« Torsion de l'appendice testiculaire » : différence entre les versions
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Définition}} | {{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Définition}} | ||
La torsion des appendices testiculaires est considérée comme la cause la plus fréquente de douleur scrotale aiguë chez les enfants prépubères et peut même être la cause la plus fréquente d'orchalgie pédiatrique. <ref name=":1">https:// | La torsion des appendices testiculaires est considérée comme la cause la plus fréquente de douleur scrotale aiguë chez les enfants prépubères et peut même être la cause la plus fréquente d'orchalgie pédiatrique. <ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Imran|nom1=Mushtaq|prénom2=Mary|nom2=Fung|prénom3=Martin J.|nom3=Glasson|titre=Retrospective review of paediatric patients with acute scrotum|périodique=ANZ journal of surgery|volume=73|numéro=1-2|date=2003-01|issn=1445-1433|pmid=12534742|doi=10.1046/j.1445-2197.2003.02612.x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12534742/|consulté le=2020-11-26|pages=55–58}}</ref> Il faut donc l'inclure dans le différentiel pour tout homme présentant un scrotum aigu mais surtout dans la tranche d'âge pédiatrique.<ref name=":1" /> Il existe deux appendices testiculaires qui peuvent se tordre et devenir symptomatiques: l'appendice testiculaire et l'appendice épididyme. <ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=A. J.|nom1=Pomajzl|prénom2=Stephen W.|nom2=Leslie|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=31550101|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK546994/|consulté le=2020-11-26}}</ref> | ||
L'appendice testiculaire, parfois appelé hydatide de Morgagni, est un vestige du canal mullérien et est présent dans 76% à 83% des testicules.<ref name=":2">https:// | L'appendice testiculaire, parfois appelé hydatide de Morgagni, est un vestige du canal mullérien et est présent dans 76% à 83% des testicules.<ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Monika|nom1=Jacob|prénom2=Klaus|nom2=Barteczko|titre=Contribution to the origin and development of the appendices of the testis and epididymis in humans|périodique=Anatomy and Embryology|volume=209|numéro=4|date=2005-04|issn=0340-2061|pmid=15668777|doi=10.1007/s00429-004-0445-7|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15668777/|consulté le=2020-11-26|pages=287–302}}</ref> Lorsqu'il est présent, il est situé sur le pôle supérieur du testicule entre le testicule et l'épididyme et est l'appendice testiculaire le plus courant à subir une torsion. Il est homologue à l'extrémité fimbriée de la trompe de Fallope chez la femelle. <ref name=":0" /> | ||
L'épididyme appendiculaire est un résidu de canal wolffien (mésonéphrique) vestigial et est présent dans 22% à 28% des testicules.<ref name=":2" /> Lorsqu'il est présent, il se produit le long de la tête de l'épididyme. Il est parfois considéré comme un canal épididymaire efférent détaché. <ref name=":0" /> | L'épididyme appendiculaire est un résidu de canal wolffien (mésonéphrique) vestigial et est présent dans 22% à 28% des testicules.<ref name=":2" /> Lorsqu'il est présent, il se produit le long de la tête de l'épididyme. Il est parfois considéré comme un canal épididymaire efférent détaché. <ref name=":0" /> | ||
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Épidémiologie}} | {{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Épidémiologie}} | ||
L'âge maximal d'occurrence est de 7 à 12 ans, bien qu'il puisse survenir à tout âge. Plus de 50% des garçons présentant une douleur scrotale aiguë auront une torsion d'un appendice testiculaire. de l'appendice testiculaire, alors que 35% souffraient d'épididymite et seulement 16% présentaient une torsion testiculaire.<ref name=":6">https:// | L'âge maximal d'occurrence est de 7 à 12 ans, bien qu'il puisse survenir à tout âge. Plus de 50% des garçons présentant une douleur scrotale aiguë auront une torsion d'un appendice testiculaire. de l'appendice testiculaire, alors que 35% souffraient d'épididymite et seulement 16% présentaient une torsion testiculaire.<ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=Jong Sung|nom1=Kim|prénom2=Yu Seob|nom2=Shin|prénom3=Jong Kwan|nom3=Park|titre=Clinical features of acute scrotum in childhood and adolescence: Based on 17years experiences in primary care clinic|périodique=The American Journal of Emergency Medicine|volume=36|numéro=7|date=07 2018|issn=1532-8171|pmid=29100785|doi=10.1016/j.ajem.2017.10.063|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29100785/|consulté le=2020-11-26|pages=1302–1303}}</ref><ref name=":0" /> | ||
== Étiologies == | == Étiologies == | ||
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* {{Étiologie | nom = Étiologie 3}} | * {{Étiologie | nom = Étiologie 3}} | ||
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Les deux appendices testiculaires sont généralement pédonculés, ce qui les prédispose à la torsion. -vieux garçons. Certains auteurs ont proposé une étiologie saisonnière à la fois pour la torsion du cordon spermatique (testiculaire) et de l'appendice testiculaire avec de basses températures pendant l'hiver conduisant à plus d'épisodes de torsion. <ref name=":4">https:// | Les deux appendices testiculaires sont généralement pédonculés, ce qui les prédispose à la torsion. -vieux garçons. Certains auteurs ont proposé une étiologie saisonnière à la fois pour la torsion du cordon spermatique (testiculaire) et de l'appendice testiculaire avec de basses températures pendant l'hiver conduisant à plus d'épisodes de torsion. <ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Ioannis D.|nom1=Lyronis|prénom2=Nikoloas|nom2=Ploumis|prénom3=Ioannis|nom3=Vlahakis|prénom4=Giorgos|nom4=Charissis|titre=Acute scrotum -etiology, clinical presentation and seasonal variation|périodique=Indian Journal of Pediatrics|volume=76|numéro=4|date=2009-04|issn=0973-7693|pmid=19205631|doi=10.1007/s12098-009-0008-2|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19205631/|consulté le=2020-11-26|pages=407–410}}</ref><ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Chidi N.|nom1=Molokwu|prénom2=Bhaskar K.|nom2=Somani|prénom3=Chris M.|nom3=Goodman|titre=Outcomes of scrotal exploration for acute scrotal pain suspicious of testicular torsion: a consecutive case series of 173 patients|périodique=BJU international|volume=107|numéro=6|date=2011-03|issn=1464-410X|pmid=21392211|doi=10.1111/j.1464-410X.2010.09557.x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21392211/|consulté le=2020-11-26|pages=990–993}}</ref><ref name=":0" /> | ||
== Physiopathologie == | == Physiopathologie == | ||
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Présentation clinique}} | {{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Présentation clinique}} | ||
Le diagnostic initial est posé cliniquement, bien que cela puisse être difficile car la présentation est variable, et il est facile de mal diagnostiquer, 45% des médecins généralistes faisant un diagnostic initial incorrect. <ref name=":7">https:// | Le diagnostic initial est posé cliniquement, bien que cela puisse être difficile car la présentation est variable, et il est facile de mal diagnostiquer, 45% des médecins généralistes faisant un diagnostic initial incorrect. <ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=M. D.|nom1=Melekos|prénom2=H. W.|nom2=Asbach|prénom3=S. A.|nom3=Markou|titre=Etiology of acute scrotum in 100 boys with regard to age distribution|périodique=The Journal of Urology|volume=139|numéro=5|date=1988-05|issn=0022-5347|pmid=3361633|doi=10.1016/s0022-5347(17)42756-x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3361633/|consulté le=2020-11-26|pages=1023–1025}}</ref> Cette erreur de diagnostic fréquente est la raison pour laquelle l'imagerie est la recommandation pour tous les cas. des douleurs scrotales aiguës. <ref name=":0" /> | ||
La torsion de l'un ou l'autre des appendices testiculaires produit généralement une douleur similaire à celle ressentie avec la torsion testiculaire, bien que le début soit généralement plus progressif. Souvent, la douleur est plus localisée au pôle supérieur du testicule ou de l'épididyme et ne correspond généralement à aucun symptôme urinaire ni à des signes systémiques tels que fièvre, nausées ou vomissements. <ref name=":0" /> | La torsion de l'un ou l'autre des appendices testiculaires produit généralement une douleur similaire à celle ressentie avec la torsion testiculaire, bien que le début soit généralement plus progressif. Souvent, la douleur est plus localisée au pôle supérieur du testicule ou de l'épididyme et ne correspond généralement à aucun symptôme urinaire ni à des signes systémiques tels que fièvre, nausées ou vomissements. <ref name=":0" /> | ||
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Lors de l'examen physique initial de la maladie, la sensibilité peut souvent être localisée au pôle supérieur du testicule ou de l'épididyme. Il peut y avoir une masse palpable et localisée dans la zone de sensibilité maximale. Le scrotum semble généralement normal et le réflexe crémastérique est généralement intact. Avec un réflexe crémastérique normal, il n'y aurait pas de "déformation d'aile d'ange ou de clapet de cloche" du testicule opposé. La «déformation de l'aile d'ange» se forme lorsqu'un testicule se trouve horizontalement plutôt que la position verticale habituelle, ce qui élargit le scrotum en bas en créant l'apparence «d'aile d'ange» qui est généralement causée par une fixation inadéquate par le gubernaculum du pôle inférieur du testicule la tunique vaginale qui prédispose à la torsion testiculaire. <ref name=":0" /> | Lors de l'examen physique initial de la maladie, la sensibilité peut souvent être localisée au pôle supérieur du testicule ou de l'épididyme. Il peut y avoir une masse palpable et localisée dans la zone de sensibilité maximale. Le scrotum semble généralement normal et le réflexe crémastérique est généralement intact. Avec un réflexe crémastérique normal, il n'y aurait pas de "déformation d'aile d'ange ou de clapet de cloche" du testicule opposé. La «déformation de l'aile d'ange» se forme lorsqu'un testicule se trouve horizontalement plutôt que la position verticale habituelle, ce qui élargit le scrotum en bas en créant l'apparence «d'aile d'ange» qui est généralement causée par une fixation inadéquate par le gubernaculum du pôle inférieur du testicule la tunique vaginale qui prédispose à la torsion testiculaire. <ref name=":0" /> | ||
Un "signe de point bleu" peut également être présent sous la forme d'un nodule para-testiculaire noté sur la face supérieure du testicule; ceci peut être identifié en étirant la peau scrotale recouvrant le pôle supérieur du testicule et est représentatif d'un appendice testiculaire ischémique. Bien qu'il soit intéressant de le savoir, le «signe du point bleu» n'est présent que dans environ 21% (0 à 52%) de tous les appendices testiculaires tordus, et un «signe du point bleu» faux positif a été rapporté dans la littérature chez un patient avec torsion testiculaire .<ref name=":8">https:// | Un "signe de point bleu" peut également être présent sous la forme d'un nodule para-testiculaire noté sur la face supérieure du testicule; ceci peut être identifié en étirant la peau scrotale recouvrant le pôle supérieur du testicule et est représentatif d'un appendice testiculaire ischémique. Bien qu'il soit intéressant de le savoir, le «signe du point bleu» n'est présent que dans environ 21% (0 à 52%) de tous les appendices testiculaires tordus, et un «signe du point bleu» faux positif a été rapporté dans la littérature chez un patient avec torsion testiculaire .<ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=Feilim Liam|nom1=Murphy|prénom2=Logan|nom2=Fletcher|prénom3=Percy|nom3=Pease|titre=Early scrotal exploration in all cases is the investigation and intervention of choice in the acute paediatric scrotum|périodique=Pediatric Surgery International|volume=22|numéro=5|date=2006-05|issn=0179-0358|pmid=16602024|doi=10.1007/s00383-006-1681-0|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16602024/|consulté le=2020-11-26|pages=413–416}}</ref><ref name=":0" /> | ||
À mesure que la maladie progresse, l'aggravation de l'inflammation peut rendre les résultats de l'examen physique moins spécifiques. Ces résultats peuvent inclure un érythème scrotal et un œdème, ainsi qu'une sensibilité non spécifique de l'ensemble du testicule et de l'épididyme. <ref name=":0" /> | À mesure que la maladie progresse, l'aggravation de l'inflammation peut rendre les résultats de l'examen physique moins spécifiques. Ces résultats peuvent inclure un érythème scrotal et un œdème, ainsi qu'une sensibilité non spécifique de l'ensemble du testicule et de l'épididyme. <ref name=":0" /> | ||
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* {{Investigation | nom = Investigation 2 | indication = Indication}}: {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 3}}, {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 4}}, ... | * {{Investigation | nom = Investigation 2 | indication = Indication}}: {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 3}}, {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 4}}, ... | ||
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L'échographie doppler couleur est la modalité d'imagerie de choix pour l'évaluation du scrotum aigu dans tous les groupes d'âge. Elle s'est avérée supérieure à l'imagerie des radionucléides, est facilement disponible en cas d'urgence et peut être effectuée plus rapidement. L'échographie identifiera rarement un appendice lui-même, mais elle montrera généralement un flux sanguin normal vers le testicule du côté affecté - excluant la torsion testiculaire - et montre généralement une hyperperfusion de l'épididyme associé. Si l'appendice apparaît à l'échographie, un testicule d'appendice normal aura une taille inférieure à 5,6 mm. En revanche, un appendice testiculaire torsadé sera supérieur à 5,6 mm et, selon la durée de la torsion, pourra apparaître comme un nodule hypoéchogène ovoïde chez les garçons se présentant avant 24 heures par rapport à un nodule hyperéchogène ou hétérogène après 24 heures. peut même donner l'apparence échographique d'une pyocèle, ce qui rend encore plus importants les antécédents cliniques et l'examen physique.<ref name=":11">https:// | L'échographie doppler couleur est la modalité d'imagerie de choix pour l'évaluation du scrotum aigu dans tous les groupes d'âge. Elle s'est avérée supérieure à l'imagerie des radionucléides, est facilement disponible en cas d'urgence et peut être effectuée plus rapidement. L'échographie identifiera rarement un appendice lui-même, mais elle montrera généralement un flux sanguin normal vers le testicule du côté affecté - excluant la torsion testiculaire - et montre généralement une hyperperfusion de l'épididyme associé. Si l'appendice apparaît à l'échographie, un testicule d'appendice normal aura une taille inférieure à 5,6 mm. En revanche, un appendice testiculaire torsadé sera supérieur à 5,6 mm et, selon la durée de la torsion, pourra apparaître comme un nodule hypoéchogène ovoïde chez les garçons se présentant avant 24 heures par rapport à un nodule hyperéchogène ou hétérogène après 24 heures. peut même donner l'apparence échographique d'une pyocèle, ce qui rend encore plus importants les antécédents cliniques et l'examen physique.<ref name=":11">{{Citation d'un article|prénom1=Susanta|nom1=Meher|prénom2=Satyajit|nom2=Rath|prénom3=Rakesh|nom3=Sharma|prénom4=Prakash Kumar|nom4=Sasmal|titre=Torsion of a large appendix testis misdiagnosed as pyocele|périodique=Case Reports in Urology|volume=2015|date=2015|issn=2090-696X|pmid=25861514|pmcid=4377355|doi=10.1155/2015/430871|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25861514/|consulté le=2020-11-26|pages=430871}}</ref><ref name=":0" /> | ||
L'apparence ultrasonore normale d'un appendice testiculaire montrera généralement peu ou pas de flux vasculaire.<ref name=":12">https:// | L'apparence ultrasonore normale d'un appendice testiculaire montrera généralement peu ou pas de flux vasculaire.<ref name=":12">{{Citation d'un article|prénom1=K. A.|nom1=Johnson|prénom2=K. C.|nom2=Dewbury|titre=Ultrasound imaging of the appendix testis and appendix epididymis|périodique=Clinical Radiology|volume=51|numéro=5|date=1996-05|issn=0009-9260|pmid=8641095|doi=10.1016/s0009-9260(96)80110-3|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8641095/|consulté le=2020-11-26|pages=335–337}}</ref><ref name=":13">{{Citation d'un article|prénom1=Michael|nom1=Boettcher|prénom2=Robert|nom2=Bergholz|prénom3=Thomas F.|nom3=Krebs|prénom4=Katharina|nom4=Wenke|titre=Differentiation of epididymitis and appendix testis torsion by clinical and ultrasound signs in children|périodique=Urology|volume=82|numéro=4|date=2013-10|issn=1527-9995|pmid=23735611|doi=10.1016/j.urology.2013.04.004|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23735611/|consulté le=2020-11-26|pages=899–904}}</ref><ref name=":0" /> | ||
On constate souvent que le testicule affecté est «monté en hauteur» en torsion testiculaire mais pas dans un appendice testiculaire tordu.<ref name=":0" /> | On constate souvent que le testicule affecté est «monté en hauteur» en torsion testiculaire mais pas dans un appendice testiculaire tordu.<ref name=":0" /> | ||
L'imagerie par radionucléides du scrotum démontrerait un signe de "point chaud" sur le site de l'appendice testiculaire tordu mais n'est utile que si les symptômes et la torsion sont présents depuis au moins 5 heures. Même après 5 heures, ce signe n'est retrouvé que chez environ 45% des patients qui ont finalement un appendice testiculaire tordu.<ref name=":14">https:// | L'imagerie par radionucléides du scrotum démontrerait un signe de "point chaud" sur le site de l'appendice testiculaire tordu mais n'est utile que si les symptômes et la torsion sont présents depuis au moins 5 heures. Même après 5 heures, ce signe n'est retrouvé que chez environ 45% des patients qui ont finalement un appendice testiculaire tordu.<ref name=":14">{{Citation d'un article|prénom1=M.|nom1=Melloul|prénom2=A.|nom2=Paz|prénom3=D.|nom3=Lask|prénom4=Z.|nom4=Luttwak|titre=The pattern of radionuclide scrotal scan in torsion of testicular appendages|périodique=European Journal of Nuclear Medicine|volume=23|numéro=8|date=1996-08|issn=0340-6997|pmid=8753687|doi=10.1007/BF01084372|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8753687/|consulté le=2020-11-26|pages=967–970}}</ref> Pour ces raisons, l'imagerie par ultrasons est généralement l'option préférée pour l'évaluation initiale de toutes les pathologies scrotales aiguës. | ||
Si le patient présente des symptômes mictionnels tels que dysurie, urgence ou fréquence, il sera également important de procéder à une analyse d'urine avec culture. | Si le patient présente des symptômes mictionnels tels que dysurie, urgence ou fréquence, il sera également important de procéder à une analyse d'urine avec culture. | ||
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Chez un patient présentant une douleur scrotale aiguë, le différentiel comprend une ischémie (torsion testiculaire, torsion d'un appendice testiculaire), une infection (épididymo-orchite aiguë) ou un traumatisme (contusion scrotale, rupture testiculaire). Cependant, le scrotum aigu doit être considéré comme une urgence chirurgicale jusqu'à ce qu'une torsion testiculaire soit exclue en raison de la perte catastrophique potentielle d'un testicule. La récupération testiculaire dépend du temps, et la plupart des testicules restent viables s'ils sont détorsés chirurgicalement dans les 6 heures suivant l'apparition des symptômes.<ref name=":0" /> | Chez un patient présentant une douleur scrotale aiguë, le différentiel comprend une ischémie (torsion testiculaire, torsion d'un appendice testiculaire), une infection (épididymo-orchite aiguë) ou un traumatisme (contusion scrotale, rupture testiculaire). Cependant, le scrotum aigu doit être considéré comme une urgence chirurgicale jusqu'à ce qu'une torsion testiculaire soit exclue en raison de la perte catastrophique potentielle d'un testicule. La récupération testiculaire dépend du temps, et la plupart des testicules restent viables s'ils sont détorsés chirurgicalement dans les 6 heures suivant l'apparition des symptômes.<ref name=":0" /> | ||
La torsion testiculaire a généralement un début plus aigu que la torsion d'un appendice, mais cela est variable. Le réflexe crémastérique est presque toujours absent du côté affecté, et à l'examen physique, un mensonge transversal anormal du testicule non affecté peut se présenter. Soulever le testicule affecté ne soulage généralement pas la douleur (signe de Prehn négatif), mais cela n'est pas considéré comme un indicateur fiable. L'échographie Doppler montrera que le flux artériel vers le testicule affecté est absent ou minime. Il est intéressant de noter que l'apparition pendant le sommeil est un indicateur de la torsion testiculaire. <ref name=":15">https:// | La torsion testiculaire a généralement un début plus aigu que la torsion d'un appendice, mais cela est variable. Le réflexe crémastérique est presque toujours absent du côté affecté, et à l'examen physique, un mensonge transversal anormal du testicule non affecté peut se présenter. Soulever le testicule affecté ne soulage généralement pas la douleur (signe de Prehn négatif), mais cela n'est pas considéré comme un indicateur fiable. L'échographie Doppler montrera que le flux artériel vers le testicule affecté est absent ou minime. Il est intéressant de noter que l'apparition pendant le sommeil est un indicateur de la torsion testiculaire. <ref name=":15">{{Citation d'un article|prénom1=Naoyuki|nom1=Fujita|prénom2=Mitsuhiro|nom2=Tambo|prénom3=Takatsugu|nom3=Okegawa|prénom4=Eiji|nom4=Higashihara|titre=Distinguishing testicular torsion from torsion of the appendix testis by clinical features and signs in patients with acute scrotum|périodique=Research and Reports in Urology|volume=9|date=2017|issn=2253-2447|pmid=28920055|pmcid=5587186|doi=10.2147/RRU.S140361|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28920055/|consulté le=2020-11-26|pages=169–174}}</ref> Le testicule affecté se révèle souvent «en hauteur» en torsion testiculaire, mais pas dans un appendice testiculaire tordu.<ref name=":0" /> | ||
L'épididymo-orchite, comme la torsion d'un appendice testiculaire, montrera une hyperémie de l'épididyme affecté à l'échographie Doppler couleur, mais elle sera probablement plus prononcée. Il sera souvent associé à des symptômes mictionnels tels que la dysurie, la fréquence et l'urgence, et éventuellement des antécédents d'infections des voies urinaires. Les patients peuvent également présenter des signes systémiques et des symptômes de fièvre, de nausées ou de vomissements. À l'examen physique, l'épididyme et / ou le testicule du côté affecté seront généralement élargis et diffusement sensibles. Parfois, l'élévation du testicule affecté soulagera la douleur (signe de Prehn positif). Aucune "déformation d'aile d'ange ou de clapet de cloche" ne sera présente. <ref name=":13" /><ref name=":0" /> | L'épididymo-orchite, comme la torsion d'un appendice testiculaire, montrera une hyperémie de l'épididyme affecté à l'échographie Doppler couleur, mais elle sera probablement plus prononcée. Il sera souvent associé à des symptômes mictionnels tels que la dysurie, la fréquence et l'urgence, et éventuellement des antécédents d'infections des voies urinaires. Les patients peuvent également présenter des signes systémiques et des symptômes de fièvre, de nausées ou de vomissements. À l'examen physique, l'épididyme et / ou le testicule du côté affecté seront généralement élargis et diffusement sensibles. Parfois, l'élévation du testicule affecté soulagera la douleur (signe de Prehn positif). Aucune "déformation d'aile d'ange ou de clapet de cloche" ne sera présente. <ref name=":13" /><ref name=":0" /> | ||
Dans les cas douteux, il est essentiel d'effectuer une exploration scrotale d'urgence plutôt que d'attendre et de risquer de perdre le testicule.<ref name=":16">https:// | Dans les cas douteux, il est essentiel d'effectuer une exploration scrotale d'urgence plutôt que d'attendre et de risquer de perdre le testicule.<ref name=":16">{{Citation d'un article|prénom1=Gregory J.|nom1=Nason|prénom2=Farhan|nom2=Tareen|prénom3=Danielle|nom3=McLoughlin|prénom4=Dermot|nom4=McDowell|titre=Scrotal exploration for acute scrotal pain: a 10-year experience in two tertiary referral paediatric units|périodique=Scandinavian Journal of Urology|volume=47|numéro=5|date=2013-10|issn=2168-1813|pmid=23281617|doi=10.3109/00365599.2012.752403|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23281617/|consulté le=2020-11-26|pages=418–422}}</ref><ref name=":0" /> | ||
== Traitement == | == Traitement == |
Version du 26 novembre 2020 à 11:10
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Réflexe crémastérien préservé, Signe du point bleu, Érythème scrotal, Oedème scrotal, Examen abdominal normal, Signes vitaux normaux, Douleur à la palpation du pôle supérieur du testicule, Scrotum normal, Masse épididymaire |
Symptômes |
Douleur testiculaire aiguë, Douleur testiculaire subite, Douleur au pôle supérieur du testicule, Douleur testiculaire |
Diagnostic différentiel |
Épididymite aiguë, Orchite, Hernie inguinale incarcérée, Contusion scrotale, Rupture testiculaire, Cancer testiculaire, Torsion testiculaire, Pyocèle |
Informations | |
Terme anglais | Appendice Testes Torsion |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
La torsion des appendices testiculaires est considérée comme la cause la plus fréquente de douleur scrotale aiguë chez les enfants prépubères et peut même être la cause la plus fréquente d'orchalgie pédiatrique. [1] Il faut donc l'inclure dans le différentiel pour tout homme présentant un scrotum aigu mais surtout dans la tranche d'âge pédiatrique.[1] Il existe deux appendices testiculaires qui peuvent se tordre et devenir symptomatiques: l'appendice testiculaire et l'appendice épididyme. [2]
L'appendice testiculaire, parfois appelé hydatide de Morgagni, est un vestige du canal mullérien et est présent dans 76% à 83% des testicules.[3] Lorsqu'il est présent, il est situé sur le pôle supérieur du testicule entre le testicule et l'épididyme et est l'appendice testiculaire le plus courant à subir une torsion. Il est homologue à l'extrémité fimbriée de la trompe de Fallope chez la femelle. [2]
L'épididyme appendiculaire est un résidu de canal wolffien (mésonéphrique) vestigial et est présent dans 22% à 28% des testicules.[3] Lorsqu'il est présent, il se produit le long de la tête de l'épididyme. Il est parfois considéré comme un canal épididymaire efférent détaché. [2]
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
L'âge maximal d'occurrence est de 7 à 12 ans, bien qu'il puisse survenir à tout âge. Plus de 50% des garçons présentant une douleur scrotale aiguë auront une torsion d'un appendice testiculaire. de l'appendice testiculaire, alors que 35% souffraient d'épididymite et seulement 16% présentaient une torsion testiculaire.[4][2]
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Les deux appendices testiculaires sont généralement pédonculés, ce qui les prédispose à la torsion. -vieux garçons. Certains auteurs ont proposé une étiologie saisonnière à la fois pour la torsion du cordon spermatique (testiculaire) et de l'appendice testiculaire avec de basses températures pendant l'hiver conduisant à plus d'épisodes de torsion. [5][6][2]
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
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Exemple: |
(Aucun texte)
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Le diagnostic initial est posé cliniquement, bien que cela puisse être difficile car la présentation est variable, et il est facile de mal diagnostiquer, 45% des médecins généralistes faisant un diagnostic initial incorrect. [7] Cette erreur de diagnostic fréquente est la raison pour laquelle l'imagerie est la recommandation pour tous les cas. des douleurs scrotales aiguës. [2]
La torsion de l'un ou l'autre des appendices testiculaires produit généralement une douleur similaire à celle ressentie avec la torsion testiculaire, bien que le début soit généralement plus progressif. Souvent, la douleur est plus localisée au pôle supérieur du testicule ou de l'épididyme et ne correspond généralement à aucun symptôme urinaire ni à des signes systémiques tels que fièvre, nausées ou vomissements. [2]
Lors de l'examen physique initial de la maladie, la sensibilité peut souvent être localisée au pôle supérieur du testicule ou de l'épididyme. Il peut y avoir une masse palpable et localisée dans la zone de sensibilité maximale. Le scrotum semble généralement normal et le réflexe crémastérique est généralement intact. Avec un réflexe crémastérique normal, il n'y aurait pas de "déformation d'aile d'ange ou de clapet de cloche" du testicule opposé. La «déformation de l'aile d'ange» se forme lorsqu'un testicule se trouve horizontalement plutôt que la position verticale habituelle, ce qui élargit le scrotum en bas en créant l'apparence «d'aile d'ange» qui est généralement causée par une fixation inadéquate par le gubernaculum du pôle inférieur du testicule la tunique vaginale qui prédispose à la torsion testiculaire. [2]
Un "signe de point bleu" peut également être présent sous la forme d'un nodule para-testiculaire noté sur la face supérieure du testicule; ceci peut être identifié en étirant la peau scrotale recouvrant le pôle supérieur du testicule et est représentatif d'un appendice testiculaire ischémique. Bien qu'il soit intéressant de le savoir, le «signe du point bleu» n'est présent que dans environ 21% (0 à 52%) de tous les appendices testiculaires tordus, et un «signe du point bleu» faux positif a été rapporté dans la littérature chez un patient avec torsion testiculaire .[8][2]
À mesure que la maladie progresse, l'aggravation de l'inflammation peut rendre les résultats de l'examen physique moins spécifiques. Ces résultats peuvent inclure un érythème scrotal et un œdème, ainsi qu'une sensibilité non spécifique de l'ensemble du testicule et de l'épididyme. [2]
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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- Investigation 1: signe paraclinique 1, signe paraclinique 2, ...
- Investigation 2: signe paraclinique 3, signe paraclinique 4, ...
- ...
L'échographie doppler couleur est la modalité d'imagerie de choix pour l'évaluation du scrotum aigu dans tous les groupes d'âge. Elle s'est avérée supérieure à l'imagerie des radionucléides, est facilement disponible en cas d'urgence et peut être effectuée plus rapidement. L'échographie identifiera rarement un appendice lui-même, mais elle montrera généralement un flux sanguin normal vers le testicule du côté affecté - excluant la torsion testiculaire - et montre généralement une hyperperfusion de l'épididyme associé. Si l'appendice apparaît à l'échographie, un testicule d'appendice normal aura une taille inférieure à 5,6 mm. En revanche, un appendice testiculaire torsadé sera supérieur à 5,6 mm et, selon la durée de la torsion, pourra apparaître comme un nodule hypoéchogène ovoïde chez les garçons se présentant avant 24 heures par rapport à un nodule hyperéchogène ou hétérogène après 24 heures. peut même donner l'apparence échographique d'une pyocèle, ce qui rend encore plus importants les antécédents cliniques et l'examen physique.[9][2]
L'apparence ultrasonore normale d'un appendice testiculaire montrera généralement peu ou pas de flux vasculaire.[10][11][2]
On constate souvent que le testicule affecté est «monté en hauteur» en torsion testiculaire mais pas dans un appendice testiculaire tordu.[2]
L'imagerie par radionucléides du scrotum démontrerait un signe de "point chaud" sur le site de l'appendice testiculaire tordu mais n'est utile que si les symptômes et la torsion sont présents depuis au moins 5 heures. Même après 5 heures, ce signe n'est retrouvé que chez environ 45% des patients qui ont finalement un appendice testiculaire tordu.[12] Pour ces raisons, l'imagerie par ultrasons est généralement l'option préférée pour l'évaluation initiale de toutes les pathologies scrotales aiguës.
Si le patient présente des symptômes mictionnels tels que dysurie, urgence ou fréquence, il sera également important de procéder à une analyse d'urine avec culture.
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Chez un patient présentant une douleur scrotale aiguë, le différentiel comprend une ischémie (torsion testiculaire, torsion d'un appendice testiculaire), une infection (épididymo-orchite aiguë) ou un traumatisme (contusion scrotale, rupture testiculaire). Cependant, le scrotum aigu doit être considéré comme une urgence chirurgicale jusqu'à ce qu'une torsion testiculaire soit exclue en raison de la perte catastrophique potentielle d'un testicule. La récupération testiculaire dépend du temps, et la plupart des testicules restent viables s'ils sont détorsés chirurgicalement dans les 6 heures suivant l'apparition des symptômes.[2]
La torsion testiculaire a généralement un début plus aigu que la torsion d'un appendice, mais cela est variable. Le réflexe crémastérique est presque toujours absent du côté affecté, et à l'examen physique, un mensonge transversal anormal du testicule non affecté peut se présenter. Soulever le testicule affecté ne soulage généralement pas la douleur (signe de Prehn négatif), mais cela n'est pas considéré comme un indicateur fiable. L'échographie Doppler montrera que le flux artériel vers le testicule affecté est absent ou minime. Il est intéressant de noter que l'apparition pendant le sommeil est un indicateur de la torsion testiculaire. [13] Le testicule affecté se révèle souvent «en hauteur» en torsion testiculaire, mais pas dans un appendice testiculaire tordu.[2]
L'épididymo-orchite, comme la torsion d'un appendice testiculaire, montrera une hyperémie de l'épididyme affecté à l'échographie Doppler couleur, mais elle sera probablement plus prononcée. Il sera souvent associé à des symptômes mictionnels tels que la dysurie, la fréquence et l'urgence, et éventuellement des antécédents d'infections des voies urinaires. Les patients peuvent également présenter des signes systémiques et des symptômes de fièvre, de nausées ou de vomissements. À l'examen physique, l'épididyme et / ou le testicule du côté affecté seront généralement élargis et diffusement sensibles. Parfois, l'élévation du testicule affecté soulagera la douleur (signe de Prehn positif). Aucune "déformation d'aile d'ange ou de clapet de cloche" ne sera présente. [11][2]
Dans les cas douteux, il est essentiel d'effectuer une exploration scrotale d'urgence plutôt que d'attendre et de risquer de perdre le testicule.[14][2]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
La torsion d'un appendice testiculaire est généralement une condition autolimitante et, en tant que telle, la plupart des cas reçoivent un traitement conservateur. La prise en charge conservatrice comprend le repos au lit, l'élévation du scrotum, la glace, les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les analgésiques. L'inflammation et la douleur disparaissent généralement en moins d'une semaine.[2]
La chirurgie est rarement indiquée pour un appendice testiculaire tordu. Une exploration scrotale ne doit être réalisée que s'il est difficile de différencier de la torsion testiculaire, si la douleur est sévère et incontrôlable par les analgésiques ou si la douleur est prolongée ou récurrente. En cas de doute raisonnable sur le diagnostic, une exploration scrotale doit avoir lieu pour exclure définitivement la torsion testiculaire. Si la chirurgie est finalement le résultat d'un appendice testiculaire tordu, il n'est pas nécessaire d'explorer le côté opposé comme cela est généralement fait pour les torsions testiculaires. [2]
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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La principale complication de la torsion d'un appendice testiculaire est une erreur de diagnostic entraînant une perte de testicule due à une torsion testiculaire manquée. L'échographie peut aider à éviter de telles erreurs de diagnostic et est, par conséquent, l'approche diagnostique recommandée dans tous les cas d'urgence scrotale aigüe.[2]
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Le pronostic est bon pour la torsion de l'un ou l'autre des appendices testiculaires car ils sont tous deux des restes vestigiaux sans fonction connue. La douleur et l'inflammation associées à la torsion sont spontanément résolutives, et la maladie disparaît généralement en une semaine sans intervention chirurgicale. [2]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Concepts clés
- Le "signe du point bleu" est un examen physique classique constatant unique à la torsion de l'appendice testiculaire. Cependant, il est souvent absent dans le cadre de la torsion de l'appendice testiculaire et peut être faussement positif en cas de véritable torsion testiculaire.
- En raison de leur manque de fonction et de leur potentiel de torse, les testicules de l'appendice et l'appendice épididymaire sont généralement retirés s'ils sont rencontrés lors d'une exploration scrotale élective à d'autres fins.
- Souvent, la torsion de l'appendice testiculaire chez les garçons prépubères est diagnostiquée à tort comme une épididymite basée sur l'échographie scrotale, car les deux peuvent démontrer une hypervascularisation épididymaire. L'épididymite doit être considérée comme hautement improbable chez un garçon pré-sexuel sans anomalies urologiques, cathétérisme récent ou antécédents d'infections urinaires.
- Si un appendice testiculaire est supérieur à 5,6 mm à l'échographie, il doit être considéré comme suspect pour la torsion de l'appendice.
- Les patients présentant une torsion de l'appendice testiculaire sont probablement plus jeunes que ceux présentant une torsion testiculaire. Ils n'auront pas non plus la "déformation de l'aile d'ange" et ne démontreront pas la position du testicule "haute équitation" généralement associée à la torsion testiculaire.[13]
- Les causes rares d'un scrotum aigu peuvent inclure des hernies incarcérées et des ruptures testiculaires traumatiques.
- Des cas de torsion testiculaire simultanée avec torsion de l'appendice testiculaire ont été rapportés.
- Il est possible d'avoir une torsion d'un appendice testiculaire dans un testicule non descendu.[2]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/07 à partir de Appendix Testes Torsion (StatPearls / Appendix Testes Torsion (2020/07/01)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31550101 (livre).
- ↑ 1,0 et 1,1 Imran Mushtaq, Mary Fung et Martin J. Glasson, « Retrospective review of paediatric patients with acute scrotum », ANZ journal of surgery, vol. 73, no 1-2, , p. 55–58 (ISSN 1445-1433, PMID 12534742, DOI 10.1046/j.1445-2197.2003.02612.x, lire en ligne)
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 et 2,21 A. J. Pomajzl et Stephen W. Leslie, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31550101, lire en ligne)
- ↑ 3,0 et 3,1 Monika Jacob et Klaus Barteczko, « Contribution to the origin and development of the appendices of the testis and epididymis in humans », Anatomy and Embryology, vol. 209, no 4, , p. 287–302 (ISSN 0340-2061, PMID 15668777, DOI 10.1007/s00429-004-0445-7, lire en ligne)
- ↑ Jong Sung Kim, Yu Seob Shin et Jong Kwan Park, « Clinical features of acute scrotum in childhood and adolescence: Based on 17years experiences in primary care clinic », The American Journal of Emergency Medicine, vol. 36, no 7, , p. 1302–1303 (ISSN 1532-8171, PMID 29100785, DOI 10.1016/j.ajem.2017.10.063, lire en ligne)
- ↑ Ioannis D. Lyronis, Nikoloas Ploumis, Ioannis Vlahakis et Giorgos Charissis, « Acute scrotum -etiology, clinical presentation and seasonal variation », Indian Journal of Pediatrics, vol. 76, no 4, , p. 407–410 (ISSN 0973-7693, PMID 19205631, DOI 10.1007/s12098-009-0008-2, lire en ligne)
- ↑ Chidi N. Molokwu, Bhaskar K. Somani et Chris M. Goodman, « Outcomes of scrotal exploration for acute scrotal pain suspicious of testicular torsion: a consecutive case series of 173 patients », BJU international, vol. 107, no 6, , p. 990–993 (ISSN 1464-410X, PMID 21392211, DOI 10.1111/j.1464-410X.2010.09557.x, lire en ligne)
- ↑ M. D. Melekos, H. W. Asbach et S. A. Markou, « Etiology of acute scrotum in 100 boys with regard to age distribution », The Journal of Urology, vol. 139, no 5, , p. 1023–1025 (ISSN 0022-5347, PMID 3361633, DOI 10.1016/s0022-5347(17)42756-x, lire en ligne)
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- ↑ Susanta Meher, Satyajit Rath, Rakesh Sharma et Prakash Kumar Sasmal, « Torsion of a large appendix testis misdiagnosed as pyocele », Case Reports in Urology, vol. 2015, , p. 430871 (ISSN 2090-696X, PMID 25861514, Central PMCID 4377355, DOI 10.1155/2015/430871, lire en ligne)
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- ↑ M. Melloul, A. Paz, D. Lask et Z. Luttwak, « The pattern of radionuclide scrotal scan in torsion of testicular appendages », European Journal of Nuclear Medicine, vol. 23, no 8, , p. 967–970 (ISSN 0340-6997, PMID 8753687, DOI 10.1007/BF01084372, lire en ligne)
- ↑ 13,0 et 13,1 Naoyuki Fujita, Mitsuhiro Tambo, Takatsugu Okegawa et Eiji Higashihara, « Distinguishing testicular torsion from torsion of the appendix testis by clinical features and signs in patients with acute scrotum », Research and Reports in Urology, vol. 9, , p. 169–174 (ISSN 2253-2447, PMID 28920055, Central PMCID 5587186, DOI 10.2147/RRU.S140361, lire en ligne)
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