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<ref>{{Citation d'un ouvrage|langue=anglais|auteur1=David G. Gardner|auteur2=Dolores M. Shoback|auteur3=Francis S. Greenspan|titre=Greenspan's basic & clinical endocrinology|passage=Chapitre 16|lieu=New York, États-Unis|éditeur=McGraw-Hill Education LLC.|date=2018|numéro d'édition=10|pages totales=944|isbn=978-1-259-58928-7}}</ref> | |||
<ref>{{Citation d'un ouvrage|langue=anglais|auteur1=Clive Petry|titre=Gestational Diabetes : Origins, Complications, and Treatment|passage=Chapitre 1|lieu=Milton, UNITED KINGDOM|éditeur=Taylor & Francis Group|date=2014|numéro d'édition=1|pages totales=236|isbn=978-1-4398-7997-9}}</ref> | |||
=== Classification des diabètes lors de la grossesse === | === Classification des diabètes lors de la grossesse === |
Version du 13 avril 2024 à 13:43
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Hauteur utérine non concordante avec l'âge gestationnel |
Symptômes |
Polydipsie, Polyphagie, Céphalée , Fatigue , Asymptomatique , Polyurie |
Diagnostic différentiel |
Acromégalie, Diabète sucré, Syndrome de Cushing, Phéochromocytome, Diabète de type I |
Informations | |
Autres noms | Diabète de grossesse |
Spécialités | Endocrinologie, obstétrique, médecine de famille |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Le diabète gestationnel se réfère à toute forme d'intolérance au glucose qui se manifeste pour la première fois au cours d'une grossesse. Le diagnostic est généralement posé chez les femmes entre la 24e et la 28e semaine lors d'un test de dépistage du diabète gestationnel.[1]
Tandis qu'un diabète préexistant durant la grossesse fait plutôt référence à un diagnostic de diabète (que ce soit le diabète de type I ou le diabète de type II) avant la grossesse.
Le diabète gestationnel est une entité clinique qui touche de plus en plus de femmes enceintes partout au monde, particulièrement avec la prévalence à la hausse du syndrome métabolique à travers le monde. Celui-ci constitue une des complications de grossesse les plus fréquentes, qui se définit par un phénomène d'insulino-résistance chez les femmes avec un seuil de vulnérabilité plus marqué que d'autres pour faire face aux hormones de contre-régulation produites par le placenta en grossesse (i.e. hormone de croissance (GH), corticolibérine (CRH), sommatotrophine chorionique (HSC ou HPL), prolactine et progestérone).
Le fœtus, exposé chroniquement à un taux élevé de glucose sérique, développe en cours de grossesse une production d'insuline élevée compensatrice, qui l'exposera à des risques d'hypoglycémie, d'hyperbilirubinémie et d'hypocalcémie à sa naissance. La prise en charge du diabète gestationnel est complexe et nécessite l'implication d'une équipe multidisciplinaire.
Épidémiologie
Selon les facteurs de risque individuels, le diabète gestationnel affecte entre 3 et 20 % des femmes enceintes.[2] Cette prévalence est en hausse et ce, au même rythme que la hausse de la prévalence du syndrome métabolique.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
La prévalence de diabète gestationnel est en hausse, principalement en raison de la plus grande prévalence d'âge maternel avancé et d'obésité chez les femmes enceintes : il est estimé qu'elle touche entre 3 à 30% des grossesses à travers le monde. Certaines populations sont plus à risque à développer un diabète gestationnel, notamment les femmes d'origine afro-américaine, arabe, asiatique, hispanique, autochtone ou d'Asie du Sud-Est. [2]
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Les étiologies sont :
- l'étiologie 1 - Ceci est une balise sémantique de type étiologie que vous devez modifier.
- l'étiologie 2 - Ceci est une balise sémantique de type étiologie que vous devez aussi modifier.
- l'étiologie 3 - Copiez ce modèle pour définir d'autres étiologies.
- ...
Physiopathologie
L'hyperglycémie est tératogène[2]
Classification des diabètes lors de la grossesse
- le diabète préexistant : fait référence à un diabète de type I ou de type II ayant été diagnostiqué avant la grossesse
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Les facteurs de risque de développer un diabète gestationnel sont :[2]
- l'âge maternel avancé (≥35 ans)
- l'origine ethnique : africaine, arabe, asiatique, hispanique, autochtone ou sud-asiatique
- l'utilisation de corticostéroïdes
- l'obésité (IMC ≥ 30)
- le prédiabète
- l'antécédent de diabète gestationnel lors d'une grossesse précédente
- l'antécédent de macrosomie
- l'antécédent familial de diabète de type II
- le syndrome des ovaires polykystiques
- l'acanthosis nigricans
- facteur de risque 2 - Ceci est une balise sémantique de type facteur de risque que vous devez aussi modifier.
- le facteur de risque 3 - Copiez ce modèle pour définir d'autres facteurs de risques.
- ...
L'âge maternel avancé (soit une femme âgée de 35 ans ou plus), le surpoids ou l'obésité ainsi que l'ethnie des femmes constituent les facteurs de risque les mieux établis pour le développement d'un diabète gestationnel. D'autres associations de risque ont été décrites avec une histoire de diabète gestationnel ou de macrosomie (poids fœtal estimé de plus de 4 kilogrammes) dans une grossesse antérieure ou chez un membre de la famille proche, un gain de poids excessif en grossesse, ou d'autres conditions pouvant contribuer à une résistance à l'insuline tel que le syndrome des ovaires polykystiques.
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Le diabète gestationnel est une maladie asymptomatique.
Les symptômes de cette maladie sont :
- le symptôme 1 - Ceci est une balise sémantique de type symptôme que vous devez modifier.
- le symptôme 2 - Ceci est une balise sémantique de type symptôme que vous devez aussi modifier.
- le symptôme 3 - Copiez ce modèle pour définir d'autres symptômes.
- l'élément d'histoire 1
- ...
Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :
- à l'examen clinique 1:
- l'examen clinique 2:
- à l'examen clinique 2:
- ...
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Les examens paracliniques pertinents sont :
- l'examen paraclinique 1 :
- l'examen paraclinique 2 :
- le signe paraclinique 3
- le signe paraclinique 4, ...
- ...
Dépistage du diabète gestationnel
Le dépistage universel et systématique du diabète gestationnel chez toutes les femmes au deuxième trimestre de grossesse, entre 24 et 28 semaines de gestation. Il est important de noter que si le dépistage n'a pas été effectué dans ce créneau ou qu'il existe une suspicion d'apparition tardive de diabète gestationnel, il est primordial d'effectuer le dépistage dès que possible.[2][5]
Chez les patientes ayant plusieurs facteurs de risque de développer un diabète gestationnel (voir la section facteurs de risque), il est recommandé de dépister lors du premier trimestre (<20 semaines[2]) et de répéter le dépistage entre 24 et 28 semaines si ce dernier s'avère négatif.[5][6]
Bien sûr, les patientes ayant un diabète pré existant ou encore les patientes qui refusent le dépistage sont exemptées de ce dernier.[5]
Dépistage et diagnostic du diabète gestationnel en deux étapes
Le dépistage du diabète gestationnel se fait à l’aide d’un test d'hyperglycémie orale provoquée non à jeun par l'ingestion de 50 grammes. Le test consiste à administrer 50 grammes de glucose et ainsi provoquer une hyperglycémie pour évaluer comment le corps y réagit. Il faut ensuite faire une glycémie sérique, une heure post ingestion, pour évaluer cette réaction.
Lorsque les résultats tombent dans une zone grise, il est parfois nécessaire de faire un deuxième test qui est un test de tolérance au glucose de 75 grammes. Une quantité plus importante de glucose est alors administrée et l’on doit recueillir davantage de prises de sang : une glycémie sérique à jeun pré ingestion, une glycémie sérique une heure et deux heures post ingestion.[5]
Diagnostic alternatif du diabète gestationnel en une étape
Selon Diabète Canada, cette approche est également acceptable. Elle consiste à n’utilise que le test oral de tolérance au glucose de 75 grammes. Le test reste essentiellement le même que celui de la deuxième étape de la méthode de dépistage précédente, mais les valeurs diagnostiques diffèrent légèrement (voir la section diagnostic pour les détails).[5]
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
|
Dépistage et diagnostic du diabète gestationnel en deux étapes
Test d'hyperglycémie orale provoquée non à jeun de 50 grammes
Le résultat du test nous permet de connaître la marche à suivre : [2][5]
- si la valeur est <7,8 mmol/L : le diagnostic de diabète gestationnel est écarté
- si la valeur est entre 7,8 et 11,0 mmol/L : un test oral de tolérance au glucose de 75 grammes doit être effectué
- si la valeur est ≥11,1 mmol/L : un diabète gestationnel est alors diagnostiqué
Test de tolérance au glucose de 75 grammes
Si cette deuxième étape est nécessaire, le diabète gestationnel est retenu si l’une des valeurs suivantes est atteinte : [2][5]
- une glycémie sérique à jeun ≥5,3 mmol/L
- une glycémie sérique une heure post ingestion ≥10,6 mmol/L
- une glycémie sérique deux heures post ingestion ≥9,0 mmol/L
Diagnostic alternatif en une étape
Le diabète gestationnel est retenu si l’une des valeurs suivantes est atteinte : [2][5]
- une glycémie sérique à jeun ≥5,1 mmol/L
- une glycémie sérique une heure post ingestion ≥10,0 mmol/L
- une glycémie sérique deux heures post ingestion ≥8,5 mmol/L
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Le diagnostic différentiel de la maladie est :
Traitement
Les objectifs de traitement du diabète gestationnel sont de : [I, SOGC[7]][5]
- améliorer la croissance fœtale en évitant la macrosomie
- réduire le risque de décès in utero
- diminuer le risque de développer une prééclampsie
- réduire les chances de recourir à une césarienne
- diminuer les risques de complications néonatales, tels la dystocie de l'épaule, les traumatismes à la naissance et les hypoglycémies néonatales.
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Les traitements suggérés sont les suivants :
- le traitement 1
- le traitement 2
- le traitement 3
- ...
Cibles glycémiques
Selon les lignes directrices de Diabète Canada, les cibles glycémiques auto-surveillées sont : [5]
- une glycémie capillaire à jeun <5,3 mmol/L
- une glycémie capillaire une heure post-prandiale <7,8 mmol/L
- une glycémie capillaire deux heures post-prandiale <6,7 mmol/L
De plus, étant donné un risque légèrement augmenté de mortinatalité chez les femmes ayant un taux d'HbA1c >6,1%, les cibles de cette mesure devrait être ≤ 6,1% [2].
En considérant l'hypervolémie en grossesse ayant un effet diluant sur la concentration sérique du glucose ainsi que les effets hyperglycémiantes des hormones de contre-régulation de l'insuline produites par le placenta, des cibles de valeurs glycémiques ont été établies en grossesse, en corrigeant à la baisse les glycémies souhaitées chez une femme non-enceinte, ce qui correspond à une glycémie capillaire < 5.3 mmol/L à jeun, < 7.8 mmol/L à 1 heure post-prandiales et < 6.7 mmol/L à 2 heures post-prandiales. [8]
Par consensus, l'Endocrine Society (ES) et la Société Américaine du Diabète (ADA) ont déterminé une hypoglycémie en grossesse lorsqu'une glycémie capillaire est inférieure à 3.3 mmol/L. Sous insulinothérapie, une glycémie minimale de 3.8 mmol/L est visé afin d'éviter des hypoglycémies fréquentes chez la femme enceinte. [8]
En présence de macrosomie, il est pratique courante de resserrer les cibles glycémiques (i.e. < 4.3 mmol/L à jeun, < 6.8 mmol/L à 1 heure post-prandiales et < 5.7 mmol/L à 2 heures post-prandiales) afin de diminuer le risque de progression de la macrosomie, voire même diminuer le poids fœtal estimé de quelques percentiles, ce qui améliorerait le pronostic néonatal et d'accouchement.
Traitements
Le traitement du diabète gestationnel doit être multidisciplinaire : une infirmière pouvant faire l'enseignement sur le diabète, un nutritionniste, un gynécologue-obstétriciens et d'un endocrinologue/un interniste/un interniste spécialisé en médecine obstétricale.[2]
Traitements non pharmacologiques
Les traitements non pharmacologiques sont la première intention de traitement. Ils peuvent être essayés pendant 1 à 2 semaines avant d'envisager un traitement pharmacologique. [5] Un régime alimentaire adapté aux femmes enceintes ayant un diabète gestationnel est essentiel pour la prise en charge. Une consultation en nutrition est souvent essentielle pour y arriver et éduquer la patiente.
L'exercice physique est également préconisé en grossesse et encore plus dans un contexte de diabète gestationnel.
Traitements pharmacologiques
Si les traitements non pharmacologiques échouent à obtenir une euglycémie, l'insuline ou la metformine peuvent alors être utilisées.
Traitement | Dosage | Commentaires |
---|---|---|
Insuline | ||
Hypoglycémiants oraux | ||
Metformine | Traverse la barrière placentaire | |
Glyburide | Traverse la barrière placentaire |
Hypoglycémiants oraux
Glycuride
- Associé avec une augmentation du gain de poids maternel, du poids de naissances/de macrosomie et d'hypoglycémie néonatale
- À utiliser en troisième ligne si la mère refuse l'insuline
Insulinothérapie
L'utilisation d'insuline en grossesse en sécuritaire et il a été prouvé que l'utilisation d'insuline réduit la morbidité fœtale et maternelle. Les recommandations sont d'utilisation une insuline à action prolongée pour obtenir un contrôle insulinique en arrière plan lorsque l'insuline à action rapide est plutôt utilisée pour atteindre les objectifs de glycémies post-prandiales.[2]
L'accouchement
Le traitement ultime du diabète gestationnel est l'accouchement. Toutes femmes enceintes ayant un diabète de type II préexistant ou un diabète gestationnel devraient se faire proposer une induction entre 38 et 40 semaines de gestation, et ce en fonction des facteurs de risque pour la mère, pour le fœtus et la prise en compte des autres comorbidités [2B, II, SOGC[9]].[5]
Chez une patiente ayant un diabète gestationnel insulinodépendant, le risque de mort fœtal intra-utérine l'emporte sur le risque de mort infantile à 39 semaines, d'où la recommandation d'induire cette population dans les environs de 39 semaines. Tandis que les études démontre une diminution du taux de mortinatalité chez les patientes ayant un diabète gestationnel sous diète à partir de 40 semaines. (OR 0,5 (IC à 95 % 0,4-0,7)[10].
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le suivi d’un diabète gestationnel ou pré-gestationnel est essentiel pour prévenir les complications. Il est primordial d’avoir une approche multidisciplinaire [2, II, SOGC[11]]. [5]
L’objectif est d’obtenir un contrôle optimal du diabète et une surveillance fœtale appropriée.
Surveillance fœtale
La surveillance fœtale est primordiale dans le suivi du diabète gestationnel. Il est suggéré de faire le suivi échographie normal :
- une première échographie entre 11 et 14 semaines : l'échographie de datation
- une deuxième échographie entre 18 et 20 semaines : l'échographie de morphologie
En plus du suivi échographique typique, il est suggéré d'ajouter une échographie à 28 semaines et de l'utiliser comme référence pour les échographies subséquentes. Des échographiques sériées devraient être effectuées pour évaluer le taux de croissance fœtale et le liquide amniotique entre 28 et 36 semaines et ce toutes les 3 à 4 semaines [2B, II, SOGC[12]].[5]
À partir de 36 semaines, il faut évaluer le bien-être fœtal toutes les semaines et ce, à l'aide de divers outils :
- le tracé de réactivité fœtal
- le tracé de réactivité fœtal + l'indice de liquide amniotique
- le profil biophysique (fait par échographie)
- ou la combinaison des éléments ci-haut[5]
Les conseils d'usage sont également très importants lors d'un diabète gestationnel ; il est primordial que la patiente consulte rapidement dans un centre hospitalier si elle vit une diminution des mouvements fœtaux.[5]
Suivi des besoins en insuline
Les besoins en insuline devraient augmenter tout au long de la grossesse, selon la même cinétique que celle des hormones placentaires.
Malgré le manque d'études l'impact d'une diminution des besoins en insuline, il est alors accepté dans la communauté scientifique que la diminution marquée ou rapide des besoins en insuline pourrait être un signe d'une insuffisance placentaire et que la surveillance fœtale devrait être ajustée en conséquence.[2]
Mention spéciale sur la corticothérapie prénatale
Malgré le risque de débalancement du diabète, le diabète gestationnel n'est pas une contre-indication à l'administration de corticothérapie prénatale. Toutefois, une surveillance étroite de la glycémie est recommandée pour toutes les femmes atteintes d’un diabète préexistant ou mal contrôlée [B, III, SOGC[13]]. De plus, si cela n’est pas déjà fait, il est recommandé de faire le test oral de tolérance au glucose de 75 grammes avant l’administration de bétaméthasone ou le dépistage doit être reporté d'au moins 7 jours après l'administration de bétaméthasone. [B, III, SOGC[14]].[5]
Suivi post partum
Dépistage de diabète type II post-partum
Toutes femmes ayant reçu un diagnostic de diabète gestationnel devraient se voir offrir un test d’hyperglycémie orale provoquée de 75 grammes entre 6 semaines et 6 mois après l’accouchement pour dépister le prédiabète et le diabète.[5]
Normal | Pré-diabète | Diabète de type II | |
---|---|---|---|
Glycémie sérique à jeun | <6,1 mmol/L | 6,1-6,9 mmol/L | ≥7,0 mmol/L |
Glycémie sérique deux heures post ingestion | <7,8 mmol/L | 7,8-11,0 mmol/L | ≥11,1 mmol/L |
HbA1C | <6,0% | 6,0-6,4% | ≥6,5% |
L'allaitement
L’allaitement est fortement recommandé pendant au moins 4 mois[2]. Il permet de diminuer le risque d'hypoglycémies néonatales chez leur bébé[15], de réduire le risque d'obésité infantile et le risque d'hyperglycémie maternelle[16].[5]
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Les complications du diabète gestationnel sont essentiellement secondaires à l’état hyperglycémique et à l’environnement métabolique sous-jacent. Elles sont : [2, II, SOGC[17]] [5]
- la prééclampsie
- la césarienne[RC: 1,46 (IC à 95 % 1,38-1,54).[18]]
- le développement d'un diabète de type II à long terme
- particulièrement chez les patientes avec certains facteurs de risque [note 1]
- des complications fœtales :
- les anomalies congénitales[RC: 1,86 (IC à 95 % 1,49 à 2,33)[19]]
- la mortinatalité[RC: 2,33 (IC à 95 % 1,59 à 3,43)[20]]
- la macrosomie[RC: 3,43 (IC à 95 % 3,21-3,67)[21]]
- les traumatismes à la naissance (tels la dystocie d'épaule[RC: 2,74 (IC à 95 % 2,04-3,68[22]])
- les hypoglycémies néonatales
- la paralysie d'Erb[RC: 2,56 (IC à 95 % 1,96-3,32)[23]]
- la prématurité[RC: 1,71 (IC à 95% 1,58-1,86)[24]]
- des malformations majeures[RC: 1,19 (IC à 95 % 1,02-1,39)[25]]
Hypoglycémie
L'hypoglycémie en grossesse est défini comme un seuil < 3,3 mmol/L [26]. Toutefois, le seuil peut varier d'une femme à l'autre et devrait prendre en considération les symptômes d'hypoglycémie. Les femmes enceintes sont plus à risque d'hypoglycémies lors du 1e et 2e trimestre.
Il faut par contre être vigilant chez les femmes ayant une insulinothérapie. Elles doivent maintenir des glycémies >3,7 mmol/L afin de réduire et d'éviter les hypoglycémies répétées. Les hypoglycémies ne sont généralement pas nocives pour le fœtus si elles ne sont pas prolongées et répétées. Néanmoins, les hypoglycémies répétées et une perte de contrôle des taux de glucose sont associés avec une macrosomie.[2]
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Prévention
Les femmes ayant un diabète préexistant, que ce soit un diabète de type I ou un diabète de type II, devraient être rencontrées avant la conception pour optimiser la gestion de la glycémie (on vise une HbA1C ≤7,0 et idéalement, ≤6,5%[2]). La grossesse est un état de résistance à l’insuline important, il est donc impératif de débuter la grossesse avec un diabète bien contrôlé. [2][5]
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Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
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Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Notes
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Exemple: | TRAITEMENTS
Les traitements:
NOTES Gériatrie
Pédiatrie
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- ↑ Facteurs de risque d'obtenir un diagnostic de diabète de type II post-partum : l'âge maternel >35 ans, l'IMC >30 (obésité), l'origine autochtone, africaine, asiatique, hispanique et sud-asiatique, les antécédents familiaux de diabète, le syndrome des ovaires polykystiques, l'acanthose nigricans, l'utilisaiton de corticostéroïdes, une grossesse antérieure avec diabète gestationnelle et antécédent de macrosome.
Références
- ↑ Nuha A. ElSayed, Grazia Aleppo, Vanita R. Aroda et Raveendhara R. Bannuru, « 2. Classification and Diagnosis of Diabetes: Standards of Care in Diabetes-2023 », Diabetes Care, vol. 46, no Suppl 1, , S19–S40 (ISSN 1935-5548, PMID 36507649, Central PMCID 9810477, DOI 10.2337/dc23-S002, lire en ligne)
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 et 2,16 (en) Denice S. Feig, Howard Berger, Lois Donovan et Ariane Godbout, « Diabetes and Pregnancy », Canadian Journal of Diabetes, vol. 42, , S255–S282 (DOI 10.1016/j.jcjd.2017.10.038, lire en ligne)
- ↑ (en) David G. Gardner, Dolores M. Shoback et Francis S. Greenspan, Greenspan's basic & clinical endocrinology, New York, États-Unis, McGraw-Hill Education LLC., , 10e éd., 944 p. (ISBN 978-1-259-58928-7), p. Chapitre 16
- ↑ (en) Clive Petry, Gestational Diabetes : Origins, Complications, and Treatment, Milton, UNITED KINGDOM, Taylor & Francis Group, , 1e éd., 236 p. (ISBN 978-1-4398-7997-9), p. Chapitre 1
- ↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 et 5,20 (en) Howard Berger, Robert Gagnon et Mathew Sermer, « Directive clinique N° 393 - Le diabète pendant la grossesse », Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada, vol. 41, no 12, , p. 1826–1839.e1 (ISSN 1701-2163, PMID 31785801, DOI 10.1016/j.jogc.2019.03.022, lire en ligne)
- ↑ (en) Denice S. Feig, Howard Berger, Lois Donovan et Ariane Godbout, « Diabetes and Pregnancy », Canadian Journal of Diabetes, vol. 42, , S255–S282 (DOI 10.1016/j.jcjd.2017.10.038, lire en ligne)
- ↑ https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.022
- ↑ 8,0 et 8,1 (en) Denice S. Feig, Howard Berger, Lois Donovan et Ariane Godbout, « Diabetes and Pregnancy », Canadian Journal of Diabetes, vol. 42, , S255–S282 (DOI 10.1016/j.jcjd.2017.10.038, lire en ligne)
- ↑ https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.022
- ↑ (en) Anatte Karmon, Amalia Levy, Gershon Holcberg et Arnon Wiznitzer, « Decreased perinatal mortality among women with diet‐controlled gestational diabetes mellitus », International Journal of Gynecology & Obstetrics, vol. 104, no 3, , p. 199–202 (ISSN 0020-7292 et 1879-3479, DOI 10.1016/j.ijgo.2008.09.016, lire en ligne)
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- ↑ (en) I. R. A. Chertok, I. Raz, I. Shoham et H. Haddad, « Effects of early breastfeeding on neonatal glucose levels of term infants born to women with gestational diabetes », Journal of Human Nutrition and Dietetics, vol. 22, no 2, , p. 166–169 (ISSN 0952-3871 et 1365-277X, DOI 10.1111/j.1365-277X.2008.00921.x, lire en ligne)
- ↑ Erica P. Gunderson, Monique M. Hedderson, Vicky Chiang et Yvonne Crites, « Lactation intensity and postpartum maternal glucose tolerance and insulin resistance in women with recent GDM: the SWIFT cohort », Diabetes Care, vol. 35, no 1, , p. 50–56 (ISSN 1935-5548, PMID 22011407, Central PMCID 3241296, DOI 10.2337/dc11-1409, lire en ligne)
- ↑ https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.022
- ↑ https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.008
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- ↑ Elizabeth R. Seaquist, John Anderson, Belinda Childs et Philip Cryer, « Hypoglycemia and diabetes: a report of a workgroup of the American Diabetes Association and the Endocrine Society », Diabetes Care, vol. 36, no 5, , p. 1384–1395 (ISSN 1935-5548, PMID 23589542, Central PMCID 3631867, DOI 10.2337/dc12-2480, lire en ligne)