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Cependant, les paramètres les plus importants à suivre pendant et entre les séances sont la perception de l'effort, la présence de douleurs et le niveau de fatigue pour adapter la durée et l'intensité des séances<ref name=":3" /><ref name=":1" />. En effet, les niveaux d'énergie et les symptômes des patients étant variables d'une séance à l'autre, la pratique d'activité physique dans cette population doit être fréquemment révisée et adaptée afin de respecter les différentes limitations des patients. La perception de l'effort devient donc un bon outil pour quantifier l'intensité des participants en période de fatigue plus importante.  
Cependant, les paramètres les plus importants à suivre pendant et entre les séances sont la perception de l'effort, la présence de douleurs et le niveau de fatigue pour adapter la durée et l'intensité des séances<ref name=":3" /><ref name=":1" />. En effet, les niveaux d'énergie et les symptômes des patients étant variables d'une séance à l'autre, la pratique d'activité physique dans cette population doit être fréquemment révisée et adaptée afin de respecter les différentes limitations des patients. La perception de l'effort devient donc un bon outil pour quantifier l'intensité des participants en période de fatigue plus importante.  


Le suivi de la récupération de la dernière séance est très important, puisque cette récupération modulera la progression ou la régression du programme. Une séance ayant causé beaucoup de courbatures et une augmentation des douleurs articulaires plus de deux heures après devrait être revue à la baisse, autant pour le volume que pour l'intensité<ref name=":4" />. Au contraire, si la récupération d'une séance se déroule bien, il est possible de progresser la prochaine séance en s'assurant de respecter deux principes impotrants: progresser la durée avant l'intensité et ne pas ajouter plus de 10% de volume par semaine<ref name=":3" />.  
Le suivi de la récupération de la dernière séance est très important, puisque cette récupération modulera la progression ou la régression du programme. Une séance ayant causé beaucoup de courbatures et une augmentation des douleurs articulaires plus de deux heures après devrait être revue à la baisse, autant pour le volume que pour l'intensité<ref name=":4" />. Au contraire, si la récupération d'une séance se déroule bien, il est possible de progresser la prochaine séance en s'assurant de respecter deux principes importants: progresser la durée avant l'intensité et ne pas ajouter plus de 10% de volume par semaine<ref name=":3" />.  


Finalement, la motivation des patients et leur attitude face à la pratique d'activité physique devrait être régulièrement suivi lors de l'encadrement de patients atteints de PAR afin d'adresser les différentes barrières à la pratique et maximiser l'adhérence au traitement<ref name=":2" />.{{Bannière
Finalement, la motivation des patients et leur attitude face à la pratique d'activité physique devrait être régulièrement suivi lors de l'encadrement de patients atteints de PAR afin d'adresser les différentes barrières à la pratique et maximiser l'adhérence au traitement<ref name=":2" />.{{Bannière
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Une pratique régulière d'activité physique est grandement encouragée auprès des patients atteints de PAR<ref name=":5" />. L'activité physique, par ses différents mécanismes, permet d'adresser plusieurs conditions et comorbidités souvent reliées à la PAR.
Une pratique régulière d'activité physique est grandement encouragée auprès des patients atteints de PAR<ref name=":5" />. L'activité physique, par ses différents mécanismes, permet d'adresser plusieurs conditions et comorbidités souvent reliées à la PAR.


Au niveau de l'état inflammatoire systémique, il la pratique d'activité physique permet de moduler l'expression de différents marqueurs inflammatoires impliqués dans la maladie. L'activité physique, pratiquée de manière régulière, peut permettre une réduction de la survenue des poussées inflammatoires et un meilleur contrôle des symptômes chez les patients en agissant, entre autres, sur l'expression de la protéine C-réactive et l'Interleukine-6<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Earl S.|nom1=Ford|titre=Does Exercise Reduce Inflammation? Physical Activity and C-Reactive Protein Among U.S. Adults:|périodique=Epidemiology|volume=13|numéro=5|date=2002-09|issn=1044-3983|doi=10.1097/00001648-200209000-00012|lire en ligne=http://journals.lww.com/00001648-200209000-00012|consulté le=2023-03-07|pages=561–568}}</ref><ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Bente Klarlund|nom1=Pedersen|prénom2=Thorbjörn C. A.|nom2=Åkerström|prénom3=Anders R.|nom3=Nielsen|prénom4=Christian P.|nom4=Fischer|titre=Role of myokines in exercise and metabolism|périodique=Journal of Applied Physiology|volume=103|numéro=3|date=2007-09|issn=8750-7587|issn2=1522-1601|doi=10.1152/japplphysiol.00080.2007|lire en ligne=https://www.physiology.org/doi/10.1152/japplphysiol.00080.2007|consulté le=2023-03-07|pages=1093–1098}}</ref>.  
Au niveau de l'état inflammatoire systémique, il la pratique d'activité physique permet de diminuer l'expression de différents marqueurs inflammatoires impliqués dans la maladie. L'activité physique, pratiquée de manière régulière, peut permettre une réduction de la survenue des poussées inflammatoires et un meilleur contrôle des symptômes chez les patients en agissant, entre autres, sur l'expression de la protéine C-réactive et l'Interleukine-6<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Earl S.|nom1=Ford|titre=Does Exercise Reduce Inflammation? Physical Activity and C-Reactive Protein Among U.S. Adults:|périodique=Epidemiology|volume=13|numéro=5|date=2002-09|issn=1044-3983|doi=10.1097/00001648-200209000-00012|lire en ligne=http://journals.lww.com/00001648-200209000-00012|consulté le=2023-03-07|pages=561–568}}</ref><ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Bente Klarlund|nom1=Pedersen|prénom2=Thorbjörn C. A.|nom2=Åkerström|prénom3=Anders R.|nom3=Nielsen|prénom4=Christian P.|nom4=Fischer|titre=Role of myokines in exercise and metabolism|périodique=Journal of Applied Physiology|volume=103|numéro=3|date=2007-09|issn=8750-7587|issn2=1522-1601|doi=10.1152/japplphysiol.00080.2007|lire en ligne=https://www.physiology.org/doi/10.1152/japplphysiol.00080.2007|consulté le=2023-03-07|pages=1093–1098}}</ref>.  


En plus de l'effet direct des contractions musculaires et de l'exercice sur l'expression des différentes molécules inflammatoires, l'activité physique permet  de modifier la composition corporelle des patients, même sans perte de poids<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Robert|nom1=Ross|titre=Reduction in Obesity and Related Comorbid Conditions after Diet-Induced Weight Loss or Exercise-Induced Weight Loss in Men: A Randomized, Controlled Trial|périodique=Annals of Internal Medicine|volume=133|numéro=2|date=2000-07-18|issn=0003-4819|doi=10.7326/0003-4819-133-2-200007180-00008|lire en ligne=http://annals.org/article.aspx?doi=10.7326/0003-4819-133-2-200007180-00008|consulté le=2023-03-07|pages=92}}</ref>. Une réduction de la taille des adipocytes,  de la dysfonction du tissus adipeux et de la graisse viscérale sont des effets connus de la pratique d'activité physique qui sont associés à une diminution de l'état inflammatoire des patients atteints de PAR. Cela permettrait donc d'améliorer leurs symptômes et assurer un meilleur contrôle de l'activité de la maladie<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Antonios|nom1=Stavropoulos-Kalinoglou|prénom2=Giorgos S.|nom2=Metsios|prénom3=Vasileios F.|nom3=Panoulas|prénom4=Alan M.|nom4=Nevill|titre=Underweight and obese states both associate with worse disease activity and physical function in patients with established rheumatoid arthritis|périodique=Clinical Rheumatology|volume=28|numéro=4|date=2009-04-01|issn=1434-9949|doi=10.1007/s10067-008-1073-z|lire en ligne=https://doi.org/10.1007/s10067-008-1073-z|consulté le=2023-03-07|pages=439–444}}</ref>.
En plus de l'effet direct des contractions musculaires et de l'exercice sur l'expression des différentes molécules inflammatoires, l'activité physique permet  de modifier la composition corporelle. Cette amélioration de la composition corporelle peut-être possible et présente même sans la présence d'une perte de poids.<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Robert|nom1=Ross|titre=Reduction in Obesity and Related Comorbid Conditions after Diet-Induced Weight Loss or Exercise-Induced Weight Loss in Men: A Randomized, Controlled Trial|périodique=Annals of Internal Medicine|volume=133|numéro=2|date=2000-07-18|issn=0003-4819|doi=10.7326/0003-4819-133-2-200007180-00008|lire en ligne=http://annals.org/article.aspx?doi=10.7326/0003-4819-133-2-200007180-00008|consulté le=2023-03-07|pages=92}}</ref> Il s'agit d'un effet bénéfique de l'activité physique qui permet une réduction de la taille des adipocytes,  de la dysfonction du tissus adipeux et de la graisse viscérale, entraînant donc une diminution de l'état inflammatoire des patients atteints de PAR. Cette réduction de l'inflammation serait notamment associée à l'amélioration des symptômes chez les patients et à une réduction de l'activité de la maladie<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Antonios|nom1=Stavropoulos-Kalinoglou|prénom2=Giorgos S.|nom2=Metsios|prénom3=Vasileios F.|nom3=Panoulas|prénom4=Alan M.|nom4=Nevill|titre=Underweight and obese states both associate with worse disease activity and physical function in patients with established rheumatoid arthritis|périodique=Clinical Rheumatology|volume=28|numéro=4|date=2009-04-01|issn=1434-9949|doi=10.1007/s10067-008-1073-z|lire en ligne=https://doi.org/10.1007/s10067-008-1073-z|consulté le=2023-03-07|pages=439–444}}</ref>.


Il est également bien démontré que la pratique d'activité physique permet d'améliorer la fonction endothéliale des vaisseaux sanguin et permet de réduire la progression de différentes maladies cardiovasculaires comme la [[MCAS]] et les [[Accident vasculaire cérébral|AVC]]<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Andrew|nom1=Maiorana|prénom2=Gerard|nom2=O???Driscoll|prénom3=Roger|nom3=Taylor|prénom4=Daniel|nom4=Green|titre=Exercise and the Nitric Oxide Vasodilator System|périodique=Sports Medicine|volume=33|numéro=14|date=2003|issn=0112-1642|doi=10.2165/00007256-200333140-00001|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.2165/00007256-200333140-00001|consulté le=2023-03-07|pages=1013–1035}}</ref>. Ce bénéfice de l'activité physique est très important chez cette clientèle, puisque les patients atteints de PAR ont près de 50% plus de chance de développer une maladie cardiovasculaire que la population générale<ref name=":6" />. L'activité physique permet également de contrôler plusieurs autres facteurs de risques concomitant de la PAR et de la maladie cardiovasculaire, comme le diabète, l'hypertension artérielle et l'obésité<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Andrew|nom1=Elagizi|prénom2=Sergey|nom2=Kachur|prénom3=Salvatore|nom3=Carbone|prénom4=Carl J.|nom4=Lavie|titre=A Review of Obesity, Physical Activity, and Cardiovascular Disease|périodique=Current Obesity Reports|volume=9|numéro=4|date=2020-12-01|issn=2162-4968|doi=10.1007/s13679-020-00403-z|lire en ligne=https://doi.org/10.1007/s13679-020-00403-z|consulté le=2023-03-08|pages=571–581}}</ref><ref name=":8" />.  
Il est également bien démontré que la pratique d'activité physique permet d'améliorer la fonction endothéliale des vaisseaux sanguin et permet de réduire la progression de différentes maladies cardiovasculaires comme la [[MCAS]] et les [[Accident vasculaire cérébral|AVC]]<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Andrew|nom1=Maiorana|prénom2=Gerard|nom2=O???Driscoll|prénom3=Roger|nom3=Taylor|prénom4=Daniel|nom4=Green|titre=Exercise and the Nitric Oxide Vasodilator System|périodique=Sports Medicine|volume=33|numéro=14|date=2003|issn=0112-1642|doi=10.2165/00007256-200333140-00001|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.2165/00007256-200333140-00001|consulté le=2023-03-07|pages=1013–1035}}</ref>. Ce bénéfice de l'activité physique est très important chez cette clientèle, puisque les patients atteints de PAR ont près de 50% plus de risque de développer une maladie cardiovasculaire que la population générale<ref name=":6" />. L'activité physique permet également de contrôler plusieurs autres facteurs de risques concomitant de la PAR et de la maladie cardiovasculaire, comme le diabète, l'hypertension artérielle et l'obésité<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Andrew|nom1=Elagizi|prénom2=Sergey|nom2=Kachur|prénom3=Salvatore|nom3=Carbone|prénom4=Carl J.|nom4=Lavie|titre=A Review of Obesity, Physical Activity, and Cardiovascular Disease|périodique=Current Obesity Reports|volume=9|numéro=4|date=2020-12-01|issn=2162-4968|doi=10.1007/s13679-020-00403-z|lire en ligne=https://doi.org/10.1007/s13679-020-00403-z|consulté le=2023-03-08|pages=571–581}}</ref><ref name=":8" />.  


Certes, la pratique d'activité physique permet une amélioration de plusieurs paramètres de santé liés à l'état inflammatoire systémique, mais elle procure également des bienfaits au niveau des articulations elles-mêmes. En effet, l'activité physique permet de renforcer les muscles, les tendons et les ligaments autour des articulations, ce qui permet une meilleure stabilité articulaire au quotidien et une meilleure gestion du stress mécanique pouvant y être imposé <ref>{{Citation d'un article|langue=anglais|auteur1=M. Benjamin|titre=Tendons and ligaments - an overview|périodique=Histol Histopathol (1997) 12: 1135-1144|date=1997|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>. Le mouvement permet également d'améliorer la sécrétion et la circulation de liquide synovial dans l'articulation ainsi que la vascularisation du cartilage articulaire, mécanismes associés à une protection de l'intégrer structurale de celles-ci<ref>{{Citation d'un article|langue=Anglais|auteur1=J.H. Bland|titre=Joint, muscle and cartilage physiology as related to exercise application and practical management in rheumatic disease.|périodique=Arthritis & Rheumatism: Official Journal of the American College of Rheumatology, 1(2), 99-108.|date=1988|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>. L'activité physique permet également de maintenir une meilleure amplitude articulaire aux articulations touchées<ref name=":1" />.
Certes, la pratique d'activité physique permet une amélioration de plusieurs paramètres de santé liés à l'état inflammatoire systémique, mais elle procure également des bienfaits au niveau des articulations elles-mêmes. En effet, l'activité physique permet de renforcer les muscles, les tendons et les ligaments autour des articulations, ce qui permet une meilleure stabilité articulaire au quotidien et une meilleure gestion du stress mécanique pouvant y être imposé <ref>{{Citation d'un article|langue=anglais|auteur1=M. Benjamin|titre=Tendons and ligaments - an overview|périodique=Histol Histopathol (1997) 12: 1135-1144|date=1997|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>. Le mouvement permet également d'améliorer la sécrétion et la circulation de liquide synovial dans l'articulation ainsi que la vascularisation du cartilage articulaire, mécanismes associés à une protection de l'intégrité structurelle de celles-ci<ref>{{Citation d'un article|langue=Anglais|auteur1=J.H. Bland|titre=Joint, muscle and cartilage physiology as related to exercise application and practical management in rheumatic disease.|périodique=Arthritis & Rheumatism: Official Journal of the American College of Rheumatology, 1(2), 99-108.|date=1988|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>. L'activité physique permet également de maintenir une meilleure amplitude articulaire aux articulations touchées<ref name=":1" />.


Il est également important de soulever que la pratique d'activité physique, particulièrement les activités permettant une mise en charge et le    renforcement musculaire, permettent de favoriser le maintien de la densité osseuse et de la masse musculaire dans cette population<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Andrew B.|nom1=Lemmey|prénom2=Samuele M.|nom2=Marcora|prénom3=Kathryn|nom3=Chester|prénom4=Sally|nom4=Wilson|titre=Effects of high-intensity resistance training in patients with rheumatoid arthritis: A randomized controlled trial|périodique=Arthritis & Rheumatism|volume=61|numéro=12|date=2009-12-15|doi=10.1002/art.24891|lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/art.24891|consulté le=2023-03-08|pages=1726–1734}}</ref><ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Hilary G.|nom1=Flint-Wagner|prénom2=Jeffrey|nom2=Lisse|prénom3=Timothy G.|nom3=Lohman|prénom4=Scott B.|nom4=Going|titre=Assessment of a Sixteen-Week Training Program on Strength, Pain, and Function in Rheumatoid Arthritis Patients|périodique=JCR: Journal of Clinical Rheumatology|volume=15|numéro=4|date=2009-06|issn=1076-1608|doi=10.1097/RHU.0b013e318190f95f|lire en ligne=https://journals.lww.com/00124743-200906000-00003|consulté le=2023-03-08|pages=165–171}}</ref>. La cachexie rhumatoïde induite par l'état inflammatoire est une cause importante de perte de qualité de vie dans cette population et elle est souvent accompagnée d'un état d'obésité sarcopénique<ref>{{Citation d'un article|langue=en-US|prénom1=Brian J.|nom1=Andonian|prénom2=Kim M.|nom2=Huffman|titre=Skeletal muscle disease in rheumatoid arthritis: the center of cardiometabolic comorbidities?|périodique=Current Opinion in Rheumatology|volume=32|numéro=3|date=2020-05|issn=1040-8711|doi=10.1097/BOR.0000000000000697|lire en ligne=https://journals.lww.com/co-rheumatology/Abstract/2020/05000/Skeletal_muscle_disease_in_rheumatoid_arthritis_.13.aspx|consulté le=2023-03-08|pages=297}}</ref><ref>{{Citation d'un article|langue=Anglais|auteur1=J.T. Giles|titre=Association of body composition with disability in rheumatoid arthritis: impact of appendicular fat and lean tissue mass.|périodique=Arthritis Care & Research: Official Journal of the American College of Rheumatology, 59(10), 1407-1415.|date=15-10-2008|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>. Il devient alors très pertinent d'introduire l'activité physique pour contrer ces problématiques et préserver la masse maigre chez ces patients<ref name=":4" />.
Il est également important de soulever que la pratique d'activité physique, particulièrement les activités permettant une mise en charge et le    renforcement musculaire, permettent de favoriser le maintien de la densité osseuse et de la masse musculaire dans cette population<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Andrew B.|nom1=Lemmey|prénom2=Samuele M.|nom2=Marcora|prénom3=Kathryn|nom3=Chester|prénom4=Sally|nom4=Wilson|titre=Effects of high-intensity resistance training in patients with rheumatoid arthritis: A randomized controlled trial|périodique=Arthritis & Rheumatism|volume=61|numéro=12|date=2009-12-15|doi=10.1002/art.24891|lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/art.24891|consulté le=2023-03-08|pages=1726–1734}}</ref><ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Hilary G.|nom1=Flint-Wagner|prénom2=Jeffrey|nom2=Lisse|prénom3=Timothy G.|nom3=Lohman|prénom4=Scott B.|nom4=Going|titre=Assessment of a Sixteen-Week Training Program on Strength, Pain, and Function in Rheumatoid Arthritis Patients|périodique=JCR: Journal of Clinical Rheumatology|volume=15|numéro=4|date=2009-06|issn=1076-1608|doi=10.1097/RHU.0b013e318190f95f|lire en ligne=https://journals.lww.com/00124743-200906000-00003|consulté le=2023-03-08|pages=165–171}}</ref>. La cachexie rhumatoïde induite par l'état inflammatoire est une cause importante de perte de qualité de vie dans cette population et elle est souvent accompagnée d'un état d'obésité sarcopénique<ref>{{Citation d'un article|langue=en-US|prénom1=Brian J.|nom1=Andonian|prénom2=Kim M.|nom2=Huffman|titre=Skeletal muscle disease in rheumatoid arthritis: the center of cardiometabolic comorbidities?|périodique=Current Opinion in Rheumatology|volume=32|numéro=3|date=2020-05|issn=1040-8711|doi=10.1097/BOR.0000000000000697|lire en ligne=https://journals.lww.com/co-rheumatology/Abstract/2020/05000/Skeletal_muscle_disease_in_rheumatoid_arthritis_.13.aspx|consulté le=2023-03-08|pages=297}}</ref><ref>{{Citation d'un article|langue=Anglais|auteur1=J.T. Giles|titre=Association of body composition with disability in rheumatoid arthritis: impact of appendicular fat and lean tissue mass.|périodique=Arthritis Care & Research: Official Journal of the American College of Rheumatology, 59(10), 1407-1415.|date=15-10-2008|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>. Il devient alors très pertinent d'introduire des exercices visant le renforcement musculaire pour contrer ces problématiques et préserver la masse maigre chez ces patients<ref name=":4" />.


Au niveau de la santé psychologique, il est connu que la population atteinte de PAR rapporterait plus d'anxiété et de dépression que la population générale. En fait, la dépression serait une comorbidité rapportée chez plus d'un patient sur trois<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=F.|nom1=Matcham|prénom2=L.|nom2=Rayner|prénom3=S.|nom3=Steer|prénom4=M.|nom4=Hotopf|titre=The prevalence of depression in rheumatoid arthritis: a systematic review and meta-analysis|périodique=Rheumatology|volume=52|numéro=12|date=2013-12-01|issn=1462-0324|issn2=1462-0332|pmid=24003249|pmcid=PMC3828510|doi=10.1093/rheumatology/ket169|lire en ligne=https://academic.oup.com/rheumatology/article-lookup/doi/10.1093/rheumatology/ket169|consulté le=2023-03-08|pages=2136–2148}}</ref>. Il est maintenant bien démontré que la pratique d'activité physique permet une amélioration des symptômes anxio-dépressif auprès de cette population et contribuerait à une amélioration de leur qualité de vie<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Gillian E|nom1=Mead|prénom2=Wendy|nom2=Morley|prénom3=Paul|nom3=Campbell|prénom4=Carolyn A|nom4=Greig|titre=Exercise for depression|périodique=Cochrane Database of Systematic Reviews|éditeur=John Wiley & Sons, Ltd|date=2009-07-08|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1002/14651858.cd004366.pub4|consulté le=2023-03-08}}</ref><ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Geri B.|nom1=Neuberger|prénom2=Lauren S.|nom2=Aaronson|prénom3=Byron|nom3=Gajewski|prénom4=Susan E.|nom4=Embretson|titre=Predictors of exercise and effects of exercise on symptoms, function, aerobic fitness, and disease outcomes of rheumatoid arthritis|périodique=Arthritis & Rheumatism|volume=57|numéro=6|date=2007-08-15|doi=10.1002/art.22903|lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/art.22903|consulté le=2023-03-08|pages=943–952}}</ref>.
Au niveau de la santé psychologique, il est connu que la population atteinte de PAR rapporterait plus d'anxiété et de dépression que la population générale. En fait, la dépression serait une comorbidité rapportée chez plus d'un patient sur trois<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=F.|nom1=Matcham|prénom2=L.|nom2=Rayner|prénom3=S.|nom3=Steer|prénom4=M.|nom4=Hotopf|titre=The prevalence of depression in rheumatoid arthritis: a systematic review and meta-analysis|périodique=Rheumatology|volume=52|numéro=12|date=2013-12-01|issn=1462-0324|issn2=1462-0332|pmid=24003249|pmcid=PMC3828510|doi=10.1093/rheumatology/ket169|lire en ligne=https://academic.oup.com/rheumatology/article-lookup/doi/10.1093/rheumatology/ket169|consulté le=2023-03-08|pages=2136–2148}}</ref>. Il est maintenant bien démontré que la pratique d'activité physique permet une amélioration des symptômes anxio-dépressif auprès de cette population et contribuerait à une amélioration de leur qualité de vie<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Gillian E|nom1=Mead|prénom2=Wendy|nom2=Morley|prénom3=Paul|nom3=Campbell|prénom4=Carolyn A|nom4=Greig|titre=Exercise for depression|périodique=Cochrane Database of Systematic Reviews|éditeur=John Wiley & Sons, Ltd|date=2009-07-08|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1002/14651858.cd004366.pub4|consulté le=2023-03-08}}</ref><ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Geri B.|nom1=Neuberger|prénom2=Lauren S.|nom2=Aaronson|prénom3=Byron|nom3=Gajewski|prénom4=Susan E.|nom4=Embretson|titre=Predictors of exercise and effects of exercise on symptoms, function, aerobic fitness, and disease outcomes of rheumatoid arthritis|périodique=Arthritis & Rheumatism|volume=57|numéro=6|date=2007-08-15|doi=10.1002/art.22903|lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/art.22903|consulté le=2023-03-08|pages=943–952}}</ref>.

Version du 15 avril 2023 à 21:02

Polyarthrite rhumatoïde (programme d'exercices)
Programme d'exercices
[[File:Rheumatoid_Arthritis_Hands|300px]]
Programme d'exercices
Indications Polyarthrite rhumatoïde
Contre-indications relatives PAR
Complications
Chute, Hypotension orthostatique, Courbatures, Fatigue (symptôme), Arthralgie (symptôme)
Informations
Spécialité Kinésiologie

Page non révisée

Cette page concerne la prescription d'activité physique pour les patients atteints de MALADIE.

Contexte

La section facultative Contexte ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Il s'agit d'une description de la problématique d'intérêt. Ce passage doit être court et référer à la maladie que le programme vise à traiter.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Cela devrait être un court paragraphe qui amène le lecteur à comprendre l'importance de l'activité physique dans le traitement de cette maladie ainsi que quelques données épidémiologiques par rapport à l'importance de cette maladie.
  • Ne répétez pas les mêmes éléments que dans « Bénéfices anticipés ».
Exemple:
 
Consultez la page Diabète de type 2 (programme d'exercices) pour un exemple d'une section « Contexte » bien réussie.


La polyarthrite rhumatoïde (PAR) est une maladie auto-immune irréversible qui est caractérisée par un état inflammatoire systémique chronique qui s'attaque à la membrane synoviale des articulations. Il s'agit la forme la plus commune d'arthrite inflammatoire.

En 2015, environ 1% de la population canadienne[1] et mondiale [2]était atteinte de cette maladie, plus particulièrement les femmes en âge avancé. La prévalence de la PAR étant en constante augmentation, elle entraîne de coûts importants au système de santé et invalide de plus en plus de patients[3]. Les symptômes les plus souvent associés à la PAR sont la douleur, l'enflure, la rougeur et la rigidité des articulations[4]. Les mains, les pieds et les genoux sont habituellement les articulations les plus touchées et ce, de manière symétrique. Outre les symptômes articulaires, cet état inflammatoire systémique est souvent accompagné de grandes fatigues, de cachexie et de dysfonction endothéliale, augmentant les risques de développer une maladie cardiovasculaire de manière considérable dans cette population[5].

Bien qu'elle fût proscrite par les rhumatologues durant de nombreuses années, la pratique d'activité physique est maintenant connue comme étant sécuritaire et bénéfique pour cette population[6], faisant maintenant partie du traitement proposé par de plus en plus de lignes directrices pour la gestion de cette maladie[7].

Indications

La section obligatoire Indications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Section dans laquelle est énumérée l'ensemble des indications d'effectuer le traitement. Les éléments de cette section sont définis avec des propriétés de type Indication.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Indication
Commentaires:
 
Exemple:
 

L'activité physique est indiquée pour tous les patients atteints de PAR, peu importe la sévérité de la maladie[8]. Il faudra toutefois s'assurer que la pratique est adaptée aux capacités physiques du patient et prend en compte les possibles limitations musculosquelettiques[9].

Pour la section « Indications » des programmes d'exercices, voici quelques conseils.

Contre-indications

La section obligatoire Contre-indications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Section dans laquelle est énumérée l'ensemble des contre-indications à effectuer la traitement. Les éléments de cette section sont définis avec des propriétés de type Contre-indication.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Contre-indication
Commentaires:
 
Exemple:
 

Absolue

Il n'y a pas de contre-indication absolue spécifique à la PAR pour la pratique d'activité physique. Cependant, en raison de la plus grande prévalence de maladies cardiovasculaires dans cette population[7], il faut toutefois s'assurer qu'il n'y a pas de contre-indications en lien avec une pathologie sous-jacente avant de débuter la pratique d'exercice.

Relative

  • Périodes de poussée inflammatoire: durant ces périodes, souvent accompagnées de grandes douleurs articulaires, de fièvre et de fatigue, la pratique d'activité d'intensité modérée à élevée doit être évitée. Il est toutefois recommandé de continuer à prendre part à des activités physiques de faible intensité et de poursuivre les exercices de mobilité sous le seuil de la douleur[10][11].
Pour la section « Contre-indications » des programmes d'exercices, voici quelques conseils.
  • La structure peut être extrêmement simple. Voir les pages suivantes en guise d'exemple.
  • Si vous voulez rajouter certains détails par rapport à des contre-indications, vous pouvez utiliser les notes de bas de page.
  • Attention de ne pas mettre les contre-indications générales à l'activité physique. Soyez spécifique par rapport à votre maladie. Par exemple, il est erroné de décrire que l'arthralgie de novo est une contre-indication dans le cadre d'un article sur la schizophrénie ou bien que l'angine instable est une contre-indication à l'exercice chez un patient diabétique. Ce n'est pas faux, mais pas en lien avec la maladie traitée dans votre article.

Prescription recommandée

La section facultative Prescription recommandée ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Exemple de prescription type pour le programme d'exercice
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Remplissez le tableau FITT.
  • Attention de ne pas confondre la prescription recommandée et l'exécution. La prescription recommandée, c'est vraiment similaire à un médicament avec un dosage et une posologie. L'exécution, c'est davantage en lien avec l'individualisation de la prescription et l'application de celle-ci.
Exemple:
 
Consultez la page Insuffisance rénale chronique (programme d'exercices) pour un exemple d'une section « Prescription recommandée » bien réussie.
Prescription d'activité physique selon le modèle FITT[9]
Modalité Fréquence Intensité Temps Type
Aérobie 3-5 jours/semaine Modérée (40%-59% Vo2r ou FCr) à vigoureux (>60% Vo2r ou FCr) Cumuler 150 min/semaine à intensité modérée ou 75 min/semaine à intensité élevée ou toute combinaison équivalente par période de plus de 10 min.


Activités impliquant un stress articulaire faible, comme la marche, le vélo ou les sports aquatiques.

Varier les types d'activité afin de limiter les risques de surutilisation des articulations.

Musculation 2-3 jours/semaine 60%-80% 1-RM. L'intensité initiale devrait être plus faible pour les individus qui débutent l'entraînement en résistance (50%-60% 1-RM) Groupes musculaires principaux. 1-3 séries de 8-12 répétitions Les machines, poids libres, bandes élastiques et le poids du corps sont des modalités équivalentes pour la majorité des patients atteints d'arthrite rhumatoïde. La préhension des poids libres peut être limitée pour certains individus.

Les exercices de renforcement spécifique des mains peuvent s'avérer efficaces, même chez les patients ayant des déformations articulaires[12]

Flexibilité Tous les jours Bouger en pleine amplitude de mouvement jusqu'au point d'une sensation de léger étirement, sans douleur. Progresser l'amplitude des mouvements uniquement lorsqu'il n'y a pas ou très peu de douleur articulaire. Étirements dynamiques: jusqu'à 10 répétitions

Étirements statiques: Maintenir l'étirement 10-30s 2 à 4 fois.

Faire une combinaison d'étirements actifs et passifs des articulations principales. Mettre l'accent sur les articulations plus affectées par la maladie.

Exécution

La section obligatoire Exécution ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Étapes pour exécuter le programme.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Attention de ne pas confondre la prescription recommandée et l'exécution. La prescription recommandée, c'est vraiment similaire à un médicament avec un dosage et une posologie. L'exécution, c'est davantage en lien avec l'individualisation de la prescription et l'application de celle-ci.
Exemple:
 


Toute séance d'activité physique devrait être débutée par un échauffement long et progressif afin de préparer le système cardiovasculaire à l'effort et de minimiser les risques de douleurs articulaires. L'échauffement devrait être d'une durée d'au moins 5 à 10 minutes, être réalisé à faible intensité (EPE 1-2/10) et inclure quelques exercices de mobilisation légère[10][9][6].

Une période de retour au calme d'au moins 5 minutes devrait également être réalisée afin de minimiser les risques de malaises post-effort[10][9].

Une paire de souliers de sports permettant une bonne absorption des impacts est également fortement recommandé pour les patients atteints de PAR. Cela permet de minimiser les risques de douleurs et d'inconforts qui pourraient être exacerbés par la pratique d'une activité impliquant une mise en charge[11][9].

Lors de la réalisation d'exercices de renforcement musculaire, tout comme dans le quotidien, la manoeuvre de Valsalva devrait être évitée en tout temps.

Les séances d'activité physique devraient être pratiquées lors des périodes où les patients ont un bon niveau d'énergie et lorsque la douleur articulaire est au plus faible[9][11].

Complications

La section facultative Complications ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: On décrit dans cette section l'ensemble des complications pouvant survenir pendant et après l'activité physique dans le cas spécifique de la maladie traitée.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Les éléments de cette section sont définis avec des propriétés de type Complication.
  • La section complication s'intéresse aux complications spécifiques en lien avec la maladie traitée. Par exemple, dans le cas du diabète de type 2, on mentionnerait la possibilité d'hypoglycémie, mais ce serait inutile de mentionner qu'une complication potentielle est l'angine instable : l'angine instable est en lien avec une complication à l'activité physique d'une comorbidité (la MCAS), et non en lien avec le diabète de type 2 lui-même.
  • Dans certains cas, il est possible qu'il n'y ait pas de complication en lien avec l'exercice. Cette section est alors très simple et on peut insérer une phrase simple qui mentionne qu'il n'y a pas de complication anticipée par rapport à la pratique de l'activité physique pour cette maladie.
Exemple:
 

Il n'y a pas de complication majeure spécifique à la PAR qui peut survenir durant ou après la pratique d'activité physique. Il a été bien démontré que la pratique d'activité physique, peu importe l'intensité, est sécuritaire et n'augmente pas les dommages aux articulations[8][13][6].

Il est cependant important de garder en tête que la pratique d'activité physique peut occasionner une augmentation des douleurs et de la fatigue temporairement chez cette clientèle, principalement lors de l'initiation d'un nouveau programme d'entraînement. L'ACSM recommande d'informer les patients que la pratique d'activité physique est inconfortable chez 85% des patients atteints de PAR et que des courbatures risquent d'être présentes à la site des premières séances[9].

  • Pour les complications des pages de programme d'exercices, ce ne sont pas les complications générales de la maladie, mais bien les complications spécifiques en lien avec l'intervention (le programme d'exercices lui-même).
    • Par exemple, une complication générale du diabète de type 2 est la néphropathie diabétique, mais une complication pendant et après l'entrainement à redouter chez un diabétique de type 2, c'est l'hypoglycémie. Dans ce cas-ci, on ne mentionnerait pas la néphropathie diabétique dans les complications, mais on mentionnerait l'hypoglycémie dans les complications : la néphropathie diabétique n'est pas une complication du programme d'exercices, mais l'hypoglycémie l'est.
    • N'oubliez pas que votre page ne traite pas de la maladie, mais bien d'un traitement (l'activité physique) par rapport à cette maladie. Les complications sont en lien avec le traitement, et non en lien avec la maladie.
  • Voici des exemples de pages bien réussies à cet égard.
    • Hypertension artérielle (programme d'exercices) comporte des complications présentées sous forme de liste à puce.
    • Diabète de type 2 (programme d'exercices) comporte des complications présentées sous forme de texte. Si cela s'y prête pour votre maladie que vous avez choisie, vous pouvez faire la même chose. Ce qui est apprécié dans cette page, c'est une courte prise en charge par rapport à la complication directement par l'intervenant qui supervise l'activité physique.
  • Dans les complications, ne mentionnez pas ce qui doit être fait pour éviter les complications : c'est le rôle de la section « Suivi ». Par exemple, ne mentionnez pas que vous devez prendre la glycémie d'un patient avant l'exercice dans la section « Complications » : conservez cette information pour la section « Suivi ».

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Section qui décrit le suivi à effectuer après le traitement (suivi radiologique, biochimique, clinique, etc.). Précisez la fréquence du suivi.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Bien que cela ne soit pas obligatoire, il est recommandé d'obtenir une épreuve d'effort avant de débuter un programme d'exercice afin de maximiser la sécurité des patients. En effet, en raison du risque grandement augmenté de maladies cardiovasculaires et de la grande prévalence de sédentarité dans cette population, l'épreuve d'effort pourra permettre de déterminer des cibles d'entraînement plus adéquates et sécuritaires[10][14][7][15].

Lors de la pratique d'activité physique, il est toujours pertinent de valider la réponse hémodynamique des patients en suivant notamment:

  • La fréquence cardiaque
  • La tension artérielle
  • La saturation (lorsque pertinent)

Cependant, les paramètres les plus importants à suivre pendant et entre les séances sont la perception de l'effort, la présence de douleurs et le niveau de fatigue pour adapter la durée et l'intensité des séances[11][8]. En effet, les niveaux d'énergie et les symptômes des patients étant variables d'une séance à l'autre, la pratique d'activité physique dans cette population doit être fréquemment révisée et adaptée afin de respecter les différentes limitations des patients. La perception de l'effort devient donc un bon outil pour quantifier l'intensité des participants en période de fatigue plus importante.

Le suivi de la récupération de la dernière séance est très important, puisque cette récupération modulera la progression ou la régression du programme. Une séance ayant causé beaucoup de courbatures et une augmentation des douleurs articulaires plus de deux heures après devrait être revue à la baisse, autant pour le volume que pour l'intensité[9]. Au contraire, si la récupération d'une séance se déroule bien, il est possible de progresser la prochaine séance en s'assurant de respecter deux principes importants: progresser la durée avant l'intensité et ne pas ajouter plus de 10% de volume par semaine[11].

Finalement, la motivation des patients et leur attitude face à la pratique d'activité physique devrait être régulièrement suivi lors de l'encadrement de patients atteints de PAR afin d'adresser les différentes barrières à la pratique et maximiser l'adhérence au traitement[10].

  • Pour le suivi des pages de programme d'exercices, ce qui nous intéresse, ce sont les interventions avant, pendant et après l'exercice qu'on peut faire pour assurer la sécurité du patient (et donc éviter les complications).
    • Par exemple, il pourrait s'agir de mesure la glycémie avant et après l'exercice chez un diabétique de type 1. Il pourrait également s'agir de mesurer la glycémie lors de tout malaise chez un patient diabétique.
    • Il pourrait également s'agir de prendre la pression artérielle avant l'exercice chez un patient qui vient de subir un AVC pour éviter un pic d'hypertension (et donc éviter une transformation hémorragique). Dans le contexte de la mesure de la tension artérielle chez un patient avec un AVC récent, doit-on faire ça pour toujours ou c'est seulement dans les premières semaines post-AVC ?
    • Quelle est l'évaluation professionnelle requise avant chaque séance et avant de débuter un programme d'exercices ? Pour quelle raison ? Quel est le rôle du kinésiologue et des autres professionnels dans cette évaluation ?
  • Encore une fois, ce qui nous intéresse, ce sont les éléments de suivi spécifiques en lien avec l'activité physique, et non l'ensemble des éléments de suivi requis pour cette maladie.
  • Lorsque vous écrirez cette section, pensez au kinésiologue qui a un patient devant lui et qui veut se rappeler des éléments importants de suivi pour un patient qu'il a devant lui avec cette maladie chronique. Le texte doit être efficace, clair, net et précis. Vous pouvez utiliser certaines stratégies pour faciliter la lecture : le tableau, la liste à puce ou même faire des sous-sections. L'objectif de votre page, c'est qu'elle soit utile pour vrai : vous êtes en train de bâtir une base de donnée qui sera utile à vous et vos collègues.
  • Voici quelques exemples spécifiques.

Bénéfices anticipés

La section facultative Bénéfices anticipés ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Selon la littérature scientifique, quels sont les résultats auxquels on peut s'attendre lors de la pratique de l'activité physique ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Regroupez l'ensemble des bénéfices anticipés dans cette section. Une tendance observée par le passé est d'en mettre un peu partout dans l'article.
Exemple:
 

Une pratique régulière d'activité physique est grandement encouragée auprès des patients atteints de PAR[7]. L'activité physique, par ses différents mécanismes, permet d'adresser plusieurs conditions et comorbidités souvent reliées à la PAR.

Au niveau de l'état inflammatoire systémique, il la pratique d'activité physique permet de diminuer l'expression de différents marqueurs inflammatoires impliqués dans la maladie. L'activité physique, pratiquée de manière régulière, peut permettre une réduction de la survenue des poussées inflammatoires et un meilleur contrôle des symptômes chez les patients en agissant, entre autres, sur l'expression de la protéine C-réactive et l'Interleukine-6[16][17].

En plus de l'effet direct des contractions musculaires et de l'exercice sur l'expression des différentes molécules inflammatoires, l'activité physique permet de modifier la composition corporelle. Cette amélioration de la composition corporelle peut-être possible et présente même sans la présence d'une perte de poids.[18] Il s'agit d'un effet bénéfique de l'activité physique qui permet une réduction de la taille des adipocytes, de la dysfonction du tissus adipeux et de la graisse viscérale, entraînant donc une diminution de l'état inflammatoire des patients atteints de PAR. Cette réduction de l'inflammation serait notamment associée à l'amélioration des symptômes chez les patients et à une réduction de l'activité de la maladie[19].

Il est également bien démontré que la pratique d'activité physique permet d'améliorer la fonction endothéliale des vaisseaux sanguin et permet de réduire la progression de différentes maladies cardiovasculaires comme la MCAS et les AVC[20]. Ce bénéfice de l'activité physique est très important chez cette clientèle, puisque les patients atteints de PAR ont près de 50% plus de risque de développer une maladie cardiovasculaire que la population générale[14]. L'activité physique permet également de contrôler plusieurs autres facteurs de risques concomitant de la PAR et de la maladie cardiovasculaire, comme le diabète, l'hypertension artérielle et l'obésité[21][5].

Certes, la pratique d'activité physique permet une amélioration de plusieurs paramètres de santé liés à l'état inflammatoire systémique, mais elle procure également des bienfaits au niveau des articulations elles-mêmes. En effet, l'activité physique permet de renforcer les muscles, les tendons et les ligaments autour des articulations, ce qui permet une meilleure stabilité articulaire au quotidien et une meilleure gestion du stress mécanique pouvant y être imposé [22]. Le mouvement permet également d'améliorer la sécrétion et la circulation de liquide synovial dans l'articulation ainsi que la vascularisation du cartilage articulaire, mécanismes associés à une protection de l'intégrité structurelle de celles-ci[23]. L'activité physique permet également de maintenir une meilleure amplitude articulaire aux articulations touchées[8].

Il est également important de soulever que la pratique d'activité physique, particulièrement les activités permettant une mise en charge et le renforcement musculaire, permettent de favoriser le maintien de la densité osseuse et de la masse musculaire dans cette population[24][25]. La cachexie rhumatoïde induite par l'état inflammatoire est une cause importante de perte de qualité de vie dans cette population et elle est souvent accompagnée d'un état d'obésité sarcopénique[26][27]. Il devient alors très pertinent d'introduire des exercices visant le renforcement musculaire pour contrer ces problématiques et préserver la masse maigre chez ces patients[9].

Au niveau de la santé psychologique, il est connu que la population atteinte de PAR rapporterait plus d'anxiété et de dépression que la population générale. En fait, la dépression serait une comorbidité rapportée chez plus d'un patient sur trois[28]. Il est maintenant bien démontré que la pratique d'activité physique permet une amélioration des symptômes anxio-dépressif auprès de cette population et contribuerait à une amélioration de leur qualité de vie[29][30].

Finalement, les multiples bénéfices nommés ci-haut se peuvent se traduire par une réduction des hospitalisations de toutes causes et une réduction de la durée des hospitalisations chez les patients atteints de PAR[31]. Ces différents bénéfices, en agissant sur des paramètres physiques, physiologiques et psychologiques, induits par la pratique d'activité physique permettrait, globalement, d'améliorer la qualité de vie, la capacité physique, les douleurs et la perception de la fatigue dans cette population de manière sécuritaire [9][8][31].

Notes

La section facultative Notes ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement.
Exemple:
 
TRAITEMENTS

Les traitements:

  • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
  • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

NOTES


Gériatrie

  1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

Pédiatrie

  1. 10mg/kg die


Références

La section obligatoire Références ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
  1. Jean, Sonia, auteur., Surveillance de la polyarthrite rhumatoïde au Québec : prévalence, incidence et mortalité : surveillance des maladies chroniques (ISBN 978-2-550-80011-8 et 2-550-80011-7, OCLC 1066117154, lire en ligne)
  2. Gary S. Firestein, Kelley's Textbook of Rheumatology, Elsevier, (lire en ligne), p. 1035–1086
  3. Jessica Widdifield, J. Michael Paterson, Sasha Bernatsky et Karen Tu, « The Epidemiology of Rheumatoid Arthritis in Ontario, Canada », Arthritis & Rheumatology, vol. 66, no 4,‎ , p. 786–793 (ISSN 2326-5191, DOI 10.1002/art.38306, lire en ligne)
  4. (en) Wasserman, Amy, « Diagnosis and management of rheumatoid arthritis », American family physician, 2011, vol. 84, no 11, p. 1245-1252.,‎
  5. 5,0 et 5,1 (en) Iain B. McInnes et Georg Schett, « The Pathogenesis of Rheumatoid Arthritis », New England Journal of Medicine, vol. 365, no 23,‎ , p. 2205–2219 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMra1004965, lire en ligne)
  6. 6,0 6,1 et 6,2 George S. Metsios et Andrew Lemmey, « Exercise as Medicine in Rheumatoid Arthritis: Effects on Function, Body Composition, and Cardiovascular Disease Risk », Journal of Clinical Exercise Physiology, vol. 4, no 1,‎ , p. 14–22 (ISSN 2165-6193 et 2165-7629, DOI 10.31189/2165-6193-4.1.14, lire en ligne)
  7. 7,0 7,1 7,2 et 7,3 R Agca, S C Heslinga, S Rollefstad et M Heslinga, « EULAR recommendations for cardiovascular disease risk management in patients with rheumatoid arthritis and other forms of inflammatory joint disorders: 2015/2016 update », Annals of the Rheumatic Diseases, vol. 76, no 1,‎ , p. 17–28 (ISSN 0003-4967 et 1468-2060, DOI 10.1136/annrheumdis-2016-209775, lire en ligne)
  8. 8,0 8,1 8,2 8,3 et 8,4 Jennifer K. Cooney, Rebecca-Jane Law, Verena Matschke et Andrew B. Lemmey, « Benefits of Exercise in Rheumatoid Arthritis », Journal of Aging Research, vol. 2011,‎ , p. 1–14 (ISSN 2090-2212, DOI 10.4061/2011/681640, lire en ligne)
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 9,5 9,6 9,7 9,8 et 9,9 Gary American College of Sports Medicine, Yuri Feito, Charles Fountaine et Brad Roy, ACSM's guidelines for exercise testing and prescription, (ISBN 978-1-9751-5018-1, 1-9751-5018-X et 978-1-9751-5019-8, OCLC 1163932610, lire en ligne)
  10. 10,0 10,1 10,2 10,3 et 10,4 George S Metsios, Antonis Stavropoulos-Kalinoglou et George D Kitas, « The role of exercise in the management of rheumatoid arthritis », Expert Review of Clinical Immunology, vol. 11, no 10,‎ , p. 1121–1130 (ISSN 1744-666X et 1744-8409, DOI 10.1586/1744666x.2015.1067606, lire en ligne)
  11. 11,0 11,1 11,2 11,3 et 11,4 (en) « Exercise is medicine for Rheumatoid Arthritis », sur www.exerciseismedicine.org,
  12. (en) Stephanie Robinson Cima, Adriana Barone, Jaqueline Mello Porto et Daniela Cristina Carvalho de Abreu, « Strengthening exercises to improve hand strength and functionality in rheumatoid arthritis with hand deformities: a randomized, controlled trial », Rheumatology International, vol. 33, no 3,‎ , p. 725–732 (ISSN 0172-8172 et 1437-160X, DOI 10.1007/s00296-012-2447-8, lire en ligne)
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