduit
* signes vitaux: pression artérielle, fréquence et débit cardiaque encore plus diminués, possible dysrythmies auriculaires et jonctionnelles car sensibilité augmentée
* congestion pulmonaire, oligurie extrême et aréflexie
* symptômes d'insuffisance cardiorespiratoire<ref name=":8">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8896051</ref><ref name=":0" />


-       radiation : perte énergie
=== Examen clinique ===


-       conduction : transfert direct objet froid
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Examen clinique}}Tous les patients suspectés d'hypothermie doivent subir un examen physique complet pour exclure les blessures locales induites par le froid et pour évaluer les signes de traumatisme ou d'autres maladies qui pourraient avoir causé leur exposition au froid. Aussi, soyez conscient des signes vitaux incompatibles avec le degré d'hypothermie car cela peut être le seul indice d'un diagnostic alternatif tel que l'hypothyroïdie, l'insuffisance surrénalienne, la septicémie, l'hypoglycémie, l'intoxication au monoxyde de carbone, l'abus d'alcool, la malnutrition, le surdosage involontaire / intentionnel.
 
-       convection : transfert direct via courants d’air


Viscosité sang augmente avec hypothermie : aug Ht 2% pour chaque degré perdu
Viscosité sang augmente avec hypothermie : aug Ht 2% pour chaque degré perdu
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 entamer '''réchauffement actif seulement en contexte hospitalier''' avec ressources monitoring et tx nécessaires.
 entamer '''réchauffement actif seulement en contexte hospitalier''' avec ressources monitoring et tx nécessaires.
 
*  
== Approche clinique ==
 
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Approche clinique}}
Les personnes souffrant d'hypothermie accidentelle ont généralement des antécédents d'exposition au froid. L'obtention d'une température centrale est essentielle pour diagnostiquer et gérer efficacement l'hypothermie. La température buccale n'est utile que pour exclure l'hypothermie car la plupart des thermomètres disponibles dans le commerce ne peuvent pas lire en dessous de 35 ° C. Les thermomètres tympaniques ne sont pas non plus fiables. Les thermomètres épitympaniques, lorsqu'ils sont utilisés correctement, reflètent la température de l'artère carotide et peuvent être raisonnablement fiables. Les mesures de la température rectale et de la vessie sont raisonnables chez les personnes conscientes souffrant d'hypothermie légère à modérée, mais peuvent ne pas convenir aux patients critiques pendant le réchauffement car ils sont en retard par rapport à la température centrale réelle. Ils ne sont pas non plus appropriés dans le cadre préhospitalier car ils peuvent exposer davantage le patient et provoquer une nouvelle baisse de température. La mesure de la température œsophagienne est la plus précise lorsqu'elle est effectuée correctement avec la sonde dans le tiers inférieur de l'œsophage; Ceci ne doit être réalisé que chez les patients ayant une voie aérienne avancée en place.<ref name=":1" /> Compte tenu de la difficulté d'obtenir une température immédiate et fiable en milieu préhospitalier, il est crucial de connaître les résultats cliniques associés aux stades de l'hypothermie afin qu'un traitement approprié peut lancer immédiatement. <ref name=":6" /><ref name=":0" />
 
Hypothermie légère 32 à 35 C: La présentation peut souvent être subtile avec des symptômes vagues tels que la faim, la nausée, la fatigue, les frissons et la peau pâle et sèche. Souvent, ils auront une augmentation du tonus musculaire, une augmentation de la pression artérielle, une tachycardie et une tachypnée suite aux tentatives du corps pour promouvoir la thermogenèse. Les patients frissonnent fréquemment, mais si les réserves d'énergie ont été épuisées, ils peuvent ne pas trembler, ce qui signifie que vous ne pouvez pas vous fier à cette découverte. Ils auront souvent un déclin des capacités cognitives, de la mémoire et du jugement, certains souffrant d'ataxie et de dysarthrie. Le patient peut présenter une «diurèse froide» due à une vasoconstriction périphérique entraînant une diurèse accrue et une déplétion volumique. <ref name=":1" /><ref name=":0" />
 
Hypothermie modérée 28 à 32 C: Le patient continuera à avoir un déclin cognitif et à être léthargique. Une dépression accrue du SNC peut entraîner une hyporéflexie avec des pupilles moins réactives et dilatées. Ils peuvent devenir hypotendus avec bradycardie et bradypnée. Les frissons cessent généralement entre 30 et 32 ° C et un déshabillage paradoxal peut être observé. La sensibilité aux dysrythmies augmente, la fibrillation auriculaire étant la plus fréquente.<ref name=":7" /><ref name=":0" />
 
Hypothermie sévère, moins de 28 ° C: le flux sanguin cérébral continue de diminuer jusqu'à ce que les patients cessent de répondre. La pression artérielle, la fréquence cardiaque et le débit cardiaque continuent de diminuer. Une susceptibilité accrue aux dysrythmies auriculaires et jonctionnelles est présente. Une congestion pulmonaire, une oligurie extrême et une aréflexie peuvent survenir. En fin de compte, une défaillance cardiorespiratoire en résulte. <ref name=":8">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8896051</ref><ref name=":0" />
 
Tous les patients suspectés d'hypothermie doivent subir un examen physique complet pour exclure les blessures locales induites par le froid et pour évaluer les signes de traumatisme ou d'autres maladies qui pourraient avoir causé leur exposition au froid. Aussi, soyez conscient des signes vitaux incompatibles avec le degré d'hypothermie car cela peut être le seul indice d'un diagnostic alternatif tel que l'hypothyroïdie, l'insuffisance surrénalienne, la septicémie, l'hypoglycémie, l'intoxication au monoxyde de carbone, l'abus d'alcool, la malnutrition, le surdosage involontaire / intentionnel.
 
=== Questionnaire ===
 
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Questionnaire}}
* {{Questionnaire | nom = Questionnaire 1}}
* {{Questionnaire | nom = Questionnaire 2}}
* ...
 
=== Examen clinique ===
 
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Examen clinique}}
* {{Examen clinique | nom = Examen clinique 1}}
* {{Examen clinique | nom = Examen clinique 2}}
* ...
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DÉFINITION & PRÉSENTATION
DÉFINITION & PRÉSENTATION
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* {{Investigation | nom = Investigation 2 | indication = Indication}}
* {{Investigation | nom = Investigation 2 | indication = Indication}}
* ...
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Comme pour tous les patients potentiellement instables, l'objectif initial du clinicien doit rester d'évaluer les ABC du patient. Une fois que les ABC ont été évalués et gérés, le patient doit être exposé pour enlever tous les vêtements. Des couvertures chaudes doivent ensuite être placées sur le patient une fois qu'il est complètement exposé. L'évaluation de laboratoire standard doit inclure la glycémie au doigt, la formule sanguine complète, un panel métabolique avec des électrolytes sériques basiques, des BUN et de la créatinine. On peut s'attendre à une augmentation de l'hémoglobine et de l'hématocrite chez les patients hypothermiques en raison d'une diurèse froide due à une altération de la sécrétion d'hormone antidiurétique. La réévaluation électrolytique environ toutes les 4 heures est la procédure recommandée lors de la réanimation d'un patient hypothermique modéré à sévère. Le glucose ne suit pas non plus un modèle spécifique, mais peut-être le premier indice pour un patient dans DKA.<ref name=":4" /><ref name=":0" />
Comme pour tous les patients potentiellement instables, l'objectif initial du clinicien doit rester d'évaluer les ABC du patient. Une fois que les ABC ont été évalués et gérés, le patient doit être exposé en enlevant tous ses vêtements. Des couvertures chaudes doivent ensuite être placées sur le patient une fois qu'il est complètement exposé.  


Chez les patients présentant une hypothermie modérée à sévère chez qui des procédures invasives peuvent être nécessaires, il est raisonnable d'obtenir un panel de coagulation pour exclure une coagulopathie. Cependant, les études de coagulation nécessitent généralement un sang chauffé à 37 ° C, de sorte qu'il ne reflète pas avec précision la fonction réelle. Le fibrinogène doit également être vérifié pour exclure une coagulation intravasculaire disséminée. Le lactate sérique, la créatinine kinase, la troponine, la TSH, le cortisol, le dépistage toxicologique, le fibrinogène, la lipase, le magnésium et tout autre laboratoire jugé nécessaire peuvent être nécessaires dans les bons contextes cliniques.<ref name=":3" /><ref name=":8" /> <ref name=":0" />
Ensuite, les investigations standards de laboratoire doivent inclure:
* une glycémie au doigt: augmenté indiquant acidocétose diabétique
* une FSC
* des électrolytes sériques basiques, BUN et créatinine: augmentation de l'hémoglobine et de l'hématocrite en raison d'une diurèse froide due à une altération de la sécrétion d'hormone antidiurétique, à réévaluer toutes les 4 heures lors de la réanimation d'un patient hypothermique modéré à sévère<ref name=":4" /><ref name=":0" />
* si besoin de procédures invasives en cas d'hypothermie modérée à sévère, tests de coagulation et fibrinogène (attention, les études de coagulation nécessitent généralement un sang chauffé à 37 ° C, de sorte qu'il ne reflète pas avec précision la fonction réelle): pour exclure une coagulopathie comme la coagulation intravasculaire disséminée  


L'imagerie doit être dictée par le scénario clinique car certains patients peuvent avoir subi un traumatisme, un accident vasculaire cérébral ou d'autres événements ayant conduit à une exposition prolongée au froid. En cas d'obtention d'une radiographie pulmonaire, il n'est pas rare que des patients gravement hypothermiques présentent des signes d'œdème pulmonaire. L'échographie au chevet peut être utilisée pour confirmer l'activité cardiaque et l'état du volume. La tomodensitométrie de la tête peut être bénéfique pour des personnes dont l'état mental n'est pas compatible avec la température centrale mesurée ou s'il y a un risque de traumatisme.<ref name=":8" /> <ref name=":0" />
* analyse du lactate sérique, créatinine kinase, troponine, TSH, cortisol, dépistage toxicologique, lipase, magnésium et autres selon le contexte clinique.<ref name=":3" /><ref name=":8" /> <ref name=":0" />


En raison des différentes dysthymies souvent présentes chez les patients hypothermiques, un ECG est nécessaire. L'hypothermie peut entraîner un ralentissement de la conduction des impulsions à travers les canaux potassiques, entraînant des intervalles ECG prolongés. Il peut également y avoir un point J élevé qui peut produire une onde Osborne ou J. La hauteur de cette vague est proportionnelle au degré d'hypothermie et est plus fréquente dans les dérivations précordiales. Toute dysrythmie est possible, la fibrillation auriculaire étant la plus courante. Ceux qui souffrent d'hypothermie plus modérée à sévère présenteront probablement une bradycardie et courront un risque accru d'arythmies ventriculaires.<ref name=":4" /><ref name=":5" /><ref name=":0" />
Au niveau de l'imagerie, il faut considérer le scénario clinique et prescrire l'examen approprié: certains patients peuvent avoir subi un traumatisme, un accident vasculaire cérébral ou d'autres événements ayant conduit à une exposition prolongée au froid. De manière générale, les examens suivants peuvent être demandés: 
* radiographie pulmonaire: oedème pulmonaire fréquemment observé chez les patients hypothermiques
* échographie au chevet: observer l'activité cardiaque et le débit sanguin
* tomodensitométrie de la tête: si risque de traumatisme ou si incompatibilité de l'état mental de l'individu avec la température centrale mesurée<ref name=":8" /> <ref name=":0" />
* ECG en raison du risque accru de faire une dysthymie (présence accrue): intervalles ECG prolongés par ralentissement de la conduction des impulsions à travers les canaux potassiques, point J élevé qui peut produire une onde Osborne ou J. La hauteur de cette vague est proportionnelle au degré d'hypothermie et est plus fréquente dans les dérivations précordiales. Toute dysrythmie est possible, la fibrillation auriculaire étant la plus courante. Ceux qui souffrent d'hypothermie plus modérée à sévère présenteront probablement une bradycardie et courront un risque accru d'arythmies ventriculaires.<ref name=":4" /><ref name=":5">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16548338</ref><ref name=":0" />


== Prise en charge ==
== Prise en charge ==


{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Prise en charge}}
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Prise en charge}}
L'hypothermie est potentiellement mortelle si elle n'est pas rapidement reconnue et traitée. La majorité des patients se présentent d'abord au service des urgences, et l'infirmière de triage doit accepter rapidement le patient et informer les médecins du service des urgences. En général, le traitement des patients souffrant d'hypothermie nécessite une équipe interprofessionnelle de professionnels de la santé.<ref name=":0" />
L'hypothermie est potentiellement mortelle si elle n'est pas rapidement reconnue et traitée. La majorité des patients se présentent d'abord au service des urgences, et l'infirmière de triage doit accepter rapidement le patient et informer les médecins du service des urgences. En général, le traitement des patients souffrant d'hypothermie nécessite une approche d'équipe interprofessionnelle comprenant des médecins, des spécialistes, des infirmières spécialisées et des pharmaciens, tous collaborant entre eux afin d'obtenir des résultats optimaux pour les patients (niveau de soin V).<ref name=":0" /> Ce n'est que grâce à cette approche que la morbidité de l'hypothermie peut être abaissée.<ref name=":0" />


Le personnel EMS assure la rencontre initiale et l'effort de réanimation. Ils enlèveront les vêtements mouillés et lanceront un réchauffement passif externe. Une fois arrivés à l'hôpital, les infirmières et les médecins des urgences travailleront ensemble pour réchauffer davantage le patient avec des méthodes de réchauffement invasives externes et internes.<ref name=":0" />
Le personnel ambulancier assure la rencontre initiale et la réanimation. Ils enlèveront les vêtements mouillés et lanceront un réchauffement passif externe. Une fois arrivés à l'hôpital, les infirmières et les médecins des urgences travailleront ensemble pour réchauffer davantage le patient avec des méthodes de réchauffement invasives externes et internes.<ref name=":0" />


Les patients hypothermiques sont sujets à de nombreuses complications et doivent être admis à l'unité de soins intensifs, où il y aura une surveillance continue par les infirmières. Le pneumologue et le cardiologue doivent être impliqués si le patient présente un œdème pulmonaire ou une pneumonie par aspiration. Étant donné que les engelures sont un résultat courant, le soin des plaies doit faire partie du traitement. Un débridement régulier de la plaie peut être nécessaire. Les analyses de sang nécessitent une surveillance de la rhabdomyolyse. Le personnel infirmier doit rester présent en permanence et signaler toute détérioration de son état au personnel médical, ainsi que l'administration de liquides et de tout médicament.<ref name=":0" />
Les patients hypothermiques sont sujets à de nombreuses complications et doivent être admis à l'unité de soins intensifs, où ils seront surveillés en permanence par les infirmières. Le pneumologue et le cardiologue doivent être impliqués si le patient présente un oedème pulmonaire ou une pneumonie par aspiration. Étant donné que les engelures sont un résultat courant, le soin des plaies doit faire partie du traitement. Un débridement régulier de la plaie peut être nécessaire. Les analyses de sang nécessitent une surveillance de la rhabdomyolyse. Le personnel infirmier doit rester présent en permanence et signaler toute détérioration de son état au personnel médical, ainsi que l'administration de liquides et de tout médicament.<ref name=":0" />


Les néphrologues, les chirurgiens et la cardiologie peuvent être nécessaires si l'ECMO, l'hémodialyse ou le pontage cardio-pulmonaire sont nécessaires. <ref name=":8" /><ref name=":0" />
Les néphrologues, les chirurgiens et le cardiologue peuvent être nécessaires si l'ECMO, l'hémodialyse ou le pontage cardio-pulmonaire sont nécessaires. <ref name=":8" /><ref name=":0" />


L'hypothermie est une urgence médicale et nécessite une approche d'équipe interprofessionnelle, comprenant des médecins, des spécialistes, des infirmières spécialisées et des pharmaciens, tous collaborant entre les disciplines pour obtenir des résultats optimaux pour les patients. [Niveau V] <ref name=":0" />
Pour ceux qui survivent, l'éducation est nécessaire pour éviter un deuxième épisode. Ces personnes devraient éviter l'alcool, s'habiller convenablement et porter un sac de survie avec l'équipement et le matériel essentiels pour protéger leur corps.  


Pour ceux qui survivent, l'éducation est nécessaire pour éviter un épisode répété. Ces personnes devraient éviter l'alcool, s'habiller convenablement et porter un sac de survie avec l'équipement et le matériel essentiels pour protéger le corps. Ce n'est que grâce à une approche d'équipe interprofessionnelle que la morbidité de l'hypothermie peut être abaissée.<ref name=":0" />
Résultats <ref name=":0" />


Résultats <ref name=":0" />
Les patients qui reçoivent une réanimation rapide ont généralement de bons résultats, mais des engelures résiduelles et des lésions musculaires peuvent être présentes. Les résultats sont pires pour les très jeunes et les personnes âgées.<ref name=":0" />


Les patients qui reçoivent une réanimation rapide ont généralement de bons résultats, mais des gelures résiduelles et des lésions musculaires peuvent être présentes. Les résultats sont pires pour les très jeunes et les personnes âgées.<ref name=":0" />
La gestion et le traitement de l'hypothermie accidentelle tournent autour de la prévention de nouvelles pertes de chaleur et de l'initiation du réchauffement. Cependant, les étapes initiales consistent toujours à évaluer et à soutenir les voies respiratoires, la respiration et la circulation. Les vêtements mouillés doivent être enlevés et remplacés par des vêtements secs ou de l'isolant dès que possible pour éviter toute perte de chaleur supplémentaire.<ref name=":9">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29162267</ref><ref name=":0" />
La gestion et le traitement de l'hypothermie accidentelle tournent autour de la prévention de nouvelles pertes de chaleur et de l'initiation du réchauffement. Cependant, les étapes initiales consistent toujours à évaluer et à soutenir les voies respiratoires, la respiration et la circulation. Les vêtements mouillés doivent être enlevés et remplacés par des vêtements secs ou de l'isolant dès que possible pour éviter toute perte de chaleur supplémentaire.<ref name=":9">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29162267</ref><ref name=":0" />


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{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Suivi}}
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Suivi}}
Au niveau de la prévention, les individus ne devraient pas rester à l'extérieur trop longtemps si le temps est froid, et s'ils sont à l'extérieur pendant un climat aussi difficile, des vêtements appropriés sont essentiels. Si les vêtements sont mouillés, il est important de les changer rapidement.


== Complications ==
== Complications ==


{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Complications}}
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Complications}}Selon la gravité de l'hypothermie, les effets suivants peuvent survenir <ref name=":7" /><ref name=":0" />:
* {{Complication | nom = Complication 1}}
* {{Complication | nom = Complication 2}}
* ...
Selon la gravité de l'hypothermie, les effets suivants peuvent survenir <ref name=":7" />: <ref name=":0" />
 
 
* Diurèse froide
* Diurèse froide
* Rhabdomyolyse
* Rhabdomyolyse
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* Œdème pulmonaire
* Œdème pulmonaire
* Ataxie
* Ataxie
* Arythmie (A. fibrillation, arythmie ventriculaire, PEA)
* Arythmie (A. fibrillation, arythmie ventriculaire, AESP)
* Coma
* Coma
* Pancréatite
* Pancréatite
* Décès<ref name=":0" />
* Décès


== Particularités ==
== Particularités ==
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=== Gériatrie ===
=== Gériatrie ===


{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Gériatrie}}
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Gériatrie}}Les personnes âgées sont également plus à risque, car elles ont tendance à avoir de nombreuses comorbidités. De plus, des limitations physiques et cognitives pourraient éventuellement les empêcher de se réfugier dans des environnements plus chauds. <ref name=":0" />


=== Pédiatrie ===
=== Pédiatrie ===
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{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Pédiatrie}}
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Pédiatrie}}


== Éducation aux patients ==
À l'autre extrémité du spectre d'âge, les nourrissons et les jeunes enfants ont un risque accru de développer de l'hypothermie en raison de leur corps sous-développé et de leur incapacité à communiquer de manière fiable.  
 
L'hypothermie survient lorsque votre corps ne peut plus produire suffisamment de chaleur pour surmonter l'exposition au froid. L'hypothermie est une entité extrêmement dangereuse qui peut entraîner la mort si elle n'est pas traitée rapidement. Heureusement, l'hypothermie est évitable. Les individus ne devraient pas rester à l'extérieur trop longtemps si le temps est froid, et s'ils sont à l'extérieur pendant un climat aussi difficile, des vêtements appropriés sont essentiels. Si vos vêtements sont mouillés, changez-les rapidement.
 
Certaines populations de patients présentent un risque plus élevé de développer une hypothermie. Les nourrissons et les jeunes enfants courent un risque accru en raison de leur corps sous-développé et de leur incapacité à communiquer de manière fiable. À l'autre extrémité du spectre d'âge, les personnes âgées sont également plus à risque, car elles ont tendance à avoir de multiples comorbidités. Des limitations physiques et cognitives pourraient les empêcher de rechercher des environnements plus chauds dans certaines situations. <ref name=":0" />


== Concepts clés ==
== Concepts clés ==
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== Références ==
== Références ==


{{Article importé d'une source
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Version du 23 décembre 2020 à 13:14

Hypothermie
Approche clinique
Caractéristiques
Examens paracliniques Glycémie, TSH, Magnésium, Lactate sérique, Radiographie pulmonaire, ECG, INR, TCA, Électrolytes sériques, Tomodensitométrie cérébrale, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q1036696

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Objectif du CMC
Nom de l'objectif du CMC (Numéro)
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La définition de l'hypothermie est une baisse involontaire de la température corporelle en dessous de 35 ° C. L'hypothermie accidentelle n'est pas limitée aux régions avec un climat très froid et peut survenir dans des climats plus doux. [1] Les symptômes varient en fonction de la gravité de l'hypothermie, elle-même définie en fonction de la température centrale comme étant légère (32 à 35 C), modérée (28 à 32 C) ou sévère (moins de 28 C). Certains experts rajoutent également la catégorie d'hypothermie profonde, soit lorsque la température centrale est de moins de 24 C Plus l'hypothermie est sévère, plus le patient sera symptomatique et plus la morbidité et la mortalité associé à cette condition clinique seront élevés.[2][3]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

Chaque année, environ 700 à 1500 patients aux États-Unis meurent d'hypothermie.[4] Les adultes âgés de 30 à 49 ans sont plus susceptibles d'être touchés, les hommes étant dix fois plus susceptibles que les femmes. Cependant, la véritable incidence de l'hypothermie est relativement inconnue. Même avec des soins de soutien en milieu hospitalier, la mortalité des personnes souffrant d'hypothermie modérée à sévère approche toujours les 50%.[4][3]

Étiologies

La section obligatoire Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].
  • Afin de maintenir une température corporelle normale, il est important de posséder des systèmes nerveux centraux et périphériques fonctionnels, et d'avoir une réponse comportementale appropriée face au froid (en se vêtissant de vêtements, par exemple).[5][3]

L'hypothermie se produit lorsque le corps dissipe plus de chaleur qu'il n'en absorbe ou n'en crée; il est ainsi incapable de générer suffisamment de chaleur pour maintenir l'homéostasie et les fonctions corporelles de base. On peut envisager 3 scénarios: soit la production de chaleur est trop faible, soit la perte de chaleur est très importante, ou enfin le centre de la thermorégulation de notre organisme, l'hypothalamus, est perturbé.

Les pathologies ou caractéristiques cliniques à l'origine d'une insuffisance de production de chaleur sont:

  • être très jeune ou très vieux (extrêmes d'âge)
  • l'hypoglycémie
  • la malnutrition
  • les troubles endocriniens (hypothyroïdie)

Les pathologies aggravant la perte de chaleur sont:

  • les troubles cutanés (psoriasis ou brûlures)
  • une mauvaise vasodilatation périphérique due à un dysfonctionnement périphérique (neuropathies périphériques et lésions de la moelle)

Les causes de perturbation de la fonction de thermorégulation hypothalamique sont:

  • les AVC
  • les troubles neurodégénératifs
  • la toxicomanie

En plus des causes organiques, parfois la cause de l'hypothermie peut plutôt être la réponse comportementale anormale face au froid d'un individu, tel qu'en cas de:

  • démence
  • trouble neurodégénératif
  • trouble psychiatrique

Enfin, 2 autres causes méritent d'être mentionnées: en situation d'itinérance, le manque de logement ou de vêtements peut précipiter l'hypothermie tandis que certains médicaments ou substances peuvent aussi être à son origine, notamment les anesthésiques généraux, les bêtabloquants, la mépéridine, la clonidine, les neuroleptiques et l'alcool.[3]

À noter que l'hypothermie peut aussi être une condition clinique secondaire à une autre pathologie, telle que hypoglycemia, infection, hypothyroidism, and adrenal insufficiency à laquelle il faut penser si le patient ne se réchauffe pas malgré des techniques de traitement appropriées.

Alors que la cause sous-jacente de l'hypothermie accidentelle est un stress sur notre organisme dû au froid excessif et une production insuffisante de chaleur du corps (thermogenèse), d'autres facteurs augmentent le risque de développer une hypothermie.

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page.
Exemple:
 
Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...]

La température centrale est un équilibre entre la chaleur produite par le corps et la perte de chaleur dans l'environnement environnant. La température moyenne normale d'un individu est de 37 +/- 0,5 C; la production de chaleur provient surtout du métabolisme cellulaire (coeur et foie). (outil chirurgie)

La perte de chaleur, elle, se produit par quatre mécanismes: le rayonnement, la conduction, la convection et l'évaporation. Le rayonnement a lieu lorsque l'énergie électromagnétique est transférée entre 2 éléments. La conduction, elle, se produit lorsque la chaleur est transférée entre deux objets en contact direct l'un avec l'autre. La convection est une perte de chaleur qui se produit lorsque des molécules d'air passent devant un objet. L'évaporation est une réaction endothermique qui amène un liquide à former un gaz, présente en cas de pertes insensibles ou de sudation. Alors que le rayonnement est la forme la plus courante de perte de chaleur, le mécanisme le plus courant de développement d'une hypothermie accidentelle est la perte de chaleur par convection vers l'air froid ou par conduction si immergé dans l'eau froide ou si un individu porte des vêtements mouillés pour quelconque raison (par transpiration excessive par exemple). [6][2] [3]

La régulation de la température corporelle se fait par l'hypothalamus et est maintenue par une variété de mécanismes autonomes. L'hypothalamus reçoit des influx sensitifs des récepteurs thermiques centraux et périphériques. En réponse à une augmentation du stress (perturbation du métabolisme?) dû au froid, l'hypothalamus travaillera pour augmenter sa production de chaleur métabolique grâce à une variété de mécanismes. Le tonus musculaire et le rythme métabolique de base augmentent, ce qui peut doubler la production de chaleur. Les frissons peuvent également augmenter le taux de production de chaleur de 2 à 5 fois par rapport à la valeur de référence. Il y aura aussi une augmentation de l'activité thyroïdienne, des catécholamines et de la réponse surrénalienne. Le corps essaiera également d'éviter une perte de chaleur supplémentaire par la vasoconstriction induite par le froid à médiation sympathique des vaisseaux périphériques où le refroidissement et la perte de chaleur sont souvent les plus importants. La production de chaleur supplémentaire résulte de modifications de comportement tels que l'ajout de vêtements supplémentaires, la recherche d'un abri, l'allumage d'un feu et l'exercice physique.[1][5][3]

Le corps augmente initialement le métabolisme, la ventilation et le débit cardiaque dans un effort pour maintenir ses fonctions corporelles malgré la baisse de température. Finalement, la perte de chaleur dépasse les capacités d'adaptation de notre organisme: le froids englobe notre corps et les frissons cessent. Plusieurs systèmes notamment neurologiques, métaboliques et cardiaques, cesseront de fonctionner et mèneront finalement à la mort.[7][3]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Alors que les sections Évaluation et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie. C'est la section par excellence pour l'enseignement.
  • En lisant cette section, le lecteur doit être en mesure de comprendre la stratégie à adopter au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques pour naviguer les étiologies de l'approche clinique.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du diagramme est encouragée (voir Aide:Diagramme).
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
  • La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques. C'est une section où les trucs du métier, les stratégies pour le diagnostic et le raisonnement clinique sont expliqués : c'est la section idéale pour l'enseignement.
Exemple:
 

À l'histoire, on retrouve que la majorité des personnes souffrant d'hypothermie accidentelle ont été exposée au froid. L'obtention d'une température centrale est essentielle pour diagnostiquer et gérer efficacement l'hypothermie. La température buccale n'est utile que pour exclure l'hypothermie car la plupart des thermomètres disponibles dans le commerce ne peuvent pas lire en dessous de 35 ° C. Les thermomètres tympaniques ne sont pas non plus fiables. Les thermomètres épitympaniques, lorsqu'ils sont utilisés correctement, reflètent la température de l'artère carotide et peuvent être raisonnablement fiables. Les mesures de la température rectale et de la vessie sont raisonnables chez les personnes conscientes souffrant d'hypothermie légère à modérée, mais peuvent ne pas convenir aux patients critiques pendant le processus de réchauffement car elles sont en retard par rapport à la température centrale réelle. Ils ne sont pas non plus appropriés dans le cadre préhospitalier car ils peuvent exposer davantage le patient au froid et provoquer une nouvelle baisse de température. La mesure de la température œsophagienne est la plus précise lorsqu'elle est effectuée correctement avec la sonde dans le tiers inférieur de l'œsophage; ceci ne doit être réalisé que chez les patients ave une voie aérienne avancée en place.[1] Compte tenu de la difficulté d'obtenir une température immédiate et fiable en milieu préhospitalier, il est crucial de connaître les symptômes cliniques associés aux stades de l'hypothermie afin qu'un traitement approprié puisse être lancé immédiatement. [6][3]

Questionnaire

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.

Lors d'hypothermie légère (32 à 35 C), la présentation clinique peut souvent être subtile:

  • symptômes vagues: faim, nausée, fatigue, frissons et une peau pâle et sèche. À noter que les frissons ne sont pas un signe obligatoire, bien que très fréquent; si les réserves d'énergie du corps sont épuisées, les patients peuvent ne pas trembler.
  • mécanismes d'adaptation du corps pour augmenter la thermogenèse: tonus musculaire augmenté, pression artérielle augmentée, tachycardie et tachypnée, parfois "diurèse froide" (diurèse accrue et déplétion volémique) due à une vasoconstriction périphérique.
  • cognitif: déclin des capacités cognitives, de la mémoire et du jugement, parfois ataxie et dysarthrie.[1][3]

En cas d'hypothermie modérée (28 à 32 C):

  • augmentation du déclin cognitif, possible léthargie
  • si dépression accrue du SNC: hyporéflexie avec des pupilles moins réactives et dilatées
  • signes vitaux: hypotension, bradycardie, bradypnée, possible dysrythmie car sensibilité augmentée (fibrillation auriculaire étant la plus fréquente)

Les frissons cessent généralement entre 30 et 32 ° C; on observe parfois un déshabillage paradoxal.[3][7]

Lors d'hypothermie sévère (moins de 28 ° C):

  • patient inconscient si le flux sanguin cérébral est assez réduit
  • signes vitaux: pression artérielle, fréquence et débit cardiaque encore plus diminués, possible dysrythmies auriculaires et jonctionnelles car sensibilité augmentée
  • congestion pulmonaire, oligurie extrême et aréflexie
  • symptômes d'insuffisance cardiorespiratoire[8][3]

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.

Tous les patients suspectés d'hypothermie doivent subir un examen physique complet pour exclure les blessures locales induites par le froid et pour évaluer les signes de traumatisme ou d'autres maladies qui pourraient avoir causé leur exposition au froid. Aussi, soyez conscient des signes vitaux incompatibles avec le degré d'hypothermie car cela peut être le seul indice d'un diagnostic alternatif tel que l'hypothyroïdie, l'insuffisance surrénalienne, la septicémie, l'hypoglycémie, l'intoxication au monoxyde de carbone, l'abus d'alcool, la malnutrition, le surdosage involontaire / intentionnel.

Viscosité sang augmente avec hypothermie : aug Ht 2% pour chaque degré perdu

Lors réchauffement

-       diurèse au froid

-       œdème pulmonaire

-       bronchorrée au froid

-       hypotension

-       arythmies cardiaques

 entamer réchauffement actif seulement en contexte hospitalier avec ressources monitoring et tx nécessaires.

DÉFINITION & PRÉSENTATION

Température < 35˚C

Légère 32-35 Froid, frissons confusion

Diurèse au froid

Normotension

Modérée 28-32 Confusion agitation

Ø frissons

Spasticité, dilatation pupilles, dim FR

Arythmies cardiaques : brady, FA

Sévère <28 Comateux

Paralysie flasque

Apnée

Vers fibrillation ventriculaire

<21 : arrêt cardiaque

Connaître histoire : durée exposition, température exposition, type protection (vêtements), trauma associé, conditions médicales associées

Effets physiologiques :

·      vasoconstriction, ↑épi, ↑TA

·      ↓fct plt, ↓enzymes coag, ↓fct macrophages, ↓tension O2, ↑viscosité sanguine

·      bradycardie, arythmies ventriculaires, ↑3x risque ischémie ♥

·      difficulté gérer troubles acide-base

·      ↓déposition collagène, ↓wound healing, ↑infection plaie

Ddx : insuf surrénalienne, hypoglycémie, intox éthanol, choc septique, hypoT4, maladie neuromusculaire, déficit thiamine

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

Investigation

La section facultative Investigation ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Comme pour tous les patients potentiellement instables, l'objectif initial du clinicien doit rester d'évaluer les ABC du patient. Une fois que les ABC ont été évalués et gérés, le patient doit être exposé en enlevant tous ses vêtements. Des couvertures chaudes doivent ensuite être placées sur le patient une fois qu'il est complètement exposé.

Ensuite, les investigations standards de laboratoire doivent inclure:

  • une glycémie au doigt: augmenté indiquant acidocétose diabétique
  • une FSC
  • des électrolytes sériques basiques, BUN et créatinine: augmentation de l'hémoglobine et de l'hématocrite en raison d'une diurèse froide due à une altération de la sécrétion d'hormone antidiurétique, à réévaluer toutes les 4 heures lors de la réanimation d'un patient hypothermique modéré à sévère[4][3]
  • si besoin de procédures invasives en cas d'hypothermie modérée à sévère, tests de coagulation et fibrinogène (attention, les études de coagulation nécessitent généralement un sang chauffé à 37 ° C, de sorte qu'il ne reflète pas avec précision la fonction réelle): pour exclure une coagulopathie comme la coagulation intravasculaire disséminée
  • analyse du lactate sérique, créatinine kinase, troponine, TSH, cortisol, dépistage toxicologique, lipase, magnésium et autres selon le contexte clinique.[5][8] [3]

Au niveau de l'imagerie, il faut considérer le scénario clinique et prescrire l'examen approprié: certains patients peuvent avoir subi un traumatisme, un accident vasculaire cérébral ou d'autres événements ayant conduit à une exposition prolongée au froid. De manière générale, les examens suivants peuvent être demandés:

  • radiographie pulmonaire: oedème pulmonaire fréquemment observé chez les patients hypothermiques
  • échographie au chevet: observer l'activité cardiaque et le débit sanguin
  • tomodensitométrie de la tête: si risque de traumatisme ou si incompatibilité de l'état mental de l'individu avec la température centrale mesurée[8] [3]
  • ECG en raison du risque accru de faire une dysthymie (présence accrue): intervalles ECG prolongés par ralentissement de la conduction des impulsions à travers les canaux potassiques, point J élevé qui peut produire une onde Osborne ou J. La hauteur de cette vague est proportionnelle au degré d'hypothermie et est plus fréquente dans les dérivations précordiales. Toute dysrythmie est possible, la fibrillation auriculaire étant la plus courante. Ceux qui souffrent d'hypothermie plus modérée à sévère présenteront probablement une bradycardie et courront un risque accru d'arythmies ventriculaires.[4][9][3]

Prise en charge

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L'hypothermie est potentiellement mortelle si elle n'est pas rapidement reconnue et traitée. La majorité des patients se présentent d'abord au service des urgences, et l'infirmière de triage doit accepter rapidement le patient et informer les médecins du service des urgences. En général, le traitement des patients souffrant d'hypothermie nécessite une approche d'équipe interprofessionnelle comprenant des médecins, des spécialistes, des infirmières spécialisées et des pharmaciens, tous collaborant entre eux afin d'obtenir des résultats optimaux pour les patients (niveau de soin V).[3] Ce n'est que grâce à cette approche que la morbidité de l'hypothermie peut être abaissée.[3]

Le personnel ambulancier assure la rencontre initiale et la réanimation. Ils enlèveront les vêtements mouillés et lanceront un réchauffement passif externe. Une fois arrivés à l'hôpital, les infirmières et les médecins des urgences travailleront ensemble pour réchauffer davantage le patient avec des méthodes de réchauffement invasives externes et internes.[3]

Les patients hypothermiques sont sujets à de nombreuses complications et doivent être admis à l'unité de soins intensifs, où ils seront surveillés en permanence par les infirmières. Le pneumologue et le cardiologue doivent être impliqués si le patient présente un oedème pulmonaire ou une pneumonie par aspiration. Étant donné que les engelures sont un résultat courant, le soin des plaies doit faire partie du traitement. Un débridement régulier de la plaie peut être nécessaire. Les analyses de sang nécessitent une surveillance de la rhabdomyolyse. Le personnel infirmier doit rester présent en permanence et signaler toute détérioration de son état au personnel médical, ainsi que l'administration de liquides et de tout médicament.[3]

Les néphrologues, les chirurgiens et le cardiologue peuvent être nécessaires si l'ECMO, l'hémodialyse ou le pontage cardio-pulmonaire sont nécessaires. [8][3]

Pour ceux qui survivent, l'éducation est nécessaire pour éviter un deuxième épisode. Ces personnes devraient éviter l'alcool, s'habiller convenablement et porter un sac de survie avec l'équipement et le matériel essentiels pour protéger leur corps.

Résultats [3]

Les patients qui reçoivent une réanimation rapide ont généralement de bons résultats, mais des engelures résiduelles et des lésions musculaires peuvent être présentes. Les résultats sont pires pour les très jeunes et les personnes âgées.[3]

La gestion et le traitement de l'hypothermie accidentelle tournent autour de la prévention de nouvelles pertes de chaleur et de l'initiation du réchauffement. Cependant, les étapes initiales consistent toujours à évaluer et à soutenir les voies respiratoires, la respiration et la circulation. Les vêtements mouillés doivent être enlevés et remplacés par des vêtements secs ou de l'isolant dès que possible pour éviter toute perte de chaleur supplémentaire.[10][3]

Une fois en mesure, il faut alors tenter de déterminer le degré d'hypothermie en se basant sur les antécédents, l'état mental, l'examen physique et la mesure de la température centrale. En cas de suspicion d'hypothermie modérée ou sévère, en particulier chez ceux dont le niveau de conscience est diminué ou chez ceux qui ont un pouls irrégulier ou faible, il faut faire très attention à ne pas bouger ou bousculer le patient trop car cela peut précipiter un collapsus cardiaque. une arythmie mortelle due à une irritabilité cardiaque accrue. Les conditions médicales concomitantes et les traumatismes qui peuvent également s'être produits méritent d'être pris en considération et d'un traitement approprié.[11][3]

Le réchauffement des patients hypothermiques implique un réchauffement externe passif, un réchauffement externe actif, un réchauffement interne actif ou une combinaison de ces techniques. Le traitement de choix pour l'hypothermie légère est le réchauffement externe passif. Après le retrait des vêtements mouillés, des couches supplémentaires d'isolant sont placées sur le patient dans le but d'éviter la perte de chaleur et de favoriser la rétention de la chaleur produite par les patients. Les frissons permettent au corps de produire spontanément jusqu'à 5 fois plus de chaleur par rapport à la ligne de base. Cependant, le succès de cette méthode nécessite des réserves de glucose adéquates pour qu'un patient puisse produire de la chaleur. Étant donné qu'à ce stade, beaucoup auront des réserves d'énergie épuisées (plus encore chez les personnes âgées, les jeunes et les personnes souffrant de malnutrition), il est approprié de fournir du glucose à ces personnes, par voie orale lorsque cela est possible. Chez les personnes souffrant d'hypothermie légère, il est recommandé de les réchauffer de 0,5 à 2 C par heure. Cependant, des frissons vigoureux peuvent être problématiques chez les personnes ayant une réserve cardio-pulmonaire limitée car ils nécessitent une augmentation de la consommation d'oxygène. De plus, les patients souffrant d'hypothermie plus sévère peuvent ne pas répondre aux techniques passives, il est donc approprié de passer aux techniques de réchauffement externe actif. [8][3]

Un réchauffement externe actif est nécessaire en cas d'hypothermie modérée à sévère et dans certains cas d'hypothermie légère ne répondant pas aux mesures standard. Une unité à air chauffé peut réduire la perte de chaleur et transférer la chaleur par convection. L'immersion dans l'eau est une alternative, mais elle est plus lourde et plus difficile à surveiller. L'immersion des extrémités dans l'eau chaude (44 à 45 ° C) nécessite beaucoup de soin et d'attention, car les efforts de réchauffement des patients peuvent précipiter une augmentation de la charge CV et un effondrement car la vasodilatation périphérique peut entraîner un refroidissement post-goutte de la température centrale en cas de retour soudain du froid. sang des extrémités.[8][3]

Malgré un réchauffement externe actif, certains patients peuvent nécessiter des méthodes plus invasives allant du réchauffement des voies respiratoires avec de l'air humidifié à une dérivation cardio-pulmonaire complète. La plupart des patients recevront des liquides intraveineux chauds de 40 à 42 C car ils sont facilement disponibles et sûrs, ainsi que de l'air humidifié. Le lavage des cavités corporelles telles que l'estomac, la vessie, le côlon, le péritonéal et la plèvre avec un liquide chaud, bien qu'invasif, peut être envisagé. Les lavages pleuraux et péritonéaux sont préférables en raison de la plus grande surface muqueuse. Le lavage pleural consiste à placer un tube de thoracostomie entre le deuxième et le troisième espace intercostal antérieur dans la ligne médio-claviculaire et le deuxième tube de thoracostomie entre le cinquième et le sixième espace intercostal au niveau de la ligne axillaire postérieure. La perfusion de liquide chaud commencera au niveau du tube antérieur et s'écoulera par le tube le plus postérieur. Le lavage péritonéal implique la mise en place de deux cathéters ou plus dans la cavité péritonéale, ce qui permet de diagnostiquer un traumatisme abdominal occulte et de réchauffer la cavité péritonéale. Les techniques de réchauffage extracorporelles permettent un réchauffage encore plus rapide. [9][7][3]

Méthodes extracorporelles, y compris l'hémodialyse, le réchauffement artério-veineux continu, la dérivation cardio-pulmonaire et l'oxygénation extracorporelle par membrane (ECMO). L'hémodialyse est la plus accessible et peut augmenter la température centrale de 2 à 3 C par heure. Dans le réchauffement artério-veineux, la pression artérielle du patient crée des mouvements de sang de l’artère fémorale à travers un réchauffeur de fluide à contre-courant et dans la veine fémorale controlatérale. Il est capable d'élever la température de 4,5 C par heure. Cependant, l'hémodialyse et le réchauffement AV nécessitent que le patient ait une pression artérielle adéquate. La chirurgie de pontage cardio-pulmonaire et l'ECMO veino-artériel sont la méthode la plus efficace mais la plus invasive pour réchauffer un patient. Ces méthodes ne sont destinées qu'aux patients hypothermiques en arrêt cardiaque; les patients réfractaires à d'autres techniques de réchauffement et les patients hémodynamiquement instables. Il est capable d'élever la température à cœur de 7 à 10 C par heure. C'est une option idéale pour l'arrêt cardiaque, car elle fournit simultanément le réchauffement, l'oxygénation et le soutien circulatoire. Cependant, il n'est pas facilement disponible et nécessite une anticoagulation systémique. Hypothermie primaire [3]

Hypothermie secondaire [3]


  • Panne centrale
  • Accident vasculaire cérébral
  • Traumatisme du SNC
  • Dysfonction hypothalamique
  • Échec métabolique
  • Toxines
  • Effets pharmacologiques
  • Panne périphérique
  • Transection aiguë de la moelle épinière
  • Neuropathie
  • Échec endocrinologique
  • Acidocétose alcoolique ou diabétique
  • Hypoadrénalisme
  • Hypopituitarisme
  • Acidose lactique
  • Energie insuffisante
  • Hypoglycémie
  • Malnutrition
  • Compromis neuromusculaire
  • Âges extrêmes avec inactivité
  • Frissons avec facultés affaiblies
  • Dermatologique
  • Brûle
  • Médicaments et toxines
  • Cause iatrogène
  • Accouchement d'urgence
  • Infusion froide
  • Traitement contre les coups de chaleur
  • Carcinomatose
  • Maladie cardiopulmonaire
  • Infection majeure
  • Traumatisme multisystème
  • Choc

[3] Une hypothermie sévère peut être mortelle; cependant, le pronostic peut être favorable selon le scénario. Les patients présentant une hypothermie primaire et une stabilité cardiaque qui reçoivent un traitement approprié avec des techniques de réchauffement externe actives et mini invasives ont un taux de survie d'environ 100% avec une récupération neurologique complète. Pour les patients qui subissent un arrêt cardiaque et qui reçoivent ensuite un réchauffement extracorporel, le taux de survie approche les 50%. Un rétablissement complet peut être possible en cas d'arrêt cardiaque avec réchauffement extracorporel s'il n'y avait pas d'hypoxie précédente, de maladie sous-jacente grave ou de traumatisme. Une récupération neurologique complète a été observée dans l'hypothermie accidentelle jusqu'à 14 C.[12][3]

TRAITEMENT

Extraire le pt du milieu froid en position horizontale avec le moins de mouvements possibles (contraction musculaire fait perdre encore plus de chaleur et car fragilité ♥ aux arythmies)

1.     ABCD

2.     Exposure : retirer vêtements froids et remplacer par chauds et secs

3.     Monitoring :

-       ECG continu

-       Oxymétrie

-       T˚ rectale ou oeso

-       Sonde urinaire

4.     Examen complet : blessures associées (engelures, trauma)

5.     Labos

-       Glycémie

-       FSC

-       Ions, Ca, Ph, Mg, U/C

-       CK

-       INR-TCA, fibrinogène (seront faussement N)

-       Gaz artériel non corrigé pour la T°

-       toxico

-       RXP

-       ECG : prolongation de tous intervalles, onde J de  Osborne

     ★ : à contrôler svt, change rapidement qd ↑T°

6.     Manœuvres de réchauffement

7.     Tx des arythmies

-       Tx initial standard  si échec pas poursuite Rx

                                               i.    Favoriser Vaso > Épi

-       Poursuivre défibrillation et massage ad 30˚C

-       Bradycardie physiologique  ø pace avant 32˚C

-       Dopamine est la seule amine qui peut fonctionner

Poursuivre réanimation indéfiniment ad T˚ 32 minimum (effet neuroprotecteur de l’hypothermie)

MANŒUVRES RÉCHAUFFEMENT

0,5-2˚C / heure

Actives : réchauffer tronc avant les extrémités

(minimiser acidose et hypotension avec vasodilatation)

1.      Réchauffement externe passif

Indic = TOUJOURS

Hypothermie légère ou associées aux autres si mod-sévère

T˚ ambiante : 24˚C ; couvertures chaudes

2.      Réchauffement externe actif

Hypothermie modérée à sévère

Hypothermie légère réfractaire

Couverture chauffante, heating pads, bains chauds, air chaud

3.      Réchauffement interne actif

Hypothermie sévère

Hypothermie modérée réfractaire

Par étapes : du moins au plus invasif

-        solutés chauds

-        oxygène humidifié chaud (l’intubation favorise réchauffement par air chaud et succion de la bronchorrhée)

-        irrigation cavités abdominale ou thoracique

-        extra-corporel : cas extrêmes (arrêt cardiaque) ou échec

Irrigation péritonéale

-        2 cathéters (technique DPL)

-        10-20cc/kg NS à 42˚C  laissé 20 min

-        total échange 6L/h

Irrigation pleurale

-        2 DT 36-40F à droite (loin du cœur)

-        200-300cc NS à la fois à 42˚C

-        idéalement pas à G (cœur irritable)

Mécanismes de réchauffement intravasculaire en développement

Extra-corporel

-        Véno-veineux (1 KT péri, 1 KT fémoral) : 2-3˚C/h

-        Hémodialyse : 2-3˚C/h

-        Artério-veineux (besoin TAS 60) : 3-4˚C/h

-        CEC : 9,5˚C/h

Hypothermie légère :

-       Réchauffement externe passif

Hypothermie modérée :

-       Réchauffement externe passif

-       Réchauffement externe actif

Hypothermie sévère :

-       Réchauffement externe passif

-       Réchauffement externe actif

-       Réchauffement interne actif

-       +/- réanimation RCR

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
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Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Au niveau de la prévention, les individus ne devraient pas rester à l'extérieur trop longtemps si le temps est froid, et s'ils sont à l'extérieur pendant un climat aussi difficile, des vêtements appropriés sont essentiels. Si les vêtements sont mouillés, il est important de les changer rapidement.

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
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Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

Selon la gravité de l'hypothermie, les effets suivants peuvent survenir [7][3]:

  • Diurèse froide
  • Rhabdomyolyse
  • Aspiration
  • Hyperkaliémie
  • Gelure
  • Lésion rénale aiguë
  • Œdème pulmonaire
  • Ataxie
  • Arythmie (A. fibrillation, arythmie ventriculaire, AESP)
  • Coma
  • Pancréatite
  • Décès

Particularités

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Description: Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles.
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Exemple:
 

Gériatrie

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Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en gériatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée).
Exemple:
 

Les personnes âgées sont également plus à risque, car elles ont tendance à avoir de nombreuses comorbidités. De plus, des limitations physiques et cognitives pourraient éventuellement les empêcher de se réfugier dans des environnements plus chauds. [3]

Pédiatrie

La section facultative Pédiatrie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en pédiatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée)
Exemple:
 

À l'autre extrémité du spectre d'âge, les nourrissons et les jeunes enfants ont un risque accru de développer de l'hypothermie en raison de leur corps sous-développé et de leur incapacité à communiquer de manière fiable.

Concepts clés

  • La plupart des thermomètres commerciaux ne peuvent lire que jusqu'à 34 ° C, donc un thermomètre spécial à faible lecture est nécessaire pour évaluer le niveau exact d'hypothermie.
  • Le thermomètre œsophagien est le moyen le plus précis de déterminer la température d’un patient.
  • Les températures rectales prennent jusqu'à 1 heure pour s'ajuster aux changements de température centrale.
  • L'oxymètre de pouls peut être inexact s'il est placé sur les doigts en raison d'une vasoconstriction périphérique lors d'une hypothermie.
  • Les patients atteints d'hyperkaliémie peuvent ne pas présenter de changements ECG normaux associés à une élévation du potassium.
  • Le panneau de coagulation réalisé en laboratoire peut ne pas représenter avec précision la coagulopathie réelle chez un patient hypothermique car il est normalement chauffé à 37 ° C avant d'être exécuté.
  • Les ondes J sont associées à l'hypothermie, à l'hémorragie sous-arachnoïdienne, au SCA et à la variante normale.
  • L'ECMO et le bypass cardiopulmonaire sont le moyen le plus invasif mais efficace de réchauffer un patient instable.
  • Si un accès central est nécessaire, une CVL fémorale est préférable en raison de la diminution de l'irritation du myocarde et du risque de dysrythmie.
  • Si le patient ne se réchauffe pas malgré les techniques de réchauffement appropriées, une hypothermie secondaire telle qu'une hypoglycémie, une infection, une hypothyroïdie et une insuffisance surrénale mérite une enquête.

Références

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