Maladie d'Alzheimer (programme d'exercices)

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Maladie d'Alzheimer (programme d'exercices)
Programme d'exercices
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Alzheimer 2686167 Dissociative
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Programme d'exercices
Indications Troubles neurocognitifs, Maladie d'Alzheimer, Déclin cognitif
Complications Chute, Agitation, Apathie, Anxiété (symptôme), Agressivité, Comportements sociaux inappropriés
Informations
Spécialité Kinésiologie

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Cette page concerne la prescription d'activité physique pour les patients atteints de la maladie d'Alzheimer .

Contexte

Découverte en 1906 par Aloïs Alzheimer, la maladie d'Alzheimer est aujourd'hui la maladie neuro dégénérative la plus commune au Canada. D'ici 2050 plus de 1,1 million de personnes seraient atteintes[1]. Bien qu'elle ne fasse pas partie d'une étape normale du vieillissement, l'indicence de la maladie d'Alzheimer augmente avec l'âge, nottament après 65 ans [2]. Elle est également reconnue comme étant la principale cause de démence, représentant 60 à 80% des cas[3].

La maladie d'Alzheimer est principalement caractérisée par une destruction précoce et progressive des cellules nerveuses impliquées dans la mémoire, la pensée et le language[2]. Avec la progression de la maladie, les symptômes deviennent de plus en plus sévères. En effet, Les troubles neurocognitifs, de l'humeur et le déclin de la motricité (instabilité posturale / rigidité), altèrent les capacités fonctionnelles de l'individu dans les activités de la vie quotidienne (ADL).Cette combinaison de facteurs de risque serait également responsable de la plus grande incidence de chutes et de fractures par rapport à des individus sains du même âge [4][5] . De plus la démence à tendance à faire diminuer les capacités de la personne à s'engager dans des activités sociales et de loisirs[6]. La qualité de vie de l'individu atteint de la maladie d'Alzheimer demeure considérablement diminuée[7].

Chez les plus de 65 ans, l'inactivité physique représenterait 17,7 % de risque de développer la maladie d'Alzheimer [8] et serait le facteur de risque le plus modifiable dans la physiopathologie de la maladie[9].

Actuellement, la pratique d'une activité physique régulière s'avère être une solution non-pharmacologique intéressante et pertinente dans la prise en charge des individus porteurs de la maladie d'Alzheimer[10].

Indications

Ce programme d'exercices est indiqué pour:

  • Les personnes âgées saines de plus de 65 ans dans le but de prévenir le déclin cognitif[11]
  • Toute personne atteinte de la maladie d'Alzheimer tout en respectant ses capacités individuelles, et une progression adaptée à ses symptômes et à sa condition, sous la supervision d'un professionnel de santé et d'activité physique. [12]

Les exercices doivent toujours être réalisés sous la consultation d'un physicien et/ou d'un neuropsychologue.[12]

Contre-indications

Il n'y a pas de contre indication à la pratique spécifiquement à la maladie d'Alzheimer. Il convient d'évaluer le risque de contre indication dans le cadre des potentielles co-morbidités cardio-vasculaires, pulmonaires et métaboliques de l'individu. Il convient de se référer également à la sévérité de la maladie et à son jugement clinique.

Prescription recommandée

Bien qu'il n'y ai pas de lignes directrices à ce jour pour la pratique d'activité physique optimale pour la maladie d'Alzheimer, elle demeure recommandée par le Rapport Mondial sur la Maladie d'Alzheimer (insérer ref). L'effet dose-réponse n'est pas clair et reste discuté par les chercheurs[13]. Cependant, les chercheurs impliqués dans la rédaction des "Guidelines for exercice testing and prescription" de l'ACSM s'est accordée pour présenter une prescription (FITT) pour les individus atteints de la maladie d'Alzheimer en se basant sur la littérature.

Prescription d'activité physique selon le modèle FITT
Modalité Fréquence Intensité Temps Type
Aérobie 3 jours/semaine Commencer avec intensité faible : 40 à 59% FCR ; RPE 12-13 sur l'échelle 6-20

augmenter à intensité modérée de façon progressive en se basant sur la performance de l'individu

Dépendante de la sévérité de la maladie

Commencer avec des périodes ≤ 10 minutes

Progresser à un rythme confortable jusqu'à 30-60 minutes en continu ou par périodes accumulées

Dépendant de la sévérité de la maladie

Activités prolongées ou rythmiques impliquant les groupes musculaires majeurs (marche, vélo, natation, danse)
Résistance 2-3 jours/semaine 40-50% de 1RM pour les débutants

60-70% de 1RM pour les plus avancés

Considérer le stade et la sévérité de la maladie

Commencer par ≥ 1 série de 10-15 répétitions ; puis progresser à 8-12 répétitions Eviter les poids libres pour la sécurité

Privilégier les machines à poids ou des équipements de résistances (Bandes élastiques) ou les exercices à poids du corps

Flexibilité ≥ 2-3 jours/semaine Extension complète, flexion, rotation ou étirement jusqu'au léger inconfort Maintenir un étirement statique pour 10-30 secondes, 2-4 fois par exercice Maintenir un étirement statique pour tous les groupes musculaires principaux

Tout comme la population générale, il est recommandé d'être actif tous les jours de réduire les longues périodes d'inactivité et de sédentarité selon la société Alzheimer Canada et le rapport mondial sur Alzheimer 2022 [14][15].

Enfin, la pratique d'activité physique de façon régulière et ses différentes modalités devrait être considérée comme une approche secondaire et tertiaire efficace et réalisable en absence de traitements pharmaceutiques pour les troubles cognitifs chez les patients atteints de démence[15].

Exécution

Chaque patient atteint de la maladie d'Alzheimer devrait pratiquer à des niveaux d'activité physique dans la mesure de leurs possibilités. La prescription, tout comme l'évaluation, se fait selon le degré de sévérité de la maladie et selon le jugement clinique du professionnel de santé impliqué. (livre ACSM) Dès les premiers stades de la maladie, la pratique d'une activité physique devrait être mise en place afin de réduire et prévenir le risque de complications[16]. Il est important de :

  • Convenir du moment le plus propice à la pratique avec le patient. Sachant que les différents symptômes se manifestent de manière inégale durant la journée et se présentent de manière différente selon le type de patient, il est important de cibler les périodes où les symptômes sont au plus bas. (livre acsm)
  • Fixer avec lui des objectifs à court et long terme. C'est une étape essentielle pour amener le patient à maintenir sa motivation et sa pratique à long terme, de manière sécuritaire et réalisable. [17]
  • Intégrer la notion de plaisir. Elle est Inévitable à la prescription d'exercice pour amener le patient à intégrer les exercices dans sa quotidien, considérant la perte d'intérêt général présent dans la maladie[6]. De plus, Les activités de groupe, dont le but est d'amener un côté social à l'activité physique, sont en effet recommandées dans la littérature pour les individus atteints de la maladie d'Alzheimer.[18]Cependant, il est important de connaître les complications impliquées dans le travail en groupe (voir section complications).
  • Cibler le maintien et l'amélioration des capacités fonctionnelles. C'est un des points clef de la prise en charge, afin de prévenir et de ralentir le déclin de l'autonomie dans les activités de la vie quotidienne [19][20][17]. De fait, la réadaptation à domicile serait la plus efficace pour assurer une amélioration de l'indépendance dans les ADL par rapport à celle réalisée en clinique ou en centre.[17]

Tout comme la population générale, y compris les personnes atteintes de maladie chronique, un échauffement et un retour au calme approprié sont des composantes essentielles de l'entrainement[21]. Elles sont d'autant plus importantes pour assurer la progressivité et la sécurité de l'exercice en présence d'agents pharmacologiques ralentissant la fréquence cardiaque (effet secondaire), comme les inhibiteurs de l'acétylcolinestérase (voir maladie d'Alzheimer), régulièrement prescrits dans la maladie.

Des périodes d'exercices longues et continues seraient plus sécuritaires et facilitantes dans les premiers stades de la maladie, tandis que des périodes courtes de 10 minutes et moins seraient à privilégier dans les stades les plus sévères. Il serait idéal de viser un 10-15 minutes par jour d'activité de type aérobie à une comme la marche ou le vélo à intensité modérée.

Complications

Avec la progression de la maladie et l'apparition de la démence, le traitement des stimulus environnementaux et la capacité à y répondre de façon adéquate diminue. Le seuil de tolérance du stress s'abaisse donc chez les personnes atteintes. Ce stress peut être engendré notamment par des changements dans l'environnement physique et social et également par des exigences qui dépassent leurs capacités fonctionnelles[22]. Certaines complications au niveau moteur et psychologiques sont donc à prendre en compte[23] et le sont d'autant plus lorsque l'on intègre l'activité physique (individuelle ou en groupe) à la prise en charge. Les complications à anticiper sont :

  • Chutes / instabilités / troubles moteurs
  • Anxiété
  • Agitation / hallucinations
  • Apathie / indifférence
  • Comportement social inapproprié
  • Agressivité (physique ou verbale)

Suivi

D'après les dernières lignes directrices de l'American College of Sports Medecine, l'exercice dans la maladie d'Alzheimer reste sécuritaire tant qu'elle est progressive et tant que les paramètres sont surveillés de la même manière que des individus sains du même âge. De plus, il convient d'adapter sa pratique et son suivi selon les complications cardiovasculaires, pulmonaires, métaboliques ou tout autre comorbidité présente chez notre patient. Il est donc préconisé de suivre et de surveiller de manière systématique l'évolution et l'état de :

  • La fréquence cardiaque
  • La pression artérielle
  • L'apparition symptômes
  • La perception de l'effort (EPE borg voir note) : Elle peut être invalide chez les patients dont la maladie est à un stade sévère. Cependant, elle convient lorsque les individus se trouvent dans les premiers stades.

Et d'intégrer :

  • Une prescription simple et écrite des exercices
  • Un journal de suivi de la pratique et de la progression
  • Des dispositifs auxiliaires comme des pointeurs laser montés sur déambulateur ou encore des repères visuels et rythmiques [15]
  • Un bracelet d'identification ou un équipement de localisation si la personne se déplace seule

Bénéfices anticipés

Un des points clés de la prise en charge, est d'intégrer plusieurs modalités d'exercices [24] autant dans les premiers stades de la maladies, que dans les stades les plus sévères[15]. En effet, chaque type d'exercice à son intérêt dans la prise en charge.

Prévention et ralentissement du déclin cognitif

Bien des études se sont accordées sur l'effet protecteur de l'activité physique sur le déclin de la fonction cognitive et la démence l'avancée en âge, et en prévention de la maladie d'Alzheimer[25][26][27][28][29][30].

L'activité physique de façon générale permet de préserver l'intégrité cérébrale, notamment par l'amélioration du flux sanguin et de la distribution de l'oxygène à travers le cerveau. Ce phénomène engendre une meilleure libération de facteurs de croissance et de facteurs neurotrophiques comme le BDNF ( Brain Derived Neurotrophic Factor), l'IGF-1 (Insulin Growth Factor 1) et le VEGF (Vascular Endothelial Growth Factor )[27]. La libération de ces facteurs sont associés à l'amélioration de la mémoire spatiale grâce à l'angiogenèse et la neurogenèse induite au niveau de l'hippocampe. L'augmentation de la taille de l'hippocampe observée serait accompagnée d'une augmentation des volumes de matière grise et blanche, et seraient représentatifs de la réserve cognitive[27][28]. Également, ces effets bénéfiques seraient liés à l'entrainement de type aérobie et à la consommation maximale d'oxygène [31][28]. En effet, il y aurait une forte relation inverse entre la condition physique et le risque de développer un déclin cognitif [27].

L'entrainement de façon générale agit aussi sur le vieillissement du cerveau par une réduction du stress, grâce à la diminution des niveaux de cortisol circulants [32]. La libération d'oxyde nitrique induite l'entrainement, préviendrait le vieillissement des cellules par son action sur les espèces réactives de l'oxygène ou stress oxydatif [28].On note aussi diminution de l'apparition et de la progression des plaques amyloïdes reconnues comme étant un des points de départ de la maladie d'Alzheimer [25].

L'entrainement de type renforcement musculaire aurait également le potentiel d'améliorer la fonction cognitive.[15] Bien qu'il ai été démontré qu'il améliorait les fonction cognitives et limiterait l'atrophie de la matière blanche, des études supplémentaires sont nécessaires afin de confirmer ces résultats et d'étudier plus en profondeur les mécanismes sous-jacents. [33] Cependant, les exercices du corps et de l'esprit "Mind-body exercice" semblent atténuer le déclin de la fonction cognitive et le risque de développer une démence. Ils se définissent par une combinaison de modes d'exercices caractérisé par des mouvements lents, des étirements, de la relaxation, des techniques de respiration et une concentration mentale. Les formes les plus répandues sont le Tai-chi, le qigong et le yoga. Une Méta-analyse impliquant 1300 personnes atteintes d'un léger déficit cognitif ont démontré que ces formes d'exercices améliorent l'attention, la fonction visu-spatiale, exécutive et la mémoire à court terme, sans effet indésirable relevé.[34] Enfin, Les exercices combinant un travail cognitif et physique simultanément aurait également démontré des bénéfices chez des personnes âgées avec et sans atteinte cognitive. [35]

Il est important de noter qu'il n'est jamais trop tard pour commencer à s'entrainer et d'en retirer les bénéfices, même pour les personnes les plus âgées et celles déjà atteintes de démence. En effet, même les augmentations les plus faibles pratiques auraient des bénéfices sur la fonction cognitive et la structure cérébrale. Il n'y aurait pas de "seuil absolu" de pratique à atteindre pour en bénéficier.[31]

Gestion des facteurs de risque cardio-vasculaires et cardio-métaboliques

La maladie d'Alzheimer partage des mécanismes physiopathologiques communs avec les maladies cardio-vasculaires [36] . En effet, il a été démontré que le syndrome métabolique[37], l'obésité[38], le diabète [39] sont associés à un risque de démence. L'entrainement régulier permet de contrôler ces facteurs de risque dans la prise en charge de la maladie d'Alzheimer en plus de ses effets bénéfiques sur le déclin cognitif [40][41][27][31].

Amélioration de la qualité de vie

Avec l'entrainement, les études rapportent une amélioration des capacités fonctionnelles, les symptômes dépressifs et de l'autonomie dans les activités de la vie quotidienne [31] et donc une amélioration de la qualité de vie (world)

Une faible qualité de sommeil est associée au développement de la maladie d'Alzheimer et inversement.[42] Il a largement été démontré dans la littérature que l'activité physique était associée à une amélioration de la qualité de sommeil nottament chez la population âgée [43]. Dans les cas de démence, il est intéressant de planifier des interventions et des approches de soins qui mettent en avant l'activité physique et le suivi de la qualité de sommeil en enseignant les bonnes pratiques. [44]

Les chutes se produisent très souvent dans les maladies neuro-dégénératives.[45] [46] . En complément de toutes les interventions mise en place pour réduire le risque au domicile de la personne et dans ses déplacements quotidiens, l'activité physique apparaît comme une stratégie essentielle pour limiter le risque de chute. Les exercices de type renforcements musculaire à une jambe et d'équilibre à chaque jour montrent des améliorations significatives du risque de chute. [47]

Références

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