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== Épidémiologie ==
== Épidémiologie ==


La gingivite est une maladie inflammatoire très répandue, principalement causée par un manque d'hygiène qui entraine une accumulation de plaque et de tartre. Cette affection peut être vue chez tous les groupes d'âge, bien qu'elle semble être plus sévère chez l'adulte comparativement aux enfants d'âge prépubère, lorsque l'on compare des sujets ayant le même niveau de plaque. On note un pic de prévalence à l'adolescence, soit entre 9 et 14 ans.<ref name=":17" /> En effet, selon l’ÉCSBQ 2012-2013, la gingivite touche la majorité des élèves du primaire, où seulement 29% des élèves de deuxièmes années et moins de 20% de ceux de sixième année présentent une gencive saine.<ref name=":12" /> Dans ces deux groupes d'âge, 50% des élèves présentent une gingivite légère et de 20-30% une gingivite modérée.<ref name=":12">{{Citation d'un ouvrage|nom1=Galarneau, Chantal, 1966-|nom2=Boiteau, Véronique,|nom3=Dubé, Marc-André,|nom4=Hamel, Denis,|titre=Étude clinique sur l'état de santé buccodentaire des élèves québécois du primaire 2012-2013 : rapport national|isbn=978-2-550-73772-8|isbn2=2-550-73772-5|oclc=946888760|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/946888760|consulté le=2020-08-10}}</ref> À partir de 60 ans, la prévalence de gingivite est de tout près de 100 %<ref name=":17" />.  
La gingivite est une maladie inflammatoire très répandue, principalement causée par un manque d'hygiène qui entraine une accumulation de plaque et de tartre. Cette affection peut être vue chez tous les groupes d'âge, bien qu'elle semble être plus sévère chez l'adulte comparativement aux enfants d'âge prépubère, lorsque l'on compare des sujets ayant le même niveau de plaque. On note un pic de prévalence à l'adolescence, soit entre 9 et 14 ans.<ref name=":17" /> À partir de 60 ans, la prévalence de gingivite est de tout près de 100 %<ref name=":17" />.  


La prévalence de la gingivite serait plus grande chez les hommes que chez les femmes, car il a été constaté que les femmes ont tendance à maintenir une meilleure hygiène buccale.<ref name=":17">{{Citation d'un ouvrage|nom1=Neville, Brad W.|titre=Oral & maxillofacial pathology|éditeur=W.B. Saunders|date=2002|isbn=0-7216-9003-3|isbn2=978-0-7216-9003-2|oclc=48132363|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/48132363|consulté le=2020-08-04}}</ref> Des études ont montré que la gingivite est plus répandue chez les personnes à faible statut socioéconomique. En effet, les personnes à statut socioéconomique élevé ont tendance à démontrer une attitude plus positive envers le maintien de l'hygiène buccale et à avoir un meilleur accès aux soins de santé. La gingivite serait également plus fréquente chez les femmes enceintes que chez les femmes non enceintes. En outre, la forme sévère de gingivite s'est révélée être prédominante chez les femmes enceintes.<ref name=":10">{{Citation d'un article|prénom1=Meena|nom1=Kashetty|prénom2=Sagar|nom2=Kumbhar|prénom3=Smita|nom3=Patil|prénom4=Prashant|nom4=Patil|titre=Oral hygiene status, gingival status, periodontal status, and treatment needs among pregnant and nonpregnant women: A comparative study|périodique=Journal of Indian Society of Periodontology|volume=22|numéro=2|date=2018-03|issn=0972-124X|pmid=29769772|pmcid=5939025|doi=10.4103/jisp.jisp_319_17|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29769772/|consulté le=2020-07-28|pages=164–170}}</ref><ref name=":0">{{Citation d'un lien web|langue=en|nom1=M|prénom1=Rathee|nom2=P|prénom2=Jain|titre=Gingivitis|url=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32491354/|site=PubMed|date=2020 Jan|pmid=32491354|consulté le=2020-08-11}}</ref>
La prévalence de la gingivite serait plus grande chez les hommes que chez les femmes, car il a été constaté que les femmes ont tendance à maintenir une meilleure hygiène buccale.<ref name=":17">{{Citation d'un ouvrage|nom1=Neville, Brad W.|titre=Oral & maxillofacial pathology|éditeur=W.B. Saunders|date=2002|isbn=0-7216-9003-3|isbn2=978-0-7216-9003-2|oclc=48132363|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/48132363|consulté le=2020-08-04}}</ref> Des études ont montré que la gingivite est plus répandue chez les personnes à faible statut socioéconomique. En effet, les personnes à statut socioéconomique élevé ont tendance à démontrer une attitude plus positive envers le maintien de l'hygiène buccale et à avoir un meilleur accès aux soins de santé. La gingivite serait également plus fréquente chez les femmes enceintes que chez les femmes non enceintes. En outre, la forme sévère de gingivite s'est révélée être prédominante chez les femmes enceintes.<ref name=":10">{{Citation d'un article|prénom1=Meena|nom1=Kashetty|prénom2=Sagar|nom2=Kumbhar|prénom3=Smita|nom3=Patil|prénom4=Prashant|nom4=Patil|titre=Oral hygiene status, gingival status, periodontal status, and treatment needs among pregnant and nonpregnant women: A comparative study|périodique=Journal of Indian Society of Periodontology|volume=22|numéro=2|date=2018-03|issn=0972-124X|pmid=29769772|pmcid=5939025|doi=10.4103/jisp.jisp_319_17|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29769772/|consulté le=2020-07-28|pages=164–170}}</ref><ref name=":0">{{Citation d'un lien web|langue=en|nom1=M|prénom1=Rathee|nom2=P|prénom2=Jain|titre=Gingivitis|url=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32491354/|site=PubMed|date=2020 Jan|pmid=32491354|consulté le=2020-08-11}}</ref>
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Il s'agit de la cause la plus courante de gingivite. La {{Étiologie|nom=Plaque dentaire|texte=plaque dentaire}} est un [[biofilm]] qui se forme à la surface des dents et est essentiel pour induire ce type de gingivite. S'il n'est pas retiré régulièrement, la plaque dentaire peut se minéraliser, durcir et ainsi former du tartre. Comme la plaque abrite un grand nombre de bactéries, une inflammation peut se produire dans la gencive en raison de celles-ci. Les bactéries impliquées dans les maladies parodontales peuvent être classifiées en complexe jaune, violet, orange et rouge selon Socransky et al. Les espèces dites saines, appartenant au complexe jaune et violet, tels que ''Streptococcus sanguis'', ''Streptococcus mitis'', ''Streptococcus oralis'', ''Veillonella parvula'' et ''Actinomyces odontolyticus'', sont les colonisateurs primaires et sont retrouvés dans la gingivite ou associé à un environnement sain. <ref name=":11" /> L'infection commence généralement lorsque le système immunitaire du corps diminue en raison de certaines conditions locales ou systémiques.<ref name=":0" /><ref name=":11" />  
Il s'agit de la cause la plus courante de gingivite. La {{Étiologie|nom=Plaque dentaire|texte=plaque dentaire}} est un [[biofilm]] qui se forme à la surface des dents et est essentiel pour induire ce type de gingivite. S'il n'est pas retiré régulièrement, la plaque dentaire peut se minéraliser, durcir et ainsi former du tartre. Comme la plaque abrite un grand nombre de bactéries, une inflammation peut se produire dans la gencive en raison de celles-ci. Les bactéries impliquées dans les maladies parodontales peuvent être classifiées en complexe jaune, violet, orange et rouge selon Socransky et al. Les espèces dites saines, appartenant au complexe jaune et violet, tels que ''Streptococcus sanguis'', ''Streptococcus mitis'', ''Streptococcus oralis'', ''Veillonella parvula'' et ''Actinomyces odontolyticus'', sont les colonisateurs primaires et sont retrouvés dans la gingivite ou associé à un environnement sain. <ref name=":11" /> L'infection commence généralement lorsque le système immunitaire du corps diminue en raison de certaines conditions locales ou systémiques.<ref name=":0" /><ref name=":11" />  


Certains '''facteurs locaux''' peuvent contribuer à la formation de plaque, comme les restaurations dentaires inadéquates, les contacts dentaires ouverts, le mauvais alignement des dents ou tout autre obstacle qui rend l'élimination de la plaque difficile par le brossage. <ref name=":11" /> Les traumas locaux, les anomalies dentaires dont les perles d'émail ou les sillons, les fractures dentaires, les caries, les récessions gingivales, les respirateurs buccaux ou des facteurs iatrogéniques tels que les appareils orthodontiques ou les prothèses dentaires amovibles, sont également des facteurs locaux associés à cette affection.<ref name=":0" /><ref name=":11" /><ref name=":17" /> <!-- Facteurs de risque ?  -->
Certains '''facteurs locaux''' peuvent contribuer à la formation de plaque, comme les restaurations dentaires inadéquates, les contacts dentaires ouverts, le mauvais alignement des dents ou tout autre obstacle qui rend l'élimination de la plaque difficile par le brossage. <ref name=":11" /> Les traumas locaux, les anomalies dentaires dont les perles d'émail ou les sillons, les fractures dentaires, les caries, les récessions gingivales, les respirateurs buccaux ou des facteurs iatrogéniques tels que les appareils orthodontiques ou les prothèses dentaires amovibles, sont également des facteurs locaux associés à cette affection.<ref name=":0" /><ref name=":11" /><ref name=":17" />
 
La gingivite induite par la plaque dentaire peut être modifiée ou influencée par '''certains facteurs systémiques endocriniens ou certaines dyscrasies sanguines''', dont la leucémie. La puberté, le cycle menstruel, la grossesse et le diabète sont les conditions endocriniennes principalement associées à la gingivite, médiée par un changement au niveau des hormones stéroïdiennes, dont l'estrogène et la progestérone principalement.<ref name=":11" /> La gingivite associée à la leucémie peut conduire à un gonflement gingival diffus.<ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Serhat|nom1=Demirer|prénom2=Hakan|nom2=Ozdemir|prénom3=Mehmet|nom3=Sencan|prénom4=Ismail|nom4=Marakoglu|titre=Gingival hyperplasia as an early diagnostic oral manifestation in acute monocytic leukemia: a case report|périodique=European Journal of Dentistry|volume=1|numéro=2|date=2007-04|issn=1305-7456|pmid=19212486|pmcid=2609944|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19212486/|consulté le=2020-07-28|pages=111–114}}</ref><ref name=":0" /> La gingivite associée aux facteurs systémiques est liée à une augmentation de la bactérie ''Prevotella intermedia''. Une inflammation sévère peut se produire avec une quantité minime de plaque dentaire.<ref name=":0" /><ref name=":11" />
#Gingivite pubertaire: À la puberté, l'inflammation gingivale se produit même sans présence de plaque. C'est ce qu'on appelle la gingivite de la puberté. Il a été constaté que dans le cytoplasme des cellules de la gencive, des récepteurs pour les estrogènes et la testostérone sont présents et que ceux-ci ont une forte affinité pour ces hormones. Les récepteurs des estrogènes sont spécifiquement présents dans les couches basales et épineuses de l'épithélium. Dans le tissu conjonctif, ces récepteurs se trouvent dans les fibroblastes et les cellules endothéliales des petits vaisseaux. Par conséquent, la gencive est un organe cible facile pour ces hormones stéroïdiennes entrainant ainsi une gingivite. Il a été observé que pendant l'adolescence, la gingivite apparait plus tôt chez les filles (onze à treize ans) que chez les garçons (treize à quatorze ans) .<ref name=":9">{{Citation d'un article|prénom1=S.|nom1=Nakagawa|prénom2=H.|nom2=Fujii|prénom3=Y.|nom3=Machida|prénom4=K.|nom4=Okuda|titre=A longitudinal study from prepuberty to puberty of gingivitis. Correlation between the occurrence of Prevotella intermedia and sex hormones|périodique=Journal of Clinical Periodontology|volume=21|numéro=10|date=1994-11|issn=0303-6979|pmid=7852609|doi=10.1111/j.1600-051x.1994.tb00783.x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7852609/|consulté le=2020-07-28|pages=658–665}}</ref><ref name=":0" /> La gingivite hyperplasique spongiotique juvénile localisée a récemment été documentée et se présente comme une altération papillaire rouge vif avec saignement spontané. Celui-ci ne semble pas répondre à une amélioration de l'hygiène buccale et peut être vu chez l'enfant prépubère également, avec un âge médian de 12 ans.<ref name=":17" />
#Gingivite de grossesse: Il a été documenté dans la littérature que pendant la grossesse, il y a une augmentation du niveau d'hormones sexuelles féminines circulantes qui sont responsables de la gingivite de grossesse.<ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Rishi|nom1=Emmatty|prénom2=Jayan Jacob|nom2=Mathew|prénom3=Jacob|nom3=Kuruvilla|titre=Comparative evaluation of subgingival plaque microflora in pregnant and non-pregnant women: A clinical and microbiologic study|périodique=Journal of Indian Society of Periodontology|volume=17|numéro=1|date=2013-01|issn=0972-124X|pmid=23633772|pmcid=3636944|doi=10.4103/0972-124X.107474|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23633772/|consulté le=2020-07-28|pages=47–51}}</ref><ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=M.|nom1=Sooriyamoorthy|prénom2=D. B.|nom2=Gower|titre=Hormonal influences on gingival tissue: relationship to periodontal disease|périodique=Journal of Clinical Periodontology|volume=16|numéro=4|date=1989-04|issn=0303-6979|pmid=2654195|doi=10.1111/j.1600-051x.1989.tb01642.x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2654195/|consulté le=2020-07-28|pages=201–208}}</ref> Lors de la grossesse, les femmes sont également plus susceptibles de développer un [[Granulome pyogène|granulome pyogène]].<ref name=":11" /> Que ce soit pendant la puberté, la grossesse ou par l'utilisation de contraceptifs oraux, la femme devient plus susceptible à la gingivite, lorsqu'exposée à des niveaux importants de progestérone.<ref name=":17" /> <!-- Est-ce qu'on considère la gingivite de grossesse comme un diagnostic différent ou bien on pourrait dire que c'est une gingivite « standard » dont le facteur de risque est la grossesse ?  -->
#Maladie parodontale associée au diabète : les manifestations orales vues dans le diabète sont majoritairement associées au diabète de type 1. Ces patients sont plus sujets aux maladies parodontales qui progressent plus rapidement. Chez les patients mal contrôlés, un érythème diffus de la gencive attachée peut être vue.<ref name=":17" /><!-- Facteurs de risque ?  -->
 
La gingivite induite par la plaque peut également être modifiée '''par des médicaments'''.<ref name=":0" /> Divers médicaments utilisés pour les conditions systémiques peuvent provoquer des effets secondaires de la gingivite, dont les plus importants sont la phénytoïne, les inhibiteurs des canaux calciques et  la cyclosporine A. ceux-ci sont respectivement associés à de l'hyperplasie gingivale dans 50%, 20% et 20-30% des cas.<ref name=":11" /> La nifedipine est l'inhibiteur de canaux calcique avec l'association la plus forte. Le diltiazem, l'amlodipine et le vérapamil y sont quant à eux plus faiblement associés. <ref name=":17" />  On pense que le mécanisme derrière cette inflammation gingivale est la capacité des métabolites de ces médicaments à induire la prolifération des fibroblastes. Un déséquilibre entre la synthèse et la dégradation de la matrice extracellulaire conduit à l'accumulation de protéines immatures dans la matrice extracellulaire, notamment le collagène. Cela, à son tour, entraine une gingivite.<ref name=":0" /> Il est à noter que la sévérité de l'atteinte varie selon les facteurs de l'hôte ainsi que son niveau d'hygiène. Une hygiène buccale stricte permettrait de contrôler adéquatement l'hyperplasie, bien que cela semble avoir moins d'effet lors de la prise de cyclosporine.<ref name=":17" />  Comme mentionné plus haut, les contraceptifs oraux sont également associés. L'association entre la médication et la gingivite semble d'autant plus marquée chez les fumeurs.<ref name=":0" /><ref name=":11" /><ref name=":17" /><!-- Facteurs de risque ?  -->
 
La gingivite induite par la plaque peut finalement être modifiée '''par la nutrition''', donc plus spécifiquement par un déficit en acide ascorbique ou vitamine C. <ref name=":0" /><ref name=":11" /> Ceci s'appelle communément le [[scorbut]] et est associé à un manque de fruits et légumes. Il résulte en une synthèse inadéquate en collagène. <ref name=":17" /> Il a également été constaté que le mode de vie moderne avec l'apport d'une quantité accrue de glucides raffinés et un ratio accru d'acides gras oméga-6 et oméga-3 peut favoriser le processus inflammatoire.<ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Margarethe M.|nom1=Bosma-den Boer|prénom2=Marie-Louise|nom2=van Wetten|prénom3=Leo|nom3=Pruimboom|titre=Chronic inflammatory diseases are stimulated by current lifestyle: how diet, stress levels and medication prevent our body from recovering|périodique=Nutrition & Metabolism|volume=9|numéro=1|date=2012-04-17|issn=1743-7075|pmid=22510431|pmcid=3372428|doi=10.1186/1743-7075-9-32|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22510431/|consulté le=2020-07-28|pages=32}}</ref> Le mécanisme par laquelle les glucides à indice glycémique élevé favorisent le processus inflammatoire, c'est par l'activation de NFkB et le stress oxydatif.<ref name=":0" /><ref name=":11" /><ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Scott|nom1=Dickinson|prénom2=Dale P.|nom2=Hancock|prénom3=Peter|nom3=Petocz|prénom4=Antonio|nom4=Ceriello|titre=High-glycemic index carbohydrate increases nuclear factor-kappaB activation in mononuclear cells of young, lean healthy subjects|périodique=The American Journal of Clinical Nutrition|volume=87|numéro=5|date=2008-05|issn=1938-3207|pmid=18469238|doi=10.1093/ajcn/87.5.1188|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18469238/|consulté le=2020-07-28|pages=1188–1193}}</ref><ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=Youqing|nom1=Hu|prénom2=Gladys|nom2=Block|prénom3=Edward P.|nom3=Norkus|prénom4=Jason D.|nom4=Morrow|titre=Relations of glycemic index and glycemic load with plasma oxidative stress markers|périodique=The American Journal of Clinical Nutrition|volume=84|numéro=1|date=2006-07|issn=0002-9165|pmid=16825683|doi=10.1093/ajcn/84.1.70|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16825683/|consulté le=2020-07-28|pages=70–76; quiz 266–267}}</ref><ref name=":0" /> <!-- Facteurs de risque ?  -->
 
=== Gingivite non induite par la plaque ===
=== Gingivite non induite par la plaque ===
La gingivite infectieuse<ref name=":0" /> est un type de gingivite non induite par la plaque et spécifique à une bactérie, un virus ou une infection fongique<ref name=":11" />.  Elle peut être induite par des bactéries, telles que le ''Neisseria gonorrhea'', le ''Treponema pallidium'', ou des virus, tel le VIH et ceux de type herpétique vu dans l'herpès buccal, la gingivostomatite herpétique primaire et ''Varicella zoster''.<ref name=":11" /> Certaines infections fongiques peuvent également donner une gingivite, comme dans les cas d'une candidose diffus ou un érythème gingival local.<ref name=":11" />
La gingivite non induite par la plaque peut parfois ne pas être due princiap
 
La gingivite non induite par la plaque dentaire peut également être d'origine génétique et vue notamment dans la fibromatose gingivale héréditaire<ref name=":11" />. Ceci est dû à une prolifération de collagène au niveau du tissu conjonctif fibreux de la gencive. La fibromatose gingivale peut être idiopathique ou familiale et apparait habituellement avec l'éruption des dents permanentes. L'atteinte peut être diffuse ou localisée avec une prédominance au maxillaire supérieur. La présentation clinique est une gencive hyperplasique, ferme et de coloration normale. <ref name=":17" /><ref name=":11" />
 
La gingivite peut également être associée à une réaction allergique.<ref name=":11" /> Une réaction d'hypersensibilité à un allergène peut déclencher l'infiltration des plasmocytes dans la gencive et provoquer une gingivite plasmocytaire. L'allergène peut être la gomme à mâcher, certains composants du dentifrice, de la cannelle, de la menthe, du poivron rouge, du rince-bouche, etc.<ref name=":0" /><ref name=":11" /> Ce type de gingivite peut être associé à une douleur d'apparition rapide, avec un érythème diffus et une perte de la texture normale en pelure d'orange de la gencive.<ref name=":17" /><ref name=":11" /><!-- La section approche clinique serait idéale pour accueillir une bonne partie du contenu de cette section. La section approche clinique est en quelque sorte la section à lire pour apprendre à naviguer le diagnostic différentiel de la gingivite.  -->
 
Outre les réactions allergiques, d'autres manifestations de conditions systémiques peuvent être liées aux gingivites non induites par la plaque, dont les désordres mucocutanés, incluant le lichen plan, le pemphigoïde, le pemphigus vulgaire, l'érythème multiforme et le lupus érythémateux. <ref name=":11" />
 
Finalement, une gingivite appelée la gingivite à corps étranger peut être vue lors d'une altération de gencive lors d'une intervention dentaire permettant l'introduction de corps étranger dans les tissus gingivaux, tel que de l'aluminium, de l'argent, du silicone, etc. Ils se présentent sous la forme de macules, solitaires ou multiples, rouge ou rouge et blanc. Une douleur est habituellement retrouvée et ce type de gingivite ne répond habituellement pas aux traitements d'hygiène buccale. <ref name=":17" /><ref name=":11" />
 
En dehors de cela, divers facteurs de risque peuvent contribuer à la gingivite. Il s'agit notamment des habitudes personnelles du patient, tels le tabagisme et tabac à chiquer, et des conditions locales, telles la xérostomie ou les dents serrées.<ref name=":0" /><ref name=":11" />


== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==
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* l'immunosuppression
* l'immunosuppression
* la médication.<ref name=":17" /><ref name=":11" />  
* la médication.<ref name=":17" /><ref name=":11" />  
La gingivite induite par la plaque dentaire peut être modifiée ou influencée par '''certains facteurs systémiques endocriniens ou certaines dyscrasies sanguines''', dont la leucémie. La puberté, le cycle menstruel, la grossesse et le diabète sont les conditions endocriniennes principalement associées à la gingivite, médiée par un changement au niveau des hormones stéroïdiennes, dont l'estrogène et la progestérone principalement.<ref name=":11" /> La gingivite associée à la leucémie peut conduire à un gonflement gingival diffus.<ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Serhat|nom1=Demirer|prénom2=Hakan|nom2=Ozdemir|prénom3=Mehmet|nom3=Sencan|prénom4=Ismail|nom4=Marakoglu|titre=Gingival hyperplasia as an early diagnostic oral manifestation in acute monocytic leukemia: a case report|périodique=European Journal of Dentistry|volume=1|numéro=2|date=2007-04|issn=1305-7456|pmid=19212486|pmcid=2609944|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19212486/|consulté le=2020-07-28|pages=111–114}}</ref><ref name=":0" /> La gingivite associée aux facteurs systémiques est liée à une augmentation de la bactérie ''Prevotella intermedia''. Une inflammation sévère peut se produire avec une quantité minime de plaque dentaire.<ref name=":0" /><ref name=":11" />
#Gingivite pubertaire: À la puberté, l'inflammation gingivale se produit même sans présence de plaque. C'est ce qu'on appelle la gingivite de la puberté. Il a été constaté que dans le cytoplasme des cellules de la gencive, des récepteurs pour les estrogènes et la testostérone sont présents et que ceux-ci ont une forte affinité pour ces hormones. Les récepteurs des estrogènes sont spécifiquement présents dans les couches basales et épineuses de l'épithélium. Dans le tissu conjonctif, ces récepteurs se trouvent dans les fibroblastes et les cellules endothéliales des petits vaisseaux. Par conséquent, la gencive est un organe cible facile pour ces hormones stéroïdiennes entrainant ainsi une gingivite. Il a été observé que pendant l'adolescence, la gingivite apparait plus tôt chez les filles (onze à treize ans) que chez les garçons (treize à quatorze ans) .<ref name=":9">{{Citation d'un article|prénom1=S.|nom1=Nakagawa|prénom2=H.|nom2=Fujii|prénom3=Y.|nom3=Machida|prénom4=K.|nom4=Okuda|titre=A longitudinal study from prepuberty to puberty of gingivitis. Correlation between the occurrence of Prevotella intermedia and sex hormones|périodique=Journal of Clinical Periodontology|volume=21|numéro=10|date=1994-11|issn=0303-6979|pmid=7852609|doi=10.1111/j.1600-051x.1994.tb00783.x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7852609/|consulté le=2020-07-28|pages=658–665}}</ref><ref name=":0" /> La gingivite hyperplasique spongiotique juvénile localisée a récemment été documentée et se présente comme une altération papillaire rouge vif avec saignement spontané. Celui-ci ne semble pas répondre à une amélioration de l'hygiène buccale et peut être vu chez l'enfant prépubère également, avec un âge médian de 12 ans.<ref name=":17" />
#Gingivite de grossesse: Il a été documenté dans la littérature que pendant la grossesse, il y a une augmentation du niveau d'hormones sexuelles féminines circulantes qui sont responsables de la gingivite de grossesse.<ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Rishi|nom1=Emmatty|prénom2=Jayan Jacob|nom2=Mathew|prénom3=Jacob|nom3=Kuruvilla|titre=Comparative evaluation of subgingival plaque microflora in pregnant and non-pregnant women: A clinical and microbiologic study|périodique=Journal of Indian Society of Periodontology|volume=17|numéro=1|date=2013-01|issn=0972-124X|pmid=23633772|pmcid=3636944|doi=10.4103/0972-124X.107474|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23633772/|consulté le=2020-07-28|pages=47–51}}</ref><ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=M.|nom1=Sooriyamoorthy|prénom2=D. B.|nom2=Gower|titre=Hormonal influences on gingival tissue: relationship to periodontal disease|périodique=Journal of Clinical Periodontology|volume=16|numéro=4|date=1989-04|issn=0303-6979|pmid=2654195|doi=10.1111/j.1600-051x.1989.tb01642.x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2654195/|consulté le=2020-07-28|pages=201–208}}</ref> Lors de la grossesse, les femmes sont également plus susceptibles de développer un [[Granulome pyogène|granulome pyogène]].<ref name=":11" /> Que ce soit pendant la puberté, la grossesse ou par l'utilisation de contraceptifs oraux, la femme devient plus susceptible à la gingivite, lorsqu'exposée à des niveaux importants de progestérone.<ref name=":17" /> <!-- Est-ce qu'on considère la gingivite de grossesse comme un diagnostic différent ou bien on pourrait dire que c'est une gingivite « standard » dont le facteur de risque est la grossesse ?  -->
#Maladie parodontale associée au diabète : les manifestations orales vues dans le diabète sont majoritairement associées au diabète de type 1. Ces patients sont plus sujets aux maladies parodontales qui progressent plus rapidement. Chez les patients mal contrôlés, un érythème diffus de la gencive attachée peut être vue.<ref name=":17" /><!-- Facteurs de risque ?  -->
La gingivite induite par la plaque peut également être modifiée '''par des médicaments'''.<ref name=":0" /> Divers médicaments utilisés pour les conditions systémiques peuvent provoquer des effets secondaires de la gingivite, dont les plus importants sont la phénytoïne, les inhibiteurs des canaux calciques et  la cyclosporine A. ceux-ci sont respectivement associés à de l'hyperplasie gingivale dans 50%, 20% et 20-30% des cas.<ref name=":11" /> La nifedipine est l'inhibiteur de canaux calcique avec l'association la plus forte. Le diltiazem, l'amlodipine et le vérapamil y sont quant à eux plus faiblement associés. <ref name=":17" />  On pense que le mécanisme derrière cette inflammation gingivale est la capacité des métabolites de ces médicaments à induire la prolifération des fibroblastes. Un déséquilibre entre la synthèse et la dégradation de la matrice extracellulaire conduit à l'accumulation de protéines immatures dans la matrice extracellulaire, notamment le collagène. Cela, à son tour, entraine une gingivite.<ref name=":0" /> Il est à noter que la sévérité de l'atteinte varie selon les facteurs de l'hôte ainsi que son niveau d'hygiène. Une hygiène buccale stricte permettrait de contrôler adéquatement l'hyperplasie, bien que cela semble avoir moins d'effet lors de la prise de cyclosporine.<ref name=":17" />  Comme mentionné plus haut, les contraceptifs oraux sont également associés. L'association entre la médication et la gingivite semble d'autant plus marquée chez les fumeurs.<ref name=":0" /><ref name=":11" /><ref name=":17" /><!-- Facteurs de risque ?  -->
La gingivite induite par la plaque peut finalement être modifiée '''par la nutrition''', donc plus spécifiquement par un déficit en acide ascorbique ou vitamine C. <ref name=":0" /><ref name=":11" /> Ceci s'appelle communément le [[scorbut]] et est associé à un manque de fruits et légumes. Il résulte en une synthèse inadéquate en collagène. <ref name=":17" /> Il a également été constaté que le mode de vie moderne avec l'apport d'une quantité accrue de glucides raffinés et un ratio accru d'acides gras oméga-6 et oméga-3 peut favoriser le processus inflammatoire.<ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Margarethe M.|nom1=Bosma-den Boer|prénom2=Marie-Louise|nom2=van Wetten|prénom3=Leo|nom3=Pruimboom|titre=Chronic inflammatory diseases are stimulated by current lifestyle: how diet, stress levels and medication prevent our body from recovering|périodique=Nutrition & Metabolism|volume=9|numéro=1|date=2012-04-17|issn=1743-7075|pmid=22510431|pmcid=3372428|doi=10.1186/1743-7075-9-32|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22510431/|consulté le=2020-07-28|pages=32}}</ref> Le mécanisme par laquelle les glucides à indice glycémique élevé favorisent le processus inflammatoire, c'est par l'activation de NFkB et le stress oxydatif.<ref name=":0" /><ref name=":11" /><ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Scott|nom1=Dickinson|prénom2=Dale P.|nom2=Hancock|prénom3=Peter|nom3=Petocz|prénom4=Antonio|nom4=Ceriello|titre=High-glycemic index carbohydrate increases nuclear factor-kappaB activation in mononuclear cells of young, lean healthy subjects|périodique=The American Journal of Clinical Nutrition|volume=87|numéro=5|date=2008-05|issn=1938-3207|pmid=18469238|doi=10.1093/ajcn/87.5.1188|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18469238/|consulté le=2020-07-28|pages=1188–1193}}</ref><ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=Youqing|nom1=Hu|prénom2=Gladys|nom2=Block|prénom3=Edward P.|nom3=Norkus|prénom4=Jason D.|nom4=Morrow|titre=Relations of glycemic index and glycemic load with plasma oxidative stress markers|périodique=The American Journal of Clinical Nutrition|volume=84|numéro=1|date=2006-07|issn=0002-9165|pmid=16825683|doi=10.1093/ajcn/84.1.70|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16825683/|consulté le=2020-07-28|pages=70–76; quiz 266–267}}</ref><ref name=":0" /> <!-- Facteurs de risque ?  -->


=== Questionnaire ===
=== Questionnaire ===
Ligne 134 : Ligne 123 :
Dans l'approche clinique de la gingivite, le clinicien doit d'abord revoir les habitudes d'hygiène du patient et sa motivation vis-à-vis sa santé buccale. Il est par la suite important de vérifier ses habitudes de vies, ses habitudes orales, son alimentation, son histoire médicale et dentaire. L'examen intra et extraoral peut par la suite être effectué.<ref name=":11" />
Dans l'approche clinique de la gingivite, le clinicien doit d'abord revoir les habitudes d'hygiène du patient et sa motivation vis-à-vis sa santé buccale. Il est par la suite important de vérifier ses habitudes de vies, ses habitudes orales, son alimentation, son histoire médicale et dentaire. L'examen intra et extraoral peut par la suite être effectué.<ref name=":11" />


La gingivite infectieuse<ref name=":0" /> est un type de gingivite non induite par la plaque et spécifique à une bactérie, un virus ou une infection fongique<ref name=":11" />.  Elle peut être induite par des bactéries, telles que le ''Neisseria gonorrhea'', le ''Treponema pallidium'', ou des virus, tel le VIH et ceux de type herpétique vu dans l'herpès buccal, la gingivostomatite herpétique primaire et ''Varicella zoster''.<ref name=":11" /> Certaines infections fongiques peuvent également donner une gingivite, comme dans les cas d'une candidose diffus ou un érythème gingival local.<ref name=":11" />
La gingivite non induite par la plaque dentaire peut également être d'origine génétique et vue notamment dans la fibromatose gingivale héréditaire<ref name=":11" />. Ceci est dû à une prolifération de collagène au niveau du tissu conjonctif fibreux de la gencive. La fibromatose gingivale peut être idiopathique ou familiale et apparait habituellement avec l'éruption des dents permanentes. L'atteinte peut être diffuse ou localisée avec une prédominance au maxillaire supérieur. La présentation clinique est une gencive hyperplasique, ferme et de coloration normale. <ref name=":17" /><ref name=":11" />
La gingivite peut également être associée à une réaction allergique.<ref name=":11" /> Une réaction d'hypersensibilité à un allergène peut déclencher l'infiltration des plasmocytes dans la gencive et provoquer une gingivite plasmocytaire. L'allergène peut être la gomme à mâcher, certains composants du dentifrice, de la cannelle, de la menthe, du poivron rouge, du rince-bouche, etc.<ref name=":0" /><ref name=":11" /> Ce type de gingivite peut être associé à une douleur d'apparition rapide, avec un érythème diffus et une perte de la texture normale en pelure d'orange de la gencive.<ref name=":17" /><ref name=":11" /><!-- La section approche clinique serait idéale pour accueillir une bonne partie du contenu de cette section. La section approche clinique est en quelque sorte la section à lire pour apprendre à naviguer le diagnostic différentiel de la gingivite.  -->
Outre les réactions allergiques, d'autres manifestations de conditions systémiques peuvent être liées aux gingivites non induites par la plaque, dont les désordres mucocutanés, incluant le lichen plan, le pemphigoïde, le pemphigus vulgaire, l'érythème multiforme et le lupus érythémateux. <ref name=":11" />
Finalement, une gingivite appelée la gingivite à corps étranger peut être vue lors d'une altération de gencive lors d'une intervention dentaire permettant l'introduction de corps étranger dans les tissus gingivaux, tel que de l'aluminium, de l'argent, du silicone, etc. Ils se présentent sous la forme de macules, solitaires ou multiples, rouge ou rouge et blanc. Une douleur est habituellement retrouvée et ce type de gingivite ne répond habituellement pas aux traitements d'hygiène buccale. <ref name=":17" /><ref name=":11" />
En dehors de cela, divers facteurs de risque peuvent contribuer à la gingivite. Il s'agit notamment des habitudes personnelles du patient, tels le tabagisme et tabac à chiquer, et des conditions locales, telles la xérostomie ou les dents serrées.<ref name=":0" /><ref name=":11" />
== Diagnostic ==
== Diagnostic ==
Le diagnostic de la gingivite repose principalement sur l'identification de l'étiologie en cause. Il est donc important de pouvoir déterminer la présence ou non de plaque ainsi que de compléter l'histoire du patient et l'examen physique.<ref name=":11" /><!-- Pas tout à fait ! Comment fait-on le diagnostic de la gingivite ? Est-ce un diagnostic clinique ? Y a-t-il des critères diagnostics ?  -->
Le diagnostic de la gingivite repose principalement sur l'identification de l'étiologie en cause. Il est donc important de pouvoir déterminer la présence ou non de plaque ainsi que de compléter l'histoire du patient et l'examen physique.<ref name=":11" /><!-- Pas tout à fait ! Comment fait-on le diagnostic de la gingivite ? Est-ce un diagnostic clinique ? Y a-t-il des critères diagnostics ?  -->
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