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« Gingivite induite par le biofilm dentaire » : différence entre les versions

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}}La gingivite est une affection inflammatoire de la gencive marginale. Il s'agit plus spécifiquement d'une inflammation qui se limite au tissu épithélial et conjonctif de celle-ci et qui n'induit aucune perte d'attache, comparativement à la [[parodontite]].<ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Julie T.|nom1=Marchesan|prénom2=Mustafa Saadat|nom2=Girnary|prénom3=Kevin|nom3=Moss|prénom4=Eugenia Timofeev|nom4=Monaghan|titre=Role of inflammasomes in the pathogenesis of periodontal disease and therapeutics|périodique=Periodontology 2000|volume=82|numéro=1|date=02 2020|issn=1600-0757|pmid=31850638|pmcid=6927484|doi=10.1111/prd.12269|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31850638/|consulté le=2020-07-28|pages=93–114}}</ref><ref name=":11">{{Citation d'un ouvrage|nom1=Serio, Francis G.,|nom2=Hawley, Charles E.,|nom3=Tsukiyama, Teppei,|titre=Manual of clinical periodontics|isbn=978-1-59195-332-6|isbn2=1-59195-332-4|oclc=880844151|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/880844151|consulté le=2020-08-10}}</ref> Parmi toutes les [[Maladies parodontales|maladies parodontales]], la gingivite est considérée comme la plus courante.  
}}La gingivite est une affection inflammatoire de la gencive marginale. Il s'agit plus spécifiquement d'une inflammation qui se limite au tissu épithélial et conjonctif de celle-ci et qui n'induit aucune perte d'attache, comparativement à la [[parodontite]].<ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Julie T.|nom1=Marchesan|prénom2=Mustafa Saadat|nom2=Girnary|prénom3=Kevin|nom3=Moss|prénom4=Eugenia Timofeev|nom4=Monaghan|titre=Role of inflammasomes in the pathogenesis of periodontal disease and therapeutics|périodique=Periodontology 2000|volume=82|numéro=1|date=02 2020|issn=1600-0757|pmid=31850638|pmcid=6927484|doi=10.1111/prd.12269|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31850638/|consulté le=2020-07-28|pages=93–114}}</ref><ref name=":11">{{Citation d'un ouvrage|nom1=Serio, Francis G.,|nom2=Hawley, Charles E.,|nom3=Tsukiyama, Teppei,|titre=Manual of clinical periodontics|isbn=978-1-59195-332-6|isbn2=1-59195-332-4|oclc=880844151|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/880844151|consulté le=2020-08-10}}</ref> Parmi toutes les [[Maladies parodontales|maladies parodontales]], la gingivite est considérée comme la plus courante.  
Il existe différentes formes de gingivite basées sur l'apparence clinique, l'étiologie, la sévérité de l'atteinte et la durée de l'infection. La forme de gingivite la plus répandue est celle induite par la [[Plaque dentaire|plaque dentaire]]. La gingivite est caractérisée par une rougeur dans la zone touchée, une augmentation du fluide créviculaire, un oedème gingival ainsi qu'un saignement lors du sondage. La gingivite peut à l'occasion induire une douleur, bien que celle-ci soit majoritairement asymptomatique. <ref name=":11" /><ref name=":16" /> Principalement causé par les bactéries présentent dans la plaque, la gingivite peut être influencée par des facteurs locaux, systémiques, génétiques et pharmacologiques.<ref name=":11" /><ref name=":0">{{Citation d'un lien web|langue=en|nom1=M|prénom1=Rathee|nom2=P|prénom2=Jain|titre=Gingivitis|url=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32491354/|site=PubMed|date=2020 Jan|pmid=32491354|consulté le=2020-08-11}}</ref> 
C'est une maladie inflammatoire réversible et qui, selon la cause et les facteurs de l'hôte, peut être plus ou moins étendue. La gingivite peut être décrite comme étant diffuse ou localisée à la gencive marginale ou la papille interdentaire.<ref name=":17" /> La gingivite précède toujours la [[parodontite]] bien qu'elle n'évolue pas toujours vers la celle-ci. <ref name=":16">{{Citation d'un ouvrage|nom1=Wolf, Herbert F.|nom2=Rateitschak, Edith M.|titre=Parodontologie|éditeur=Masson|date=2005|isbn=2-294-01139-2|isbn2=978-2-294-01139-9|oclc=174128993|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/174128993|consulté le=2020-08-04}}</ref><ref name=":17" /> On note cependant qu'une susceptibilité marquée à la gingivite augmenterait les chances de développer une parodontite future.<ref name=":17" />   
== Épidémiologie ==
== Épidémiologie ==


La gingivite est une maladie inflammatoire très répandue, principalement causée par un manque d'hygiène qui entraine une accumulation de plaque et de tartre. Cette affection peut être vue chez tous les groupes d'âge, bien qu'elle semble être plus sévère chez l'adulte comparativement aux enfants d'âge prépubère, lorsque l'on compare des sujets ayant le même niveau de plaque. On note un pic de prévalence à l'adolescence, soit entre 9 et 14 ans.<ref name=":17" /> En effet, selon l’ÉCSBQ 2012-2013, la gingivite touche la majorité des élèves du primaire, où seulement 29% des élèves de deuxièmes années et moins de 20% de ceux de sixième année présentent une gencive saine. Dans ces deux groupes d'âge, 50% des élèves présentent une gingivite légère et de 20-30% une gingivite modérée.<ref>{{Citation d'un ouvrage|nom1=Galarneau, Chantal, 1966-|nom2=Boiteau, Véronique,|nom3=Dubé, Marc-André,|nom4=Hamel, Denis,|titre=Étude clinique sur l'état de santé buccodentaire des élèves québécois du primaire 2012-2013 : rapport national|isbn=978-2-550-73772-8|isbn2=2-550-73772-5|oclc=946888760|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/946888760|consulté le=2020-08-10}}</ref> À partir de 60 ans, la prévalence de gingivite est de tout près de 100 %<ref name=":17" />.  
La gingivite est une maladie inflammatoire très répandue, principalement causée par un manque d'hygiène qui entraine une accumulation de plaque et de tartre. Cette affection peut être vue chez tous les groupes d'âge, bien qu'elle semble être plus sévère chez l'adulte comparativement aux enfants d'âge prépubère, lorsque l'on compare des sujets ayant le même niveau de plaque. On note un pic de prévalence à l'adolescence, soit entre 9 et 14 ans.<ref name=":17" /> En effet, selon l’ÉCSBQ 2012-2013, la gingivite touche la majorité des élèves du primaire, où seulement 29% des élèves de deuxièmes années et moins de 20% de ceux de sixième année présentent une gencive saine.<ref name=":12" /> Dans ces deux groupes d'âge, 50% des élèves présentent une gingivite légère et de 20-30% une gingivite modérée.<ref name=":12">{{Citation d'un ouvrage|nom1=Galarneau, Chantal, 1966-|nom2=Boiteau, Véronique,|nom3=Dubé, Marc-André,|nom4=Hamel, Denis,|titre=Étude clinique sur l'état de santé buccodentaire des élèves québécois du primaire 2012-2013 : rapport national|isbn=978-2-550-73772-8|isbn2=2-550-73772-5|oclc=946888760|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/946888760|consulté le=2020-08-10}}</ref> À partir de 60 ans, la prévalence de gingivite est de tout près de 100 %<ref name=":17" />.  


La prévalence de la gingivite serait plus grande chez les hommes que chez les femmes, car il a été constaté que les femmes ont tendance à maintenir une meilleure hygiène buccale.<ref name=":17">{{Citation d'un ouvrage|nom1=Neville, Brad W.|titre=Oral & maxillofacial pathology|éditeur=W.B. Saunders|date=2002|isbn=0-7216-9003-3|isbn2=978-0-7216-9003-2|oclc=48132363|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/48132363|consulté le=2020-08-04}}</ref> Des études ont montré que la gingivite est plus répandue chez les personnes à faible statut socioéconomique. En effet, les personnes à statut socioéconomique élevé ont tendance à démontrer une attitude plus positive envers le maintien de l'hygiène buccale et à avoir un meilleur accès aux soins de santé. La gingivite serait également plus fréquente chez les femmes enceintes que chez les femmes non enceintes. En outre, la forme sévère de gingivite s'est révélée être prédominante chez les femmes enceintes.<ref name=":10">{{Citation d'un article|prénom1=Meena|nom1=Kashetty|prénom2=Sagar|nom2=Kumbhar|prénom3=Smita|nom3=Patil|prénom4=Prashant|nom4=Patil|titre=Oral hygiene status, gingival status, periodontal status, and treatment needs among pregnant and nonpregnant women: A comparative study|périodique=Journal of Indian Society of Periodontology|volume=22|numéro=2|date=2018-03|issn=0972-124X|pmid=29769772|pmcid=5939025|doi=10.4103/jisp.jisp_319_17|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29769772/|consulté le=2020-07-28|pages=164–170}}</ref><ref name=":0" />
La prévalence de la gingivite serait plus grande chez les hommes que chez les femmes, car il a été constaté que les femmes ont tendance à maintenir une meilleure hygiène buccale.<ref name=":17">{{Citation d'un ouvrage|nom1=Neville, Brad W.|titre=Oral & maxillofacial pathology|éditeur=W.B. Saunders|date=2002|isbn=0-7216-9003-3|isbn2=978-0-7216-9003-2|oclc=48132363|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/48132363|consulté le=2020-08-04}}</ref> Des études ont montré que la gingivite est plus répandue chez les personnes à faible statut socioéconomique. En effet, les personnes à statut socioéconomique élevé ont tendance à démontrer une attitude plus positive envers le maintien de l'hygiène buccale et à avoir un meilleur accès aux soins de santé. La gingivite serait également plus fréquente chez les femmes enceintes que chez les femmes non enceintes. En outre, la forme sévère de gingivite s'est révélée être prédominante chez les femmes enceintes.<ref name=":10">{{Citation d'un article|prénom1=Meena|nom1=Kashetty|prénom2=Sagar|nom2=Kumbhar|prénom3=Smita|nom3=Patil|prénom4=Prashant|nom4=Patil|titre=Oral hygiene status, gingival status, periodontal status, and treatment needs among pregnant and nonpregnant women: A comparative study|périodique=Journal of Indian Society of Periodontology|volume=22|numéro=2|date=2018-03|issn=0972-124X|pmid=29769772|pmcid=5939025|doi=10.4103/jisp.jisp_319_17|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29769772/|consulté le=2020-07-28|pages=164–170}}</ref><ref name=":0">{{Citation d'un lien web|langue=en|nom1=M|prénom1=Rathee|nom2=P|prénom2=Jain|titre=Gingivitis|url=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32491354/|site=PubMed|date=2020 Jan|pmid=32491354|consulté le=2020-08-11}}</ref>


La susceptibilité de chaque individu à la gingivite induite par la plaque dentaire semble varier en fonction de la population et des caractéristiques individuelles de l'hôte de manière indépendante vis-à-vis le niveau de plaque.<ref name=":17" />   
La susceptibilité de chaque individu à la gingivite induite par la plaque dentaire semble varier en fonction de la population et des caractéristiques individuelles de l'hôte de manière indépendante vis-à-vis le niveau de plaque.<ref name=":17" />   
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==== Facteurs de risque locaux ====
==== Facteurs de risque locaux ====
Plusieurs facteurs de risques locaux ont été identifiés<ref name=":17" /><ref name=":11" /> :  
Plusieurs facteurs de risques locaux ont été identifiés:  
* l'anatomie dentaire :  
* l'anatomie dentaire :  
** les furcations, la projection d'émail cervical, les sillons, les contacts dentaires ouverts et l'impaction alimentaire.  
** les furcations, la projection d'émail cervical, les sillons, les contacts dentaires ouverts et l'impaction alimentaire.  
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* l'attachement haut des freins buccaux
* l'attachement haut des freins buccaux
* le chevauchement dentaire
* le chevauchement dentaire
* le manque d'hygiène buccal.
* le manque d'hygiène buccal.<ref name=":17" /><ref name=":11" />


==== Facteurs de risque systémiques ====
==== Facteurs de risque systémiques ====
Plusieurs facteurs de risques systémiques ont été identifiée<ref name=":17" /><ref name=":11" /> :  
Plusieurs facteurs de risques systémiques ont été identifiée:  
* le diabète non contrôlé   
* le diabète non contrôlé   
* le VIH
* le VIH
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* la trisomie 21
* la trisomie 21
* l'immunosuppression
* l'immunosuppression
* la médication.
* la médication.<ref name=":17" /><ref name=":11" />


=== Questionnaire ===
=== Questionnaire ===
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== Complications ==
== Complications ==


La complication ou les séquelles les plus courantes de la gingivite chronique, si elle n'est pas traitée, sont la progression de l'inflammation vers les tissus et les os sous-jacents, entrainant une parodontite. La conséquence ultime d'un tel évènement est la perte des dents. La gingivite précède toujours la parodontite. Cependant, la gingivite ne progresse pas toujours en parodontite. <ref name=":0" />  
La complication ou les séquelles les plus courantes de la gingivite chronique, si elle n'est pas traitée, sont la progression de l'inflammation vers les tissus et les os sous-jacents, entrainant une parodontite. La conséquence ultime d'un tel évènement est la perte des dents. La gingivite précède toujours la [[parodontite]] bien qu'elle n'évolue pas toujours vers la celle-ci. <ref name=":16">{{Citation d'un ouvrage|nom1=Wolf, Herbert F.|nom2=Rateitschak, Edith M.|titre=Parodontologie|éditeur=Masson|date=2005|isbn=2-294-01139-2|isbn2=978-2-294-01139-9|oclc=174128993|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/174128993|consulté le=2020-08-04}}</ref><ref name=":17" /> On note cependant qu'une susceptibilité marquée à la gingivite augmenterait les chances de développer une parodontite future.<ref name=":17" /><ref name=":0" />  


La gingivite ulcéronécrosante (GUN) est un type de gingivite sévère qui peut survenir entre autres lorsque le patient néglige complètement l'hygiène buccale ou lorsque le système immunitaire du patient est compromis.<ref name=":0" />  Elle est associée à diverses bactéries dont ''Bacillus fusiformis'', ''Borrelia vincentti'', ''P. intermedia''. Cette infection se présente souvent à la suite d'un stress psychologique important et a notamment été observée chez les militaires de la Première Guerre mondiale, d'où son surnom de ''trench mouth''. Elle peut également être vue dans des cas d'immunosuppression, de tabagisme, de déficit en hygiène buccale et nutritive.<ref name=":17" /> Avec une prévalence de moins de 0,1%, la GUN se présente sous l'aspect de papilles dites tronchées, très oedématiées et hémorragiques. Il peut y avoir recouvrement d'une pseudomembrane au niveau des zones de nécrose. Celle-ci s'accompagne d'une halitose, d'un goût métallique, de douleur importante ainsi que de saignement spontané. Si elle n'est pas traitée, la gingivite ulcéronécrosante peut évoluer vers la parodontite ulcéronécrosante ou la stomatite nécrotique. Le traitement constitué d'un débridement et d'un détartrage avec une anesthésie locale est nécessaire. L'ajout d'un rince-bouche à la chlorexidine, une augmentation de l'hygiène par le patient sont également à inclure. L'antibiothérapie peut selon le cas être bénéfique surtout en cas de fièvre. S'il n'y a pas de résolution, il faudra investiguer pour éliminer une infection au VIH ou la mononucléose.<ref name=":17" /><!-- J'ai l'impression que tout le paragraphe en entier aurait sa place sur la page de la gingivite ulcéronécrosante, et non sur celle-ci. En fait, le rôle de cette page est d'expliquer les gingivites en général, et non de décrire l'ensemble des gingivites en détail sur cette même page. Je vois plusieurs pages de maladies qui pourraient voir le jour à partir de cette page. Un peu comme le syndrome coronarien aigu, je crois que la gingivite est une classe de maladie. Plus je lis, plus j'y crois !  -->  
La gingivite ulcéronécrosante (GUN) est un type de gingivite sévère qui peut survenir entre autres lorsque le patient néglige complètement l'hygiène buccale ou lorsque le système immunitaire du patient est compromis.<ref name=":0" />  Elle est associée à diverses bactéries dont ''Bacillus fusiformis'', ''Borrelia vincentti'', ''P. intermedia''. Cette infection se présente souvent à la suite d'un stress psychologique important et a notamment été observée chez les militaires de la Première Guerre mondiale, d'où son surnom de ''trench mouth''. Elle peut également être vue dans des cas d'immunosuppression, de tabagisme, de déficit en hygiène buccale et nutritive.<ref name=":17" /> Avec une prévalence de moins de 0,1%, la GUN se présente sous l'aspect de papilles dites tronchées, très oedématiées et hémorragiques. Il peut y avoir recouvrement d'une pseudomembrane au niveau des zones de nécrose. Celle-ci s'accompagne d'une halitose, d'un goût métallique, de douleur importante ainsi que de saignement spontané. Si elle n'est pas traitée, la gingivite ulcéronécrosante peut évoluer vers la parodontite ulcéronécrosante ou la stomatite nécrotique. Le traitement constitué d'un débridement et d'un détartrage avec une anesthésie locale est nécessaire. L'ajout d'un rince-bouche à la chlorexidine, une augmentation de l'hygiène par le patient sont également à inclure. L'antibiothérapie peut selon le cas être bénéfique surtout en cas de fièvre. S'il n'y a pas de résolution, il faudra investiguer pour éliminer une infection au VIH ou la mononucléose.<ref name=":17" /><!-- J'ai l'impression que tout le paragraphe en entier aurait sa place sur la page de la gingivite ulcéronécrosante, et non sur celle-ci. En fait, le rôle de cette page est d'expliquer les gingivites en général, et non de décrire l'ensemble des gingivites en détail sur cette même page. Je vois plusieurs pages de maladies qui pourraient voir le jour à partir de cette page. Un peu comme le syndrome coronarien aigu, je crois que la gingivite est une classe de maladie. Plus je lis, plus j'y crois !  -->  
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