« Trouble lié à l'usage de l'alcool » : différence entre les versions

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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Définition}}
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L'abus d'alcool a été lié à de nombreux problèmes sociaux, économiques et de santé. Les estimations varient mais suggèrent que jusqu'à 40 % des patients ont connu des complications liées à l'abus d'alcool. Aux États-Unis, 138,3 millions de personnes de 12 ans et plus interrogées déclarent consommer activement de l'alcool, selon l'Investigation nationale de 2015 sur la consommation de drogues et la santé. Parmi ceux-ci, 48,2 % déclarent avoir eu des épisodes de consommation excessive d'alcool dans les 30 jours précédant l'enquête. Parmi ceux qui ont déclaré une consommation excessive d'alcool, 26 % ont déclaré une consommation excessive d'alcool, définie comme une consommation excessive d'alcool pendant cinq jours ou plus au cours des 30 jours précédents, ce qui représente 12,5 % du total des consommateurs d'alcool. Cela signifie que 5,9%, soit 15,7 millions de personnes aux États-Unis âgées de 12 ans et plus, répondent aux critères d'un trouble lié à la consommation d'alcool (voir l'image pour les critères). Plus de 85 000 décès par an peuvent être attribués à l'alcool.<ref name=":1">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30439814</ref><ref name=":2">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30439610</ref><ref name=":3">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30439457</ref><ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613774</ref>
L'abus d'alcool a été lié à de nombreux problèmes sociaux, économiques et de santé. Les estimations varient mais suggèrent que jusqu'à 40 % des patients ont connu des complications liées à l'abus d'alcool. Aux États-Unis, 138,3 millions de personnes de 12 ans et plus interrogées déclarent consommer activement de l'alcool, selon l'Investigation nationale de 2015 sur la consommation de drogues et la santé. Parmi ceux-ci, 48,2 % déclarent avoir eu des épisodes de consommation excessive d'alcool dans les 30 jours précédant l'enquête. Parmi ceux qui ont déclaré une consommation excessive d'alcool, 26 % ont déclaré une consommation excessive d'alcool, définie comme une consommation excessive d'alcool pendant cinq jours ou plus au cours des 30 jours précédents, ce qui représente 12,5 % du total des consommateurs d'alcool. Cela signifie que 5,9%, soit 15,7 millions de personnes aux États-Unis âgées de 12 ans et plus, répondent aux critères d'un trouble lié à la consommation d'alcool (voir l'image pour les critères). Plus de 85 000 décès par an peuvent être attribués à l'alcool.<ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Pierre|nom1=Patigny|prénom2=Nicolas|nom2=Zdanowicz|prénom3=Brice|nom3=Lepiece|titre=How should psychiatrists and general physician communicate to increase patients' perception of continuity of care after their hospitalization for alcohol withdrawal?|périodique=Psychiatria Danubina|volume=30|numéro=Suppl 7|date=2018-11|issn=0353-5053|pmid=30439814|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30439814/|consulté le=2021-11-05|pages=409–411}}</ref><ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Christina|nom1=Marel|prénom2=Matthew|nom2=Sunderland|prénom3=Katherine L.|nom3=Mills|prénom4=Tim|nom4=Slade|titre=Conditional probabilities of substance use disorders and associated risk factors: Progression from first use to use disorder on alcohol, cannabis, stimulants, sedatives and opioids|périodique=Drug and Alcohol Dependence|volume=194|date=2019-01-01|issn=1879-0046|pmid=30439610|doi=10.1016/j.drugalcdep.2018.10.010|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30439610/|consulté le=2021-11-05|pages=136–142}}</ref><ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Elisabet|nom1=Jerlhag|titre=Gut-brain axis and addictive disorders: A review with focus on alcohol and drugs of abuse|périodique=Pharmacology & Therapeutics|volume=196|date=2019-04|issn=1879-016X|pmid=30439457|doi=10.1016/j.pharmthera.2018.11.005|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30439457/|consulté le=2021-11-05|pages=1–14}}</ref><ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Sara M.|nom1=Nehring|prénom2=Andrew M.|nom2=Freeman|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2021|pmid=28613774|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK436003/|consulté le=2021-11-05}}</ref>


De plus, les accidents de la route, la démence, la dépression, les homicides et le suicide ont tous été liés aux troubles liés à la consommation d'alcool.<ref name=":0" />
De plus, les accidents de la route, la démence, la dépression, les homicides et le suicide ont tous été liés aux troubles liés à la consommation d'alcool.<ref name=":0" />
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Épidémiologie}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Épidémiologie}}
Selon l'Investigation nationale sur la consommation de drogues et la santé de 2015, menée par la Substance Abuse and Mental Health Administration, environ 20,8 millions d'Américains âgés de 12 ans et plus souffraient d'un trouble lié à l'utilisation de substances, dont 15,7 millions étaient des troubles liés à la consommation d'alcool. Parmi ceux-ci, 2,7 millions souffraient également d'un trouble lié à l'usage de drogues illicites. Ce nombre fait de l'alcool la principale substance consommée aux États-Unis. Parmi les personnes souffrant de troubles liés à la consommation d'alcool et aux drogues illicites, 623 000 étaient des adolescents âgés de 12 à 17 ans (2,5 % de tous les adolescents). Près de quatre millions (3,8 millions) de personnes âgées de 18 à 25 ans (10,9 % des jeunes adultes) et 11,3 millions de personnes de 26 ans ou plus (5,4 %) souffraient à la fois d'un trouble lié à la consommation d'alcool et d'un trouble lié à la consommation de substances. Cependant, ce nombre est en baisse constante depuis 2002. Près de la moitié des personnes ayant un problème de toxicomanie, y compris l'alcool, souffraient également d'une maladie mentale coexistante.<ref name=":5">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30395350</ref><ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30370636</ref><ref name=":7">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30387009</ref><ref name=":0" />
Selon l'Investigation nationale sur la consommation de drogues et la santé de 2015, menée par la Substance Abuse and Mental Health Administration, environ 20,8 millions d'Américains âgés de 12 ans et plus souffraient d'un trouble lié à l'utilisation de substances, dont 15,7 millions étaient des troubles liés à la consommation d'alcool. Parmi ceux-ci, 2,7 millions souffraient également d'un trouble lié à l'usage de drogues illicites. Ce nombre fait de l'alcool la principale substance consommée aux États-Unis. Parmi les personnes souffrant de troubles liés à la consommation d'alcool et aux drogues illicites, 623 000 étaient des adolescents âgés de 12 à 17 ans (2,5 % de tous les adolescents). Près de quatre millions (3,8 millions) de personnes âgées de 18 à 25 ans (10,9 % des jeunes adultes) et 11,3 millions de personnes de 26 ans ou plus (5,4 %) souffraient à la fois d'un trouble lié à la consommation d'alcool et d'un trouble lié à la consommation de substances. Cependant, ce nombre est en baisse constante depuis 2002. Près de la moitié des personnes ayant un problème de toxicomanie, y compris l'alcool, souffraient également d'une maladie mentale coexistante.<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Katie|nom1=Witkiewitz|prénom2=Henry R.|nom2=Kranzler|prénom3=Kevin A.|nom3=Hallgren|prénom4=Stephanie S.|nom4=O'Malley|titre=Drinking Risk Level Reductions Associated with Improvements in Physical Health and Quality of Life Among Individuals with Alcohol Use Disorder|périodique=Alcoholism, Clinical and Experimental Research|volume=42|numéro=12|date=2018-12|issn=1530-0277|pmid=30395350|pmcid=6286196|doi=10.1111/acer.13897|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30395350/|consulté le=2021-11-05|pages=2453–2465}}</ref><ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=Louisa|nom1=Degenhardt|prénom2=Chrianna|nom2=Bharat|prénom3=Raimondo|nom3=Bruno|prénom4=Meyer D.|nom4=Glantz|titre=Concordance between the diagnostic guidelines for alcohol and cannabis use disorders in the draft ICD-11 and other classification systems: analysis of data from the WHO's World Mental Health Surveys|périodique=Addiction (Abingdon, England)|volume=114|numéro=3|date=2019-03|issn=1360-0443|pmid=30370636|pmcid=7059958|doi=10.1111/add.14482|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30370636/|consulté le=2021-11-05|pages=534–552}}</ref><ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Zachary L.|nom1=Mannes|prénom2=Lauren E.|nom2=Hearn|prénom3=Zhi|nom3=Zhou|prénom4=Jennifer W.|nom4=Janelle|titre=The association between symptoms of generalized anxiety disorder and appointment adherence, overnight hospitalization, and emergency department/urgent care visits among adults living with HIV enrolled in care|périodique=Journal of Behavioral Medicine|volume=42|numéro=2|date=2019-04|issn=1573-3521|pmid=30387009|pmcid=6447438|doi=10.1007/s10865-018-9988-6|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30387009/|consulté le=2021-11-05|pages=330–341}}</ref><ref name=":0" />


Dans l'ensemble, les troubles liés à la consommation d'alcool ont tendance à être plus fréquents chez les personnes moins instruites et à faible revenu.<ref name=":0" />
Dans l'ensemble, les troubles liés à la consommation d'alcool ont tendance à être plus fréquents chez les personnes moins instruites et à faible revenu.<ref name=":0" />
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Étiologies}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Étiologies}}
Les étiologies sont :
Les étiologies sont :
* l'{{Étiologie|nom=étiologie 1}}
 
* l'{{Étiologie|nom=étiologie 2}}
*l'{{Étiologie|nom=étiologie 1}}
* l'{{Étiologie|nom=étiologie 3}}
*l'{{Étiologie|nom=étiologie 2}}
* ...
*l'{{Étiologie|nom=étiologie 3}}
Bien que la pathogenèse des troubles liés à la consommation d'alcool ne soit pas strictement connue, plusieurs facteurs contribueraient à son développement. Ceux-ci incluent les influences environnementales, telles que les environnements domestiques, les interactions avec les pairs, les facteurs génétiques, le niveau de fonctionnement cognitif et certains troubles de la personnalité existants. Certains des gènes suspectés comprennent GABRG2 et GABRA2, COMT Val 158Met, DRD2 Taq1A et KIAA0040. Les troubles de la personnalité associés au développement d'un trouble lié à la consommation d'alcool comprennent les troubles de type désinhibition et impulsivité, ainsi que les troubles dépressifs et liés à la socialisation.<ref name=":4">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30421483</ref><ref name=":0" />
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Bien que la pathogenèse des troubles liés à la consommation d'alcool ne soit pas strictement connue, plusieurs facteurs contribueraient à son développement. Ceux-ci incluent les influences environnementales, telles que les environnements domestiques, les interactions avec les pairs, les facteurs génétiques, le niveau de fonctionnement cognitif et certains troubles de la personnalité existants. Certains des gènes suspectés comprennent GABRG2 et GABRA2, COMT Val 158Met, DRD2 Taq1A et KIAA0040. Les troubles de la personnalité associés au développement d'un trouble lié à la consommation d'alcool comprennent les troubles de type désinhibition et impulsivité, ainsi que les troubles dépressifs et liés à la socialisation.<ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Francisco J.|nom1=Pavón|prénom2=Antonia|nom2=Serrano|prénom3=David G.|nom3=Stouffer|prénom4=Ilham|nom4=Polis|titre=Ethanol-induced alterations in endocannabinoids and relevant neurotransmitters in the nucleus accumbens of fatty acid amide hydrolase knockout mice|périodique=Addiction Biology|volume=24|numéro=6|date=2019-11|issn=1369-1600|pmid=30421483|pmcid=6551299|doi=10.1111/adb.12695|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30421483/|consulté le=2021-11-05|pages=1204–1215}}</ref><ref name=":0" />


==Physiopathologie==
==Physiopathologie==
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* Test d'audit abrégé en 3 questions
*Test d'audit abrégé en 3 questions
* Le test d'identification des troubles liés à la consommation d'alcool (AUDIT) en 10 questions
*Le test d'identification des troubles liés à la consommation d'alcool (AUDIT) en 10 questions
* Dépistage à une seule question<ref name=":0" />
*Dépistage à une seule question<ref name=":0" />


Ils peuvent présenter des signes de dysfonctionnement cérébelleux, tels qu'une ataxie ou des difficultés de motricité fine, à l'examen. Ils peuvent présenter des troubles de l'élocution, une tachycardie, des troubles de la mémoire, un nystagmus, un comportement désinhibé ou une hypotension. Ils peuvent présenter des tremblements, une confusion/des changements d'état mental, une astérixis, des paumes rousses, une jaunisse, une ascite ou d'autres signes de maladie hépatique avancée. Il peut également y avoir des angiomes araignées, une hépatomégalie/splénomégalie (précoce ; le foie devient cirrhotique et rétréci à un stade avancé de la maladie). Ils peuvent développer des troubles de la coagulation, une anémie, une gastrite/des ulcères ou une pancréatite comme complications de la consommation d'alcool. Les laboratoires révéleront une anémie, une thrombocytopénie, une coagulopathie, une hyponatrémie, une hyperammoniémie, des taux d'ammoniac élevés ou une diminution des taux de B12/folate à mesure que la maladie hépatique avancée se développe.<ref name=":0" />
Ils peuvent présenter des signes de dysfonctionnement cérébelleux, tels qu'une ataxie ou des difficultés de motricité fine, à l'examen. Ils peuvent présenter des troubles de l'élocution, une tachycardie, des troubles de la mémoire, un nystagmus, un comportement désinhibé ou une hypotension. Ils peuvent présenter des tremblements, une confusion/des changements d'état mental, une astérixis, des paumes rousses, une jaunisse, une ascite ou d'autres signes de maladie hépatique avancée. Il peut également y avoir des angiomes araignées, une hépatomégalie/splénomégalie (précoce ; le foie devient cirrhotique et rétréci à un stade avancé de la maladie). Ils peuvent développer des troubles de la coagulation, une anémie, une gastrite/des ulcères ou une pancréatite comme complications de la consommation d'alcool. Les laboratoires révéleront une anémie, une thrombocytopénie, une coagulopathie, une hyponatrémie, une hyperammoniémie, des taux d'ammoniac élevés ou une diminution des taux de B12/folate à mesure que la maladie hépatique avancée se développe.<ref name=":0" />
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Facteurs de risque}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Facteurs de risque}}
Les facteurs de risque sont :
Les facteurs de risque sont :
* le {{Facteur de risque|nom=facteur de risque 1}}
 
* le {{Facteur de risque|nom=facteur de risque 2}}
*le {{Facteur de risque|nom=facteur de risque 1}}
* le {{Facteur de risque|nom=facteur de risque 3}}
*le {{Facteur de risque|nom=facteur de risque 2}}
* ...
*le {{Facteur de risque|nom=facteur de risque 3}}
*...


===Questionnaire===
===Questionnaire===
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Questionnaire}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Questionnaire}}
Les symptômes de cette maladie sont :
Les symptômes de cette maladie sont :
* le {{Symptôme|nom=symptôme 1}}
 
* le {{Symptôme|nom=symptôme 2}}
*le {{Symptôme|nom=symptôme 1}}
* le {{Symptôme|nom=symptôme 3}}
*le {{Symptôme|nom=symptôme 2}}
* ...
*le {{Symptôme|nom=symptôme 3}}
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===Examen clinique===
===Examen clinique===
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examen clinique}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examen clinique}}
L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :
L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :
* à l'{{Examen clinique|nom=examen clinique 1}} :
 
** le {{Signe clinique|nom=signe clinique 1}}
*à l'{{Examen clinique|nom=examen clinique 1}} :
** le {{Signe clinique|nom=signe clinique 2}}
**le {{Signe clinique|nom=signe clinique 1}}
* l'{{Examen clinique|nom=examen clinique 2}} :
**le {{Signe clinique|nom=signe clinique 2}}
** le {{Signe clinique|nom=signe clinique 3}}
*l'{{Examen clinique|nom=examen clinique 2}} :
* ...
**le {{Signe clinique|nom=signe clinique 3}}
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==Examens paracliniques==
==Examens paracliniques==
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examens paracliniques}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examens paracliniques}}
Les examens paracliniques pertinents sont :
Les examens paracliniques pertinents sont :
* l'{{Examen paraclinique|nom=examen paraclinique 1|indication=Indication}} :
 
** le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 1}}
*l'{{Examen paraclinique|nom=examen paraclinique 1|indication=Indication}} :
** le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 2}}
**le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 1}}
* l'{{Examen paraclinique|nom=examen paraclinique 2|indication=Indication}} :
**le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 2}}
** le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 3}}
*l'{{Examen paraclinique|nom=examen paraclinique 2|indication=Indication}} :
** le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 4}}, ...
**le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 3}}
* ...
**le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 4}}, ...
L'évaluation devrait inclure des questions sur la consommation d'alcool, en particulier à quelle fréquence et en quelle quantité. Un questionnaire CAGE tel que décrit ci-dessus doit être utilisé, ainsi que les questions de dépistage des troubles liés à la consommation d'alcool qui sont affichées dans l'image ci-dessous. Le praticien doit obtenir des antécédents familiaux de troubles liés à l'alcool et à d'autres substances, ainsi que des antécédents familiaux et personnels de tout trouble psychiatrique. Le patient doit être dépisté pour toute complication médicale ou comportementale de l'abus d'alcool, telle que l'anémie macrocytaire, les enzymes hépatiques élevées, les coagulopathies, la pancréatite, les chutes fréquentes, la perte d'emploi, les problèmes relationnels ou les comportements aberrants tels que le comportement sexuel à risque ou l'impulsivité.<ref name=":8">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30422199</ref><ref name=":9">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30357661</ref><ref name=":0" />
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L'évaluation devrait inclure des questions sur la consommation d'alcool, en particulier à quelle fréquence et en quelle quantité. Un questionnaire CAGE tel que décrit ci-dessus doit être utilisé, ainsi que les questions de dépistage des troubles liés à la consommation d'alcool qui sont affichées dans l'image ci-dessous. Le praticien doit obtenir des antécédents familiaux de troubles liés à l'alcool et à d'autres substances, ainsi que des antécédents familiaux et personnels de tout trouble psychiatrique. Le patient doit être dépisté pour toute complication médicale ou comportementale de l'abus d'alcool, telle que l'anémie macrocytaire, les enzymes hépatiques élevées, les coagulopathies, la pancréatite, les chutes fréquentes, la perte d'emploi, les problèmes relationnels ou les comportements aberrants tels que le comportement sexuel à risque ou l'impulsivité.<ref name=":8">{{Citation d'un article|nom1=US Preventive Services Task Force|prénom2=Susan J.|nom2=Curry|prénom3=Alex H.|nom3=Krist|prénom4=Douglas K.|nom4=Owens|titre=Screening and Behavioral Counseling Interventions to Reduce Unhealthy Alcohol Use in Adolescents and Adults: US Preventive Services Task Force Recommendation Statement|périodique=JAMA|volume=320|numéro=18|date=2018-11-13|issn=1538-3598|pmid=30422199|doi=10.1001/jama.2018.16789|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30422199/|consulté le=2021-11-05|pages=1899–1909}}</ref><ref name=":9">{{Citation d'un article|prénom1=Samantha N.|nom1=Hellberg|prénom2=Trinity I.|nom2=Russell|prénom3=Mike J. F.|nom3=Robinson|titre=Cued for risk: Evidence for an incentive sensitization framework to explain the interplay between stress and anxiety, substance abuse, and reward uncertainty in disordered gambling behavior|périodique=Cognitive, Affective & Behavioral Neuroscience|volume=19|numéro=3|date=2019-06|issn=1531-135X|pmid=30357661|pmcid=6482104|doi=10.3758/s13415-018-00662-3|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30357661/|consulté le=2021-11-05|pages=737–758}}</ref><ref name=":0" />


Utilisation de biomarqueurs d'alcool : <ref name=":0" />
Utilisation de biomarqueurs d'alcool : <ref name=":0" />
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Diagnostic différentiel}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Diagnostic différentiel}}
Le diagnostic différentiel de la classe de maladie est :
Le diagnostic différentiel de la classe de maladie est :
* le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 1}}
 
* le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 2}}
*le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 1}}
* le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 3}}
*le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 2}}
* ...
*le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 3}}
* Trouble bipolaire
*...
* Trouble panique
*Trouble bipolaire
* Trouble anxieux<ref name=":0" />
*Trouble panique
*Trouble anxieux<ref name=":0" />


==Traitement==
==Traitement==
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Traitement}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Traitement}}
Les traitements suggérés sont les suivants :
Les traitements suggérés sont les suivants :
* {{Traitement|nom=Traitement 1}}
 
* {{Traitement|nom=Traitement 2}}
*{{Traitement|nom=Traitement 1}}
* {{Traitement|nom=Traitement 3}}
*{{Traitement|nom=Traitement 2}}
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*{{Traitement|nom=Traitement 3}}
Certains foyers de traitement qui se sont révélés prometteurs comprennent les entretiens de motivation fondés sur des preuves. Cette approche particulière aide les patients à explorer les raisons de leur ambivalence par rapport au changement de comportement ou à l'arrêt de l'alcool pour changer leurs comportements liés à la toxicomanie avec une évaluation personnalisée des risques et des besoins. D'autres thérapies incluent la thérapie cognitivo-comportementale, les établissements résidentiels ouverts 24 heures sur 24 qui visent à traiter les complications médicales et psychiatriques ou les comorbidités associées à la consommation d'alcool et au processus de sevrage. Il existe également plusieurs programmes, tels que les Alcooliques anonymes ou d'autres programmes en 12 étapes qui mettent l'accent sur le soutien de groupe/les mentors qui peuvent fournir une source d'aide pour le maintien de l'abstinence. De nombreux patients sont décédés au cours de leur vie et nécessiteront l'instauration de différentes intensités de traitement tout au long de leur vie.<ref name=":10">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30167705</ref><ref name=":11">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30055358</ref><ref name=":0" />
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Certains foyers de traitement qui se sont révélés prometteurs comprennent les entretiens de motivation fondés sur des preuves. Cette approche particulière aide les patients à explorer les raisons de leur ambivalence par rapport au changement de comportement ou à l'arrêt de l'alcool pour changer leurs comportements liés à la toxicomanie avec une évaluation personnalisée des risques et des besoins. D'autres thérapies incluent la thérapie cognitivo-comportementale, les établissements résidentiels ouverts 24 heures sur 24 qui visent à traiter les complications médicales et psychiatriques ou les comorbidités associées à la consommation d'alcool et au processus de sevrage. Il existe également plusieurs programmes, tels que les Alcooliques anonymes ou d'autres programmes en 12 étapes qui mettent l'accent sur le soutien de groupe/les mentors qui peuvent fournir une source d'aide pour le maintien de l'abstinence. De nombreux patients sont décédés au cours de leur vie et nécessiteront l'instauration de différentes intensités de traitement tout au long de leur vie.<ref name=":10">{{Citation d'un article|prénom1=Henry R.|nom1=Kranzler|prénom2=Michael|nom2=Soyka|titre=Diagnosis and Pharmacotherapy of Alcohol Use Disorder: A Review|périodique=JAMA|volume=320|numéro=8|date=2018-08-28|issn=1538-3598|pmid=30167705|pmcid=7391072|doi=10.1001/jama.2018.11406|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30167705/|consulté le=2021-11-05|pages=815–824}}</ref><ref name=":11">{{Citation d'un article|prénom1=Lode|nom1=Godderis|prénom2=Emma|nom2=Boonen|prénom3=Ana L.|nom3=Cabrera Martimbianco|prénom4=Ellen|nom4=Delvaux|titre=WHO/ILO work-related burden of disease and injury: Protocol for systematic reviews of exposure to long working hours and of the effect of exposure to long working hours on alcohol consumption and alcohol use disorders|périodique=Environment International|volume=120|date=2018-11|issn=1873-6750|pmid=30055358|doi=10.1016/j.envint.2018.07.025|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30055358/|consulté le=2021-11-05|pages=22–33}}</ref><ref name=":0" />




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*Les conseils des cliniciens sur les méfaits de l'alcool font une grande différence
* Les conseils des cliniciens sur les méfaits de l'alcool font une grande différence
*Hospitaliser les patients atteints de delirium tremens. Les patients sans soutien social, souffrant de troubles psychiatriques majeurs et ayant des antécédents de rechute doivent être admis
* Hospitaliser les patients atteints de delirium tremens. Les patients sans soutien social, souffrant de troubles psychiatriques majeurs et ayant des antécédents de rechute doivent être admis
*Recommander AA
* Recommander AA
*Exhorter le patient à retirer tout alcool de la maison
* Exhorter le patient à retirer tout alcool de la maison
*Encourager les membres de la famille à assister aux AA
* Encourager les membres de la famille à assister aux AA
*La naltrexone et l'acamprosate peuvent être utilisés pour traiter les troubles liés à l'abus d'alcool lorsque les méthodes non pharmacologiques ne fonctionnent pas.
* La naltrexone et l'acamprosate peuvent être utilisés pour traiter les troubles liés à l'abus d'alcool lorsque les méthodes non pharmacologiques ne fonctionnent pas.
*Le disulfirame n'est plus recommandé.
* Le disulfirame n'est plus recommandé.
*Les médicaments de choix de deuxième intention comprennent la gabapentine et le topiramate.<ref name=":0" />
* Les médicaments de choix de deuxième intention comprennent la gabapentine et le topiramate.<ref name=":0" />


==Suivi==
==Suivi==
Ligne 156 : Ligne 165 :
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Complications}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Complications}}
Les complications de cette classe de maladie sont :
Les complications de cette classe de maladie sont :
* la {{Complication|nom=complication 1}}
 
* la {{Complication|nom=complication 2}}
*la {{Complication|nom=complication 1}}
* la {{Complication|nom=complication 3}}
*la {{Complication|nom=complication 2}}
* ...
*la {{Complication|nom=complication 3}}
*...


==Évolution==
==Évolution==
Ligne 167 : Ligne 177 :




* Collisions de véhicules à moteur
*Collisions de véhicules à moteur
* Cirrhose
*Cirrhose
* Cancer de la bouche
*Cancer de la bouche
* Cancer de l'œsophage, du foie et du sein
*Cancer de l'œsophage, du foie et du sein
* Homicides et suicides
*Homicides et suicides
* Accident vasculaire cérébral hémorragique<ref name=":0" />
*Accident vasculaire cérébral hémorragique<ref name=":0" />


==Prévention==
==Prévention==


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* Les alcooliques ont tendance à avoir de mauvais choix alimentaires et la carence en folate est courante
 
* Encourager une alimentation saine de fruits et légumes<ref name=":0" />
*Les alcooliques ont tendance à avoir de mauvais choix alimentaires et la carence en folate est courante
*Encourager une alimentation saine de fruits et légumes<ref name=":0" />


==Concepts clés==
==Concepts clés==


* Les complications des troubles liés à la consommation d'alcool peuvent être considérables et avoir un impact sur le statut socio-économique, la santé mentale, les relations interpersonnelles, l'emploi et le bien-être physique d'un patient.
*Les complications des troubles liés à la consommation d'alcool peuvent être considérables et avoir un impact sur le statut socio-économique, la santé mentale, les relations interpersonnelles, l'emploi et le bien-être physique d'un patient.
* Une intervention précoce et des discussions non malignes répétées entre le patient et le prestataire sont importantes.
*Une intervention précoce et des discussions non malignes répétées entre le patient et le prestataire sont importantes.
* Les succès du patient doivent être notés et les ressources pour les efforts continus offerts à chaque visite.
*Les succès du patient doivent être notés et les ressources pour les efforts continus offerts à chaque visite.
* Une discussion concernant les obstacles pour le patient cherchant à cesser de fumer ou à obtenir de l'aide devrait avoir lieu pour trouver de nouvelles façons d'aborder le trouble de la consommation d'alcool (AUD) dans l'espoir d'améliorer la cessation réussie des comportements.<ref name=":0" />
*Une discussion concernant les obstacles pour le patient cherchant à cesser de fumer ou à obtenir de l'aide devrait avoir lieu pour trouver de nouvelles façons d'aborder le trouble de la consommation d'alcool (AUD) dans l'espoir d'améliorer la cessation réussie des comportements.<ref name=":0" />


==Toxicocinétique==
==Toxicocinétique==

Version du 5 novembre 2021 à 15:23

Trouble lié à l'usage de l'alcool
Maladie
Caractéristiques
Signes
Symptômes
Paresthésies, Humeur dépressive, Dysfonction érectile, Nausées, Tentative de suicide, Perte d'emploi, Amnésie, Hématémèse, Antécédents, Sevrage à l'alcool, ... [+]
Diagnostic différentiel
Troubles de l'humeur, Troubles anxieux, Consommation non pathologique d'alcool, Trouble de l'usage des sédatifs, Trouble de l'usage des hypnotiques, Trouble de l'usage des anxiolytiques, Auto-médication
Informations
Wikidata ID Q15326

Page non révisée
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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

L'abus d'alcool a été lié à de nombreux problèmes sociaux, économiques et de santé. Les estimations varient mais suggèrent que jusqu'à 40 % des patients ont connu des complications liées à l'abus d'alcool. Aux États-Unis, 138,3 millions de personnes de 12 ans et plus interrogées déclarent consommer activement de l'alcool, selon l'Investigation nationale de 2015 sur la consommation de drogues et la santé. Parmi ceux-ci, 48,2 % déclarent avoir eu des épisodes de consommation excessive d'alcool dans les 30 jours précédant l'enquête. Parmi ceux qui ont déclaré une consommation excessive d'alcool, 26 % ont déclaré une consommation excessive d'alcool, définie comme une consommation excessive d'alcool pendant cinq jours ou plus au cours des 30 jours précédents, ce qui représente 12,5 % du total des consommateurs d'alcool. Cela signifie que 5,9%, soit 15,7 millions de personnes aux États-Unis âgées de 12 ans et plus, répondent aux critères d'un trouble lié à la consommation d'alcool (voir l'image pour les critères). Plus de 85 000 décès par an peuvent être attribués à l'alcool.[1][2][3][4]

De plus, les accidents de la route, la démence, la dépression, les homicides et le suicide ont tous été liés aux troubles liés à la consommation d'alcool.[4]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Selon l'Investigation nationale sur la consommation de drogues et la santé de 2015, menée par la Substance Abuse and Mental Health Administration, environ 20,8 millions d'Américains âgés de 12 ans et plus souffraient d'un trouble lié à l'utilisation de substances, dont 15,7 millions étaient des troubles liés à la consommation d'alcool. Parmi ceux-ci, 2,7 millions souffraient également d'un trouble lié à l'usage de drogues illicites. Ce nombre fait de l'alcool la principale substance consommée aux États-Unis. Parmi les personnes souffrant de troubles liés à la consommation d'alcool et aux drogues illicites, 623 000 étaient des adolescents âgés de 12 à 17 ans (2,5 % de tous les adolescents). Près de quatre millions (3,8 millions) de personnes âgées de 18 à 25 ans (10,9 % des jeunes adultes) et 11,3 millions de personnes de 26 ans ou plus (5,4 %) souffraient à la fois d'un trouble lié à la consommation d'alcool et d'un trouble lié à la consommation de substances. Cependant, ce nombre est en baisse constante depuis 2002. Près de la moitié des personnes ayant un problème de toxicomanie, y compris l'alcool, souffraient également d'une maladie mentale coexistante.[5][6][7][4]

Dans l'ensemble, les troubles liés à la consommation d'alcool ont tendance à être plus fréquents chez les personnes moins instruites et à faible revenu.[4]

À l'échelle mondiale, les troubles liés à la consommation d'alcool touchent 240 millions de personnes, principalement en Europe et dans les Amériques.[4]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Les étiologies sont :

Bien que la pathogenèse des troubles liés à la consommation d'alcool ne soit pas strictement connue, plusieurs facteurs contribueraient à son développement. Ceux-ci incluent les influences environnementales, telles que les environnements domestiques, les interactions avec les pairs, les facteurs génétiques, le niveau de fonctionnement cognitif et certains troubles de la personnalité existants. Certains des gènes suspectés comprennent GABRG2 et GABRA2, COMT Val 158Met, DRD2 Taq1A et KIAA0040. Les troubles de la personnalité associés au développement d'un trouble lié à la consommation d'alcool comprennent les troubles de type désinhibition et impulsivité, ainsi que les troubles dépressifs et liés à la socialisation.[8][4]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Plusieurs théories ont été suggérées pour expliquer pourquoi certaines personnes développent des troubles liés à la consommation d'alcool. Certaines des théories les plus étayées par des preuves incluent la régulation à effet positif, la régulation à effet négatif, la vulnérabilité pharmacologique et la propension à la déviance. La régulation à effet positif conduit à boire pour des récompenses positives (telles que des sentiments d'euphorie). La régulation des effets négatifs est observée lorsque l'on boit pour faire face à des sentiments de nature négative, tels que la dépression, l'anxiété ou des sentiments de dévalorisation. La vulnérabilité pharmacologique note la réponse variée d'un individu aux effets aigus et chroniques de la consommation d'alcool et les différences individuelles dans la capacité du corps à métaboliser l'alcool. La prédisposition à la déviance parle davantage de la tendance d'un individu à adopter un comportement déviant établi pendant l'enfance, souvent en raison d'un déficit de socialisation à un âge précoce.[4]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

La collecte d'histoire révélera souvent des épisodes rapportés de consommation excessive d'alcool de quatre ou cinq verres ou plus à la fois. L'utilisation du questionnaire CAGE révélera un score de 2 ou plus. CAGE signifie (1) avez-vous déjà pensé que vous deviez réduire votre consommation d'alcool, (2) avez-vous déjà été agacé par des personnes critiquant votre consommation d'alcool, (3) vous êtes-vous déjà senti coupable de votre consommation d'alcool, ou (4) avez-vous jamais eu besoin d'une révélation pour calmer vos nerfs ou vous débarrasser d'une gueule de bois. Le patient peut également signaler des chutes fréquentes, des périodes d'évanouissement, une instabilité ou des troubles visuels. Ils peuvent signaler des crises s'ils sont restés quelques jours sans boire, ou des tremblements, de la confusion, des troubles émotionnels et des changements d'emploi fréquents. Ils peuvent également signaler des problèmes sociaux, tels que la cessation d'emploi, la séparation/le divorce, l'éloignement de la famille ou la perte de la maison. Ils peuvent également signaler des troubles du sommeil.?'"`UNIQ--ref-000000010-QINU`"'?

Le patient peut souffrir d'hypertension (HTN) ou d'insomnie au départ. Dans les stades ultérieurs, le patient peut se plaindre de nausées/vomissements, d'hématémèse, de distension abdominale, de douleurs épigastriques, de perte de poids, d'ictère ou d'autres symptômes ou signes suggérant un dysfonctionnement hépatique. Ils peuvent être asymptomatiques à un stade précoce.[4]

Pour dépister les troubles liés à la consommation d'alcool, les outils suivants sont recommandés par l'US Preventive Services Task Force : [4]


  • Test d'audit abrégé en 3 questions
  • Le test d'identification des troubles liés à la consommation d'alcool (AUDIT) en 10 questions
  • Dépistage à une seule question[4]

Ils peuvent présenter des signes de dysfonctionnement cérébelleux, tels qu'une ataxie ou des difficultés de motricité fine, à l'examen. Ils peuvent présenter des troubles de l'élocution, une tachycardie, des troubles de la mémoire, un nystagmus, un comportement désinhibé ou une hypotension. Ils peuvent présenter des tremblements, une confusion/des changements d'état mental, une astérixis, des paumes rousses, une jaunisse, une ascite ou d'autres signes de maladie hépatique avancée. Il peut également y avoir des angiomes araignées, une hépatomégalie/splénomégalie (précoce ; le foie devient cirrhotique et rétréci à un stade avancé de la maladie). Ils peuvent développer des troubles de la coagulation, une anémie, une gastrite/des ulcères ou une pancréatite comme complications de la consommation d'alcool. Les laboratoires révéleront une anémie, une thrombocytopénie, une coagulopathie, une hyponatrémie, une hyperammoniémie, des taux d'ammoniac élevés ou une diminution des taux de B12/folate à mesure que la maladie hépatique avancée se développe.[4]

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les facteurs de risque sont :

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Les symptômes de cette maladie sont :

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens paracliniques pertinents sont :

L'évaluation devrait inclure des questions sur la consommation d'alcool, en particulier à quelle fréquence et en quelle quantité. Un questionnaire CAGE tel que décrit ci-dessus doit être utilisé, ainsi que les questions de dépistage des troubles liés à la consommation d'alcool qui sont affichées dans l'image ci-dessous. Le praticien doit obtenir des antécédents familiaux de troubles liés à l'alcool et à d'autres substances, ainsi que des antécédents familiaux et personnels de tout trouble psychiatrique. Le patient doit être dépisté pour toute complication médicale ou comportementale de l'abus d'alcool, telle que l'anémie macrocytaire, les enzymes hépatiques élevées, les coagulopathies, la pancréatite, les chutes fréquentes, la perte d'emploi, les problèmes relationnels ou les comportements aberrants tels que le comportement sexuel à risque ou l'impulsivité.[9][10][4]

Utilisation de biomarqueurs d'alcool : [4]

Indirect : AST, ALT, GGT, MCV, CDT[4]

Direct : Taux d'alcool et d'éthyl glucuronide[4]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel de la classe de maladie est :

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Les traitements suggérés sont les suivants :

Certains foyers de traitement qui se sont révélés prometteurs comprennent les entretiens de motivation fondés sur des preuves. Cette approche particulière aide les patients à explorer les raisons de leur ambivalence par rapport au changement de comportement ou à l'arrêt de l'alcool pour changer leurs comportements liés à la toxicomanie avec une évaluation personnalisée des risques et des besoins. D'autres thérapies incluent la thérapie cognitivo-comportementale, les établissements résidentiels ouverts 24 heures sur 24 qui visent à traiter les complications médicales et psychiatriques ou les comorbidités associées à la consommation d'alcool et au processus de sevrage. Il existe également plusieurs programmes, tels que les Alcooliques anonymes ou d'autres programmes en 12 étapes qui mettent l'accent sur le soutien de groupe/les mentors qui peuvent fournir une source d'aide pour le maintien de l'abstinence. De nombreux patients sont décédés au cours de leur vie et nécessiteront l'instauration de différentes intensités de traitement tout au long de leur vie.[11][12][4]


Directives actuelles [4]

  • Les conseils des cliniciens sur les méfaits de l'alcool font une grande différence
  • Hospitaliser les patients atteints de delirium tremens. Les patients sans soutien social, souffrant de troubles psychiatriques majeurs et ayant des antécédents de rechute doivent être admis
  • Recommander AA
  • Exhorter le patient à retirer tout alcool de la maison
  • Encourager les membres de la famille à assister aux AA
  • La naltrexone et l'acamprosate peuvent être utilisés pour traiter les troubles liés à l'abus d'alcool lorsque les méthodes non pharmacologiques ne fonctionnent pas.
  • Le disulfirame n'est plus recommandé.
  • Les médicaments de choix de deuxième intention comprennent la gabapentine et le topiramate.[4]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications de cette classe de maladie sont :

Évolution

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Le trouble lié à la consommation d'alcool n'est pas un trouble bénin. D'après les rapports de l'OMS, il est associé à au moins 3 millions de décès chaque année, la plupart d'entre eux survenant chez les hommes. Outre la mort, les troubles liés à la consommation d'alcool sont associés à : [4]


  • Collisions de véhicules à moteur
  • Cirrhose
  • Cancer de la bouche
  • Cancer de l'œsophage, du foie et du sein
  • Homicides et suicides
  • Accident vasculaire cérébral hémorragique[4]

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.
  • Les alcooliques ont tendance à avoir de mauvais choix alimentaires et la carence en folate est courante
  • Encourager une alimentation saine de fruits et légumes[4]

Concepts clés

  • Les complications des troubles liés à la consommation d'alcool peuvent être considérables et avoir un impact sur le statut socio-économique, la santé mentale, les relations interpersonnelles, l'emploi et le bien-être physique d'un patient.
  • Une intervention précoce et des discussions non malignes répétées entre le patient et le prestataire sont importantes.
  • Les succès du patient doivent être notés et les ressources pour les efforts continus offerts à chaque visite.
  • Une discussion concernant les obstacles pour le patient cherchant à cesser de fumer ou à obtenir de l'aide devrait avoir lieu pour trouver de nouvelles façons d'aborder le trouble de la consommation d'alcool (AUD) dans l'espoir d'améliorer la cessation réussie des comportements.[4]

Toxicocinétique

Le métabolisme de l'alcool est influencé par de nombreux facteurs. Les femmes ont tendance à éliminer l'alcool plus rapidement que les hommes, bien que leur métabolisme de premier passage soit plus lent en raison de taux d'alcool déshydrogénase (ADH) plus faibles, ce qui entraîne une concentration d'alcool dans le sang plus élevée au départ. Les foies fœtaux éliminent également l'alcool plus lentement en raison du fait que le CYP2E1 et l'ADH ne sont pas pleinement exprimés. Les Amérindiens éliminent également l'alcool plus rapidement en raison de l'expression des isoformes bêta-3 de classe 1 de l'ADH, par opposition aux sujets n'exprimant que l'isoforme bêta-1. Le métabolisme de l'alcool est également plus faible à jeun, comme lorsqu'on est nourri. Cela est dû aux niveaux d'ADH inférieurs observés à jeun. Il y a aussi un impact sur l'élimination de l'alcool vu avec un moment de la journée; l'élimination la plus élevée est observée à la fin de la période d'obscurité quotidienne. La consommation excessive d'alcool augmente également le taux d'élimination, bien que cela finisse par ralentir une fois que la maladie hépatique avancée est présente. Les médicaments qui agissent comme des inhibiteurs de l'ADH ralentiront le taux d'élimination de l'alcool. Les bloqueurs des récepteurs H2 inhiberont également l'ADH, réduisant ainsi le métabolisme de premier passage dans l'estomac et augmentant les taux d'alcoolémie.[4]

Références

__NOVEDELETE__
  1. Pierre Patigny, Nicolas Zdanowicz et Brice Lepiece, « How should psychiatrists and general physician communicate to increase patients' perception of continuity of care after their hospitalization for alcohol withdrawal? », Psychiatria Danubina, vol. 30, no Suppl 7,‎ , p. 409–411 (ISSN 0353-5053, PMID 30439814, lire en ligne)
  2. Christina Marel, Matthew Sunderland, Katherine L. Mills et Tim Slade, « Conditional probabilities of substance use disorders and associated risk factors: Progression from first use to use disorder on alcohol, cannabis, stimulants, sedatives and opioids », Drug and Alcohol Dependence, vol. 194,‎ , p. 136–142 (ISSN 1879-0046, PMID 30439610, DOI 10.1016/j.drugalcdep.2018.10.010, lire en ligne)
  3. Elisabet Jerlhag, « Gut-brain axis and addictive disorders: A review with focus on alcohol and drugs of abuse », Pharmacology & Therapeutics, vol. 196,‎ , p. 1–14 (ISSN 1879-016X, PMID 30439457, DOI 10.1016/j.pharmthera.2018.11.005, lire en ligne)
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 4,15 4,16 4,17 4,18 4,19 4,20 4,21 4,22 et 4,23 Sara M. Nehring et Andrew M. Freeman, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613774, lire en ligne)
  5. Katie Witkiewitz, Henry R. Kranzler, Kevin A. Hallgren et Stephanie S. O'Malley, « Drinking Risk Level Reductions Associated with Improvements in Physical Health and Quality of Life Among Individuals with Alcohol Use Disorder », Alcoholism, Clinical and Experimental Research, vol. 42, no 12,‎ , p. 2453–2465 (ISSN 1530-0277, PMID 30395350, Central PMCID 6286196, DOI 10.1111/acer.13897, lire en ligne)
  6. Louisa Degenhardt, Chrianna Bharat, Raimondo Bruno et Meyer D. Glantz, « Concordance between the diagnostic guidelines for alcohol and cannabis use disorders in the draft ICD-11 and other classification systems: analysis of data from the WHO's World Mental Health Surveys », Addiction (Abingdon, England), vol. 114, no 3,‎ , p. 534–552 (ISSN 1360-0443, PMID 30370636, Central PMCID 7059958, DOI 10.1111/add.14482, lire en ligne)
  7. Zachary L. Mannes, Lauren E. Hearn, Zhi Zhou et Jennifer W. Janelle, « The association between symptoms of generalized anxiety disorder and appointment adherence, overnight hospitalization, and emergency department/urgent care visits among adults living with HIV enrolled in care », Journal of Behavioral Medicine, vol. 42, no 2,‎ , p. 330–341 (ISSN 1573-3521, PMID 30387009, Central PMCID 6447438, DOI 10.1007/s10865-018-9988-6, lire en ligne)
  8. Francisco J. Pavón, Antonia Serrano, David G. Stouffer et Ilham Polis, « Ethanol-induced alterations in endocannabinoids and relevant neurotransmitters in the nucleus accumbens of fatty acid amide hydrolase knockout mice », Addiction Biology, vol. 24, no 6,‎ , p. 1204–1215 (ISSN 1369-1600, PMID 30421483, Central PMCID 6551299, DOI 10.1111/adb.12695, lire en ligne)
  9. US Preventive Services Task Force, Susan J. Curry, Alex H. Krist et Douglas K. Owens, « Screening and Behavioral Counseling Interventions to Reduce Unhealthy Alcohol Use in Adolescents and Adults: US Preventive Services Task Force Recommendation Statement », JAMA, vol. 320, no 18,‎ , p. 1899–1909 (ISSN 1538-3598, PMID 30422199, DOI 10.1001/jama.2018.16789, lire en ligne)
  10. Samantha N. Hellberg, Trinity I. Russell et Mike J. F. Robinson, « Cued for risk: Evidence for an incentive sensitization framework to explain the interplay between stress and anxiety, substance abuse, and reward uncertainty in disordered gambling behavior », Cognitive, Affective & Behavioral Neuroscience, vol. 19, no 3,‎ , p. 737–758 (ISSN 1531-135X, PMID 30357661, Central PMCID 6482104, DOI 10.3758/s13415-018-00662-3, lire en ligne)
  11. Henry R. Kranzler et Michael Soyka, « Diagnosis and Pharmacotherapy of Alcohol Use Disorder: A Review », JAMA, vol. 320, no 8,‎ , p. 815–824 (ISSN 1538-3598, PMID 30167705, Central PMCID 7391072, DOI 10.1001/jama.2018.11406, lire en ligne)
  12. Lode Godderis, Emma Boonen, Ana L. Cabrera Martimbianco et Ellen Delvaux, « WHO/ILO work-related burden of disease and injury: Protocol for systematic reviews of exposure to long working hours and of the effect of exposure to long working hours on alcohol consumption and alcohol use disorders », Environment International, vol. 120,‎ , p. 22–33 (ISSN 1873-6750, PMID 30055358, DOI 10.1016/j.envint.2018.07.025, lire en ligne)
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