« Céphalée de tension » : différence entre les versions

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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Définition}}
La '''céphalée de tension''' (CT) est le type le plus courant de maux de tête primaires.La CT se produit de manière répétitive et peut être classée en CT épisodique (avec des sous-types fréquents et peu fréquents) et CT chronique. Le facteur de différenciation pour ceux-ci est la fréquence des épisodes de céphalées. <ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32965945</ref><ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Guy|nom1=Stephens|prénom2=Sheena|nom2=Derry|prénom3=R. Andrew|nom3=Moore|titre=Paracetamol (acetaminophen) for acute treatment of episodic tension-type headache in adults|périodique=The Cochrane Database of Systematic Reviews|numéro=6|date=2016-06-16|issn=1469-493X|pmid=27306653|pmcid=6457822|doi=10.1002/14651858.CD011889.pub2|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27306653/|consulté le=2020-09-24|pages=CD011889}}</ref>
La céphalée de tension (TTH) est le type le plus courant de maux de tête primaires. Il est également parfois appelé céphalée de contraction musculaire, céphalée de stress ou céphalée psychomyogène. La TTH se produit de manière répétitive et peut être classée en TTH épisodique (avec des sous-types fréquents et peu fréquents) et TTH chronique. Le facteur de différenciation pour ceux-ci est la fréquence des épisodes de céphalées. <ref name=":1">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27306653</ref><ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32965945</ref>
 
La TTH est différenciée des autres maux de tête primaires et secondaires en utilisant la définition et les critères de diagnostic de l'International Headache Society (IHS). La durée des épisodes de TTH peut varier de 30 minutes à 7 jours. TTH peut avoir un emplacement bilatéral avec une qualité semblable à une bande. Les maux de tête sont généralement d'intensité légère à modérée et ne s'aggravent pas avec une activité d'effort mineure (comme la marche). Les critères IHS détaillés pour TTH figurent dans la section d'évaluation. <ref name=":1" /><ref name=":0" />


== Épidémiologie ==
== Épidémiologie ==
 
* La CT est le type de céphalée primaire le plus courant et l'une des affections les plus répandues au monde, affectant environ un cinquième de la population mondiale.  
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Épidémiologie}}
* Une étude épidémiologique danoise a révélé qu'environ 78% de la population adulte a au moins un épisode de CT dans sa vie.  
La THT est le type de céphalée primaire le plus courant et l'une des affections les plus répandues au monde, affectant environ un cinquième de la population mondiale. Une étude épidémiologique danoise a révélé qu'environ 78% de la population adulte a au moins un épisode de TTH dans sa vie. La TTH est également plus fréquente chez les femmes que chez les hommes (femme à homme 3 à 1) .<ref name=":5">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26230487</ref><ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23024570</ref> La TTH est également le type de céphalée le plus courant chez les enfants.<ref name=":2">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29520674</ref> Cependant, l'âge moyen reste entre 25 et 30 ans. Bien que l'incidence exacte soit difficile à déterminer, une étude danoise a révélé une incidence de 14,2 pour 1000 personnes-années pour les TTH épisodiques fréquentes.<ref name=":7">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16116119</ref><ref name=":0" />
* La CT est également plus fréquente chez les femmes que chez les hommes (femme à homme 3 à 1) .<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Sheena|nom1=Derry|prénom2=Philip J.|nom2=Wiffen|prénom3=R. Andrew|nom3=Moore|prénom4=Lars|nom4=Bendtsen|titre=Ibuprofen for acute treatment of episodic tension-type headache in adults|périodique=The Cochrane Database of Systematic Reviews|numéro=7|date=2015-07-31|issn=1469-493X|pmid=26230487|pmcid=6457940|doi=10.1002/14651858.CD011474.pub2|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26230487/|consulté le=2020-09-24|pages=CD011474}}</ref><ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=Debashish|nom1=Chowdhury|titre=Tension type headache|périodique=Annals of Indian Academy of Neurology|volume=15|numéro=Suppl 1|date=2012-08|issn=1998-3549|pmid=23024570|pmcid=3444224|doi=10.4103/0972-2327.100023|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23024570/|consulté le=2020-09-24|pages=S83–88}}</ref>  
* La CT est également le type de céphalée le plus courant chez les enfants.<ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Mustafa|nom1=Calik|prénom2=Mehmet Salih|nom2=Aktas|prénom3=Emre|nom3=Cecen|prénom4=Ibrahim Etem|nom4=Piskin|titre=The association between serum vitamin B12 deficiency and tension-type headache in Turkish children|périodique=Neurological Sciences: Official Journal of the Italian Neurological Society and of the Italian Society of Clinical Neurophysiology|volume=39|numéro=6|date=2018-06|issn=1590-3478|pmid=29520674|doi=10.1007/s10072-018-3286-5|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29520674/|consulté le=2020-09-24|pages=1009–1014}}</ref>  
* L'âge moyen reste entre 25 et 30 ans. Bien que l'incidence exacte soit difficile à déterminer, une étude danoise a révélé une incidence de 14,2 pour 1000 personnes-années pour les CT épisodiques fréquentes.<ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Ann Christine|nom1=Lyngberg|prénom2=Birthe Krogh|nom2=Rasmussen|prénom3=Torben|nom3=Jørgensen|prénom4=Rigmor|nom4=Jensen|titre=Prognosis of migraine and tension-type headache: a population-based follow-up study|périodique=Neurology|volume=65|numéro=4|date=2005-08-23|issn=1526-632X|pmid=16116119|doi=10.1212/01.wnl.0000172918.74999.8a|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16116119/|consulté le=2020-09-24|pages=580–585}}</ref><ref name=":0" />


== Étiologies ==
== Étiologies ==
 
La cause exacte de la CT n'est pas entièrement comprise. Cependant, il existe des liens avec divers facteurs, y compris nutritionnels, musculaires, environnementaux et génétiques<ref name=":0" />:
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}
* {{Étiologie | nom = Carence en vitamine B12}}<ref group="note">Il y a eu de nombreuses études corrélationnelles qui ont des carences en vitamines comme facteurs impliqués dans la CT. Une corrélation possible avec la vitamine B-12 a été étudiée chez les enfants turcs. Dans cette étude, près d'un quart des 75 enfants du groupe témoin âgés de 11 à 15 ans avaient des maux de tête et des taux sériques de B-12 <200. Certains avaient ce que les chercheurs ont défini comme une carence sévère en B-12, avec un taux de vitamine B-12 de <160. Lors de la supplémentation en vitamines, tous les 18 de ces enfants n'avaient plus de maux de tête. </ref><ref name=":2" />
 
* {{Étiologie | nom = Carence en vitamine D}}<ref group="note">De même, les données montrent également une carence en vitamine D en corrélation avec la CT. Dans un essai contrôlé randomisé, les chercheurs ont comparé 100 patients atteints de CT chronique à 100 témoins sains. Près de 70% des patients atteints de CT chronique présentaient une carence en vitamine D, tandis qu'un quart du groupe témoin présentait une carence en vitamine D.</ref><ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Sanjay|nom1=Prakash|prénom2=Chaturbhuj|nom2=Rathore|prénom3=Prayag|nom3=Makwana|prénom4=Ankit|nom4=Dave|titre=Vitamin D Deficiency in Patients With Chronic Tension-Type Headache: A Case-Control Study|périodique=Headache|volume=57|numéro=7|date=2017-07|issn=1526-4610|pmid=28470754|doi=10.1111/head.13096|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28470754/|consulté le=2020-09-24|pages=1096–1108}}</ref>
* {{Agent causal | nom = Agent causal 1}}
* {{Étiologie | nom = Stress}}<ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Jana|nom1=Kratenová|prénom2=Kristýna|nom2=Zejglicová|prénom3=Marek|nom3=Malý|prénom4=Vera|nom4=Filipová|titre=Prevalence and risk factors of poor posture in school children in the Czech Republic|périodique=The Journal of School Health|volume=77|numéro=3|date=2007-03|issn=0022-4391|pmid=17302855|doi=10.1111/j.1746-1561.2007.00182.x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17302855/|consulté le=2020-09-24|pages=131–137}}</ref>
* {{Étiologie | nom = Étiologie 2}}
* {{Étiologie | nom = Fatigue}}
* {{Étiologie | nom = Étiologie 3}}
* {{Étiologie | nom = Mauvaise posture}}: une flexion excessive du cou en jouant à des jeux vidéo et / ou en regardant l'écran de l'ordinateur, conduit à plus de stress placé sur les vertèbres cervicales supérieures de l'articulation atlantoaxiale. Les épaules tentent de compenser en se penchant en avant pour réduire le stress qui conduit aux déséquilibres musculaires, certaines zones se resserrant pour créer la céphalée de tension.
* ...
La cause exacte de la TTH n'est pas entièrement comprise. Cependant, il existe des liens avec divers facteurs, y compris nutritionnels, musculaires, environnementaux et génétiques.<ref name=":0" />
 
Il y a eu de nombreuses études corrélationnelles qui ont des carences en vitamines comme facteurs impliqués dans la TTH. Une corrélation possible avec la vitamine B-12 a été étudiée chez les enfants turcs. Dans cette étude, près d'un quart des 75 enfants du groupe témoin âgés de 11 à 15 ans avaient des maux de tête et des taux sériques de B-12 <200. Certains avaient ce que les chercheurs ont défini comme une carence sévère en B-12, avec un taux de vitamine B-12 de <160. Lors de la supplémentation en vitamines, tous les 18 de ces enfants n'avaient plus de maux de tête.<ref name=":2" /> De même, les données montrent également une carence en vitamine D en corrélation avec la TTH. Dans un essai contrôlé randomisé, les chercheurs ont comparé 100 patients atteints de TTH chronique à 100 témoins sains. Près de 70% des patients atteints de TTH chronique présentaient une carence en vitamine D, tandis qu'un quart du groupe témoin présentait une carence en vitamine D.<ref name=":3">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28470754</ref><ref name=":0" />
 
Des facteurs environnementaux et musculaires sont également une étiologie possible des céphalées de tension. Le stress et la posture semblent être les deux facteurs importants.<ref name=":4">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17302855</ref> La physiopathologie exacte des deux n'est pas entièrement comprise. Cependant, avec une mauvaise posture, telle qu'une flexion excessive du cou en jouant à des jeux vidéo et / ou en regardant l'écran de l'ordinateur, conduit à plus de stress placé sur les vertèbres cervicales supérieures de l'articulation atlantoaxiale. Les épaules tentent de compenser en se penchant en avant pour réduire le stress qui conduit aux déséquilibres musculaires, certaines zones se resserrant pour créer la céphalée de tension. <ref name=":0" />
 
== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==
Plusieurs théories ont été proposées pour la physiopathologie présumée des CT, mais la physiopathologie exacte est inconnue. Les points de déclenchement myofasciaux ont été impliqués dans la pathogenèse possible de la CT. Les points de déclenchement sont des zones spécifiques, généralement situées au niveau des muscles squelettiques, qui, lorsqu'elles sont pressées, peuvent être douloureuses et provoquer des douleurs dans des zones spécifiques du corps. Les musculatures péricrâniennes sont les points de déclenchement présumés des CT. Des contractions excessives des muscles péricrâniens peuvent entraîner une ischémie et la libération de substances nocives, telles que la substance P, pouvant entraîner une douleur supplémentaire. Au fil du temps, ces points de déclenchement peuvent être latents, c'est-à-dire irradier une douleur uniquement à la palpation, ou actifs, ce qui provoque une douleur constante.<ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=Thien Phu|nom1=Do|prénom2=Gerda Ferja|nom2=Heldarskard|prénom3=Lærke Tørring|nom3=Kolding|prénom4=Jeppe|nom4=Hvedstrup|titre=Myofascial trigger points in migraine and tension-type headache|périodique=The Journal of Headache and Pain|volume=19|numéro=1|date=2018-09-10|issn=1129-2377|pmid=30203398|pmcid=6134706|doi=10.1186/s10194-018-0913-8|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30203398/|consulté le=2020-09-24|pages=84}}</ref> Des études ostéopathiques ont stipulé que le resserrement de la musculature sous-occipitale et supérieure du cou peut entraîner une «traction» de la matière durale, formant les ponts myoduraux, ce qui peut être très douloureux.<ref name=":9">{{Citation d'un article|prénom1=Elaine|nom1=Lee|prénom2=Sean|nom2=Moloney|prénom3=Joel|nom3=Talsma|prénom4=Stacey|nom4=Pierce-Talsma|titre=Osteopathic Manipulative Treatment Considerations in Tension-Type Headache|périodique=The Journal of the American Osteopathic Association|volume=119|numéro=10|date=2019-10-01|issn=1945-1997|pmid=31566700|doi=10.7556/jaoa.2019.096|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31566700/|consulté le=2020-09-24|pages=e40–e41}}</ref><ref name=":0" />


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Physiopathologie}}
Il existe également une hypothèse selon laquelle un dysfonctionnement autonome pourrait également jouer un rôle dans la physiopathologie de la CT, notamment en raison des troubles du sommeil. La perte de sommeil peut entraîner une augmentation de la fatigue qui peut conduire à une surmultiplication sympathique plus importante, qui aggraverait ou provoquerait par la suite un mal de tête. Les CT peuvent également survenir en raison d'un dysfonctionnement de la matière corticale du cerveau. Le noyau trijumeau caudalis contient les voies nociceptives du visage, qui transmettent des signaux de douleur au thalamus postéro-médial ventral. Lorsqu'elles sont stimulées avec une molécule appelée orexine, les voies nociceptives au sein du noyau trijumeau caudalis sont inhibées. Avec un sommeil incohérent, les chercheurs postulent que la libération d'orexine est réduite et que, par conséquent, moins de blocage du noyau trijumeau caudalis entraîne des maux de tête.
Plusieurs théories ont été proposées pour la physiopathologie présumée des TTH, mais la physiopathologie exacte est inconnue. Les points de déclenchement myofasciaux ont été impliqués dans la pathogenèse possible de la TTH. Les points de déclenchement sont des zones spécifiques, généralement situées au niveau des muscles squelettiques, qui, lorsqu'elles sont pressées, peuvent être douloureuses et provoquer des douleurs dans des zones spécifiques du corps. Les musculatures péricrâniennes sont les points de déclenchement présumés des TTH. Des contractions excessives des muscles péricrâniens peuvent entraîner une ischémie et la libération de substances nocives, telles que la substance P, pouvant entraîner une douleur supplémentaire. Au fil du temps, ces points de déclenchement peuvent être latents, c'est-à-dire irradier une douleur uniquement à la palpation, ou actifs, ce qui provoque une douleur constante.<ref name=":8">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30203398</ref> Des études ostéopathiques ont stipulé que le resserrement de la musculature sous-occipitale et supérieure du cou peut entraîner une «traction» de la matière durale, formant les ponts myoduraux, ce qui peut être très douloureux.<ref name=":9">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31566700</ref><ref name=":0" />


Il existe également une hypothèse selon laquelle un dysfonctionnement autonome pourrait également jouer un rôle dans la physiopathologie de la TTH, notamment en raison des troubles du sommeil. La perte de sommeil peut entraîner une augmentation de la fatigue qui peut conduire à une surmultiplication sympathique plus importante, qui aggraverait ou provoquerait par la suite un mal de tête. Les TTH peuvent également survenir en raison d'un dysfonctionnement de la matière corticale du cerveau. Le noyau trijumeau caudalis contient les voies nociceptives du visage, qui transmettent des signaux de douleur au thalamus postéro-médial ventral. Lorsqu'elles sont stimulées avec une molécule appelée orexine, les voies nociceptives au sein du noyau trijumeau caudalis sont inhibées. Avec un sommeil incohérent, les chercheurs postulent que la libération d'orexine est réduite et que, par conséquent, moins de blocage du noyau trijumeau caudalis entraîne des maux de tête.
Il existe également un rôle pour les mécanismes médiés par le NO pour un mal de tête de type tension chronique. Cela est dû en partie aux traitements, qui ont montré que l'inhibition du NO est efficace dans le traitement d'une céphalée de type tension chronique. Cette zone fait actuellement l'objet d'une enquête plus approfondie. <ref name=":11">{{Citation d'un article|prénom1=Sait|nom1=Ashina|prénom2=Lars|nom2=Bendtsen|prénom3=Messoud|nom3=Ashina|titre=Pathophysiology of tension-type headache|périodique=Current Pain and Headache Reports|volume=9|numéro=6|date=2005-12|issn=1531-3433|pmid=16282042|doi=10.1007/s11916-005-0021-8|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16282042/|consulté le=2020-09-24|pages=415–422}}</ref><ref name=":0" />
 
Il existe également un rôle pour les mécanismes médiés par le NO pour un mal de tête de type tension chronique. Cela est dû en partie aux traitements, qui ont montré que l'inhibition du NO est efficace dans le traitement d'une céphalée de type tension chronique. Cette zone fait actuellement l'objet d'une enquête plus approfondie. <ref name=":11">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16282042</ref><ref name=":0" />


== Présentation clinique ==
== Présentation clinique ==
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La question la plus importante dans l'évaluation des antécédents de maux de tête est de savoir si le mal de tête est de type primaire ou secondaire. Les maux de tête primaires sont des maux de tête récurrents. La céphalée nouvellement apparue doit faire l'objet d'une évaluation des causes secondaires. En cas de maux de tête récurrents, la prochaine question importante est de savoir si l'épisode actuel est similaire aux maux de tête précédents. Si ce mal de tête est similaire aux maux de tête précédents, un trouble de céphalée primaire est la possibilité la plus probable. Si le mal de tête actuel est différent des précédents épisodes de céphalée, une évaluation des causes secondaires est nécessaire (par exemple, un patient souffrant de migraine ou de THT peut souffrir d'hémorragie sous-arachnoïdienne ou de méningite et peut présenter un mal de tête différent des maux de tête habituels) .<ref name=":0" />
La question la plus importante dans l'évaluation des antécédents de maux de tête est de savoir si le mal de tête est de type primaire ou secondaire. Les maux de tête primaires sont des maux de tête récurrents. La céphalée nouvellement apparue doit faire l'objet d'une évaluation des causes secondaires. En cas de maux de tête récurrents, la prochaine question importante est de savoir si l'épisode actuel est similaire aux maux de tête précédents. Si ce mal de tête est similaire aux maux de tête précédents, un trouble de céphalée primaire est la possibilité la plus probable. Si le mal de tête actuel est différent des précédents épisodes de céphalée, une évaluation des causes secondaires est nécessaire (par exemple, un patient souffrant de migraine ou de THT peut souffrir d'hémorragie sous-arachnoïdienne ou de méningite et peut présenter un mal de tête différent des maux de tête habituels) .<ref name=":0" />


Les TTH sont des maux de tête récurrents. Les patients doivent tenir un journal des maux de tête et noter leurs épisodes de maux de tête, leur durée, leur gravité, ainsi que les facteurs aggravants et soulageant. L'IHS nécessite au moins dix épisodes de maux de tête pour un diagnostic de TTH. Ces maux de tête varient de 30 minutes à 7 jours. La durée moyenne est d'environ 4 à 6 heures. Les maux de tête sont souvent bilatéraux et décrits comme ayant une qualité de serrage terne, pressante ou en forme de bande (non pulsée). Ils sont également d'intensité légère ou modérée, qui n'est pas aggravée par une activité physique de routine telle que marcher ou monter des escaliers. Par conséquent, ces patients continuent à effectuer leurs activités de routine, contrairement aux patients souffrant de migraines, qui préfèrent généralement rester dans des pièces sombres et calmes. Le TTH est meilleur le matin et s'aggrave généralement le soir.<ref name=":0" />
Les CT sont des maux de tête récurrents. Les patients doivent tenir un journal des maux de tête et noter leurs épisodes de maux de tête, leur durée, leur gravité, ainsi que les facteurs aggravants et soulageant. L'IHS nécessite au moins dix épisodes de maux de tête pour un diagnostic de CT. Ces maux de tête varient de 30 minutes à 7 jours. La durée moyenne est d'environ 4 à 6 heures. Les maux de tête sont souvent bilatéraux et décrits comme ayant une qualité de serrage terne, pressante ou en forme de bande (non pulsée). Ils sont également d'intensité légère ou modérée, qui n'est pas aggravée par une activité physique de routine telle que marcher ou monter des escaliers. Par conséquent, ces patients continuent à effectuer leurs activités de routine, contrairement aux patients souffrant de migraines, qui préfèrent généralement rester dans des pièces sombres et calmes. Le CT est meilleur le matin et s'aggrave généralement le soir.<ref name=":0" />


Ces patients peuvent également se plaindre d'une tension musculaire de l'épaule ou du cou ainsi que de troubles du sommeil. Les symptômes de nausée, de vomissement, de photophobie ou de phonophobie sont généralement absents ou très légers. Ces caractéristiques, lorsqu'elles sont présentes, différencient facilement la TTH des migraines. Parfois, les symptômes se chevauchent et la confirmation d'un diagnostic exact ne peut se produire qu'avec le temps. L'historique des médicaments est également critique. Le type, la fréquence et la réponse aux analgésiques doivent être évalués chez tous les patients.<ref name=":0" />
Ces patients peuvent également se plaindre d'une tension musculaire de l'épaule ou du cou ainsi que de troubles du sommeil. Les symptômes de nausée, de vomissement, de photophobie ou de phonophobie sont généralement absents ou très légers. Ces caractéristiques, lorsqu'elles sont présentes, différencient facilement la CT des migraines. Parfois, les symptômes se chevauchent et la confirmation d'un diagnostic exact ne peut se produire qu'avec le temps. L'historique des médicaments est également critique. Le type, la fréquence et la réponse aux analgésiques doivent être évalués chez tous les patients.<ref name=":0" />


L'examen physique est normal dans les troubles de la céphalée primaire, y compris le TTH. Bien que les caractéristiques crâniennes du trijumeau transitoires de ptosis, de conjonctivite ou de gonflement orbitaire puissent survenir avec les céphalées du trijumeau autonomes (TAC). L'examen physique est essentiel pour exclure les causes secondaires, telles que la rigidité nucale observée dans la méningite et l'hémorragie sous-arachnoïdienne, les déficits neurologiques focaux observés dans la lésion occupant l'espace et / ou le œdème papillaire dans l'hypertension intracrânienne idiopathique, etc. <ref name=":0" />
L'examen physique est normal dans les troubles de la céphalée primaire, y compris le CT. Bien que les caractéristiques crâniennes du trijumeau transitoires de ptosis, de conjonctivite ou de gonflement orbitaire puissent survenir avec les céphalées du trijumeau autonomes (TAC). L'examen physique est essentiel pour exclure les causes secondaires, telles que la rigidité nucale observée dans la méningite et l'hémorragie sous-arachnoïdienne, les déficits neurologiques focaux observés dans la lésion occupant l'espace et / ou le œdème papillaire dans l'hypertension intracrânienne idiopathique, etc. <ref name=":0" />


Les «signaux d'alarme» pour les troubles secondaires doivent toujours être exclus lors de l'anamnèse et de l'examen physique. <ref name=":12">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11237083</ref> Il s'agit notamment de: <ref name=":0" />
Les «signaux d'alarme» pour les troubles secondaires doivent toujours être exclus lors de l'anamnèse et de l'examen physique. <ref name=":12">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11237083</ref> Il s'agit notamment de: <ref name=":0" />
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* {{Investigation | nom = Investigation 2 | indication = Indication}}: {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 3}}, {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 4}}, ...
* {{Investigation | nom = Investigation 2 | indication = Indication}}: {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 3}}, {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 4}}, ...
* ...
* ...
La TTH est un diagnostic clinique utilisant les critères de diagnostic IHS. Aucun test de laboratoire ou étude d'imagerie n'est généralement nécessaire pour le diagnostic de TTH. Cependant, si un ou plusieurs signaux d'alarme sont présents, des investigations appropriées, y compris, mais sans s'y limiter, l'imagerie cérébrale, doivent être effectuées pour éliminer les causes secondaires. Une imagerie par résonance magnétique (IRM) avec un contraste de gadolinium est l'étude d'imagerie recommandée chez ces patients.<ref name=":0" />
La CT est un diagnostic clinique utilisant les critères de diagnostic IHS. Aucun test de laboratoire ou étude d'imagerie n'est généralement nécessaire pour le diagnostic de CT. Cependant, si un ou plusieurs signaux d'alarme sont présents, des investigations appropriées, y compris, mais sans s'y limiter, l'imagerie cérébrale, doivent être effectuées pour éliminer les causes secondaires. Une imagerie par résonance magnétique (IRM) avec un contraste de gadolinium est l'étude d'imagerie recommandée chez ces patients.<ref name=":0" />


Critères de diagnostic IHS pour TTH: <ref name=":0" />
Critères de diagnostic IHS pour CT: <ref name=":0" />


IHS a proposé les critères de diagnostic dans la troisième édition de la Classification internationale des céphalées (ICHD-3) .<ref name=":13">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29368949</ref> Les critères sont les suivants: <ref name=":0" />
IHS a proposé les critères de diagnostic dans la troisième édition de la Classification internationale des céphalées (ICHD-3) .<ref name=":13">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29368949</ref> Les critères sont les suivants: <ref name=":0" />
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* Ils ne sont pas mieux expliqués par un autre diagnostic ICHD-3. <ref name=":0" />
* Ils ne sont pas mieux expliqués par un autre diagnostic ICHD-3. <ref name=":0" />


Ce qui précède est un critère de diagnostic général ICHD-3 pour le TTH. Si l'une des caractéristiques ICHD-3 ci-dessus pour TTH est manquante et ne remplit pas les critères d'un autre trouble de céphalée, un diagnostic de céphalée de tension probable est possible. Ces patients avec une TTH probable devraient subir une évaluation au fil du temps, et le clinicien pose généralement un diagnostic de TTH chez ces patients. Les TTH se subdivisent en trois sous-types en fonction de la fréquence des épisodes de céphalées. <ref name=":13" /><ref name=":0" />
Ce qui précède est un critère de diagnostic général ICHD-3 pour le CT. Si l'une des caractéristiques ICHD-3 ci-dessus pour CT est manquante et ne remplit pas les critères d'un autre trouble de céphalée, un diagnostic de céphalée de tension probable est possible. Ces patients avec une CT probable devraient subir une évaluation au fil du temps, et le clinicien pose généralement un diagnostic de CT chez ces patients. Les CT se subdivisent en trois sous-types en fonction de la fréquence des épisodes de céphalées. <ref name=":13" /><ref name=":0" />




* TTH épisodique peu fréquente: au moins dix épisodes de maux de tête survenant en moyenne <1 jour / mois (<12 jours / an).
* CT épisodique peu fréquente: au moins dix épisodes de maux de tête survenant en moyenne <1 jour / mois (<12 jours / an).
* TTH épisodique fréquente: au moins dix épisodes de céphalées survenant de 1 à 14 jours / mois en moyenne pendant plus de 3 mois (≥12 et <180 jours / an).
* CT épisodique fréquente: au moins dix épisodes de céphalées survenant de 1 à 14 jours / mois en moyenne pendant plus de 3 mois (≥12 et <180 jours / an).
* TTH chronique: céphalées survenant ≥15 jours / mois en moyenne pendant> 3 mois (≥180 jours / an) .<ref name=":0" />
* CT chronique: céphalées survenant ≥15 jours / mois en moyenne pendant> 3 mois (≥180 jours / an) .<ref name=":0" />


== Approche clinique ==
== Approche clinique ==
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== Diagnostic ==
== Diagnostic ==
 
La CT est différenciée des autres maux de tête primaires et secondaires en utilisant la définition et les critères de diagnostic de l'International Headache Society (IHS). La durée des épisodes de CT peut varier de 30 minutes à 7 jours. CT peut avoir un emplacement bilatéral avec une qualité semblable à une bande. Les maux de tête sont généralement d'intensité légère à modérée et ne s'aggravent pas avec une activité d'effort mineure (comme la marche). Les critères IHS détaillés pour CT figurent dans la section d'évaluation. <ref name=":1" /><ref name=":0" />
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic}}


== Diagnostic différentiel ==
== Diagnostic différentiel ==
 
Le diagnostic différentiel est:<ref name=":0" />
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic différentiel}}
* {{Diagnostic différentiel | nom = Migraines}}: la migraine est la deuxième cause la plus fréquente de maux de tête primaires et nécessite une différenciation de la CT en raison des différentes options de traitement. Les migraines sont d'intensité modérée à sévère et durent de 4 à 72 heures. Les migraines peuvent être unilatérales et ont généralement une qualité pulsatoire ou lancinante. Ils sont également aggravés par l'activité physique de routine. Les nausées, les vomissements, la photophobie et la phonophobie sont généralement associés aux migraines. Une aura précédente peut également être présente chez certains de ces patients.
* {{Diagnostic différentiel | nom = Diagnostic différentiel 1}}
* {{Diagnostic différentiel | nom = Céphalée de surconsommation médicamenteuse}}: un autre type de céphalée important à exclure. Il peut être présent en concomitance avec la CT ou d'autres troubles de la céphalée. Il peut donc imiter la CT chronique, ce qui rend les diagnostics et le traitement plus difficiles. Le patient prend souvent des analgésiques> 10 à 15 jours par mois. Les patients peuvent se plaindre de maux de tête au réveil qui répondent de manière transitoire aux analgésiques et réapparaissent à mesure que l'effet du médicament disparaît. Ces patients peuvent également apparaître anxieux, irritables et agités. L'arrêt des analgésiques surutilisés est le traitement principal que le patient doit comprendre.
* {{Diagnostic différentiel | nom = Diagnostic différentiel 2}}
* {{Diagnostic différentiel | nom = Maux de tête hypniques}}: les maux de tête hypniques sont moins fréquents, qui ont tendance à apparaître> 50 ans. Ces maux de tête ne surviendront que pendant le sommeil et réveilleront généralement le patient. Puisque les adultes plus âgés ont également un risque plus élevé en général de développer des céphalées secondaires, il est important de distinguer les céphalées primaires des céphalées secondaires dans ce sous-ensemble de patients; cela doit être fait dans tous les groupes d'âge présentant des facteurs de risque, comme indiqué ci-dessous.
* {{Diagnostic différentiel | nom = Diagnostic différentiel 3}}
* Céphalées secondaires
* ...
** {{Diagnostic différentiel | nom = Artérite à cellule géante}}
D'autres troubles de la céphalée (primaires et secondaires) font partie du diagnostic différentiel des THT. <ref name=":0" />
** {{Diagnostic différentiel | nom = Masse intracrânienne}}
 
** {{Diagnostic différentiel | nom = Apnée du sommeil}} (et ses céphalées secondaires)
 
** {{Diagnostic différentiel | nom = Céphalée cervicogène}}
* La migraine est la deuxième cause la plus fréquente de maux de tête primaires et nécessite une différenciation de la TTH en raison des différentes options de traitement. Les migraines sont d'intensité modérée à sévère et durent de 4 à 72 heures. Les migraines peuvent être unilatérales et ont généralement une qualité pulsatoire ou lancinante. Ils sont également aggravés par l'activité physique de routine. Les nausées, les vomissements, la photophobie et la phonophobie sont généralement associés aux migraines. Une aura précédente peut également être présente chez certains de ces patients.
* La céphalée due à la surutilisation de médicaments est un autre type de céphalée important à exclure. Il peut être présent en concomitance avec la TTH ou d'autres troubles de la céphalée. Il peut donc imiter la THT chronique, ce qui rend les diagnostics et le traitement plus difficiles. Le patient prend souvent des analgésiques> 10 à 15 jours par mois. Les patients peuvent se plaindre de maux de tête au réveil qui répondent de manière transitoire aux analgésiques et réapparaissent à mesure que l'effet du médicament disparaît. Ces patients peuvent également apparaître anxieux, irritables et agités. L'arrêt des analgésiques surutilisés est le traitement principal que le patient doit comprendre.
* Les maux de tête hypniques sont moins fréquents, qui ont tendance à apparaître> 50 ans. Ces maux de tête ne surviendront que pendant le sommeil et réveilleront généralement le patient. Puisque les adultes plus âgés ont également un risque plus élevé en général de développer des céphalées secondaires, il est important de distinguer les céphalées primaires des céphalées secondaires dans ce sous-ensemble de patients; cela doit être fait dans tous les groupes d'âge présentant des facteurs de risque, comme indiqué ci-dessous. <ref name=":0" />
 
Les troubles secondaires de la céphalée doivent toujours être considérés et évalués en recherchant des «signaux d'alarme». Certaines causes de maux de tête secondaires comprennent l'artérite à cellules géantes, les céphalées d'apnée du sommeil, les céphalées cardiaques, les céphalées cervicogènes, etc.
 
== Traitement ==
== Traitement ==


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* {{Traitement | nom = Traitement 3}}
* {{Traitement | nom = Traitement 3}}
* ...
* ...
Traitement des TTH épisodiques: <ref name=":0" />
Traitement des CT épisodiques: <ref name=":0" />


Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont les principales options de traitement pour interrompre les épisodes de THT. Des métanalyses récentes suggèrent que l'ibuprofène 400 mg et l'acétaminophène 1000 mg sont les meilleurs agents pharmacologiques pour le traitement aigu de la THT. Il semble y avoir un effet synergique de ces deux médicaments ensemble, car le NNT à traiter avec l'ibuprofène seul était supérieur à celui des deux susmentionnés dans le traitement combiné. Alors que l'AAS seul est fréquemment utilisé en vente libre pour le traitement, une dose de 500 mg s'est avérée équivalente à un placebo.<ref name=":14">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26544675</ref> Autres AINS (par exemple naproxène sodique [375 à 550 mg], kétoprofène [25 à 50 mg] et diclofénac [50 à 100 mg] etc.) sont également plus efficaces que le placebo dans le traitement des TH aiguës. Les patients doivent éviter la surutilisation de médicaments analgésiques car cela peut, ironiquement, conduire à des maux de tête de surutilisation des médicaments. Les preuves de l'efficacité des myorelaxants dans la TTH sont faibles et il existe un risque d'accoutumance.<ref name=":0" />
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont les principales options de traitement pour interrompre les épisodes de THT. Des métanalyses récentes suggèrent que l'ibuprofène 400 mg et l'acétaminophène 1000 mg sont les meilleurs agents pharmacologiques pour le traitement aigu de la THT. Il semble y avoir un effet synergique de ces deux médicaments ensemble, car le NNT à traiter avec l'ibuprofène seul était supérieur à celui des deux susmentionnés dans le traitement combiné. Alors que l'AAS seul est fréquemment utilisé en vente libre pour le traitement, une dose de 500 mg s'est avérée équivalente à un placebo.<ref name=":14">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26544675</ref> Autres AINS (par exemple naproxène sodique [375 à 550 mg], kétoprofène [25 à 50 mg] et diclofénac [50 à 100 mg] etc.) sont également plus efficaces que le placebo dans le traitement des TH aiguës. Les patients doivent éviter la surutilisation de médicaments analgésiques car cela peut, ironiquement, conduire à des maux de tête de surutilisation des médicaments. Les preuves de l'efficacité des myorelaxants dans la CT sont faibles et il existe un risque d'accoutumance.<ref name=":0" />


Traitement des TTH chroniques: <ref name=":0" />
Traitement des CT chroniques: <ref name=":0" />


Traitement pharmacologique: Le but de la thérapie TTH chronique est de réduire la fréquence des maux de tête grâce à l'utilisation de médicaments préventifs. Parmi les agents pharmacologiques, l'amitriptyline (un antidépresseur tricyclique [TCA]) est le médicament le plus efficace et le mieux étudié dans la prise en charge de la THT chronique. L'amitriptyline doit être débutée à une faible dose (10 à 25 mg par jour) et lentement titrée (10 à 25 mg par semaine) jusqu'à l'obtention d'une réponse thérapeutique appropriée, ou les effets indésirables apparaissent. La réponse thérapeutique survient généralement en 3 à 4 semaines. Chez les patients sensibles, l'amitriptyline se poursuit généralement pendant au moins six mois, puis un sevrage peut être tenté. En cas de récidive de TTH chronique au sevrage, l'amitriptyline peut être poursuivie à long terme. Les effets indésirables sont fréquents et comprennent la sécheresse de la bouche, la somnolence, la rétention urinaire, les arythmies cardiaques et le glaucome.<ref name=":6" /><ref name=":0" />
Traitement pharmacologique: Le but de la thérapie CT chronique est de réduire la fréquence des maux de tête grâce à l'utilisation de médicaments préventifs. Parmi les agents pharmacologiques, l'amitriptyline (un antidépresseur tricyclique [TCA]) est le médicament le plus efficace et le mieux étudié dans la prise en charge de la THT chronique. L'amitriptyline doit être débutée à une faible dose (10 à 25 mg par jour) et lentement titrée (10 à 25 mg par semaine) jusqu'à l'obtention d'une réponse thérapeutique appropriée, ou les effets indésirables apparaissent. La réponse thérapeutique survient généralement en 3 à 4 semaines. Chez les patients sensibles, l'amitriptyline se poursuit généralement pendant au moins six mois, puis un sevrage peut être tenté. En cas de récidive de CT chronique au sevrage, l'amitriptyline peut être poursuivie à long terme. Les effets indésirables sont fréquents et comprennent la sécheresse de la bouche, la somnolence, la rétention urinaire, les arythmies cardiaques et le glaucome.<ref name=":6" /><ref name=":0" />


Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (IRSS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine / noradrénaline (IRSN) n'étaient pas aussi efficaces que les TCA.<ref name=":6" /><ref name=":0" />
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (IRSS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine / noradrénaline (IRSN) n'étaient pas aussi efficaces que les TCA.<ref name=":6" /><ref name=":0" />
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== Complications ==
== Complications ==
 
Il n'existe pas de complications organiques à la céphalée de tension<ref name=":0" />.
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Complications}}
* {{Complication | nom = Complication 1}}
* {{Complication | nom = Complication 2}}
* {{Complication | nom = Complication 3}}
* ...
La THT n'est pas une maladie grave, mais elle entraîne une morbidité importante. Des épisodes fréquents de TTH ou de TTH chronique entraînent des jours d'absence et une productivité au travail réduite. Cela peut également entraîner une augmentation du stress et des troubles de l'humeur. <ref name=":0" />


== Évolution ==
== Évolution ==
 
Le pronostic de la CT est généralement bon. La plupart des gens répondent par un traitement. Dans une étude danoise portant sur 549 personnes, environ la moitié des patients atteints de CT épisodique ont connu une rémission, et environ 15% ont progressé vers une CT chronique nouvellement développée.
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Évolution}}
Le pronostic de la TTH est généralement bon. La plupart des gens répondent par un traitement. Dans une étude danoise portant sur 549 personnes, environ la moitié des patients atteints de TTH épisodique ont connu une rémission, et environ 15% ont progressé vers une TTH chronique nouvellement développée.


== Prévention ==
== Prévention ==
 
Les patients doivent être informés de la maladie et des déclencheurs probables. L'importance du sommeil, des techniques de relaxation et d'une posture appropriée doit être un point d'attention. Tous les patients souffrant de maux de tête primaires doivent tenir un journal des maux de tête, en notant tous les épisodes de maux de tête, leur durée, leur gravité, les facteurs déclenchants, ainsi que les facteurs aggravants et soulageant.<ref name=":0" />
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Prévention}}
Les patients doivent être informés de la maladie et des déclencheurs probables. L'importance du sommeil, des techniques de relaxation et d'une posture appropriée doit être un point d'attention. Tous les patients souffrant de maux de tête primaires doivent tenir un journal des maux de tête, en notant tous les épisodes de maux de tête, leur durée, leur gravité, les facteurs déclenchants, ainsi que les facteurs aggravants et soulageant. Une relation médecin-patient communicative est essentielle. La plupart des patients se débrouillent bien lorsqu'ils suivent un seul médecin au fil du temps.<ref name=":0" />


== Références ==
== Références ==
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| accès = 2020/09/23
| accès = 2020/09/23

Version du 23 septembre 2020 à 22:28

Céphalée de tension
Maladie
Caractéristiques
Signes Aucun signe clinique
Symptômes
Douleur bilatérale, Douleur serrative, Douleur en bandeau, Douleur non-pulsatile, Douleur non aggravée par l'activité physique, Pire le soir, Trouble du sommeil, Douleur à l'épaule, Céphalée , Cervicalgie
Diagnostic différentiel
Artérite temporale, Névralgie du trijumeau, Migraine, Maux de tête hypniques, Masse intracrânienne, Céphalée cervicogène, Apnée du sommeil, Céphalée médicamenteuse
Informations
Spécialité Neurologie

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La céphalée de tension (CT) est le type le plus courant de maux de tête primaires.La CT se produit de manière répétitive et peut être classée en CT épisodique (avec des sous-types fréquents et peu fréquents) et CT chronique. Le facteur de différenciation pour ceux-ci est la fréquence des épisodes de céphalées. [1][2]

Épidémiologie

  • La CT est le type de céphalée primaire le plus courant et l'une des affections les plus répandues au monde, affectant environ un cinquième de la population mondiale.
  • Une étude épidémiologique danoise a révélé qu'environ 78% de la population adulte a au moins un épisode de CT dans sa vie.
  • La CT est également plus fréquente chez les femmes que chez les hommes (femme à homme 3 à 1) .[3][4]
  • La CT est également le type de céphalée le plus courant chez les enfants.[5]
  • L'âge moyen reste entre 25 et 30 ans. Bien que l'incidence exacte soit difficile à déterminer, une étude danoise a révélé une incidence de 14,2 pour 1000 personnes-années pour les CT épisodiques fréquentes.[6][1]

Étiologies

La cause exacte de la CT n'est pas entièrement comprise. Cependant, il existe des liens avec divers facteurs, y compris nutritionnels, musculaires, environnementaux et génétiques[1]:

  • carence en vitamine B12[note 1][5]
  • carence en vitamine D[note 2][7]
  • stress[8]
  • fatigue
  • mauvaise posture: une flexion excessive du cou en jouant à des jeux vidéo et / ou en regardant l'écran de l'ordinateur, conduit à plus de stress placé sur les vertèbres cervicales supérieures de l'articulation atlantoaxiale. Les épaules tentent de compenser en se penchant en avant pour réduire le stress qui conduit aux déséquilibres musculaires, certaines zones se resserrant pour créer la céphalée de tension.

Physiopathologie

Plusieurs théories ont été proposées pour la physiopathologie présumée des CT, mais la physiopathologie exacte est inconnue. Les points de déclenchement myofasciaux ont été impliqués dans la pathogenèse possible de la CT. Les points de déclenchement sont des zones spécifiques, généralement situées au niveau des muscles squelettiques, qui, lorsqu'elles sont pressées, peuvent être douloureuses et provoquer des douleurs dans des zones spécifiques du corps. Les musculatures péricrâniennes sont les points de déclenchement présumés des CT. Des contractions excessives des muscles péricrâniens peuvent entraîner une ischémie et la libération de substances nocives, telles que la substance P, pouvant entraîner une douleur supplémentaire. Au fil du temps, ces points de déclenchement peuvent être latents, c'est-à-dire irradier une douleur uniquement à la palpation, ou actifs, ce qui provoque une douleur constante.[9] Des études ostéopathiques ont stipulé que le resserrement de la musculature sous-occipitale et supérieure du cou peut entraîner une «traction» de la matière durale, formant les ponts myoduraux, ce qui peut être très douloureux.[10][1]

Il existe également une hypothèse selon laquelle un dysfonctionnement autonome pourrait également jouer un rôle dans la physiopathologie de la CT, notamment en raison des troubles du sommeil. La perte de sommeil peut entraîner une augmentation de la fatigue qui peut conduire à une surmultiplication sympathique plus importante, qui aggraverait ou provoquerait par la suite un mal de tête. Les CT peuvent également survenir en raison d'un dysfonctionnement de la matière corticale du cerveau. Le noyau trijumeau caudalis contient les voies nociceptives du visage, qui transmettent des signaux de douleur au thalamus postéro-médial ventral. Lorsqu'elles sont stimulées avec une molécule appelée orexine, les voies nociceptives au sein du noyau trijumeau caudalis sont inhibées. Avec un sommeil incohérent, les chercheurs postulent que la libération d'orexine est réduite et que, par conséquent, moins de blocage du noyau trijumeau caudalis entraîne des maux de tête.

Il existe également un rôle pour les mécanismes médiés par le NO pour un mal de tête de type tension chronique. Cela est dû en partie aux traitements, qui ont montré que l'inhibition du NO est efficace dans le traitement d'une céphalée de type tension chronique. Cette zone fait actuellement l'objet d'une enquête plus approfondie. [11][1]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

La question la plus importante dans l'évaluation des antécédents de maux de tête est de savoir si le mal de tête est de type primaire ou secondaire. Les maux de tête primaires sont des maux de tête récurrents. La céphalée nouvellement apparue doit faire l'objet d'une évaluation des causes secondaires. En cas de maux de tête récurrents, la prochaine question importante est de savoir si l'épisode actuel est similaire aux maux de tête précédents. Si ce mal de tête est similaire aux maux de tête précédents, un trouble de céphalée primaire est la possibilité la plus probable. Si le mal de tête actuel est différent des précédents épisodes de céphalée, une évaluation des causes secondaires est nécessaire (par exemple, un patient souffrant de migraine ou de THT peut souffrir d'hémorragie sous-arachnoïdienne ou de méningite et peut présenter un mal de tête différent des maux de tête habituels) .[1]

Les CT sont des maux de tête récurrents. Les patients doivent tenir un journal des maux de tête et noter leurs épisodes de maux de tête, leur durée, leur gravité, ainsi que les facteurs aggravants et soulageant. L'IHS nécessite au moins dix épisodes de maux de tête pour un diagnostic de CT. Ces maux de tête varient de 30 minutes à 7 jours. La durée moyenne est d'environ 4 à 6 heures. Les maux de tête sont souvent bilatéraux et décrits comme ayant une qualité de serrage terne, pressante ou en forme de bande (non pulsée). Ils sont également d'intensité légère ou modérée, qui n'est pas aggravée par une activité physique de routine telle que marcher ou monter des escaliers. Par conséquent, ces patients continuent à effectuer leurs activités de routine, contrairement aux patients souffrant de migraines, qui préfèrent généralement rester dans des pièces sombres et calmes. Le CT est meilleur le matin et s'aggrave généralement le soir.[1]

Ces patients peuvent également se plaindre d'une tension musculaire de l'épaule ou du cou ainsi que de troubles du sommeil. Les symptômes de nausée, de vomissement, de photophobie ou de phonophobie sont généralement absents ou très légers. Ces caractéristiques, lorsqu'elles sont présentes, différencient facilement la CT des migraines. Parfois, les symptômes se chevauchent et la confirmation d'un diagnostic exact ne peut se produire qu'avec le temps. L'historique des médicaments est également critique. Le type, la fréquence et la réponse aux analgésiques doivent être évalués chez tous les patients.[1]

L'examen physique est normal dans les troubles de la céphalée primaire, y compris le CT. Bien que les caractéristiques crâniennes du trijumeau transitoires de ptosis, de conjonctivite ou de gonflement orbitaire puissent survenir avec les céphalées du trijumeau autonomes (TAC). L'examen physique est essentiel pour exclure les causes secondaires, telles que la rigidité nucale observée dans la méningite et l'hémorragie sous-arachnoïdienne, les déficits neurologiques focaux observés dans la lésion occupant l'espace et / ou le œdème papillaire dans l'hypertension intracrânienne idiopathique, etc. [1]

Les «signaux d'alarme» pour les troubles secondaires doivent toujours être exclus lors de l'anamnèse et de l'examen physique. [12] Il s'agit notamment de: [1]


  • Apparition soudaine de maux de tête
  • Âge d'apparition des maux de tête après 50 ans
  • Maux de tête très sévères
  • Nouvelle apparition de maux de tête avec une condition médicale sous-jacente
  • Maux de tête avec maladie systémique concomitante
  • Signes ou symptômes neurologiques focaux
  • Papilledema, et
  • Antécédents de traumatisme crânien [1]

Les céphalées secondaires peuvent également faire l'objet d'une évaluation en utilisant l'acronyme: "SNOOP4" .[1]


  • "S" représente les symptômes systémiques, les fièvres, les frissons, les myalgies et la perte de poids.
  • "N" est les symptômes neurologiques, en particulier les déficits neurologiques focaux.
  • Le premier «O» est pour les débuts plus âgés, c'est-à-dire l'âge de 50 ans ou plus.
  • Le deuxième «O» est le début, en particulier celui d'un mal de tête d'apparition soudaine comme une hémorragie sous-arachnoïdienne.
  • "P1" est un œdème papillaire.
  • "P2" est positionnel.
  • "P3" est précipité par la manœuvre ou l'effort de Valsalva.
  • "P4" est un mal de tête progressif ou un changement substantiel de schéma. [1]

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

La CT est un diagnostic clinique utilisant les critères de diagnostic IHS. Aucun test de laboratoire ou étude d'imagerie n'est généralement nécessaire pour le diagnostic de CT. Cependant, si un ou plusieurs signaux d'alarme sont présents, des investigations appropriées, y compris, mais sans s'y limiter, l'imagerie cérébrale, doivent être effectuées pour éliminer les causes secondaires. Une imagerie par résonance magnétique (IRM) avec un contraste de gadolinium est l'étude d'imagerie recommandée chez ces patients.[1]

Critères de diagnostic IHS pour CT: [1]

IHS a proposé les critères de diagnostic dans la troisième édition de la Classification internationale des céphalées (ICHD-3) .[13] Les critères sont les suivants: [1]


  • Au moins dix épisodes de maux de tête répondant aux critères B-D
  • Durée de 30 minutes à sept jours
  • Au moins deux des quatre caractéristiques suivantes:
  • Situé bilatéralement
  • Qualité de pression ou de serrage (non pulsée)
  • Intensité légère ou modérée
  • Non exacerbé par une activité physique de routine, par exemple, marcher ou monter des escaliers.
  • Les deux éléments suivants:
  • Pas de nausées ni de vomissements
  • Pas plus d'une photophobie ou homophobie
  • Ils ne sont pas mieux expliqués par un autre diagnostic ICHD-3. [1]

Ce qui précède est un critère de diagnostic général ICHD-3 pour le CT. Si l'une des caractéristiques ICHD-3 ci-dessus pour CT est manquante et ne remplit pas les critères d'un autre trouble de céphalée, un diagnostic de céphalée de tension probable est possible. Ces patients avec une CT probable devraient subir une évaluation au fil du temps, et le clinicien pose généralement un diagnostic de CT chez ces patients. Les CT se subdivisent en trois sous-types en fonction de la fréquence des épisodes de céphalées. [13][1]


  • CT épisodique peu fréquente: au moins dix épisodes de maux de tête survenant en moyenne <1 jour / mois (<12 jours / an).
  • CT épisodique fréquente: au moins dix épisodes de céphalées survenant de 1 à 14 jours / mois en moyenne pendant plus de 3 mois (≥12 et <180 jours / an).
  • CT chronique: céphalées survenant ≥15 jours / mois en moyenne pendant> 3 mois (≥180 jours / an) .[1]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La CT est différenciée des autres maux de tête primaires et secondaires en utilisant la définition et les critères de diagnostic de l'International Headache Society (IHS). La durée des épisodes de CT peut varier de 30 minutes à 7 jours. CT peut avoir un emplacement bilatéral avec une qualité semblable à une bande. Les maux de tête sont généralement d'intensité légère à modérée et ne s'aggravent pas avec une activité d'effort mineure (comme la marche). Les critères IHS détaillés pour CT figurent dans la section d'évaluation. [2][1]

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel est:[1]

  • Migraines: la migraine est la deuxième cause la plus fréquente de maux de tête primaires et nécessite une différenciation de la CT en raison des différentes options de traitement. Les migraines sont d'intensité modérée à sévère et durent de 4 à 72 heures. Les migraines peuvent être unilatérales et ont généralement une qualité pulsatoire ou lancinante. Ils sont également aggravés par l'activité physique de routine. Les nausées, les vomissements, la photophobie et la phonophobie sont généralement associés aux migraines. Une aura précédente peut également être présente chez certains de ces patients.
  • Céphalée de surconsommation médicamenteuse: un autre type de céphalée important à exclure. Il peut être présent en concomitance avec la CT ou d'autres troubles de la céphalée. Il peut donc imiter la CT chronique, ce qui rend les diagnostics et le traitement plus difficiles. Le patient prend souvent des analgésiques> 10 à 15 jours par mois. Les patients peuvent se plaindre de maux de tête au réveil qui répondent de manière transitoire aux analgésiques et réapparaissent à mesure que l'effet du médicament disparaît. Ces patients peuvent également apparaître anxieux, irritables et agités. L'arrêt des analgésiques surutilisés est le traitement principal que le patient doit comprendre.
  • Maux de tête hypniques: les maux de tête hypniques sont moins fréquents, qui ont tendance à apparaître> 50 ans. Ces maux de tête ne surviendront que pendant le sommeil et réveilleront généralement le patient. Puisque les adultes plus âgés ont également un risque plus élevé en général de développer des céphalées secondaires, il est important de distinguer les céphalées primaires des céphalées secondaires dans ce sous-ensemble de patients; cela doit être fait dans tous les groupes d'âge présentant des facteurs de risque, comme indiqué ci-dessous.
  • Céphalées secondaires

Traitement

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Traitement des CT épisodiques: [1]

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont les principales options de traitement pour interrompre les épisodes de THT. Des métanalyses récentes suggèrent que l'ibuprofène 400 mg et l'acétaminophène 1000 mg sont les meilleurs agents pharmacologiques pour le traitement aigu de la THT. Il semble y avoir un effet synergique de ces deux médicaments ensemble, car le NNT à traiter avec l'ibuprofène seul était supérieur à celui des deux susmentionnés dans le traitement combiné. Alors que l'AAS seul est fréquemment utilisé en vente libre pour le traitement, une dose de 500 mg s'est avérée équivalente à un placebo.[14] Autres AINS (par exemple naproxène sodique [375 à 550 mg], kétoprofène [25 à 50 mg] et diclofénac [50 à 100 mg] etc.) sont également plus efficaces que le placebo dans le traitement des TH aiguës. Les patients doivent éviter la surutilisation de médicaments analgésiques car cela peut, ironiquement, conduire à des maux de tête de surutilisation des médicaments. Les preuves de l'efficacité des myorelaxants dans la CT sont faibles et il existe un risque d'accoutumance.[1]

Traitement des CT chroniques: [1]

Traitement pharmacologique: Le but de la thérapie CT chronique est de réduire la fréquence des maux de tête grâce à l'utilisation de médicaments préventifs. Parmi les agents pharmacologiques, l'amitriptyline (un antidépresseur tricyclique [TCA]) est le médicament le plus efficace et le mieux étudié dans la prise en charge de la THT chronique. L'amitriptyline doit être débutée à une faible dose (10 à 25 mg par jour) et lentement titrée (10 à 25 mg par semaine) jusqu'à l'obtention d'une réponse thérapeutique appropriée, ou les effets indésirables apparaissent. La réponse thérapeutique survient généralement en 3 à 4 semaines. Chez les patients sensibles, l'amitriptyline se poursuit généralement pendant au moins six mois, puis un sevrage peut être tenté. En cas de récidive de CT chronique au sevrage, l'amitriptyline peut être poursuivie à long terme. Les effets indésirables sont fréquents et comprennent la sécheresse de la bouche, la somnolence, la rétention urinaire, les arythmies cardiaques et le glaucome.[4][1]

Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (IRSS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine / noradrénaline (IRSN) n'étaient pas aussi efficaces que les TCA.[4][1]

Les preuves de l'efficacité des myorelaxants dans le traitement de la THT sont faibles et il existe un risque d'accoutumance.[4][1]

Contrairement à la migraine chronique, la toxine botulique de type A a une efficacité variable dans différentes études pour la prévention chronique de la THT et n'est généralement pas recommandée comme traitement de première intention. Cependant, dans les cas de THT chroniques réfractaires, un essai sur la toxine botulique A peut être effectué.[4][1]

Traitement non pharmacologique: La meilleure thérapie non pharmacologique pour la THT chronique est la physiothérapie, le biofeedback et la thérapie cognitivo-comportementale.[15] La relaxation, les programmes d'exercice et l'amélioration de la posture sont des éléments essentiels de la thérapie physique. Plusieurs autres traitements, y compris le massage, la manipulation, l'acupuncture et la médecine manipulatrice ostéopathique, ont également montré une amélioration des présentations aiguës et chroniques, en utilisant des mesures telles que l'augmentation de l'amplitude des mouvements de la tête.[1]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

Il n'existe pas de complications organiques à la céphalée de tension[1].

Évolution

Le pronostic de la CT est généralement bon. La plupart des gens répondent par un traitement. Dans une étude danoise portant sur 549 personnes, environ la moitié des patients atteints de CT épisodique ont connu une rémission, et environ 15% ont progressé vers une CT chronique nouvellement développée.

Prévention

Les patients doivent être informés de la maladie et des déclencheurs probables. L'importance du sommeil, des techniques de relaxation et d'une posture appropriée doit être un point d'attention. Tous les patients souffrant de maux de tête primaires doivent tenir un journal des maux de tête, en notant tous les épisodes de maux de tête, leur durée, leur gravité, les facteurs déclenchants, ainsi que les facteurs aggravants et soulageant.[1]

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 et 1,30 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32965945
  2. 2,0 et 2,1 Guy Stephens, Sheena Derry et R. Andrew Moore, « Paracetamol (acetaminophen) for acute treatment of episodic tension-type headache in adults », The Cochrane Database of Systematic Reviews, no 6,‎ , CD011889 (ISSN 1469-493X, PMID 27306653, Central PMCID 6457822, DOI 10.1002/14651858.CD011889.pub2, lire en ligne)
  3. Sheena Derry, Philip J. Wiffen, R. Andrew Moore et Lars Bendtsen, « Ibuprofen for acute treatment of episodic tension-type headache in adults », The Cochrane Database of Systematic Reviews, no 7,‎ , CD011474 (ISSN 1469-493X, PMID 26230487, Central PMCID 6457940, DOI 10.1002/14651858.CD011474.pub2, lire en ligne)
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 Debashish Chowdhury, « Tension type headache », Annals of Indian Academy of Neurology, vol. 15, no Suppl 1,‎ , S83–88 (ISSN 1998-3549, PMID 23024570, Central PMCID 3444224, DOI 10.4103/0972-2327.100023, lire en ligne)
  5. 5,0 et 5,1 Mustafa Calik, Mehmet Salih Aktas, Emre Cecen et Ibrahim Etem Piskin, « The association between serum vitamin B12 deficiency and tension-type headache in Turkish children », Neurological Sciences: Official Journal of the Italian Neurological Society and of the Italian Society of Clinical Neurophysiology, vol. 39, no 6,‎ , p. 1009–1014 (ISSN 1590-3478, PMID 29520674, DOI 10.1007/s10072-018-3286-5, lire en ligne)
  6. Ann Christine Lyngberg, Birthe Krogh Rasmussen, Torben Jørgensen et Rigmor Jensen, « Prognosis of migraine and tension-type headache: a population-based follow-up study », Neurology, vol. 65, no 4,‎ , p. 580–585 (ISSN 1526-632X, PMID 16116119, DOI 10.1212/01.wnl.0000172918.74999.8a, lire en ligne)
  7. Sanjay Prakash, Chaturbhuj Rathore, Prayag Makwana et Ankit Dave, « Vitamin D Deficiency in Patients With Chronic Tension-Type Headache: A Case-Control Study », Headache, vol. 57, no 7,‎ , p. 1096–1108 (ISSN 1526-4610, PMID 28470754, DOI 10.1111/head.13096, lire en ligne)
  8. Jana Kratenová, Kristýna Zejglicová, Marek Malý et Vera Filipová, « Prevalence and risk factors of poor posture in school children in the Czech Republic », The Journal of School Health, vol. 77, no 3,‎ , p. 131–137 (ISSN 0022-4391, PMID 17302855, DOI 10.1111/j.1746-1561.2007.00182.x, lire en ligne)
  9. Thien Phu Do, Gerda Ferja Heldarskard, Lærke Tørring Kolding et Jeppe Hvedstrup, « Myofascial trigger points in migraine and tension-type headache », The Journal of Headache and Pain, vol. 19, no 1,‎ , p. 84 (ISSN 1129-2377, PMID 30203398, Central PMCID 6134706, DOI 10.1186/s10194-018-0913-8, lire en ligne)
  10. Elaine Lee, Sean Moloney, Joel Talsma et Stacey Pierce-Talsma, « Osteopathic Manipulative Treatment Considerations in Tension-Type Headache », The Journal of the American Osteopathic Association, vol. 119, no 10,‎ , e40–e41 (ISSN 1945-1997, PMID 31566700, DOI 10.7556/jaoa.2019.096, lire en ligne)
  11. Sait Ashina, Lars Bendtsen et Messoud Ashina, « Pathophysiology of tension-type headache », Current Pain and Headache Reports, vol. 9, no 6,‎ , p. 415–422 (ISSN 1531-3433, PMID 16282042, DOI 10.1007/s11916-005-0021-8, lire en ligne)
  12. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11237083
  13. 13,0 et 13,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29368949
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26544675
  15. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26485269


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