Sclérose en plaques (programme d'exercices)

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Sclérose en plaques (programme d'exercices)
Programme d'exercices
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Exercise Treadmill Convey Motion
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Programme d'exercices
Système Nerveux central
Indications
Sclérose en plaques
Complications Phénomène d’Uhthoff, Vertige (symptôme), Fatigue (symptôme), Coup de chaleur, Troubles visuels, Épuisement dû à la chaleur, Raideur musculaire
Informations
Spécialité Kinésiologie

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Cette page concerne la prescription d'activité physique pour les patients atteints de MALADIE.

Contexte

La sclérose en plaques constitue la principale cause d’incapacités d’origine neurologique et non traumatique parmi les jeunes adultes dans de nombreux pays. En 2020, le nombre de personnes souffrant de cette maladie était de 2,8 millions dans le monde[1] et le Canada avait l’un des plus hauts taux de cas, comptant plus de 90 000 personnes atteintes. La prévalence de cette maladie augmente avec l’avancement en âge et est plus élevée chez les femmes, représentant 75% des cas[2].

Dans cette maladie auto-immune, le système immunitaire s’attaque à la myéline se trouvant dans le cerveau, la moelle épinière et les nerfs optiques. Cette démyélinisation peut entraîner des troubles visuels et d'équilibre, des étourdissements, la fatigue, la faiblesse des membres et l'intolérance à la chaleur[1][3][4]. Cette maladie est considérée comme épisodique, puisqu’elle présente souvent des périodes d’exacerbation et de rémission des symptômes. Les personnes souffrant de sclérose en plaques sont plus susceptibles d’être sédentaires et la combinaison de ce mode de vie avec la maladie peut entraîner une spirale de déconditionnement, augmentant le risque de diabète, d’ostéoporose, d’obésité et d’hypertension[4]. Ainsi, la pratique d’activité physique devrait faire partie de la prise en charge des personnes souffrant de sclérose en plaques.

Indications

Tous les patients souffrant de sclérose en plaques (SP) devraient être encouragés à faire de l'activité physique. Toutefois, les recommandations quant aux exercices proposés devront être individualisées et adaptées au niveau d'avancement de la maladie chez ses patients[5][6]. Ce niveau de progression peut être identifié par l'échelle de statut d'invalidité élargie (EDSS), qui est un outil couramment utilisé pour indiquer les niveaux d'invalidité lié à la progression de la SP.[7] Également, avant d’entreprendre un programme d’entrainement, toutes personnes atteintes de SP devraient être référés pour l’évaluation de leur capacité physique par un spécialiste de l'exercice formé pour cette maladie.[4]

Contre-indications

Il n'y a pas de contre-indication à l'exercice spécifique à la SP[5]. Selon les experts, il n’y a aucune donnée probante permettant de croire que l’activité physique peut entraîner l’aggravation des symptômes associés à la SP et/ou l’altération de la qualité de vie liée à la santé[6][8].

De plus, le phénomène d'Uhthoff qui peut survenir lors de l’augmentation de la température corporelle chez les individus souffrant de SP, ne doit pas être considéré comme une contre-indication à l'exercice[9]. L’exacerbation des symptômes résultant du stress thermique est temporaire et se résout généralement en une heure et moins, sans aggravations résiduelles[8].

Prescription recommandée

Prescription d'exercice pour les personnes souffrant de Sclérose en plaques[6][7]
Modalité Fréquence Intensité Temps Type
Aérobie 2 à 5 jours/sem Modérée (40-59% FCR ou 3-5 EPE)

à élevée (60-70% FCR ou 6 EPE)

Augmentez le temps initialement à un minimum de 10 minutes avant d'augmenter l'intensité.

Augmentez graduellement la durée à 30-60 min selon la tolérance.

Activités rythmiques prolongées faisant appel aux grands groupes musculaires (par exemple, marche, vélo, natation)
Musculation 2 jours/sem, non consécutif Les charges devraient représenter de 60-80% de 1-RM Commencez par 1 série de 10-15 répétitions.

Augmentez progressivement jusqu'à 2 séries de 10-15 répétitions

Exercices multi-articulaires et mono-articulaires utilisant des machines, des poids libres, des bandes de résistance ou le poids du corps
Flexibilité 5-7 jours/sem,

1 à 2 fois/jour

Étirez-vous au point de ressentir une oppression ou un léger inconfort Maintenez 30-60 secondes, 2-4 répétitions Étirement statique
FITT : Fréquence, Intensité, Temps (durée), Type ; 1-RM : Une répétition maximale ; FCR : Fréquence cardiaque de réserve ; EPE : Perception de l’effort au niveau du souffle

Le programme d’entraînement doit être individualisé à chaque personne atteinte de SP, puisque leur niveau d’atteinte est variable et qu’ils peuvent avoir des comorbidités liées à un mode de vie sédentaire. Ainsi, il est fortement recommandé qu’un programme d’exercices commence sous la supervision d’un professionnel qualifié qui connaît bien cette maladie[4].

Exécution

5.1 - Évaluation des capacités physiques

La grande variation des capacités physiques entre les individus souffrant de SP nécessite la réalisation de tests physiques, afin de permettre la personnalisation de la prescription d'exercices. Ses tests permettront d'évaluer les capacités suivantes[9][10] :

  • cardiorespiratoire
  • musculo-squelettique
  • neuromusculaire/fonctionnelle

Le choix des tests devra être fait selon la tolérance et les objectifs des patients[9]. Toutefois, il est recommandé d'utiliser le test de marche de 6 minutes pour évaluer la tolérance à l'effort, le test "Timed Up and Go" pour évaluer la fonction musculaire, l'échelle d'évaluation de l'équilibre de Berg pour évaluer l'équilibre statique et dynamique, le test de marche de 10 mètres pour évaluer la vitesse de marche, ainsi que le "five times sit-to-stand" pour évaluer la capacité de transfert[7].

5.2 - Entraînement aérobie

L'entraînement aérobie devrait être séparé en trois phases, soit une phase d'échauffement, de conditionnement et de retour au calme. Toutes les séances d’entraînement cardiovasculaire devraient débuter par une période d’échauffement de 5 à 10 minutes à faible intensité, en maintenant une perception de l’effort inférieur à 3/10[4][11]. Cette phase permet au corps de s'adapter aux exigences physiologiques, biomécaniques et bioénergétiques de la séance d'exercice. Elle facilite la transition du repos à l’exercice, augmente progressivement le flux sanguin et la température interne, et peut réduire le risque de blessure durant la séance[7][11].

Lors de la phase de conditionnement, les patients feront un effort cardiovasculaire plus important. Tout comme pour l'échauffement et le retour au calme, l'échelle de perception d'effort de 0 à 10 (échelle de Borg) peut être utilisée pour déterminer les zones d'intensités cibles idéales. En l'absence de symptômes, cette zone devrait être de 3 à 6 sur 10. Par contre, les personnes atteintes de SP peuvent avoir des déficits de force musculaire pouvant limiter leur capacité à s'engager dans des entraînements aérobies d'intensité et de durée suffisantes pour améliorer leur condition cardiorespiratoire. Pour ses personnes, il peut être nécessaire de faire de l'entraînement en résistance pour améliorer leur force et leur endurance musculaire avant de pouvoir faire de l'entraînement aérobie dans cette zone d'intensité[10].

Il est conseillé de terminer cet entraînement avec une période de retour au calme de 5 à 10 minutes à faible intensité, en maintenant une perception de l’effort inférieur à 3/10[4][11]. Cela permet une récupération progressive de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle et facilite la libération de la chaleur[11].

5.3 - Entraînement musculaire

Il est recommandé que l'entraînement en résistance se fasse sous supervision, afin d’assurer la sécurité des personnes atteintes de SP jusqu’à ce qu’ils soient à l'aise avec leur programme d'exercice[12]. Pour ce qui est des modalités d’entraînement, les individus n’ayant pas d’expérience en entraînement devraient commencer en utilisant des machines, des exercices de poids du corps ou des bandes élastiques, plutôt que des poids libres, pour des raisons de sécurité[13]. Il est conseillé de prescrire de 4 à 8 exercices visant les grands groupes musculaires, tout en priorisant les membres inférieurs par rapport aux membres supérieurs. Il a été démontré que chez ses patients, le déficit de force des membres inférieurs est plus important que celui des membres supérieurs[12][14]. La résistance peut être augmentée de 2 % à 5 % lorsque 15 répétitions sont correctement effectuées lors de séances d'entraînement consécutives[10][15]. Les pauses entre chaque série et chaque exercice devraient être de 1 à 2 minutes[6], mais peuvent être augmentées de 2 à 5 minutes si le patient ressent plus de fatigue, afin de permettre la récupération musculaire complète[7].

5.4 - Flexibilité et étirement

L’amplitude de mouvements des personnes souffrant de SP est souvent réduite, puisqu’ils sont moins actifs et peuvent présenter de la spasticité. L’objectif visé en réalisant la prescription d’exercice en flexibilité de la section « prescription » est d’augmenter leur mobilité articulaire, d’améliorer leur posture et leur équilibre, ainsi que de réduire la spasticité[10]. Les étirements doivent être lents, doux, prolongés et ne doivent pas être douloureux. Ils peuvent être effectués seul, avec l’aide d’une serviette, d’une corde, d’un partenaire ou encore dans le cadre d’un cours de yoga supervisé[13].

5.5 - Considérations particulières pour la prescription et la supervision

L'objectif principal avec cette clientèle est d’avoir une progression graduelle des exercices, qui sera centré sur le client, afin de prévenir le déconditionnement et de les aider dans la gestion de leurs symptômes liés à la SP. Certains facteurs peuvent nuire à leur participation, notamment l’ennui. Il devient avantageux d’offrir une variété d’activités à ses clients pour tenter de diminuer ce facteur. Les activités de groupe peuvent aider à accroître la socialisation et l’adhésion à l’exercice, en brisant l’isolement qui est souvent présent chez cette clientèle. À l’inverse, un entraînement structuré et seul peut être préférable pour les individus plus gênés et réticents à participer à des groupes d’entraînement. Il devient important d’individualiser et de cibler les préférences des patients dans la prescription d’activité physique, afin de les aider à trouver ce qui leur convient[4].

Certains patients présentent une aggravation temporaire de leurs symptômes lorsque leur température corporelle augmente, que ce soit par la température extérieure, sous la douche ou à l’entraînement. Il s’agit du phénomène d’Uhthoff où l’élévation de la température corporelle altère davantage la vitesse de conduction dans les nerfs démyélinisés[13]. Afin de maximiser la capacité de travail des patients, plusieurs stratégies sont recommandées pour limiter l’apparition de cet effet. La planification des séances d'exercice doit être faite pour éviter les heures les plus chaudes de la journée, par exemple de faire les séances le matin, lorsqu'il fait plus frais et lorsque la température corporelle est généralement plus basse. Il est aussi recommandé d'utiliser des ventilateurs ou de la climatisation pour maintenir une température fraîche dans la zone d’exercice, de porter des vêtements légers à l’entraînement ou une veste refroidissante, et la prise d'un bain tiède de 20 à 30 minutes avant (et après) l'exercice[16]. Chez ses patients il peut être avantageux de faire des exercices dans de l'eau à des températures de 27 à 29 °C, ce qui peut permettre de dissiper plus facilement la chaleur corporelle que pendant les programmes hors de l’eau[10].

Lors d’une exacerbation des symptômes de la SP, il est recommandé d’adapter les séances d’entraînement en diminuant les paramètres de prescription, présent dans la section « prescription », jusqu’au niveau de tolérance du patient. Si l’exacerbation est sévère, tous les exercices peuvent être perçus comme trop difficiles à réaliser. Dans cette condition, les séances devront cibler le maintien de la mobilité fonctionnelle et/ou de limiter l’entraînement musculaire en ciblant l'exercice aérobique et la flexibilité[7].

Pour les patients qui présentent une diminution de leur fonction cognitive, il est recommandé d’expliquer les exercices en termes simples, de les démontrer et initialement de les exécuter avec une résistance minimale. Leurs programmes d'exercices doivent être écrits pour leur permettre de s’y référer facilement. Afin d’assurer leur sécurité durant l’entraînement, une surveillance supplémentaire peut être nécessaire[10].

Certains patients peuvent présenter des problèmes d'équilibre et de coordination, ainsi que des déficits sensoriels et proprioceptifs, ce qui augmente leur risque de chute. Pour ses patients, il est conseillé de privilégier des exercices en position assise, ce qui minimise ses risques, ainsi que d’effectuer leurs exercices sous supervision[10].

Complications

Aucune complication n'a été répertoriée suite à la pratique d'activité physique pour une clientèle souffrant de SP.

Toutefois, comme mentionné dans les sections précédentes, il est possible que certains patients souffrent d’intolérance à la chaleur. Dans ce cas, l’augmentation de leur température corporelle par la pratique d’activité physique peut augmenter temporairement leurs symptômes. Il a été démontré qu’une augmentation inférieure à 1° Celsius est suffisante pour que ses patients ressentent des symptômes[16]. Également, les patients peuvent présenter une sudation réduite et une réduction volontaire de la consommation de liquide suite à leurs problèmes de vessie, qui peuvent limiter la perte de chaleur et les prédisposer à un stress thermique[10]. Donc, ils sont à risque de ressentir plus de fatigue, de raideur musculaire et de troubles visuels durant l’effort [16][17]. Par contre, ce phénomène d’exacerbation des symptômes à l’effort se résorbe une fois que le patient est au repos et est appelé une pseudo-poussée[18].

Suivi

Les personnes ayant un niveau d'atteinte plus important de la maladie peuvent présenter une dysautonomie cardiovasculaire[19][note 1] qui peut entraîner une réponse altérée de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle à l'effort[10]. Dans ce cas, l'augmentation de leur pression artérielle durant l'effort peut être atténuée, ce qui peut provoquer une perfusion insuffisante du cerveau ou des muscles, ainsi que le développement prématuré de symptômes d'effort, tel que des étourdissements ou une fatigue musculaire. Ainsi, la fréquence cardiaque, la pression artérielle et les symptômes cliniques doivent être surveillés, lors de l'évaluation des capacités physiques et des séances d'entraînement, chez les personnes atteintes de SP présentant une dysautonomie cardiovasculaire connue ou suspectée.[10][13]

Également, il est important de surveiller l'aggravation transitoire des symptômes sensoriels et moteurs. Parmi eux, on retrouve le plus souvent les troubles visuels qui sont associés à l'exercice et à l'élévation de la température corporelle.[7] Parmi les autres symptômes, on retrouve une augmentation de la fatigue et de la dyspnée à l'effort, une faible tolérance aux contraintes thermiques, ainsi qu'une diminution du fonctionnement physique.[4] En cas d'exacerbation des symptômes, référez-vous à la section "Exécution".

Bénéfices anticipés

Plusieurs bénéfices peuvent être attendus de la pratique d'activité physique chez les personnes atteintes de SP. En voici la liste :

  • La pratique régulière d'activité physique est associée à des améliorations des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire, telle qu'une diminution du tour de taille, des niveaux de cholestérol et/ou des niveaux de glucose [20], ainsi que des améliorations de la qualité de vie liée à la santé [21] et une amélioration des symptômes de dépression[22].
  • Chez les personnes ayant un niveau d'invalidité faible à modéré, il a été démontré que l'entraînement aérobie, en résistance et la combinaison de ses deux types améliorent la capacité cardiorespiratoire[23], la force musculaire [24], la mobilité[6], l'équilibre [25], la vitesse et l'endurance de marche [26], les symptômes dépressifs [27], la qualité de vie liée à la santé [28] et le bien-être global[6]. Des études ont montré que l'entraînement aérobie et combiné pourraient avoir un effet positif sur la fatigue ressentie en comparaison à l'absence d'exercice [29][30][31].
  • Les entraînements qui intègrent la marche, l'équilibre et l'entraînement fonctionnel ont démontré la plus grande amélioration de l'équilibre. Malgré cette amélioration, cela ne signifie pas qu'il y a une diminution des chutes [25].
  • Des études ont montré que parmi les personnes atteintes de sclérose en plaques de forme progressive[note 2] et d'invalidité modérée, l'entraînement aérobique et en résistance pourrait améliorer leur capacité cardiorespiratoire, leur force musculaire, leur mobilité et leur fonction cognitive[32].
  • Selon certaines études, les personnes qui pratiquent de l'activité physique pourraient avoir une amélioration de leur spasticité [33].
  • La pratique d'activité physique permet de briser la spirale de déconditionnement dû à la maladie et un mode de vie sédentaire. Cela permet de diminuer les risques de développer du diabète, de l'ostéoporose, de l'obésité et de l'hypertension artérielle[4].
  • La prise de corticostéroïde est courante chez les personnes souffrant de sclérose en plaques, puisque ce médicament permet de diminuer la durée et la gravité des exacerbations. Toutefois, la prise régulière de ce médicament augmente les chances que ses individus développent de l'ostéoporose[4]. Il a été démontré que l'entraînement combinant des exercices d'impact et des exercices de résistance permettrait de maintenir ou d'améliorer la masse osseuse[34]. Ce faisant, la pratique d'activité physique pourrait diminuer les risques d'ostéoporose dus à la prise de corticostéroïde.

Notes

  1. Les dysautonomies résultent d'un dysfonctionnement du système nerveux autonome. Le continuum dysautonomique englobe différentes affections telles que l'hypertension artérielle, le syndrome de tachycardie orthostatique posturale, la tachycardie sinusale inappropriée, l'hypotension orthostatique et la syncope réflexe.
  2. L'évolution de la maladie de SP est très variable d'un individu à l'autre et chez un même individu au fil du temps. Il existe quatre types de sclérose en plaques qui se différencie par l'évolution de la maladie. On y retrouve les formes récurrente-rémittente, progressive primaire, progressive secondaire et progressive-récidivante.

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