« Déficit pupillaire afférent relatif (signe clinique) » : différence entre les versions

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{{Section ontologique | classe = Signe clinique | nom = Définition}}
Le '''déficit pupillaire afférent relatif''' ('''DPAR''') ne diminution de la réponse pupillaire à la lumière dans l'œil affecté.<ref name="pmid8937350" />
'''Le défaut pupillaire afférent relatif''' ('''RAPD''') est un [[signe médical]] observé pendant le [[test à la lampe de poche]] <ref>{{Citation d'un lien web |url=http://stanfordmedicine25.stanford.edu/the25/pupillary.html |title=Pupillary Responses |website=Stanford University School of Medicine |accessdate=2015-11-04}}</ref> sur quoi les [[pupilles]] du patient se dilatent quand une lumière vive est balancée de l'œil non affecté à l'œil affecté. L'œil affecté détecte toujours la lumière et produit une constriction du sphincter pupillaire dans une certaine mesure, bien que réduite.
 
Selon la gravité, différents symptômes peuvent apparaître pendant le test de la lumière du flash oscillant:
 
Un RAPD léger se présentera initialement comme une faible constriction de la pupille, après quoi la dilatation continue de se produire.
 
Lorsque RAPD est modéré, la taille de la pupille restera, après quoi elle se dilate
 
Lorsque RAPD est sévère, la pupille se dilate rapidement


== Examen ==
== Examen ==
Pour un test adéquat, la vision ne doit pas être entièrement perdue. Dans la pénombre de la pièce, l'examinateur note la taille des pupilles. Le patient est invité à regarder au loin, et l'examinateur balance le faisceau d'une lampe-stylo d'une pupille à l'autre (''swinging flashlight test'') et observe la taille des pupilles et la réaction de l'œil éclairé.


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=== Interprétation ===
 
* Normalement, chaque pupille éclairée se rétrécit rapidement. La pupille opposé se contracte également de manière consensuelle.
== Physiopathologie ==
* Lorsqu'une maladie oculaire, telle que la [[cataracte]], altère la vision, les pupilles répondent normalement.
 
* Lorsque le nerf optique est endommagé, le stimulus sensoriel (afférent) envoyé au mésencéphale est réduit, la lumière dirigée dans l'œil affecté ne provoquera qu'une légère constriction des deux pupilles (en raison d'une diminution de la réponse à la lumière du défaut afférent), tandis que la lumière dans l'œil non affecté provoquera un constriction normale des deux pupilles (due à un chemin efférent intact et à un réflexe pupillaire consensuel intact).
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** Un DPAR léger se présentera initialement comme une faible constriction de la pupille, après quoi la dilatation continue de se produire.
** Lorsque le DPAR est modéré, la taille de la pupille restera la même, après quoi elle se dilate.
** Lorsque le DPAR est sévère, la pupille se dilate rapidement
* Une lésion totale nerf optique, dans laquelle l'œil atteint ne perçoit pas de lumière, produit un effet similaire; pour les distinguer, dans une lésion totale, la lumière dans l'œil atteint ne produit ni dilatation ni constriction.


== Signification clinique ==
== Signification clinique ==
 
La cause la plus fréquente de DPAR est une lésion du [[nerf optique]] (entre la rétine et le chiasme optique) due à un glaucome, ou une maladie rétinienne sévère, ou en raison de la sclérose en plaques. Une deuxième cause fréquente de DPAR est une lésion controlatérale du tractus optique.<ref name="pmid8937350">{{Citation d'un article |author=Pearce J |title=The Marcus Gunn pupil |journal=J. Neurol. Neurosurg. Psychiatry |volume=61 |issue=5 |pages=520 |date=November 1996 |pmid=8937350 |pmc=1074053 |doi= 10.1136/jnnp.61.5.520|url=http://jnnp.bmj.com/cgi/pmidlookup?view=long&pmid=8937350}}</ref>
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== Cause ==
 
La cause la plus fréquente de la pupille de Marcus Gunn est une [[lésion]] du [[nerf optique]] (entre la rétine et le [[chiasme optique]]) due à un glaucome, ou une maladie [[rétine]] l sévère, ou en raison de la sclérose en plaques. Il porte le nom du [[peuple écossais | écossais]] [[ophtalmologiste]] [[Robert Marcus Gunn]]. <ref>{{WhoNamedIt|doctor|2687}}</ref>
Une deuxième cause fréquente de pupille de Marcus Gunn est une lésion controlatérale [[du tractus optique]], due aux différentes contributions des hémifield nasal et temporal intacts.<ref name="pmid8937350">{{Citation d'un article |author=Pearce J |title=The Marcus Gunn pupil |journal=J. Neurol. Neurosurg. Psychiatry |volume=61 |issue=5 |pages=520 |date=November 1996 |pmid=8937350 |pmc=1074053 |doi= 10.1136/jnnp.61.5.520|url=http://jnnp.bmj.com/cgi/pmidlookup?view=long&pmid=8937350}}</ref>
 
== Diagnostic ==
 
La pupille de Marcus Gunn est un défaut pupillaire afférent relatif indiquant une diminution de la réponse pupillaire à la lumière dans l'œil affecté.<ref name="pmid8937350" />
 
Dans le [[test de la lampe de poche oscillante]], une lumière est allumée alternativement dans les yeux gauche et droit. Une réponse normale serait une constriction égale des deux pupilles, quel que soit l'œil vers lequel la lumière est dirigée. Ceci indique un [[réflexe pupillaire lumineux]] direct et consensuel intact. Lorsque le test est effectué dans un œil présentant un défaut pupillaire afférent, la lumière dirigée dans l'œil affecté ne provoquera qu'une légère constriction des deux pupilles (en raison d'une diminution de la réponse à la lumière du défaut afférent), tandis que la lumière dans l'œil non affecté provoquera un constriction normale des deux pupilles (due à un chemin efférent intact et à un réflexe pupillaire consensuel intact). Ainsi, la lumière éclairée dans l'œil affecté produira moins de constriction pupillaire que la lumière diffusée dans l'œil non affecté.
 
[[Anisocoria]] est absent. Une pupille de Marcus Gunn est vue, entre autres conditions, dans [[névrite optique]]. Elle est également fréquente dans la névrite optique rétrobulbaire due à la [[sclérose en plaques]], mais seulement pendant 3 à 4 semaines, jusqu'à ce que l'acuité visuelle commence à s'améliorer en 1 à 2 semaines et puisse revenir à la normale.<ref>Mumenthaler Neurology 4ed, Thieme 2004, page 486 Demyelinating diseases</ref>
 
Une lésion totale [[CN II]], dans laquelle l'œil atteint ne perçoit «pas» de lumière, est très similaire à une pupille de Marcus Gunn; pour les distinguer, dans une lésion totale CNII, la lumière dans l'œil atteint ne produit ni dilatation ni constriction.
 
Le '''test de lampe de poche oscillante''', <ref>http://library.med.utah.edu/neurologicexam/html/cranialnerve_normal.html#05</ref> également connu sous le nom de '''test de lumière oscillante''', <ref>{{Citation d'un article|title=How to test for a relative afferent pupillary defect (RAPD)|first=David C|last=Broadway|date=November 7, 2012|journal=Community Eye Health|volume=25|issue=79–80|pages=58–59|pmid=23520419|pmc=3588138}}</ref> est utilisé dans [[examen médical]] s pour identifier un [[défaut pupillaire afférent relatif]].
 
== Processus ==
Pour un test adéquat, la vision ne doit pas être entièrement perdue. Dans la pénombre de la pièce, l'examinateur note la taille des pupilles. Le patient est invité à regarder au loin, et l'examinateur balance le faisceau d'une [[lampe-stylo]] d'un élève à l'autre et observe la taille des pupilles et la réaction de l'œil éclairé.
 
== Interprétation ==
* Normalement, chaque pupille éclairée se rétrécit rapidement. L'élève opposé se contracte également de manière consensuelle.
* Lorsqu'une maladie oculaire, telle que [[cataracte]], altère la vision, les pupilles répondent normalement.
* Lorsque le nerf optique est endommagé, le stimulus sensoriel (afférent) envoyé au mésencéphale est réduit. La pupille, réagissant moins vigoureusement, se dilate à partir de son état rétréci antérieur lorsque la lumière est éloignée de l'œil non affecté et vers l'œil affecté. Cette réponse est un [[pupille de Marcus Gunn | défaut pupillaire afférent relatif]] (ou [[pupille de Marcus Gunn]]).
 
 
== Références ==
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Version du 31 décembre 2020 à 18:45

Déficit pupillaire afférent relatif (DPAR)
Signe clinique
Données
Système Visuel
Modalité
Examen ophtalmologiqueexamen des paires crâniennes
Informations
Autres noms Pupille de Marcus-Gunn, swinging flashlight test
Wikidata ID Q6758201
Spécialité Ophtalmologie

Page non révisée

Le déficit pupillaire afférent relatif (DPAR) ne diminution de la réponse pupillaire à la lumière dans l'œil affecté.[1]

Examen

Pour un test adéquat, la vision ne doit pas être entièrement perdue. Dans la pénombre de la pièce, l'examinateur note la taille des pupilles. Le patient est invité à regarder au loin, et l'examinateur balance le faisceau d'une lampe-stylo d'une pupille à l'autre (swinging flashlight test) et observe la taille des pupilles et la réaction de l'œil éclairé.

Interprétation

  • Normalement, chaque pupille éclairée se rétrécit rapidement. La pupille opposé se contracte également de manière consensuelle.
  • Lorsqu'une maladie oculaire, telle que la cataracte, altère la vision, les pupilles répondent normalement.
  • Lorsque le nerf optique est endommagé, le stimulus sensoriel (afférent) envoyé au mésencéphale est réduit, la lumière dirigée dans l'œil affecté ne provoquera qu'une légère constriction des deux pupilles (en raison d'une diminution de la réponse à la lumière du défaut afférent), tandis que la lumière dans l'œil non affecté provoquera un constriction normale des deux pupilles (due à un chemin efférent intact et à un réflexe pupillaire consensuel intact).
    • Un DPAR léger se présentera initialement comme une faible constriction de la pupille, après quoi la dilatation continue de se produire.
    • Lorsque le DPAR est modéré, la taille de la pupille restera la même, après quoi elle se dilate.
    • Lorsque le DPAR est sévère, la pupille se dilate rapidement
  • Une lésion totale nerf optique, dans laquelle l'œil atteint ne perçoit pas de lumière, produit un effet similaire; pour les distinguer, dans une lésion totale, la lumière dans l'œil atteint ne produit ni dilatation ni constriction.

Signification clinique

La cause la plus fréquente de DPAR est une lésion du nerf optique (entre la rétine et le chiasme optique) due à un glaucome, ou une maladie rétinienne sévère, ou en raison de la sclérose en plaques. Une deuxième cause fréquente de DPAR est une lésion controlatérale du tractus optique.[1]

Références

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  1. 1,0 et 1,1 Pearce J, « The Marcus Gunn pupil », J. Neurol. Neurosurg. Psychiatry, vol. 61, no 5,‎ , p. 520 (PMID 8937350, Central PMCID 1074053, DOI 10.1136/jnnp.61.5.520, lire en ligne)
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Diagnostic différentiel