Kyste de la fente branchiale
Maladie | |
Caractéristiques | |
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Signes | Stridor, Ouverture au niveau du CAE, Masse parotidienne, Masse cervicale, Écoulement, Tirage , Ouverture cutanée cervicale, Érythème cutané |
Symptômes |
Dyspnée , Dysphagie , Douleur , Masse cervicale latérale non sensible et fluctuante, Asymptomatique |
Diagnostic différentiel |
Lymphome, Leucémie, Hémangiome, Kyste dermoïde, Malformations vasculaires, Tératome, Tissu thyroïdien ectopique, Tissu salivaire ectopique, Hygroma kystique, Kyste épidermoïde, ... [+] |
Informations | |
Wikidata ID | Q2246002 |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Les kystes de fente branchiale sont des anomalies congénitales résultant de la première à la quatrième fente pharyngée. Le type le plus courant de kyste de fente branchiale provient de la deuxième fente et apparaissent comme une masse fluctuante non sensible le long du bord antérieur du muscle sternocléidomastoïdien. Comme il s'agit d'une anomalie congénitale, elle est présente à la naissance, mais peut ne pas être évidente ou symptomatique avant quelques années, voire l'âge adulte.[1]
La majorité des lésions se présentent dans l'enfance sous forme de punctum visible sur la peau, mais peuvent se présenter sous forme de kystes ou de masses cervicales, parfois confondues avec des abcès cervicaux. Anomalies de la fente branchiale se présentant sous l'une des trois formes suivantes: kystes, sinus ou fistules. Les kystes ont une muqueuse épithéliale sans ouvertures externes et, en tant que tels, peuvent être asymptomatiques et ne sont remarqués qu'incidemment. Ces kystes peuvent ne pas se présenter avant l'âge adulte. Les voies sinusales peuvent communiquer soit extérieurement avec la peau en tant que punctum visible, soit intérieurement avec le pharynx ou le larynx, où l'ouverture ponctuée ne sera visible qu'à l'endoscopie. Les fistules à fente branchiale sont de véritables communications reliant le pharynx ou le larynx à la peau externe.
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Les kystes de fente branchiale sont la 2e cause la plus fréquente de masses cervicales congénitales, tout juste après les kystes thyréoglosses. Ces kystes branchiaux représentant environ un tiers de toutes les masses cervicales congénitales. Ils sont par ailleurs les masses congénitales latérales les plus fréquentes.[2]
La véritable incidence des anomalies des fentes branchiales aux États-Unis est inconnue malgré leur survenue relativement fréquente. Cela est probablement dû à la variété des anomalies et de leurs présentations. Il n'y a pas de prédilection ethnique ou de genre. La plupart des anomalies de fente branchiale proviennent de la deuxième poche, tandis que les première, troisième et quatrième poches sont rares. Selon certaines sources, jusqu'à 10% des anomalies de fente branchiale sont bilatérales. On les retrouve généralement au cours de la première décennie de vie, mais si aucune communication externe n'est présente, la présentation peut être retardée à l'âge adulte. [3][4]
Étiologies
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Les anomalies de la fente branchiale se forment en raison de l'involution incomplète des structures de la fente branchiale atteinte. Dans la majorité des cas, aucune étiologie n'est identifiée. Cependant, plusieurs facteurs de risque existent. Certaines données suggèrent que les kystes branchiaux seraient dûs à une mauvaise prolifération des cellules de la crête neurale par ischémie relative découlant d'un défaut de l'artère stapédienne lors de l'embryogénèse. C'est ce qui entraîne des arches branchiales plus petites qu'à l'habitude.[5]
Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Les anomalies de la fente branchiale sont des anomalies embryologiques et sont définis par l'ouverture interne des sinus branchiaux résultant d'une oblitération incomplète lors de l'embryogenèse. Ils peuvent se présenter le plus souvent sous la forme de kystes, mais aussi sous forme de voies sinusales, de fistules ou de restes cartilagineux. Le kyste n'a pas d'ouverture à la peau ou au tube digestif, tandis que le sinus a une seule ouverture vers la peau ou le tube digestif, et que la fistule de la fente branchiale correspond à une ouverture entre la peau et le tube digestif. Cliniquement on les rencontre sur la portion antéro-latérale du cou ou le haut de la poitrine.[4][6]
Embryogénèse
Vers la quatrième semaine de gestation, les cellules de la crête neurale migrent dans la future région de la tête et du cou où les 6 paires d'arcs branchiaux (pharyngés) commencent à se développer. C'est l'étape de la neurulation. Le mésoderme est couvert extérieurement par l'ectoderme et intérieurement doublé par l'endoderme. Normalement, il y a 5 arcades branchiales (la 5e sur 6 subit une involution rapidement). Ces arcades sont séparées par des dépressions appelées fentes sur la surface ectodermique et appelées poches sur la surface endodermique. Il y a ainsi quatre fentes pharyngées. Le deuxième arc se développe caudalement puis recouvre le troisième et le quatrième arcades. Ces fentes enfouies deviennent des cavités tapissées d'ectoderme qui se développent normalement complètement à 7 semaines de gestation. Si les fentes ne se développent pas ou ne se développent pas complètement, ces vestiges embryologiques formeront des kystes, des sinus ou des fistules à des endroits prévisibles en fonction de leur fente branchiale d'origine.[4][5]
Fente branchiale
(ectoderme) |
Arc branchial
(mésoderme) |
Poche branchiale
(endoderme) | |
---|---|---|---|
1er | CAE | Partie squameuse des os mandibulaire, maxillaire et temporal
Os zigomatique Marteau Enclume Muscles masticateurs NC V (V3) Artère maxillaire |
Trompe d'Eustache
Cavité tympanique Cellules mastoïdiennes |
2e | Sinus cervical | Étrier
Apophyse styloïde de l'os temporal Os ioïde (corps et petite corne) Ligament stylohyoïde Muscles faciaux NC VII Artère stapédienne (si persiste après la période embryologique) |
Amygdale palatine |
3e | Sinus cervical | Os hyoïde (corps inférieur et grande corne)
Muscles constricteurs pharyngés supérieur et moyen Muscle stylopharyngé NC IX Carotide interne et commune |
Parathyroïdes inférieures
Thymus Fosse piriforme |
4e | Sinus cervical | Cartilage thyroïdien
Muscle constricteur pharyngés inférieur Muscle élévateur du voile du palais Muscles laryngés intrinsèques Muscle cricothyroïde NC X Arche aortique Artère sous-clavière droite |
Parathyroïdes supérieures
Sinus pyriforme Apex du thymus |
5e | Dégénération sans laisser de vestiges | ||
6e | Cartilages laryngés (cricoïde, arythénoïde)
Artères pulmonaires Ductus arteriosus |
Cellules para folliculaires de type C |
Premier kyste de la fente branchiale
- Les anomalies de la première fente branchiale constituent environ 5 à 25% de toutes les anomalies de fente branchiale et sont sous-classifiées en 2 sous-groupes selon le Work classification system qui utilise les trouvailles histopathologiques.
- Les anomalies de type 1 ne contiennent que de l'ectoderme. À l'histopathologie, on retrouve donc des tissus épithéliaux squameux. Ils sont typiquement retrouvés latéralement au nerf facial et passent au travers de la glande parotidienne. Ils forment un trajet mimant une duplication du canal auditif externe.
- Les anomalies de type 2 contiennent de l'ectoderme et du mésoderme. C'est le type d'anomalies du premier arche branchial le plus courant. On retrouve donc à la fois de l'épithélium squameux et des tissus cartilagineux. Ils sont quant à eux retrouvés au pourtour du nerf facial, en latéral ou en médial. Ils sont plus souvent superficiels (57%) ou profonds (30%), mais parfois entre (13%) les branches du nerf facial.[3][9]
Deuxième kyste de la fente branchiale
- Il s'agit du kyste de fente branchiale le plus courant, représentant environ 40 à 95% des anomalies branchiales. Le punctum externe, s'il est présent, est localisé antérieurement et médialement au sternocléidomastoïde (SCM) sur la peau du cou. Les kystes bilatéraux de la deuxième fente branchiale peuvent être associés au syndrome branchio-oto-rénal.
- Le trajet d'une fistule de la 2e fente branchiale est le suivant : à partir de l'ouverture externe décrite ci-dessus, la fistule se déplace profondément vers le platysma puis passe entre les carotides internes et externes, superficiellement aux nerfs glossopharyngien et hypoglosse, avant de se connecter à la fosse amygdalienne. Des kystes ou des sinus de la deuxième fente branchiale peuvent exister n'importe où le long de ce parcours. [10][11]
Troisième kyste de la fente branchiale
- On estime que les kystes de la troisième fente branchiale représentent 2 à 8% de toutes les anomalies de la fente branchiale. Lorsqu'elle est présente, l'ouverture cutanée externe est vue sur le tiers moyen à inférieur du SCM antérieur.
- Le trajet d'une fistule de la 2e fente branchiale est le suivant : à partir de l'ouverture cutanée décrite ci-dessus, le tractus se dirige profondément vers le platysma et cours postérieurement à l'artère carotide interne. Il passe entre les nerfs glossopharyngien et hypoglosse, et peut être intimement associé au nerf laryngé supérieur (classiquement supérieur à lui). Il se connecte ensuite au sinus pyriforme dans le larynx.[12]
Quatrième kyste de la fente branchiale
- Les kystes de la quatrième fente sont extrêmement rares, représentant environ 1% de toutes les anomalies de la fente branchiale. Ils sont signalés plus fréquemment sur la gauche. En présente d'un sinus, l'ouverture à la peau se trouve près du bord inférieur médial du SCM.
- Le cours exact des anomalies de la 4e arche branchiale n'est pas aussi bien caractérisé en raison de sa rareté. Cependant, il passe classiquement en profondeur par rapport à la carotide commune et peut faire une boucle autour de l'arc aortique (anomalie du côté gauche) ou de la sous-clavière (anomalie du côté droit). Le trajet est superficiel au nerf laryngé récurrent et au nerf hypoglosse. Dans le cas d'une fistule, l'ouverture interne est au niveau du sinus pyriforme, dans le larynx.[12]
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
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(Texte)
(Texte) |
Les kystes de la fente branchiale sont généralement présents sous la forme de masses cervicales latérales non sensibles et fluctuantes, le plus souvent ils sont asymptomatiques. Ils peuvent devenir inflammés, sensibles et parfois suppurés au cours d'une infection des voies respiratoires supérieures (IVRS). Le patient peut alors présenter une masse augmentée de taille, ou encore un drainage purulent vers la peau ou le pharynx s'il s'agit plutôt d'une fistule ou d'un sinus. Il est aussi fréquent de retrouver un orifice fistuleux à la surface de la peau.[7][13]
Les symptômes les plus préoccupants sont la dysphagie, la dyspnée et le stridor dus à la compression kystique des voies respiratoires supérieures.[14] Les lésions kystiques sont plus fréquentes que les fistules, mais elles se présentent généralement plus tard, au cours de la deuxième décennie de la vie. En cas d'IVRS, le changement de taille est noté jusque dans 25% des cas.[4]
Les syndromes branchio-oto-rénal (BOR) et branchio-oculo-facial (BOF) doivent être suspectés lorsqu'un patient présente des orifices fistuleux pré-auriculaires ou de multiples anomalies de fente branchiale, y compris des anomalies bilatérales. Ces syndromes sont des affections autosomiques dominantes associées à une perte auditive, des malformations de l'oreille et des anomalies rénales dans le syndrome BOR, tandis que le BOF comprend des anomalies oculaires, telles que la microphtalmie et l'obstruction des canaux lacrymaux, et des anomalies faciales, telles que la fente labiale et palatine.[4]
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Questionnaire
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Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Les anomalies des fentes branchiales sont le plus souvent asymptomatique. Néanmoins, les symptômes suivants peuvent survenir et peuvent indiquer des complications nécessitant une intervention rapide[4] :
On doit aussi rechercher une histoire d'augmentation de la taille de la masse ou encore la présence d'écoulement en contexte d'IVRS.
Examen clinique
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Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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- examen du cou: signe 1, signe 2
- examen clinique 2: signe 3
- examen clinique 2: signe 3
- examen clinique 2: signe 3
- examen clinique 2: signe 3
- ...
L'examen physique sera différent en fonction de l'emplacement du kyste de la fente branchiale.[4] Le tout est décrit à la section sur l'examen clinique.
- Un premier kyste de la fente branchiale est généralement une masse lisse, non sensible et fluctuante trouvée entre le conduit auditif externe et la zone sous-maxillaire et aura fréquemment un point cutané à partir duquel le liquide peut être exprimé. Il est impliqué de manière variable avec la glande parotide et le nerf facial, et il peut y avoir une connexion à l'oreille moyenne ou externe, de sorte qu'un examen otologique est crucial chez ces patients.[15]
- Un deuxième kyste de fente branchiale est généralement identifié par une fosse ou un punctum de la peau au bord antérieur inférieur du sternocléidomastoïde et peut se connecter à la fosse amygdalienne du pharynx. Il peut être à proximité du nerf glossopharyngien et hypoglosse ainsi que des vaisseaux carotidiens. Les kystes sont sensibles en cas d'infection secondaire et, dans les cas graves, peuvent entraîner une altération des voies respiratoires. S'il est associé à un tractus sinusal, un écoulement mucoïde ou purulent peut être présent sur la peau ou dans le pharynx.[16][17][4]
- Les troisième et quatrième kystes de fente branchiale sont rares. Ils se trouvent normalement sur le côté gauche du cou ou dans la zone de l'encoche / claviculaire suprasternale. En général, ils se présentent sous la forme d'une masse ferme ou d'un kyste infecté s'écoulant vers le sinus piriforme ou la peau externe du cou. Ces fistules sont plus susceptibles de se présenter lorsqu'elles sont infectées et elles peuvent avoir subi des incisions et des procédures de drainage répétées en raison d'un diagnostic incorrect et d'une récidive ultérieure.
Examens paracliniques
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Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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- Investigation 1: signe paraclinique 1, signe paraclinique 2, ...
- Investigation 2: signe paraclinique 3, signe paraclinique 4, ...
- ...
Aucun test de laboratoire spécifique n'est nécessaire pour l'évaluation. [17][18][19]
Études d'imagerie [4]
- En cas de présence d'un tractus sinusal, un sinogramme peut être obtenu en injectant un colorant radio-opaque pour délimiter le parcours et déterminer la taille du kyste.
- Une échographie peut être obtenue pour déterminer les caractéristiques kystiques du kyste. [20][18]
- La tomodensitométrie améliorée par contraste représentera une masse kystique et améliorée dans le cou.[19]
- L'IRM peut être utilisée pour une résolution plus fine. [21]
L'aspiration à l'aiguille fine est utile pour distinguer un kyste de la fente branchiale d'un néoplasme malin.[16]
Histopathologie
Les kystes de la fente branchiale sont tapissés d'épithélium squameux stratifié et peuvent contenir des débris kératiniques à l'intérieur du kyste. Dans certains cas, la paroi du kyste est tapissée d'épithélium cylindrique cilié, ce qui entraîne un contenu plus mucoïde. Le tissu lymphoïde est généralement présent autour de la muqueuse épithéliale. Si le kyste est infecté ou rompu, des cellules inflammatoires peuvent être identifiées dans la cavité ou le stroma.[3]
Approche clinique
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Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Diagnostic différentiel
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Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Les différentiels incluent: [20][4]
- Lymphadénopathie
- Hémangiome
- Tumeur corporelle carotidienne
- Hygroma kystique
- Thyroïde ectopique / tissu salivaire
- Néoplasme / malformation vasculaire
- Kystes du conduit thyréoglosse
- Maladie des griffes du chat
- Infections mycobactériennes atypiques
- Carcinome épidermoïde kystique [4]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le traitement d'un kyste de la fente branchiale est une excision élective en raison du risque d'infection, d'augmentation de la taille ou d'un risque extrêmement faible de malignité. Tant qu'il n'y a pas de compromis des voies respiratoires ou d'abcès franc, il n'y a généralement pas d'urgence; Les cliniciens peuvent reporter l'excision au-delà de l'âge de 3 à 6 mois ou autoriser le traitement d'une infection aiguë. Les antibiotiques systémiques et l'aspiration sont généralement préférables à l'incision et au drainage qui pourraient produire une plus grande distorsion des plans chirurgicaux.[22][4]
L'incision est prévue pour optimiser la cosmétique, en la plaçant dans un pli cutané naturel dans la mesure du possible. Si une fistule ou un sinus est présent, l'identification du tractus par l'insertion douce d'une sonde ou d'un cathéter est importante afin d'assurer une excision complète et de réduire les risques de récidive. Le bleu de méthylène peut être utilisé en plongeant une sonde lacrymale dans la solution et en l'insérant dans le tractus pour faciliter son identification peropératoire. La dissection doit être effectuée avec soin sur la surface de la lésion car le tractus peut être à paroi mince. Si la piste est longue, alors l'exposition doit être obtenue en utilisant une deuxième incision «escabeau» placée dans un pli cutané céphalade jusqu'à l'incision primaire. Dans les premiers kystes de fente branchiale, l'exposition initiale du tronc principal du nerf facial et des branches doit être réalisée avec une approche de parotidectomie superficielle pour réduire le risque de lésion du nerf facial, car l'anomalie peut être intimement associée au nerf. Les fistulogrammes préopératoires peuvent également être utiles.
Les kystes des troisième et quatrième fentes branchiales sont traités avec une incision cervicale transversale standard pour identifier les nerfs laryngés récurrents, nécessitant parfois une lobectomie thyroïdienne pour exciser complètement le tractus jusqu'au sinus piriforme. Avant le début de la partie trans-cervicale de la chirurgie, une laryngoscopie directe est effectuée pour confirmer le diagnostic et pour permettre une canulation endoscopique de l'ouverture dans le sinus piriforme afin de faciliter la dissection lors de l'excision.
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
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Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Une fois que les kystes de fente branchiale sont excisés, la récidive est relativement rare. Le risque est estimé à 3%. Cependant, en cas de chirurgie antérieure ou d'infection récurrente, la récidive peut atteindre 20% .[3][4]
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Les patients et les familles doivent être informés que les kystes de la fente branchiale sont généralement bénins et qu'avec le traitement, les patients se rétablissent généralement sans complications ni récidive. [4]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Les anomalies de la fente branchiale sont des malformations congénitales et actuellement, il n'y a aucune mesure préventive pour réduire la probabilité de présentation. Les patients et les médecins doivent être informés de la symptomatologie et des résultats de l'examen physique qui pourraient conduire au diagnostic précoce de ces lésions. Cela pourrait réduire le coût des soins pour le patient, qui autrement consisterait en de futures visites chez le médecin, plusieurs cycles d'antibiotiques et une imagerie diagnostique. [4]
Consultations
Un oto-rhino-laryngologiste ou un oto-rhino-laryngologiste pédiatrique doit être consulté dans ces cas en fonction de l'âge du patient.
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/10/12 à partir de Branchial Cleft Cyst (StatPearls / Branchial Cleft Cyst (2020/04/22)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29763089 (livre).
- ↑ Neville Wei Yang Teo, Shahrul Izham Ibrahim et Kun Kiaang Henry Tan, « Distribution of branchial anomalies in a paediatric Asian population », Singapore Medical Journal, vol. 56, no 4, , p. 203–207 (ISSN 0037-5675, PMID 25917471, Central PMCID 4415099, DOI 10.11622/smedj.2015060, lire en ligne)
- ↑ (en) Lourdes Quintanilla-Dieck et Edward B. Penn, « Congenital Neck Masses », Clinics in Perinatology, vol. 45, no 4, , p. 769–785 (DOI 10.1016/j.clp.2018.07.012, lire en ligne)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 J. Drew Prosser et Charles M. Myer, « Branchial cleft anomalies and thymic cysts », Otolaryngologic Clinics of North America, vol. 48, no 1, , p. 1–14 (ISSN 1557-8259, PMID 25442127, DOI 10.1016/j.otc.2014.09.002, lire en ligne)
- ↑ 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 et 4,14 Anouchka H. Coste, Daniel H. Lofgren et Carl Shermetaro, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29763089, lire en ligne)
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