Bruits cardiaques anormaux (approche clinique)

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Révision datée du 16 novembre 2020 à 02:31 par Shairabi Karthigesu (discussion | contributions) (Section "Approche clinique")
Bruits cardiaques anormaux
Approche clinique

Caractéristiques
Symptômes discriminants Frissons, Orthopnée, Oedème des membres inférieurs, Myalgies, Dyspnée (symptôme), Dyspnée paroxystique nocturne, Céphalée (symptôme), Syncope (symptôme), Fatigue (symptôme), Arthralgie (symptôme), ... [+]
Drapeaux rouges Orthopnée, Souffle cardiaque, OMI, Dyspnée (symptôme), Dyspnée paroxystique nocturne, Syncope (symptôme), Douleur thoracique (symptôme), Palpitations (symptôme), Hypotension artérielle (signe clinique)
Informations
Spécialité Cardiologie

Page non révisée
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Objectif du CMC
Bruits cardiaques anormaux, souffles cardiaques (62)
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Chez les individus entraînés, la sensibilité et la spécificité des souffles peuvent atteindre 70% et 98%, respectivement[1].

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

Étiologies

La section obligatoire Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].

Plusieurs conditions s'accompagnent de souffles associés.

Bruits cardiaques anormaux chez l'adulte (souffles)[2][3][4]
Type Physiopathologie Étiologies possibles
Sténose aortique Rétrécissement de la valve aortique → obstruction au flux sanguin vers la circulation systémique (via l'aorte) Anomalies congénitales (valve uni/bicuspide), calcification sénile, cardiomyopathies rhumatismales
Régurgitation aortique

(ou insuffisance aortique)

Défaillance de la valve aortique → retour du sang vers le ventricule gauche → surcharge volémique Supra-valvulaire : collagénoses, syndrome de Marfan, athérosclérose
Valvulaire : anomalies congénitales (valve bicuspide, large défaut du septum interventriculaire), endocardite infectieuse
Début aigu : endocardite infectieuse, dissection aortique, trauma, défaut d'une valve prosthétique
Sténose mitrale Rétrécissement de la valve mitrale → obstruction au flux sanguin vers le ventricule gauche Cardiomyopathies rhumatismales (le plus commun), endocardite infectieuse, congénital
Régurgitation mitrale (ou insuffisance mitrale) Défaillance de la valve mitrale → retour du sang vers l'oreillette gauche → surcharge volémique Endocardite infectieuse, cardiomyopathie rhumatismale, prolapsus de la valve mitrale, anomalies congénitales, infarctus du myocarde de la paroi inférieure, syndrome de Marfan
Prolapsus de la valve mitrale Déplacement de la valve mitrale dans l'oreillette gauche lors de la systole Dégénérescence myxomateuse des cordages tendineux
Sténose tricuspidienne Rétrécissement de la valve tricuspide → obstruction au flux sanguin vers le ventricule droit Endocardite infectieuse, cardiomyopathie rhumatismale, syndrome carcinoïde
Régurgitation tricuspidienne (ou insuffisance tricuspidienne) Défaillance de la valve tricuspidienne → retour du sang vers l'oreillette droite → surcharge volémique Endocardite infectieuse (surtout si usage de drogues IV), cardiomyopathie rhumatismale, syndrome carcinoïde
Sténose pulmonaire Rétrécissement de la valve pulmonaire → obstruction au flux sanguin vers la circulation pulmonaire (via le tronc pulmonaire) Anomalies congénitales, cardiomyopathie rhumatismale (rare), syndrome carcinoïde, tétralogie de Fallot
Régurgitation pulmonaire (ou insuffisance pulmonaire) Défaillance de la valve pulmonaire → retour du sang vers le ventricule droit → surcharge volémique Dilatation de l'anneau (ex : hypertension pulmonaire), endocardite infectieuse, cardiomyopathie rhumatismale, tétralogie de Fallot (post-réparation)
Communication interauriculaire Passage du sang entre les oreillettes Anomalie congénitale
Communication interventriculaire Passage du sang entre les ventricules Anomalie congénitale

Il est également possible d'entendre des bruits surajoutés[3][5][6]

  • B3
    • Bruit physiologique généralement présent chez les enfants, les jeunes adultes jusqu'à environ l'âge de 40ans et les femmes enceintes lors du 3e trimestre
    • Bruit pathologique chez les adultes de plus de 40ans
      • Étiologies : baisse de la contractilité du myocarde, surcharge volémique au niveau ventriculaire, défaillance cardiaque ...
  • B4
    • Mieux entendu chez les personnes âgées et les athlètes
    • Étiologies : baisse de la compliance ventriculaire (ex : maladie coronarienne, cardiomyopathie, sténose aortique, hypertension pulmonaire, sténose pulmonaire ...)

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Alors que les sections Évaluation et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie. C'est la section par excellence pour l'enseignement.
  • En lisant cette section, le lecteur doit être en mesure de comprendre la stratégie à adopter au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques pour naviguer les étiologies de l'approche clinique.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du diagramme est encouragée (voir Aide:Diagramme).
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
  • La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques. C'est une section où les trucs du métier, les stratégies pour le diagnostic et le raisonnement clinique sont expliqués : c'est la section idéale pour l'enseignement.
Exemple:
 

Questionnaire[2][3][5]

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.
  • Antécédents personnels et familiaux, y compris les anomalies congénitales et les morts subites
  • Facteurs de risque
    • Consommation de drogues par voie intraveineuse
    • Antécédents de pharyngite streptococcique non traitée ou de scarlatine
    • Antécédents de remplacement valvulaire
    • Antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire ou de maladie génétique
  • Symptômes associés

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.
  • Signes vitaux : tension artérielle, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, température, saturation en O2
  • Auscultation cardiaque[2][3][6][7][8][9]
    • Différencier les bruits cardiaques
      • Normaux : B1 et B2
      • Surajoutés (si présents) :
        • B3 : bruit diastolique qui suit le B2, surtout entendu au niveau de l'apex en décubitus latéral gauche (coeur gauche) ou au niveau du bord inférieur gauche du sternum (coeur droit)
        • B4 : bruit diastolique qui précède le B1, surtout entendu au niveau de l'apex en décubitus latéral gauche (coeur gauche) ou au niveau du bord inférieur gauche du sternum (coeur droit)
    • Reconnaître le dédoublement du bruit B2 (composantes A2 et P2)
      • Dédoublement physiologique
        • Apparaît en inspiration et disparaît en expiration
        • Mieux entendu au niveau du 2e-3e espaces intercostaux gauches
        • La composante pulmonaire (P2), qui suit précocement la composante aortique (A2), est plus faible que A2
      • Dédoublement pathologique
        • Composantes espacées
        • Persiste durant la respiration
    • Définir le souffle
      • Temps/timing
        • Systolique et/ou diastolique, sachant que la quasi-totalité des souffles diastoliques sont pathologiques
        • Tôt (proto-), milieu (méso-), tard (télé-) vs continu (holo-)
      • Localisation
        • Valve aortique : 2e espace intercostal au bord droit du sternum
        • Valve pulmonaire : 2e espace intercostal au bord gauche du sternum
        • Valve tricuspide : 4e espace intercostal au bord gauche du sternum
        • Valve mitrale : 5e espace intercostal au niveau de la ligne médio-claviculaire gauche
      • Irradiation
      • Intensité
        • Grade I : faible murmure, à peine audible
        • Grade II : murmure doux
        • Grade III : facilement audible mais sans thrill palpable
        • Grade IV : murmure facilement audible avec un thrill palpable
        • Grade V : murmure fort, audible avec le stéthoscope touchant légèrement la poitrine
        • Grade VI : souffle le plus fort, audible avec le stéthoscope ne touchant pas la poitrine
      • Manœuvres pour faciliter l'identification des souffles
        • Position debout brusque : diminue la précharge et la résistance vasculaire périphérique
          • Augmentation de l'intensité des souffles associés à : cardiomyopathie obstructive hypertrophique et prolapsus de la valve mitrale
          • Diminution de l'intensité des souffles associés à : sténose aortique, sténose mitrale, régurgitation aortique, régurgitation mitrale et communication interventriculaire
        • Serrement des mains : augmente la postcharge
          • Augmentation de l'intensité des souffles associés à : régurgitation aortique, régurgitation mitrale et communication interventriculaire
          • Diminution de l'intensité des souffles associés à : cardiomyopathie obstructive hypertrophique et prolapsus de la valve mitrale
        • Position accroupie : augmente la précharge
          • Augmentation de l'intensité des souffles associés à : sténose aortique, sténose mitrale, régurgitation aortique et régurgitation mitrale
          • Diminution de l'intensité des souffles associés à : cardiomyopathie obstructive hypertrophique et prolapsus de la valve mitrale
        • Manoeuvre de Valsalva : diminue la précharge
          • Augmentation de l'intensité des souffles associés à : cardiomyopathie obstructive hypertrophique et prolapsus de la valve mitrale
          • Diminution de l'intensité des souffles associés à : sténose aortique, sténose mitrale, régurgitation aortique, régurgitation mitrale et communication interventriculaire
        • Inhalation de nitrate d'amyle : diminue la postcharge et la précharge
          • Augmentation de l'intensité des souffles associés à : sténose aortique, sténose tricuspidienne, cardiomyopathie obstructive hypertrophique et prolapsus de la valve mitrale
          • Diminution de l'intensité des souffles associés à : régurgitation aortique, régurgitation mitrale et anomalies septales ventriculaires
Différents souffles selon la présentation[2][3][4][6]
Souffle Temps Type Localisation Irradiation Notes
Systolique Holosystolique Régurgitation mitrale (ou insuffisance mitrale) 5e espace, ligne médio-claviculaire gauche Aisselle gauche Souffle en plateau. Bruit B1 souvent diminué. Bruit B3 possible.
Régurgitation tricuspidienne (ou insuffisance tricuspidienne) Bord inférieur gauche du sternum Côté droit du sternum (région xyphoïdienne) Bruit B3 possible.
Communication interventriculaire 3e-5e espaces intercostaux gauches Étendue Les anomalies plus importantes sont plus silencieuses, tandis que les plus petites sont plus bruyantes.
Mésosystolique Souffles innocents 2e-4e espaces intercostaux gauches Faible Absence de symptômes. Sans maladie cardiaque associée. Résolution spontanée.
Souffles physiologiques Aucune Présents dans des situations associée à une hausse du métabolisme : fièvre, hyperthyroïdie, anémie, etc.
Souffles pathologiques Sténose aortique 2e espace intercostal droit Artères carotides Bruit B4 possible. Souffle d'éjection systolique crescendo-decrescendo.
Sténose pulmonaire 2e-3e espaces intercostaux gauches Cou et épaule gauche (si intense)
Cardiomyopathie hypertrophique 3e-4e espaces intercostaux gauches Vers le bas, le long du bord gauche du sternum
Méso-télésysolique Prolapsus de la valve mitrale Apex cardiaque Suit souvent un clic systolique.
Diastolique Protodiastolique Régurgitation aortique

(ou insuffisance aortique)

2e-4e espaces intercostaux gauches Pointe (si intense) Bruits B3 et B4 possibles. Souffle décroissant.
Régurgitation pulmonaire

(ou insuffisance pulmonaire)

2e-3e espaces intercostaux gauches Bord gauche du sternum Souffle décroissant.
Mésodiatolique Sténose mitrale 5e espace, ligne médio-claviculaire gauche Faible ou aucune Bruit B1 renforcé.
Sténose tricuspidienne 4e espace intercostal, bord gauche du sternum Faible ou aucune
Continu (systole et diastole) Bruit du diable Sus-claviculaire (partie interne) 1er-2e espaces intercostaux Souffle ininterrompu. Composante en diastole plus forte que la composante en systole. Fréquent chez l'enfant.
Frottement péricardique 3e espace intercostal gauche Faible-variable 3 courtes composantes : systole ventriculaire, diastole ventriculaire et systole auriculaire
Persistance du canal artériel 2e espace intercostal gauche Clavicule gauche Souffle croissant en systole et décroissant en diastole. Intervalle silencieux en fin de diastole.
Phonocardiogramme des bruits cardiaques
  • Signes associés[4][6]
    • Insuffisance cardiaque : présence d'un bruit surajouté, déplacement de l'apex, soulèvement parasternal, crépitants à l'auscultation pulmonaire, distension des veines jugulaires, reflux hépato-jugulaire, ascite, oedème bilatéral des membres inférieurs, hypotension, extrémités froids ...

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

Voici une liste non exhaustive des drapeaux rouges à rechercher[5] :

  • Caractéristiques du souffle :
    • Intensité de grade III ou plus
  • Signes et symptômes associés :
    • Douleur thoracique
    • Palpitations
    • Dyspnée, orthopnée, dyspnée paroxystique nocturne
    • Oedème
    • Syncope
    • Instabilité hémodynamique

Investigation

La section facultative Investigation ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
  • Imagerie[2]
    • Les patients symptomatiques présentant de nouveaux souffles sont toujours examinés par imagerie
    • Option de choix : échocardiographie
      • Échographie trans-thoracique : technique la moins invasive et la plus simple, diagnostic précis de plusieurs conditions (maladies valvulaires, embolie, endocardite, dissection aortique ...)
      • Échographie trans-oesophagienne : autre alternative (ex : si les images sont obstruées par la cage thoracique ou par un excès de tissu chez les patients obèses)
    • Raisons : pratique, sensibilité et spécificité pour la détection des maladies valvulaires, évaluation dynamique du cœur
    • L'échocardiographie et une radiographie du thorax sont recommandées par plusieurs grandes organisations telles que l'American College of Cardiology, l'American Heart Association et l'European Society of Cardiology comme premières études d'imagerie à effectuer pour évaluer les souffles symptomatiques.
  • ECG[4]
    • Possible d'observer une hypertrophie ventriculaire gauche
  • Cathétérisme cardiaque[2]
    • Utilisé pour mesurer la pression et le débit dans le cœur
    • Forme d'identification la plus invasive (donc généralement réservé en cas d'échec d'autres modalités)

Prise en charge[3][4][10]

La section facultative Prise en charge ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
  • Une consultation en cardiologie est recommandée lorsqu'il existe une suspicion d'une maladie cardiaque sévère.
  • Selon la sévérité de la valvulopathie, elle peut être maîtrisée par : observation avec suivi régulier, réparation ou remplacement valvulaire.
  • Si l'implantation d'une prothèse valvulaire est nécessaire, deux options sont offertes : valve mécanique ou valve bioprothétique.

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Complications[2][4]

La section facultative Complications ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

Particularités

La section facultative Particularités ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Gériatrie

La section facultative Gériatrie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en gériatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée).
Exemple:
 

Pédiatrie

La section facultative Pédiatrie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en pédiatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée)
Exemple:
 

Certaines conditions sont susceptibles de causer des "Bruits cardiaques anormaux (pédiatrie)" chez les enfants.

Références

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  1. K. Mineo, J. Cummings, R. Josephson et N. C. Nanda, « Acquired left ventricular outflow tract obstruction during acute myocardial infarction: diagnosis of a new cardiac murmur », The American Journal of Geriatric Cardiology, vol. 10, no 5,‎ , p. 283–285 (ISSN 1076-7460, PMID 11528289, DOI 10.1111/j.1076-7460.2001.00038.x, lire en ligne)
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