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==Physiopathologie==
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L'hyperglycémie est tératogène<ref name=":1" />
<ref>{{Citation d'un ouvrage|langue=anglais|auteur1=David G. Gardner|auteur2=Dolores M. Shoback|auteur3=Francis S. Greenspan|titre=Greenspan's basic & clinical endocrinology|passage=Chapitre 16|lieu=New York, États-Unis|éditeur=McGraw-Hill Education LLC.|date=2018|numéro d'édition=10|pages totales=944|isbn=978-1-259-58928-7}}</ref>
<ref>{{Citation d'un ouvrage|langue=anglais|auteur1=Clive Petry|titre=Gestational Diabetes : Origins, Complications, and Treatment|passage=Chapitre 1|lieu=Milton, UNITED KINGDOM|éditeur=Taylor & Francis Group|date=2014|numéro d'édition=1|pages totales=236|isbn=978-1-4398-7997-9}}</ref>


=== Classification des diabètes lors de la grossesse ===
=== Classification des diabètes lors de la grossesse ===

Version du 13 avril 2024 à 13:43

Diabète gestationnel (DG)
Maladie
Caractéristiques
Signes Hauteur utérine non concordante avec l'âge gestationnel
Symptômes
Polydipsie, Polyphagie, Céphalée , Fatigue , Asymptomatique , Polyurie
Diagnostic différentiel
Acromégalie, Diabète sucré, Syndrome de Cushing, Phéochromocytome, Diabète de type I
Informations
Autres noms Diabète de grossesse
Spécialités Endocrinologie, obstétrique, médecine de famille

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Le diabète gestationnel se réfère à toute forme d'intolérance au glucose qui se manifeste pour la première fois au cours d'une grossesse. Le diagnostic est généralement posé chez les femmes entre la 24e et la 28e semaine lors d'un test de dépistage du diabète gestationnel.[1]

Tandis qu'un diabète préexistant durant la grossesse fait plutôt référence à un diagnostic de diabète (que ce soit le diabète de type I ou le diabète de type II) avant la grossesse.

Le diabète gestationnel est une entité clinique qui touche de plus en plus de femmes enceintes partout au monde, particulièrement avec la prévalence à la hausse du syndrome métabolique à travers le monde. Celui-ci constitue une des complications de grossesse les plus fréquentes, qui se définit par un phénomène d'insulino-résistance chez les femmes avec un seuil de vulnérabilité plus marqué que d'autres pour faire face aux hormones de contre-régulation produites par le placenta en grossesse (i.e. hormone de croissance (GH), corticolibérine (CRH), sommatotrophine chorionique (HSC ou HPL), prolactine et progestérone).

Le fœtus, exposé chroniquement à un taux élevé de glucose sérique, développe en cours de grossesse une production d'insuline élevée compensatrice, qui l'exposera à des risques d'hypoglycémie, d'hyperbilirubinémie et d'hypocalcémie à sa naissance. La prise en charge du diabète gestationnel est complexe et nécessite l'implication d'une équipe multidisciplinaire.

Épidémiologie

Selon les facteurs de risque individuels, le diabète gestationnel affecte entre 3 et 20 % des femmes enceintes.[2] Cette prévalence est en hausse et ce, au même rythme que la hausse de la prévalence du syndrome métabolique.

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

La prévalence de diabète gestationnel est en hausse, principalement en raison de la plus grande prévalence d'âge maternel avancé et d'obésité chez les femmes enceintes : il est estimé qu'elle touche entre 3 à 30% des grossesses à travers le monde. Certaines populations sont plus à risque à développer un diabète gestationnel, notamment les femmes d'origine afro-américaine, arabe, asiatique, hispanique, autochtone ou d'Asie du Sud-Est. [2]

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Les étiologies sont :

Physiopathologie

L'hyperglycémie est tératogène[2]

[3]

[4]

Classification des diabètes lors de la grossesse

  • le diabète préexistant : fait référence à un diabète de type I ou de type II ayant été diagnostiqué avant la grossesse
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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les facteurs de risque de développer un diabète gestationnel sont :[2]

L'âge maternel avancé (soit une femme âgée de 35 ans ou plus), le surpoids ou l'obésité ainsi que l'ethnie des femmes constituent les facteurs de risque les mieux établis pour le développement d'un diabète gestationnel. D'autres associations de risque ont été décrites avec une histoire de diabète gestationnel ou de macrosomie (poids fœtal estimé de plus de 4 kilogrammes) dans une grossesse antérieure ou chez un membre de la famille proche, un gain de poids excessif en grossesse, ou d'autres conditions pouvant contribuer à une résistance à l'insuline tel que le syndrome des ovaires polykystiques.

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Le diabète gestationnel est une maladie asymptomatique.

Les symptômes de cette maladie sont :

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens paracliniques pertinents sont :

Dépistage du diabète gestationnel

Le dépistage universel et systématique du diabète gestationnel chez toutes les femmes au deuxième trimestre de grossesse, entre 24 et 28 semaines de gestation. Il est important de noter que si le dépistage n'a pas été effectué dans ce créneau ou qu'il existe une suspicion d'apparition tardive de diabète gestationnel, il est primordial d'effectuer le dépistage dès que possible.[2][5]

Chez les patientes ayant plusieurs facteurs de risque de développer un diabète gestationnel (voir la section facteurs de risque), il est recommandé de dépister lors du premier trimestre (<20 semaines[2]) et de répéter le dépistage entre 24 et 28 semaines si ce dernier s'avère négatif.[5][6]

Bien sûr, les patientes ayant un diabète pré existant ou encore les patientes qui refusent le dépistage sont exemptées de ce dernier.[5]

Dépistage et diagnostic du diabète gestationnel en deux étapes

Le dépistage du diabète gestationnel se fait à l’aide d’un test d'hyperglycémie orale provoquée non à jeun par l'ingestion de 50 grammes. Le test consiste à administrer 50 grammes de glucose et ainsi provoquer une hyperglycémie pour évaluer comment le corps y réagit. Il faut ensuite faire une glycémie sérique, une heure post ingestion, pour évaluer cette réaction.

Lorsque les résultats tombent dans une zone grise, il est parfois nécessaire de faire un deuxième test qui est un test de tolérance au glucose de 75 grammes. Une quantité plus importante de glucose est alors administrée et l’on doit recueillir davantage de prises de sang : une glycémie sérique à jeun pré ingestion, une glycémie sérique une heure et deux heures post ingestion.[5]

Diagnostic alternatif du diabète gestationnel en une étape

Selon Diabète Canada, cette approche est également acceptable. Elle consiste à n’utilise que le test oral de tolérance au glucose de 75 grammes. Le test reste essentiellement le même que celui de la deuxième étape de la méthode de dépistage précédente, mais les valeurs diagnostiques diffèrent légèrement (voir la section diagnostic pour les détails).[5]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.


Dépistage et diagnostic du diabète gestationnel en deux étapes

Test d'hyperglycémie orale provoquée non à jeun de 50 grammes

Le résultat du test nous permet de connaître la marche à suivre : [2][5]

  • si la valeur est <7,8 mmol/L : le diagnostic de diabète gestationnel est écarté
  • si la valeur est entre 7,8 et 11,0 mmol/L : un test oral de tolérance au glucose de 75 grammes doit être effectué
  • si la valeur est ≥11,1 mmol/L : un diabète gestationnel est alors diagnostiqué
Test de tolérance au glucose de 75 grammes

Si cette deuxième étape est nécessaire, le diabète gestationnel est retenu si l’une des valeurs suivantes est atteinte : [2][5]

  • une glycémie sérique à jeun ≥5,3 mmol/L
  • une glycémie sérique une heure post ingestion ≥10,6 mmol/L
  • une glycémie sérique deux heures post ingestion ≥9,0 mmol/L

Diagnostic alternatif en une étape

Le diabète gestationnel est retenu si l’une des valeurs suivantes est atteinte : [2][5]

  • une glycémie sérique à jeun ≥5,1 mmol/L
  • une glycémie sérique une heure post ingestion ≥10,0 mmol/L
  • une glycémie sérique deux heures post ingestion ≥8,5 mmol/L

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel de la maladie est :

Traitement

Les objectifs de traitement du diabète gestationnel sont de : [I, SOGC[7]][5]

  • améliorer la croissance fœtale en évitant la macrosomie
  • réduire le risque de décès in utero
  • diminuer le risque de développer une prééclampsie
  • réduire les chances de recourir à une césarienne
  • diminuer les risques de complications néonatales, tels la dystocie de l'épaule, les traumatismes à la naissance et les hypoglycémies néonatales.
La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Les traitements suggérés sont les suivants :

Cibles glycémiques

Selon les lignes directrices de Diabète Canada, les cibles glycémiques auto-surveillées sont : [5]

  • une glycémie capillaire à jeun <5,3 mmol/L
  • une glycémie capillaire une heure post-prandiale <7,8 mmol/L
  • une glycémie capillaire deux heures post-prandiale <6,7 mmol/L

De plus, étant donné un risque légèrement augmenté de mortinatalité chez les femmes ayant un taux d'HbA1c >6,1%, les cibles de cette mesure devrait être ≤ 6,1% [2].

En considérant l'hypervolémie en grossesse ayant un effet diluant sur la concentration sérique du glucose ainsi que les effets hyperglycémiantes des hormones de contre-régulation de l'insuline produites par le placenta, des cibles de valeurs glycémiques ont été établies en grossesse, en corrigeant à la baisse les glycémies souhaitées chez une femme non-enceinte, ce qui correspond à une glycémie capillaire < 5.3 mmol/L à jeun, < 7.8 mmol/L à 1 heure post-prandiales et < 6.7 mmol/L à 2 heures post-prandiales. [8]

Par consensus, l'Endocrine Society (ES) et la Société Américaine du Diabète (ADA) ont déterminé une hypoglycémie en grossesse lorsqu'une glycémie capillaire est inférieure à 3.3 mmol/L. Sous insulinothérapie, une glycémie minimale de 3.8 mmol/L est visé afin d'éviter des hypoglycémies fréquentes chez la femme enceinte. [8]

En présence de macrosomie, il est pratique courante de resserrer les cibles glycémiques (i.e. < 4.3 mmol/L à jeun, < 6.8 mmol/L à 1 heure post-prandiales et < 5.7 mmol/L à 2 heures post-prandiales) afin de diminuer le risque de progression de la macrosomie, voire même diminuer le poids fœtal estimé de quelques percentiles, ce qui améliorerait le pronostic néonatal et d'accouchement.

Traitements

Le traitement du diabète gestationnel doit être multidisciplinaire : une infirmière pouvant faire l'enseignement sur le diabète, un nutritionniste, un gynécologue-obstétriciens et d'un endocrinologue/un interniste/un interniste spécialisé en médecine obstétricale.[2]

Traitements non pharmacologiques

Les traitements non pharmacologiques sont la première intention de traitement. Ils peuvent être essayés pendant 1 à 2 semaines avant d'envisager un traitement pharmacologique. [5] Un régime alimentaire adapté aux femmes enceintes ayant un diabète gestationnel est essentiel pour la prise en charge. Une consultation en nutrition est souvent essentielle pour y arriver et éduquer la patiente.

L'exercice physique est également préconisé en grossesse et encore plus dans un contexte de diabète gestationnel.

Traitements pharmacologiques

Si les traitements non pharmacologiques échouent à obtenir une euglycémie, l'insuline ou la metformine peuvent alors être utilisées.

Traitement Dosage Commentaires
Insuline
Hypoglycémiants oraux
Metformine Traverse la barrière placentaire
Glyburide Traverse la barrière placentaire
Hypoglycémiants oraux
Glycuride

- Associé avec une augmentation du gain de poids maternel, du poids de naissances/de macrosomie et d'hypoglycémie néonatale

- À utiliser en troisième ligne si la mère refuse l'insuline

Insulinothérapie

L'utilisation d'insuline en grossesse en sécuritaire et il a été prouvé que l'utilisation d'insuline réduit la morbidité fœtale et maternelle. Les recommandations sont d'utilisation une insuline à action prolongée pour obtenir un contrôle insulinique en arrière plan lorsque l'insuline à action rapide est plutôt utilisée pour atteindre les objectifs de glycémies post-prandiales.[2]

L'accouchement

Le traitement ultime du diabète gestationnel est l'accouchement. Toutes femmes enceintes ayant un diabète de type II préexistant ou un diabète gestationnel devraient se faire proposer une induction entre 38 et 40 semaines de gestation, et ce en fonction des facteurs de risque pour la mère, pour le fœtus et la prise en compte des autres comorbidités [2B, II, SOGC[9]].[5]

Chez une patiente ayant un diabète gestationnel insulinodépendant, le risque de mort fœtal intra-utérine l'emporte sur le risque de mort infantile à 39 semaines, d'où la recommandation d'induire cette population dans les environs de 39 semaines. Tandis que les études démontre une diminution du taux de mortinatalité chez les patientes ayant un diabète gestationnel sous diète à partir de 40 semaines. (OR 0,5 (IC à 95 % 0,4-0,7)[10].

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Le suivi d’un diabète gestationnel ou pré-gestationnel est essentiel pour prévenir les complications. Il est primordial d’avoir une approche multidisciplinaire [2, II, SOGC[11]]. [5]

L’objectif est d’obtenir un contrôle optimal du diabète et une surveillance fœtale appropriée.

Surveillance fœtale

La surveillance fœtale est primordiale dans le suivi du diabète gestationnel. Il est suggéré de faire le suivi échographie normal :

  • une première échographie entre 11 et 14 semaines : l'échographie de datation
  • une deuxième échographie entre 18 et 20 semaines : l'échographie de morphologie

En plus du suivi échographique typique, il est suggéré d'ajouter une échographie à 28 semaines et de l'utiliser comme référence pour les échographies subséquentes. Des échographiques sériées devraient être effectuées pour évaluer le taux de croissance fœtale et le liquide amniotique entre 28 et 36 semaines et ce toutes les 3 à 4 semaines [2B, II, SOGC[12]].[5]

À partir de 36 semaines, il faut évaluer le bien-être fœtal toutes les semaines et ce, à l'aide de divers outils :

  • le tracé de réactivité fœtal
  • le tracé de réactivité fœtal + l'indice de liquide amniotique
  • le profil biophysique (fait par échographie)
  • ou la combinaison des éléments ci-haut[5]

Les conseils d'usage sont également très importants lors d'un diabète gestationnel ; il est primordial que la patiente consulte rapidement dans un centre hospitalier si elle vit une diminution des mouvements fœtaux.[5]

Suivi des besoins en insuline

Les besoins en insuline devraient augmenter tout au long de la grossesse, selon la même cinétique que celle des hormones placentaires.

Malgré le manque d'études l'impact d'une diminution des besoins en insuline, il est alors accepté dans la communauté scientifique que la diminution marquée ou rapide des besoins en insuline pourrait être un signe d'une insuffisance placentaire et que la surveillance fœtale devrait être ajustée en conséquence.[2]

Mention spéciale sur la corticothérapie prénatale

Malgré le risque de débalancement du diabète, le diabète gestationnel n'est pas une contre-indication à l'administration de corticothérapie prénatale. Toutefois, une surveillance étroite de la glycémie est recommandée pour toutes les femmes atteintes d’un diabète préexistant ou mal contrôlée [B, III, SOGC[13]]. De plus, si cela n’est pas déjà fait, il est recommandé de faire le test oral de tolérance au glucose de 75 grammes avant l’administration de bétaméthasone ou le dépistage doit être reporté d'au moins 7 jours après l'administration de bétaméthasone. [B, III, SOGC[14]].[5]

Suivi post partum

Dépistage de diabète type II post-partum

Toutes femmes ayant reçu un diagnostic de diabète gestationnel devraient se voir offrir un test d’hyperglycémie orale provoquée de 75 grammes entre 6 semaines et 6 mois après l’accouchement pour dépister le prédiabète et le diabète.[5]

Normal Pré-diabète Diabète de type II
Glycémie sérique à jeun <6,1 mmol/L 6,1-6,9 mmol/L ≥7,0 mmol/L
Glycémie sérique deux heures post ingestion <7,8 mmol/L 7,8-11,0 mmol/L ≥11,1 mmol/L
HbA1C <6,0% 6,0-6,4% ≥6,5%

L'allaitement

L’allaitement est fortement recommandé pendant au moins 4 mois[2]. Il permet de diminuer le risque d'hypoglycémies néonatales chez leur bébé[15], de réduire le risque d'obésité infantile et le risque d'hyperglycémie maternelle[16].[5]

Complications

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications du diabète gestationnel sont essentiellement secondaires à l’état hyperglycémique et à l’environnement métabolique sous-jacent. Elles sont : [2, II, SOGC[17]] [5]

Hypoglycémie

L'hypoglycémie en grossesse est défini comme un seuil < 3,3 mmol/L [26]. Toutefois, le seuil peut varier d'une femme à l'autre et devrait prendre en considération les symptômes d'hypoglycémie. Les femmes enceintes sont plus à risque d'hypoglycémies lors du 1e et 2e trimestre.

Il faut par contre être vigilant chez les femmes ayant une insulinothérapie. Elles doivent maintenir des glycémies >3,7 mmol/L afin de réduire et d'éviter les hypoglycémies répétées. Les hypoglycémies ne sont généralement pas nocives pour le fœtus si elles ne sont pas prolongées et répétées. Néanmoins, les hypoglycémies répétées et une perte de contrôle des taux de glucose sont associés avec une macrosomie.[2]

Évolution

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

Les femmes ayant un diabète préexistant, que ce soit un diabète de type I ou un diabète de type II, devraient être rencontrées avant la conception pour optimiser la gestion de la glycémie (on vise une HbA1C ≤7,0 et idéalement, ≤6,5%[2]). La grossesse est un état de résistance à l’insuline important, il est donc impératif de débuter la grossesse avec un diabète bien contrôlé. [2][5]

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Notes

La section facultative Notes ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]).
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Commentaires:
 
Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement.
Exemple:
 
TRAITEMENTS

Les traitements:

  • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
  • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

NOTES


Gériatrie

  1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

Pédiatrie

  1. 10mg/kg die
  1. Facteurs de risque d'obtenir un diagnostic de diabète de type II post-partum : l'âge maternel >35 ans, l'IMC >30 (obésité), l'origine autochtone, africaine, asiatique, hispanique et sud-asiatique, les antécédents familiaux de diabète, le syndrome des ovaires polykystiques, l'acanthose nigricans, l'utilisaiton de corticostéroïdes, une grossesse antérieure avec diabète gestationnelle et antécédent de macrosome.

Références

  1. Nuha A. ElSayed, Grazia Aleppo, Vanita R. Aroda et Raveendhara R. Bannuru, « 2. Classification and Diagnosis of Diabetes: Standards of Care in Diabetes-2023 », Diabetes Care, vol. 46, no Suppl 1,‎ , S19–S40 (ISSN 1935-5548, PMID 36507649, Central PMCID 9810477, DOI 10.2337/dc23-S002, lire en ligne)
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 et 2,16 (en) Denice S. Feig, Howard Berger, Lois Donovan et Ariane Godbout, « Diabetes and Pregnancy », Canadian Journal of Diabetes, vol. 42,‎ , S255–S282 (DOI 10.1016/j.jcjd.2017.10.038, lire en ligne)
  3. (en) David G. Gardner, Dolores M. Shoback et Francis S. Greenspan, Greenspan's basic & clinical endocrinology, New York, États-Unis, McGraw-Hill Education LLC., , 10e éd., 944 p. (ISBN 978-1-259-58928-7), p. Chapitre 16
  4. (en) Clive Petry, Gestational Diabetes : Origins, Complications, and Treatment, Milton, UNITED KINGDOM, Taylor & Francis Group, , 1e éd., 236 p. (ISBN 978-1-4398-7997-9), p. Chapitre 1
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 et 5,20 (en) Howard Berger, Robert Gagnon et Mathew Sermer, « Directive clinique N° 393 - Le diabète pendant la grossesse », Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada, vol. 41, no 12,‎ , p. 1826–1839.e1 (ISSN 1701-2163, PMID 31785801, DOI 10.1016/j.jogc.2019.03.022, lire en ligne)
  6. (en) Denice S. Feig, Howard Berger, Lois Donovan et Ariane Godbout, « Diabetes and Pregnancy », Canadian Journal of Diabetes, vol. 42,‎ , S255–S282 (DOI 10.1016/j.jcjd.2017.10.038, lire en ligne)
  7. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.022
  8. 8,0 et 8,1 (en) Denice S. Feig, Howard Berger, Lois Donovan et Ariane Godbout, « Diabetes and Pregnancy », Canadian Journal of Diabetes, vol. 42,‎ , S255–S282 (DOI 10.1016/j.jcjd.2017.10.038, lire en ligne)
  9. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.022
  10. (en) Anatte Karmon, Amalia Levy, Gershon Holcberg et Arnon Wiznitzer, « Decreased perinatal mortality among women with diet‐controlled gestational diabetes mellitus », International Journal of Gynecology & Obstetrics, vol. 104, no 3,‎ , p. 199–202 (ISSN 0020-7292 et 1879-3479, DOI 10.1016/j.ijgo.2008.09.016, lire en ligne)
  11. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.022
  12. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.022
  13. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.022
  14. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.022
  15. (en) I. R. A. Chertok, I. Raz, I. Shoham et H. Haddad, « Effects of early breastfeeding on neonatal glucose levels of term infants born to women with gestational diabetes », Journal of Human Nutrition and Dietetics, vol. 22, no 2,‎ , p. 166–169 (ISSN 0952-3871 et 1365-277X, DOI 10.1111/j.1365-277X.2008.00921.x, lire en ligne)
  16. Erica P. Gunderson, Monique M. Hedderson, Vicky Chiang et Yvonne Crites, « Lactation intensity and postpartum maternal glucose tolerance and insulin resistance in women with recent GDM: the SWIFT cohort », Diabetes Care, vol. 35, no 1,‎ , p. 50–56 (ISSN 1935-5548, PMID 22011407, Central PMCID 3241296, DOI 10.2337/dc11-1409, lire en ligne)
  17. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.022
  18. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.008
  19. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.008
  20. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.008
  21. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.008
  22. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.008
  23. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.008
  24. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.008
  25. https://doi.org/10.1016/j.jogc.2019.03.008
  26. Elizabeth R. Seaquist, John Anderson, Belinda Childs et Philip Cryer, « Hypoglycemia and diabetes: a report of a workgroup of the American Diabetes Association and the Endocrine Society », Diabetes Care, vol. 36, no 5,‎ , p. 1384–1395 (ISSN 1935-5548, PMID 23589542, Central PMCID 3631867, DOI 10.2337/dc12-2480, lire en ligne)