Hypertonie (signe clinique)

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Hypertonie
Signe clinique
Données
Informations
Terme anglais Hypertonie musculaire

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Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

L'hypertonie se traduit par une contraction pathologique du couple musculaire agoniste-antagoniste. Elle est testée lors des mouvements passifs. Il existe deux grands types d'hypertonie : l'hypertonie spastique et l'hypertonie plastique.

Examen

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Description: Quelle est la technique à l'examen clinique pour objectiver ce signe ?
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Le murmure vésiculaire est écouté en appliquant un stéthoscope sur le thorax. Il est recommandé de comparer avec la plage pulmonaire contralatérale pour objectiver une diminution ou d'autres signes (comme des crépitants, ronchis, etc.)

Physiopathologie

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Description: Quelle est la physiopathologie du signe clinique ?
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Exemple:
 

Signification clinique

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Exemple:
 

Hypertonie pyramidale (ou spastique, élastique)

L'hypertonie spastique (ou hypertonie élastique) se rencontre dans le syndrome pyramidal[1]. Elle est vitesse-dépendante, cela signifie que le segment de membre mobilisé résiste d'autant plus à la mobilisation que celle-ci est rapide. Cette hypertonie se renforce à l'effort et à la fatigue. L'hypertonie spastique se manifeste lors de la mobilisation passive par une contraction réflexe du muscle qui s'oppose à l'étirement. L'analogie avec l'élastique est de fait particulièrement adaptée.

Hypertonie extrapyramidale (ou plastique, rigide)

L'hypertonie rigide (ou hypertonie plastique) se rencontre dans le syndrome extrapyramidal[1]. Elle se caractérise par une résistance constante à la mobilisation passive. L'articulation reste figée dans la position où elle se trouve après relâchement des prises du praticien. Le membre conserve sa position dite « en tuyau de plomb », puis cède par à-coups successifs réalisant le phénomène de la « roue dentée » (préférentiellement au coude, poignet, tête et jambe). La rigidité du muscle est conséquente à une stimulation externe (mouvement imposé) et il n’y a donc pas d’activité musculaire au repos[2]. Il n’y a pas de lien entre la vitesse et l’intensité du mouvement imposé et la rigidité. Toutefois, le degré de rigidité peut être affecté par les mouvements controlatéraux ou les mouvements distaux.

La cause de cette rigidité est généralement de nature neurologique. Elle peut être associée à une mauvaise transmission dopaminergique ou à une altération des noyaux gris centraux. Associée à l'akinésie et au tremblement de repos, elle réalise la triade caractéristique de la maladie de Parkinson.

Catatonie

Forme particulière de rigidité plastique où la passivité motrice est telle que les mouvements imposés passivement sont maintenus indéfiniment. Se rencontre lors de certaines maladies (schizophrénies catatoniques) où les patients adoptent souvent une attitude bizarre qu'ils peuvent conserver longtemps sans fatigue apparente. Cela indique bien la nature tonique et posturale de ce type d'attitude.

Contracture antalgique

C'est une contraction réflexe des muscles en réaction à la douleur (non controlée par le malade)

Myotonie

Hyperexcitabilité du tissu musculaire dans certaines affections musculaires rares.

Tétanie

Hyperexcitabilité neuromusculaire en rapport avec une hypocalcémie, hypomagnésémie, alcalose. Elle aboutit au spasme carpopédal : contraction des fléchisseurs des doigts, spasmes des extenseurs des pieds et des fléchisseurs des orteils, laryngospasme avec, parfois, rigidité des muscles inter-costaux.

Articles connexes

Notes et références

Références

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  1. 1,0 et 1,1 « Collège des enseignants de neurologie », sur Cen-neurologie.fr (consulté le 24 mai 2017)
  2. (en) Sanger, T. D.et al. (2003) « Classification and Definition of Disorders Causing Hypertonia in Childhood » Pediatrics Official Journal of The American Academy of Pediatrics 111(1), p. 89-97.
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