« Tendinopathie de la coiffe des rotateurs » : différence entre les versions

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** Des mouvements de rotation ou d'extension du bras
** Des mouvements de rotation ou d'extension du bras
* Manutention prolongée ou répétée de charges lourdes
* Manutention prolongée ou répétée de charges lourdes
* Syndrome d'accrochage sous-acromial


===Questionnaire===
===Questionnaire===
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** Crépitations aux mouvements de l'épaule
** Crépitations aux mouvements de l'épaule


===Examen clinique <ref name=":25">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22052646</ref><ref name=":63">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26716086</ref><ref name=":192">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30096066</ref><ref name=":202">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30059442</ref><ref name=":212">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25622930</ref><ref name=":03">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30335303</ref>===
===Examen clinique ===
À l'examen clinique d'une tendinite aiguë ou tendinopathie chronique de la coiffe des rotateurs, on retrouve les éléments suivants: <ref name=":25">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22052646</ref><ref name=":63">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26716086</ref><ref name=":192">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30096066</ref><ref name=":202">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30059442</ref><ref name=":212">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25622930</ref><ref name=":03">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30335303</ref>
* '''''Observation :'''''
* '''''Observation :'''''
** L'un ou l'autre, ou encore une combinaison, des défauts posturaux suivants peuvent classiquement être observés:
** L'un ou l'autre, ou encore une combinaison, des défauts posturaux suivants peuvent classiquement être observés:
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== Examens paracliniques ==
== Examens paracliniques ==
{{Section ontologique|classe=Classe de maladie|nom=Examens paracliniques}}
Une imagerie radiographique doit être réalisée chez tous les patients souffrant de douleurs aiguës ou chroniques à l'épaule.<ref name=":0" />
Une imagerie radiographique doit être réalisée chez tous les patients souffrant de douleurs aiguës ou chroniques à l'épaule.<ref name=":0" />


Radiographies<ref name=":2" /><ref name=":0" />
=== Radiographie ===
L'imagerie recommandée comprend une véritable image antéropostérieure (AP) de l'articulation gléno-humérale (c'est-à-dire la vue «Grashey»). La véritable image AP est prise avec le patient tourné entre 30 et 45 degrés de décalage de la cassette dans le plan coronaire. En variante, le faisceau peut être tourné tandis que le patient reste neutre dans le plan coronaire. La distance entre l'acromion et la tête humérale (c'est-à-dire l'intervalle acromiohuméral) peut être calculée. Un intervalle normal se situe entre 7 et 14 mm, et cet intervalle est diminué en cas d'arthrite dégénérative avancée et d'arthropathie de la coiffe des rotateurs (ACR) .<ref name=":2" /><ref name=":0" />


L'imagerie recommandée comprend une véritable image antéropostérieure (AP) de l'articulation gléno-humérale (c'est-à-dire la vue «Grashey»). La véritable image AP est prise avec le patient tourné entre 30 et 45 degrés de décalage de la cassette dans le plan coronaire. En variante, le faisceau peut être tourné tandis que le patient reste neutre dans le plan coronaire. La distance entre l'acromion et la tête humérale (c'est-à-dire l'intervalle acromiohuméral) peut être calculée. Un intervalle normal se situe entre 7 et 14 mm, et cet intervalle est diminué en cas d'arthrite dégénérative avancée et d'arthropathie de la coiffe des rotateurs (ACR) .<ref name=":0" />
Une autre imagerie radiographique comprend une vue d'inclinaison caudale à 30 degrés qui peut être réalisée pour visualiser la présence d'éperon acromial. De plus, la vue «Y scapulaire» ou «sortie supra-épineuse» est utilisée pour déterminer la morphologie acromiale.<ref name=":2" /><ref name=":0" />


Une autre imagerie radiographique comprend une vue d'inclinaison caudale à 30 degrés qui peut être réalisée pour visualiser la présence d'éperon acromial. De plus, la vue «Y scapulaire» ou «sortie supra-épineuse» est utilisée pour déterminer la morphologie acromiale.<ref name=":0" />
'''Conclusions pertinentes:''' <ref name=":0" />
 
Conclusions pertinentes <ref name=":0" />


Voici les changements radiographiques les plus courants associés à la pathologie de la coiffe des rotateurs: <ref name=":0" />
Voici les changements radiographiques les plus courants associés à la pathologie de la coiffe des rotateurs: <ref name=":0" />
* Arthropathie de la coiffe des rotateurs: migration humérale proximale et diminution de l'intervalle acromiohuméral jusqu'à <7 mm
* Arthropathie de la coiffe des rotateurs: migration humérale proximale et diminution de l'intervalle acromiohuméral jusqu'à <7 mm
* Résultats dégénératifs:
* Résultats dégénératifs:
*
** Des ostéophytes sur l'acromion, l'humérus proximal et/ou la glène sont souvent observés en cas de maladie avancée
* Des ostéophytes sur l'acromion, l'humérus proximal et / ou la glène sont souvent observés en cas de maladie avancée
** Calcification du ligament coracoacromial (CAL) et/ou du ligament coraco-huméral (CHL)
* Calcification du ligament coracoacromial (CAL) et / ou du ligament coraco-huméral (CHL)
** Dégénérescence kystique de la tubérosité supérieure
* Dégénérescence kystique de la tubérosité supérieure
* Arthrite articulaire acromio-claviculaire
* Arthrite articulaire acromio-claviculaire
* Acromion «Hooked»: mieux apprécié sur la vue de sortie du supra-épineux
* Acromion «Hooked»: mieux apprécié sur la vue de sortie du supra-épineux
* Os acromiale: mieux vu sur une radiographie latérale axillaire <ref name=":0" />
* Os acromial: mieux vu sur une radiographie latérale axillaire <ref name=":0" />
 
Ultrasons<ref name=":6" /><ref name=":0" />
 
L'échographie (ÉU) est une modalité d'imagerie souvent sous-utilisée pour détecter l'intégrité du tendon de la coiffe des rotateurs et du ventre musculaire. En 2011, une méta-analyse de plus de 6000 épaules a révélé une sensibilité de 0,96 et une spécificité de 0,93 dans l'évaluation des épaules pour les PTT ou les FTT. <ref name=":0" />


Imagerie par résonance magnétique <ref name=":2" /><ref name=":0" />
=== Échographie ===
L'échographie (ÉU) est une modalité d'imagerie souvent sous-utilisée pour détecter l'intégrité du tendon de la coiffe des rotateurs et du ventre musculaire. En 2011, une méta-analyse de plus de 6000 épaules a révélé une sensibilité de 0,96 et une spécificité de 0,93 dans l'évaluation des épaules pour les PTT ou les FTT. <ref name=":6" /><ref name=":0" />


L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est utile pour évaluer le degré global de pathologie de la coiffe des rotateurs. L'IRM peut être utile pour fournir des détails plus précis sur les déchirures du brassard, y compris les déchirures partielles ou de pleine épaisseur, l'étendue et la taille de la ou des déchirures, l'emplacement et le degré de rétraction. Dans les cas de pathologie chronique de la coiffe des rotateurs, la coiffe peut être évaluée pour des changements dégénératifs graisseux sur la série de séquences sagittales pondérées en T1.<ref name=":0" />
=== Imagerie par résonance magnétique ===
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est utile pour évaluer le degré global de pathologie de la coiffe des rotateurs. L'IRM peut être utile pour fournir des détails plus précis sur les déchirures du brassard, y compris les déchirures partielles ou de pleine épaisseur, l'étendue et la taille de la ou des déchirures, l'emplacement et le degré de rétraction. Dans les cas de pathologie chronique de la coiffe des rotateurs, la coiffe peut être évaluée pour des changements dégénératifs graisseux sur la série de séquences sagittales pondérées en T1.<ref name=":2" /><ref name=":0" />


La bursite sous-deltoïde et / ou sous-acromiale peut également être évidente et constitue un facteur important en tant que source potentielle de douleur. De plus, l'articulation acromio-claviculaire (AC), la morphologie acromiale et l'intégrité du tendon de la longue tête du biceps (LHB) sont mieux appréciées. Une approche systématique de l'examen des IRM de l'épaule est importante, en particulier lors de la corrélation des résultats de l'IRM avec les symptômes rapportés par le patient et l'examen clinique.
La bursite sous-deltoïde et / ou sous-acromiale peut également être évidente et constitue un facteur important en tant que source potentielle de douleur. De plus, l'articulation acromio-claviculaire (AC), la morphologie acromiale et l'intégrité du tendon de la longue tête du biceps (LHB) sont mieux appréciées. Une approche systématique de l'examen des IRM de l'épaule est importante, en particulier lors de la corrélation des résultats de l'IRM avec les symptômes rapportés par le patient et l'examen clinique.
== Approche clinique ==
{{Section ontologique | classe = Classe de maladie | nom = Approche clinique}}


== Diagnostic différentiel ==
== Diagnostic différentiel ==
Le diagnostic différentiel de la douleur chronique à l'épaule comprend plusieurs étiologies: <ref name=":0" />
Le diagnostic différentiel de la douleur chronique à l'épaule comprend plusieurs étiologies: <ref name=":0" />
* '''Syndrome d'accrochage'''<ref name=":0" />
** Externe / sous-acromial
** Sous-coracoïde
** Tendinite calcifiante
** Interne (y compris les lésions SLAP, déchirures labrales postérieures) <ref name=":0" />


Impingement<ref name=":0" />
* '''Pathologie de la coiffe des rotateurs (RC)''' <ref name=":0" />
 
** Tendinite (aiguë), tendinopathie (chronique ou aiguë sur chronique)
 
** Déchirures partielles ou transfixiantes
* Externe / sous-acromial
** Arthropathie de la coiffe des rotateurs <ref name=":0" />
* Sous-coracoïde
* Tendinite calcifiante
* Interne (y compris les lésions SLAP, déficit de rotation interne gléno-humérale (GIRD), petite épaule de la ligue, déchirures labrales postérieures) <ref name=":0" />
 
Pathologie de la coiffe des rotateurs (RC) <ref name=":0" />
 
 
* Tendinite (aiguë), tendinopathie (chronique ou aiguë sur chronique)
* Déchirures partielles contre pleine épaisseur (PTT contre FTT)
* Arthropathie RC <ref name=":0" />
 
Dégénérative<ref name=":0" />
 
 
* Maladie dégénérative avancée des articulations, souvent associée à une arthropathie de la coiffe des rotateurs
* Arthrite glénohumérale
* Capsulite adhésive
* Nécrose avasculaire (AVN)
* Crépitus scapulothoracique<ref name=":0" />
 
Biceps proximal<ref name=":0" />


* '''Pathologie de la longue portion du biceps'''<ref name=":0" />
** Subluxation - souvent associée à des lésions sous-scapulaires
** Tendinite et tendinopathie <ref name=":0" />


* Subluxation - souvent associée à des lésions sous-scapulaires
* '''Capsulite adhésive'''
* Tendinite et tendinopathie <ref name=":0" />
* '''Instabilité gléno-humérale<ref name=":0" />'''
** Instabilité unidirectionnelle - vue en association avec un événement incitant / luxation (antérieure, postérieure, inférieure)
** Instabilité multidirectionnelle
** Lésions / pathologies labrales associées <ref name=":0" />


Affections de l'articulation acromio-claviculaire <ref name=":0" />
* '''Affections de l'articulation acromio-claviculaire <ref name=":0" />'''
** Subluxation / Luxation AC
** Ostéolyse de la clavicule distale
** Arthrite articulaire AC <ref name=":0" />
* '''Affections dégénératives'''<ref name=":0" />
** Maladie dégénérative avancée des articulations, souvent associée à une arthropathie de la coiffe des rotateurs
** Arthrite glénohumérale
** Nécrose avasculaire (AVN)
** Crépitus scapulothoracique<ref name=":0" />


* '''Affections neurovasculaires''' <ref name=":0" />
** Neuropathie suprascapulaire - peut être associée à un kyste paralabral au niveau de l'encoche spinoglénoïde
** Aile scapulaire - médiale ou latérale
** Névrite brachiale
** Syndrome du défilé thoracique (TOS)
** Syndrome de l'espace quadrilatéral <ref name=":0" />


* Séparation des joints AC
* '''Autres conditions''' <ref name=":0" />
* Ostéolyse de la clavicule distale
** Dyskinésie scapulothoracique
* Arthrite articulaire AC <ref name=":0" />
** Os acromial
 
** Ruptures musculaires (grand pectoral, deltoïde, grand dorsal)
Instabilité<ref name=":0" />
** Fracture (blessure ou douleur aiguës résultant d'une déformation de longue date, d'une malunion ou d'une pseudarthrose) <ref name=":0" />
 
 
* Instabilité unidirectionnelle - vue en association avec un événement incitant / luxation (antérieure, postérieure, inférieure)
* Instabilité multidirectionnelle (MDI)
* Lésions / pathologies labrales associées <ref name=":0" />
 
Affections neurovasculaires <ref name=":0" />
 
 
* Neuropathie suprascapulaire - peut être associée à un kyste paralabral au niveau de l'encoche spinoglénoïde
* Aile scapulaire - médiale ou latérale
* Névrite brachiale
* Syndrome du défilé thoracique (TOS)
* Syndrome de l'espace quadrilatéral <ref name=":0" />
 
Autres conditions <ref name=":0" />
 
 
* Dyskinésie scapulothoracique
* Os acromiale
* Ruptures musculaires (grand pectoral, deltoïde, latissimus dorsi)
* Fracture (blessure ou douleur aiguës résultant d'une déformation de longue date, d'un malunion ou d'une pseudarthrose) <ref name=":0" />


== Traitement ==
== Traitement ==
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Physiothérapie (PT) <ref name=":0" />
Physiothérapie (PT) <ref name=":0" />
* La physiothérapie (PT) reste le pilier du traitement de première intention de la tendinite à RC. Même dans le cadre de PTT, les patients peuvent toujours être pris en charge avec PT seul.
* La physiothérapie (PT) reste le pilier du traitement de première intention de la tendinite à RC. Même dans le cadre de PTT, les patients peuvent toujours être pris en charge avec PT seul.
* Les modalités de PT incluent des programmes agressifs de renforcement des stabilisateurs RC et périscapulaires, ainsi que des exercices ROM.
* Les modalités de PT incluent des programmes agressifs de renforcement des stabilisateurs RC et périscapulaires, ainsi que des exercices ROM.


Médicaments anti-inflammatoires <ref name=":0" />
Médicaments anti-inflammatoires <ref name=":0" />
* La prise en charge non opératoire de première intention comprend également l'utilisation de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en conjonction avec les modalités de PT.
* La prise en charge non opératoire de première intention comprend également l'utilisation de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en conjonction avec les modalités de PT.
* Bien que l'AAOS CPG ait rapporté des preuves non concluantes pour l'utilisation des AINS, l'iontophorèse, les stimulations nerveuses électriques transcutanées (TENS) et d'autres modalités de traitement similaires en présence de TTF, le comité a signalé une note de recommandation «modérée» pour les exercices et / ou les AINS en présence de symptômes de RCS en l'absence de FTT. <ref name=":0" />
* Bien que l'AAOS CPG ait rapporté des preuves non concluantes pour l'utilisation des AINS, l'iontophorèse, les stimulations nerveuses électriques transcutanées (TENS) et d'autres modalités de traitement similaires en présence de TTF, le comité a signalé une note de recommandation «modérée» pour les exercices et / ou les AINS en présence de symptômes de RCS en l'absence de FTT. <ref name=":0" />


Injections de cortisone <ref name=":0" />
Injections de cortisone <ref name=":0" />
* Pour la tendinite de la coiffe des rotateurs, l'injection la plus utilisée comprend une dans l'espace sous-acromial. Les patients peuvent ressentir un soulagement symptomatique presque instantanément après l'injection, ce qui leur permet de participer idéalement à des séances de thérapie PT suivantes.
* Pour la tendinite de la coiffe des rotateurs, l'injection la plus utilisée comprend une dans l'espace sous-acromial. Les patients peuvent ressentir un soulagement symptomatique presque instantanément après l'injection, ce qui leur permet de participer idéalement à des séances de thérapie PT suivantes.


Modifications de repos / activité <ref name=":0" />
Modifications de repos / activité <ref name=":0" />
* Les patients bénéficient d'une période initiale de repos de l'activité exacerbante (occupation ou sport), en particulier les activités répétitives au-dessus de la tête et le levage de charges lourdes.<ref name=":0" />
* Les patients bénéficient d'une période initiale de repos de l'activité exacerbante (occupation ou sport), en particulier les activités répétitives au-dessus de la tête et le levage de charges lourdes.<ref name=":0" />


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Décompression sous-acromiale<ref name=":0" />
Décompression sous-acromiale<ref name=":0" />
* Un débridement approfondi de l'espace sous-acromial est bénéfique chez les patients présentant des symptômes persistants de conflit externe / syndrome de conflit sous-acromial après au moins 4 à 6 mois d'échec des modalités non opératoires.
* Un débridement approfondi de l'espace sous-acromial est bénéfique chez les patients présentant des symptômes persistants de conflit externe / syndrome de conflit sous-acromial après au moins 4 à 6 mois d'échec des modalités non opératoires.
* La bursectomie complète permet une évaluation approfondie et plus précise du côté de la bourse du brassard lui-même.
* La bursectomie complète permet une évaluation approfondie et plus précise du côté de la bourse du brassard lui-même.
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Acromioplastie<ref name=":0" />
Acromioplastie<ref name=":0" />
* Le rasage de la surface inférieure de l'acromion, en particulier dans le cadre d'un éperon important, améliore l'environnement entourant le brassard et permet une distance de dégagement supplémentaire entre l'acromion et le brassard lui-même tout au long de l'arc et de la plage terminale de mouvement et des positions d'impact.
* Le rasage de la surface inférieure de l'acromion, en particulier dans le cadre d'un éperon important, améliore l'environnement entourant le brassard et permet une distance de dégagement supplémentaire entre l'acromion et le brassard lui-même tout au long de l'arc et de la plage terminale de mouvement et des positions d'impact.
* Dans le cas de morphologies d'acromions crochues, on prend soin de débrider cette zone avec un rasoir, une bavure ou une râpe pour aplatir la surface inférieure.
* Dans le cas de morphologies d'acromions crochues, on prend soin de débrider cette zone avec un rasoir, une bavure ou une râpe pour aplatir la surface inférieure.
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Os Acromiale<ref name=":0" />
Os Acromiale<ref name=":0" />
* Dans le cas de symptômes persistants, une procédure en deux étapes est souvent utilisée. Tout d'abord, l'os acromiale est fusionné à l'aide de techniques de greffe osseuse, suivi d'une acromioplastie formelle après que la guérison est obtenue.<ref name=":0" />
* Dans le cas de symptômes persistants, une procédure en deux étapes est souvent utilisée. Tout d'abord, l'os acromiale est fusionné à l'aide de techniques de greffe osseuse, suivi d'une acromioplastie formelle après que la guérison est obtenue.<ref name=":0" />



Version du 8 septembre 2020 à 15:51

Tendinopathie de la coiffe des rotateurs
Classe de maladie
Caractéristiques
Signes Rotation interne de l'humérus, Dyskinésie scapulaire, Perturbation du rythme scapulo-huméral, Test de Neer, Test d'accrochage postéro-supérieur, Test de Jobe, Arc douloureux, Test de Gerber résisté, Test du Belly press, Bear Hug, ... [+]
Symptômes
Étiologies
Traumatisme direct à l'épaule, Syndrome d'accrochage sous-acromial, Mauvaise mécanique de lancer, Chutes sur un bras tendu, Lésion tendineuse répétitive, Syndrome d'accrochage interne, Syndrome de conflit sous-acromial, Traumatisme de l'épaule, Activités répétitives de surutilisation de l'épaule
Informations
Terme anglais Tendinite de la coiffe des rotateurs

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Les blessures à la coiffe des rotateurs (RC) vont des simples contusions et tendinites à la tendinopathie chronique, aux déchirures partielles et aux déchirures de pleine épaisseur (PTT par rapport aux FTT). La pathologie RC peut affecter n'importe quel sous-ensemble de populations de patients, du «guerrier du week-end» occasionnel aux athlètes professionnels de niveau élite. De même, la pathologie RC est observée à tous les âges. [1][2][3]

La section facultative Introduction ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
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Commentaires:
 
Exemple:
 

Épidémiologie

La douleur à l'épaule constitue la troisième plainte musculo-squelettique en importance lors des visites chez le médecin. À la suite de plaintes de la colonne vertébrale et du genou, les plaintes à l'épaule représentent 4,5 millions de visites et 3 milliards de dollars de coûts de santé associés rien qu'aux États-Unis. pathologies de la coiffe.[2][4][5][6] Les lésions de la coiffe des rotateurs affectent les populations de patients d'une manière dépendant de l'âge. Les taux de prévalence augmentent de 5% à 10% chez les patients de moins de 20 ans à plus de 60% chez les patients de plus de 80 ans. [4][3]

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Étiologies

Les tendinopathies de la coiffe des rotateurs sont souvent associées au syndrome d'accrochage sous-acromial, qui représente la cause la plus fréquente de douleur à l'épaule.

Tendinite aiguë de la coiffe des rotateurs

Une tendinite aiguë de la coiffe des rotateurs se présente dans un contexte aigu après une blessure. Elle affecte, entre autres, les athlètes à tous les niveaux de compétition. Elle peut faire suite à un traumatisme direct à l'épaule (par exemple, les sports de contact), suite à une mauvaise mécanique de lancer dans les sports "overhead" (par exemple, lancer de baseball ou lancer de javelot) ou encore, suite à des chutes sur un bras tendu. [7][8]

Tendinopathie chronique de la coiffe des rotateurs (Tendinose)

La tendinopathie de la coiffe des rotateurs peut aussi se présenter de manière chronique, à la suite d'activités répétitives de surutilisation ou de demandes liées au sport. La tendinopathie chronique de la coiffe des rotateurs se présente à la suite d'une lésion répétitive qui déclenche un cycle pathologique récurrent. Cette lésion répétitive est habituellement associée d'activités répétitives de surutilisation liées au travail ou au sport.

[9][8]

La pathogenèse exacte des déchirures de la coiffe des rotateurs reste controversée, mais la plupart des cliniciens s'accordent à dire que le mécanisme sous-jacent est composé d'une combinaison de conflit extrinsèque des structures entourant la coiffe et de dégénérescence intrinsèque due à des changements dans le tendon lui-même. [8]

Mécanismes extrinsèques[10]

Dans la théorie de la compression extrinsèque, la tendinopathie de la coiffe des rotateurs est causée par des facteurs externes au tendon, de nature anatomique et/ou mécanique. Les mécanismes impliqués sont un conflit mécanique et une compression pathologique des tendons de la coiffe contre une structure avoisinante, entraînant des lésions répétitives de la coiffe. La compression mécanique peut être secondaire à une bourse dégénérative, à un éperon acromial et à des morphologies acromiales prédisposantes (c'est-à-dire l'acromion de type crochet). Pour une liste complète des sources de compression mécanique extrinsèque, il s'agit de se référer aux étiologies du syndrome d'accrochage sous-acromial.[11][12][13][10]

Les mécanismes extrinsèques comprennent:

Mécanismes intrinsèques[10]

Dans la théorie intrinsèque, la tendinopathie de la coiffe des rotateurs est causée par des facteurs intrinsèques, c'est-à-dire des facteurs qui proviennent du tendon en soi. Elle implique l'ensemble des mécanismes de dégénérescence tendineuse potentiellement associés à l'âge. La dégénérescence intrinsèque conduit à une faiblesse et à une inhibition douloureuse réflexe des muscles de la coiffe des rotateurs, compromettant ainsi la stabilité dynamique de l'articulation gléno-humérale. Une fois compromise, la tête humérale migre vers le haut et l'intervalle acromiohuméral diminue, conduisant à un conflit sous-acromial, ce qui contribue encore davantage au phénomène dégénératif de la coiffe des rotateurs. [11]

Les mécanismes intrinsèques comprennent:

  • La vascularité du tendon (la zone critique du tendon supra-épineux)
  • La biologie du tendon
  • Les propriétés mécaniques du tendon
  • La morphologie du tendon
  • La prédisposition génétique

Physiopathologie

Tendinite aigue

De façon générale, une tendinite de la coiffe des rotateurs est causée par un stress mécanique trop important ou trop soudain sur le tendon déclenchant ainsi une réponse inflammatoire.

Tendinose

Présentation clinique

Facteurs de risque

  • Défauts posturaux (protraction de la tête et des épaules, décollement de la scapula, cyphose thoracique)
  • Acromion de type 3
  • Sports "overhead" (handball, volleyball, natation,...)
  • Travail ou toute activité impliquant:
    • Des mouvements répétitifs des poignets ou des mains
    • Des mouvements répétés ou soutenus à bout de bras et/ou au-dessus de la hauteur des épaules (charpentiers, peintres, coiffeurs,...)
    • Des mouvements de rotation ou d'extension du bras
  • Manutention prolongée ou répétée de charges lourdes
  • Syndrome d'accrochage sous-acromial

Questionnaire

À l'histoire, certains patients peuvent identifier un événement spécifique, ce qui est généralement associé à une tendinite aiguë. Toutefois, l'apparition des symptômes est souvent progressive ou insidieuse, se développant généralement sur des semaines ou des mois, et les patients sont souvent incapables de décrire un traumatisme direct ou un événement incitatif qui a entraîné la douleur. C'est généralement le cas lors d'une tendinopathie chronique.

  • Douleur:
    • Tendinite associée à un abutement externe: Face antéro-latérale de l'épaule;
    • Tendinite associée à un abutement interne: Région postérieure de l'épaule;
    • La douleur s’étend fréquemment vers le milieu de l'humérus latéral;
    • Peu ou pas de douleur au repos. Par contre, avec la progression de l'affection, la douleur peut devenir plus constante et être présente au repos et la nuit, surtout en position couchée sur le côté affecté
  • Facteurs exacerbants :
    • Tendinite associée à un abutement externe: Mouvements en élévation du membre supérieur (Flexion et Abduction) et activités à bout de bras ou au-dessus des épaules
    • Tendinite associée à un abutement interne: Mouvement de rotation latérale de l'épaule à 120 degrés d'abduction et sports "overhead".
  • Facteurs atténuants :
    • Repos;
    • Glace;
    • AINS.
  • Autres symptômes pouvant être rapportés par le patient :
    • Sensation d'accrochage entre 45 et 120 degrés de flexion ou d'abduction;
    • Perte d'amplitude de mouvement de l'épaule ou sensation de faiblesse aux mouvements d'élévation. Toutefois, la faiblesse et la raideur sont souvent secondaires à la douleur
    • Crépitations aux mouvements de l'épaule

Examen clinique

À l'examen clinique d'une tendinite aiguë ou tendinopathie chronique de la coiffe des rotateurs, on retrouve les éléments suivants: [14][15][16][17][18][19]

  • Observation :
    • L'un ou l'autre, ou encore une combinaison, des défauts posturaux suivants peuvent classiquement être observés:
      • Asymétrie et/ou anomalie de positionnement des scapulas et des épaules:
        • Protraction, bascule antérieure et/ou décollement de la scapula
      • Protraction de la tête
      • Cyphose thoracique
      • Rotation interne de l'humérus
    • Une dyskinésie scapulaire peut souvent être observée (perturbation du rythme scapulo-huméral). Si tel est le cas, on retrouve classiquement les perturbations suivantes:
      • Diminution de la bascule postérieure scapulaire;
      • Diminution de la rotation vers le haut scapulo-thoracique;
      • Diminution de la rotation externe scapulo-thoracique (ou augmentation de la rotation interne scapulo-thoracique)
    • Les muscles antérieurs sont souvent plus développés que les muscles postérieurs
  • Mouvements actifs:
    • Présence d'un arc de mouvement douloureux lors de l'élévation active du membre supérieur
    • Les amplitudes peuvent être complètes ou diminuées, dépendamment de l'intensité de la douleur et de l'étiologie[19]
  • Mouvements passifs:
    • Les amplitudes sont habituellement préservées, ce qui permet généralement de distinguer une tendinite de la coiffe des rotateurs d’une capsulite adhésive. [19]
  • Tests d'accrochage externe / accrochage sous-acromial :[19] (Voir Syndrome d'accrochage sous-acromial)
  • Tests d'accrochage interne :[19] (Voir Syndrome d'accrochage sous-acromial)
    • Test d'accrochage postéro-supérieur: Reproduction de douleur si l'accrochage est interne
  • Tests spécifiques de force musculaire de la coiffe des rotateurs: Les manoeuvres résistées sont spécifiques à chaque muscle de la coiffe des rotateurs afin de déterminer le ou les tendons atteints. [19] 1. Tendinite du supra-épineux :[19]
  • Tests d'instabilité:
    • Des tests spéciaux pour évaluer l'instabilité de l'épaule comprennent le signe du sillon, l'appréhension antérieure et la relocalisation. Classiquement, ces tests sont négatifs dans la tendinite de la coiffe des rotateurs. Toutefois, ils peuvent être positifs si l'instabilité gléno-humérale représente l'étiologie.
  • Palpation:
    • Une sensibilité des tendons de la coiffe des rotateurs est habituellement ressentie.
    • Une augmentation de tonus du trapèze supérieur et des muscles antérieurs est habituellement présente.
    • Des crépitations à la région sous-acromiale peuvent être perçus par l’évaluateur s’il place sa main sur le sommet de l’épaule lors des mouvements.

Examens paracliniques

Une imagerie radiographique doit être réalisée chez tous les patients souffrant de douleurs aiguës ou chroniques à l'épaule.[3]

Radiographie

L'imagerie recommandée comprend une véritable image antéropostérieure (AP) de l'articulation gléno-humérale (c'est-à-dire la vue «Grashey»). La véritable image AP est prise avec le patient tourné entre 30 et 45 degrés de décalage de la cassette dans le plan coronaire. En variante, le faisceau peut être tourné tandis que le patient reste neutre dans le plan coronaire. La distance entre l'acromion et la tête humérale (c'est-à-dire l'intervalle acromiohuméral) peut être calculée. Un intervalle normal se situe entre 7 et 14 mm, et cet intervalle est diminué en cas d'arthrite dégénérative avancée et d'arthropathie de la coiffe des rotateurs (ACR) .[2][3]

Une autre imagerie radiographique comprend une vue d'inclinaison caudale à 30 degrés qui peut être réalisée pour visualiser la présence d'éperon acromial. De plus, la vue «Y scapulaire» ou «sortie supra-épineuse» est utilisée pour déterminer la morphologie acromiale.[2][3]

Conclusions pertinentes: [3]

Voici les changements radiographiques les plus courants associés à la pathologie de la coiffe des rotateurs: [3]

  • Arthropathie de la coiffe des rotateurs: migration humérale proximale et diminution de l'intervalle acromiohuméral jusqu'à <7 mm
  • Résultats dégénératifs:
    • Des ostéophytes sur l'acromion, l'humérus proximal et/ou la glène sont souvent observés en cas de maladie avancée
    • Calcification du ligament coracoacromial (CAL) et/ou du ligament coraco-huméral (CHL)
    • Dégénérescence kystique de la tubérosité supérieure
  • Arthrite articulaire acromio-claviculaire
  • Acromion «Hooked»: mieux apprécié sur la vue de sortie du supra-épineux
  • Os acromial: mieux vu sur une radiographie latérale axillaire [3]

Échographie

L'échographie (ÉU) est une modalité d'imagerie souvent sous-utilisée pour détecter l'intégrité du tendon de la coiffe des rotateurs et du ventre musculaire. En 2011, une méta-analyse de plus de 6000 épaules a révélé une sensibilité de 0,96 et une spécificité de 0,93 dans l'évaluation des épaules pour les PTT ou les FTT. [4][3]

Imagerie par résonance magnétique

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est utile pour évaluer le degré global de pathologie de la coiffe des rotateurs. L'IRM peut être utile pour fournir des détails plus précis sur les déchirures du brassard, y compris les déchirures partielles ou de pleine épaisseur, l'étendue et la taille de la ou des déchirures, l'emplacement et le degré de rétraction. Dans les cas de pathologie chronique de la coiffe des rotateurs, la coiffe peut être évaluée pour des changements dégénératifs graisseux sur la série de séquences sagittales pondérées en T1.[2][3]

La bursite sous-deltoïde et / ou sous-acromiale peut également être évidente et constitue un facteur important en tant que source potentielle de douleur. De plus, l'articulation acromio-claviculaire (AC), la morphologie acromiale et l'intégrité du tendon de la longue tête du biceps (LHB) sont mieux appréciées. Une approche systématique de l'examen des IRM de l'épaule est importante, en particulier lors de la corrélation des résultats de l'IRM avec les symptômes rapportés par le patient et l'examen clinique.

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel de la douleur chronique à l'épaule comprend plusieurs étiologies: [3]

  • Syndrome d'accrochage[3]
    • Externe / sous-acromial
    • Sous-coracoïde
    • Tendinite calcifiante
    • Interne (y compris les lésions SLAP, déchirures labrales postérieures) [3]
  • Pathologie de la coiffe des rotateurs (RC) [3]
    • Tendinite (aiguë), tendinopathie (chronique ou aiguë sur chronique)
    • Déchirures partielles ou transfixiantes
    • Arthropathie de la coiffe des rotateurs [3]
  • Pathologie de la longue portion du biceps[3]
    • Subluxation - souvent associée à des lésions sous-scapulaires
    • Tendinite et tendinopathie [3]
  • Capsulite adhésive
  • Instabilité gléno-humérale[3]
    • Instabilité unidirectionnelle - vue en association avec un événement incitant / luxation (antérieure, postérieure, inférieure)
    • Instabilité multidirectionnelle
    • Lésions / pathologies labrales associées [3]
  • Affections de l'articulation acromio-claviculaire [3]
    • Subluxation / Luxation AC
    • Ostéolyse de la clavicule distale
    • Arthrite articulaire AC [3]
  • Affections dégénératives[3]
    • Maladie dégénérative avancée des articulations, souvent associée à une arthropathie de la coiffe des rotateurs
    • Arthrite glénohumérale
    • Nécrose avasculaire (AVN)
    • Crépitus scapulothoracique[3]
  • Affections neurovasculaires [3]
    • Neuropathie suprascapulaire - peut être associée à un kyste paralabral au niveau de l'encoche spinoglénoïde
    • Aile scapulaire - médiale ou latérale
    • Névrite brachiale
    • Syndrome du défilé thoracique (TOS)
    • Syndrome de l'espace quadrilatéral [3]
  • Autres conditions [3]
    • Dyskinésie scapulothoracique
    • Os acromial
    • Ruptures musculaires (grand pectoral, deltoïde, grand dorsal)
    • Fracture (blessure ou douleur aiguës résultant d'une déformation de longue date, d'une malunion ou d'une pseudarthrose) [3]

Traitement

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Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
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  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Compte tenu de la nature complexe de la tendinite de la coiffe des rotateurs, nous recommandons que le traitement et la prise en charge soient répartis dans les catégories suivantes: [3]

Groupe 1: Déchirures RC à épaisseur partielle (PTT) ou pleine épaisseur (FTT), patient asymptomatique [20][3]

Les patients présentant des preuves IRM de PTT ou de FTT se présentent souvent sans aucun symptôme. Le résumé du guide de pratique clinique (CPG) le plus récent de l'American Academy of Orthopaedic Surgeons (AAOS) a rapporté la prise de conscience croissante de la pathologie accidentelle de la coiffe des rotateurs révélée par IRM de l'épaule chez les populations de patients asymptomatiques. Bien qu'il existe des preuves d'une prévalence croissante de la maladie de la coiffe des rotateurs dans la population vieillissante, il n'y a aucune preuve fiable que l'intervention chirurgicale empêche la propagation des déchirures ou le développement de symptômes cliniques. Ainsi, le comité a recommandé une prise en charge symptomatique par les seules modalités non opératoires. [3]

Groupe 2: Épaisseur partielle (PTT), patients symptomatiques [20][21][3]

Les patients présentant des symptômes de conflit externe / syndrome de conflit sous-acromial en l'absence de TTF sont d'abord traités avec des modalités de traitement non opératoires. Il n'y a pas d'intervalle de temps convenu quand il est le plus approprié de procéder à une intervention chirurgicale dans ce groupe particulier de patients. La littérature varie de 3 mois à 18 mois. L’intervention chirurgicale doit être adaptée individuellement en fonction des symptômes du patient, de l’amélioration des modalités non opératoires et des objectifs généraux du patient.[3]

Groupe 3: déchirures RC chroniques, patients symptomatiques [20][3]

L'AAOS CPG a rapporté un grade de recommandation «faible» secondaire à des preuves limitées disponibles dans la littérature comparant la réparation de la coiffe des rotateurs (RCR) à la poursuite des modalités de traitement non opératoire dans ce sous-ensemble de patients. Il est certain que le tableau clinique global doit être pris en compte et le traitement adapté à chaque patient dans chaque scénario.[3]

Modalités de traitement du syndrome de la coiffe des rotateurs non opératoire [20][21][3]

Physiothérapie (PT) [3]

  • La physiothérapie (PT) reste le pilier du traitement de première intention de la tendinite à RC. Même dans le cadre de PTT, les patients peuvent toujours être pris en charge avec PT seul.
  • Les modalités de PT incluent des programmes agressifs de renforcement des stabilisateurs RC et périscapulaires, ainsi que des exercices ROM.

Médicaments anti-inflammatoires [3]

  • La prise en charge non opératoire de première intention comprend également l'utilisation de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en conjonction avec les modalités de PT.
  • Bien que l'AAOS CPG ait rapporté des preuves non concluantes pour l'utilisation des AINS, l'iontophorèse, les stimulations nerveuses électriques transcutanées (TENS) et d'autres modalités de traitement similaires en présence de TTF, le comité a signalé une note de recommandation «modérée» pour les exercices et / ou les AINS en présence de symptômes de RCS en l'absence de FTT. [3]

Injections de cortisone [3]

  • Pour la tendinite de la coiffe des rotateurs, l'injection la plus utilisée comprend une dans l'espace sous-acromial. Les patients peuvent ressentir un soulagement symptomatique presque instantanément après l'injection, ce qui leur permet de participer idéalement à des séances de thérapie PT suivantes.

Modifications de repos / activité [3]

  • Les patients bénéficient d'une période initiale de repos de l'activité exacerbante (occupation ou sport), en particulier les activités répétitives au-dessus de la tête et le levage de charges lourdes.[3]

Gestion chirurgicale[3]

Les techniques chirurgicales du syndrome de la coiffe des rotateurs vont du débridement, de la décompression sous-acromiale (SAD) et / ou de l'acromioplastie au débridement de la coiffe des rotateurs et, le cas échéant, à l'achèvement de la déchirure de la coiffe des rotateurs ou du côté articulaire avec réparation de la coiffe des rotateurs. Ce dernier ne sera pas discuté dans cette revue. En supposant qu'aucune déchirure totale de la coiffe des rotateurs ne soit présente, l'étendue de la prise en charge chirurgicale du syndrome de conflit externe / sous-acromial seul comprend: [20][21][22][3]

Décompression sous-acromiale[3]

  • Un débridement approfondi de l'espace sous-acromial est bénéfique chez les patients présentant des symptômes persistants de conflit externe / syndrome de conflit sous-acromial après au moins 4 à 6 mois d'échec des modalités non opératoires.
  • La bursectomie complète permet une évaluation approfondie et plus précise du côté de la bourse du brassard lui-même.
  • Le débridement CAL est recommandé en cas d'effilochage et / ou de calcification CAL substantiels, car cela est considéré comme une source supplémentaire de conflit.
  • Une méta-analyse de 9 études comparant les procédures ouvertes et arthroscopiques a donné des durées chirurgicales, des résultats et des taux de complications équivalents à un an de suivi; la cohorte arthroscopique est retournée au travail plus rapidement que la cohorte ouverte.[3]

Acromioplastie[3]

  • Le rasage de la surface inférieure de l'acromion, en particulier dans le cadre d'un éperon important, améliore l'environnement entourant le brassard et permet une distance de dégagement supplémentaire entre l'acromion et le brassard lui-même tout au long de l'arc et de la plage terminale de mouvement et des positions d'impact.
  • Dans le cas de morphologies d'acromions crochues, on prend soin de débrider cette zone avec un rasoir, une bavure ou une râpe pour aplatir la surface inférieure.
  • L'étendue antérieure de l'acromioplastie est délimitée par l'origine deltoïde antérieure. Cette zone doit être respectée dans le processus de débridement. La région antéro-inférieure de l'acromion est un site fréquent d'éperon et provoque des symptômes de conflit chez ces patients.[3]

Os Acromiale[3]

  • Dans le cas de symptômes persistants, une procédure en deux étapes est souvent utilisée. Tout d'abord, l'os acromiale est fusionné à l'aide de techniques de greffe osseuse, suivi d'une acromioplastie formelle après que la guérison est obtenue.[3]

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Après décompression / acromioplastie sous-acromiale (sans réparation de la coiffe des rotateurs), les patients sont maintenus dans une écharpe pendant 1 à 2 semaines avec des paramètres de rééducation ROM passive précoce. Les cliniciens doivent reconnaître le risque de surutilisation de l'immobilisation des bandelettes, en particulier lorsque les protocoles de réparation des tissus mous ne doivent pas être respectés.[3]

Au départ, les patients doivent éviter de soulever des objets lourds et des exercices pour faciliter la guérison des tissus mous. Les dispositifs de cryothérapie sont souvent appliqués pendant les 10 à 14 premiers jours après l'opération. La kinésithérapie est souvent débutée après l'opération une fois que le harnais est interrompu.[3]

La ROM active complète doit être atteinte en 3 à 6 semaines maximum. Le cas échéant, retournez aux habiletés spécifiques au sport au bout de 6 à 8 semaines, selon la tolérance.

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
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Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications associées au syndrome de la coiffe des rotateurs sont mieux décomposées en complications non opératoires ou liées à l'opération: [3]

Prise en charge non opératoire [3]


  • Douleur persistante / symptômes récurrents
  • Dans le cadre des PTT, il existe au moins un risque théorique de propagation des larmes, de manque de cicatrisation, d'infiltration graisseuse, d'atrophie et de rétraction
  • Dans l'ensemble, sujet controversé, une étude de 2017 a analysé les facteurs de risque indépendants de progression symptomatique de la déchirure de la coiffe des rotateurs sur 19 mois d'épaules non gérées de manière chirurgicale; les facteurs de risque de progression des déchirures comprenaient:
  • La présence initiale d'une FTT
  • Déchirures de manchette de taille moyenne (1 à 3 cm)
  • Fumer
  • Bien que les PTT aient été inclus dans l'étude, la présence d'un PTT n'était pas un facteur de risque de progression de la déchirure du brassard
  • Dans le cadre de déchirures chroniques / atrophiques, en particulier avec propagation de la déchirure de la coiffe des rotateurs, maladie dégénérative des articulations et arthropathie de la coiffe des rotateurs

Gestion chirurgicale[3]


  • Le traitement chirurgical a tendance à être plus efficace chez les patients qui ont échoué ou ont signalé des symptômes persistants ou s'aggravant malgré au moins 4 à 6 mois de modalités de traitement exhaustives non opératoires
  • Les risques standard de la chirurgie, y compris les douleurs / symptômes récurrents, l'infection, la raideur, les lésions neurovasculaires et les risques associés à l'utilisation d'anesthésiques
  • Décompression / acromioplastie sous-acromiale
  • Dysfonctionnement deltoïde: peut survenir suite à un échec de la réparation deltoïde suite à une acromioplastie ouverte ou à un débridement excessif lors d'une arthroscopie
  • Évasion antéro-supérieure: se produit secondaire à une libération agressive du ligament coracoacromial - l'arcade coracoacromiale et le système suspenseur sont compromis, et avec la libération de CAL dans le cadre de déchirures RC massives, rétractées et irréparables, la tête humérale migre vers le haut et vers l'avant pour compromettre les résultats fonctionnels du patient ?'"`UNIQ--ref-00000081

Évolution

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
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Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

La majorité des patients atteints de tendinopathie de la coiffe des rotateurs en l'absence de TTF s'améliorent avec une prise en charge non opératoire. Les GPC AAOS les plus récents ont vanté une note de recommandation «modérée» pour le traitement initial des AINS et / ou des programmes d'exercices basés sur de multiples études de niveau II dans la littérature.[3]

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
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Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Les patients doivent être informés de la maladie ainsi que de la possibilité d'une douleur chronique persistante après la prise en charge chirurgicale des symptômes persistants de conflit / tendinite de la coiffe des rotateurs.[3]

Références

  1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29332181
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22052646
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 3,22 3,23 3,24 3,25 3,26 3,27 3,28 3,29 3,30 3,31 3,32 3,33 3,34 3,35 3,36 3,37 3,38 3,39 3,40 3,41 3,42 3,43 3,44 3,45 3,46 3,47 3,48 3,49 3,50 3,51 3,52 3,53 3,54 et 3,55 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30335303
  4. 4,0 4,1 et 4,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26716086
  5. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24906904
  6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23610686
  7. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29332181
  8. 8,0 8,1 et 8,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30335303
  9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26716086
  10. 10,0 10,1 et 10,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30335303
  11. 11,0 et 11,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22052646
  12. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9409800
  13. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6825348
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22052646
  15. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26716086
  16. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30096066
  17. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30059442
  18. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25622930
  19. 19,0 19,1 19,2 19,3 19,4 19,5 19,6 19,7 19,8 et 19,9 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30335303
  20. 20,0 20,1 20,2 20,3 et 20,4 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21628649
  21. 21,0 21,1 et 21,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17148619
  22. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30026230
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