« Dysménorrhée (approche clinique) » : différence entre les versions
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* Ce sont donc les contractions et l'ischémie utérines qui engendrent la douleur. | * Ce sont donc les contractions et l'ischémie utérines qui engendrent la douleur. | ||
* Certains facteurs sont jugés contributifs: l'élimination de tissu menstruel à travers le col, un orifice cervical étroit, une malposition de l'utérus, le manque d'exercice et le stress. | * Certains facteurs sont jugés contributifs: l'élimination de tissu menstruel à travers le col, un orifice cervical étroit, une malposition de l'utérus, le manque d'exercice et le stress. | ||
'''Facteurs de risque:''' | |||
* Précocité des premières règles | * Précocité des premières règles | ||
* Menstruations longues ou abondantes | * Menstruations longues ou abondantes | ||
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Histoire de la maladie actuelle<ref name=":0" /><ref name=":1" /><ref name=":2" /> | Histoire de la maladie actuelle<ref name=":0" /><ref name=":1" /><ref name=":2" /> | ||
* Âge de début des symptômes / début des symptômes par rapport à la ménarche | * Âge de début des symptômes / début des symptômes par rapport à la ménarche | ||
** Dysménorrhée primaire: classiquement après l'établissement des cycles ovulatoires (souvent dans les 5 ans après la ménarche, surtout dans la première année) | ** Dysménorrhée primaire: classiquement après l'établissement des cycles ovulatoires (souvent dans les 5 ans après la ménarche, surtout dans la première année). | ||
** Dysménorrhée secondaire: souvent en corrélation avec la trouvaille d'une autre pathologie (endométriose, adénomyose, or léiomyome...) | ** Dysménorrhée secondaire: souvent en corrélation avec la trouvaille d'une autre pathologie (endométriose, adénomyose, or léiomyome...) | ||
*** On pense moins à la dysménorrhée primaire si les douleurs se présente dès la ménarche. Dans ce cas, il faut penser davantage à une malformation obstructive.<ref>{{Citation d'un article|langue=anglais|auteur1=Margaret Burnett|auteur2=Madeleine Lemyre|titre=No. 345-Primary Dysmenorrhea Consensus Guideline|périodique=SOGS clinical practice guideline|date=juillet 2017|issn=|doi=https://doi.org/10.1016/j.jogc.2016.12.023|lire en ligne=https://www.jogc.com/article/S1701-2163(16)39930-3/pdf|pages=}}</ref> | |||
* Moment de la douleur par rapport aux menstruations | * Moment de la douleur par rapport aux menstruations | ||
** Surviennent avant, pendant ou après les menstruations? | ** Surviennent avant, pendant ou après les menstruations? | ||
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* {{Symptôme|nom=Nausées et vomissements (situation clinique)}} | * {{Symptôme|nom=Nausées et vomissements (situation clinique)}} | ||
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* {{Drapeau rouge|nom=Douleur nouvelle ou soudaine}} | * {{Drapeau rouge|nom=Douleur nouvelle ou soudaine}} | ||
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== Investigation == | == Investigation == | ||
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# énumérer et interpréter les examens essentiels, notamment : | # énumérer et interpréter les examens essentiels, notamment : | ||
## test de Papanicolaou, selon les indications; | ## test de Papanicolaou, selon les indications; | ||
## dépistage d'infections (p. ex. cultures vaginales et cervicales); | ## dépistage d'infections (p. ex. cultures vaginales et cervicales); | ||
## établissement des indications d'examens d'imagerie (p. ex. échographie);<ref name=":0" /> | ## établissement des indications d'examens d'imagerie (p. ex. échographie);<ref name=":0" /> | ||
Tests de laboratoire - La dysménorrhée primaire n'est associée à aucune anomalie de laboratoire ni constatation anormale lors des études d'imagerie. Si une dysménorrhée secondaire est suspectée, des tests de laboratoire ciblant l'étiologie sous-jacente présumée sont effectués. Les tests possibles peuvent inclure: | |||
● Le dépistage de la gonorrhée et de la chlamydia doit être effectué chez tous les patients sexuellement actifs ainsi que chez les patients suspectés de cervicite ou de MIP. | |||
• (Voir «Cervicite aiguë», section «Évaluation diagnostique».) | |||
• (Voir «Maladie inflammatoire pelvienne: manifestations cliniques et diagnostic», section «Point de service et tests de laboratoire».) | |||
● Test d'urine pour détecter une infection des voies urinaires. (Voir "Échantillonnage et évaluation de l'urine annulée dans le diagnostic de l'infection des voies urinaires chez l'adulte".) | |||
Imagerie - Pour les patients atteints de dysménorrhée primaire, il n'y a pas d'études d'imagerie définitives ni d'anomalies diagnostiques. Une échographie de routine n'est pas requise chez un patient non obèse qui a un examen pelvien banal, car il est peu probable qu'il soit anormal. Cependant, comme l'échographie transvaginale est couramment disponible et raisonnablement peu coûteuse, de nombreux patients subissent une échographie pelvienne pour exclure une pathologie sous-jacente même si l'examen physique n'est pas banal. L'examen échographique transvaginal est le choix d'imagerie initial approprié pour les patients chez lesquels une anomalie anatomique sous-jacente est suspectée par des antécédents (c.-à-d. Dysménorrhée secondaire) ou un examen physique et ne peut pas être confirmée par d'autres moyens cliniques. L'échographie transvaginale peut être utile chez les femmes obèses si l'examen physique est limité par l'habitus corporel. Pour les patients chez qui l'échographie transvaginale peut ne pas être acceptable, comme les adolescents plus jeunes, l'imagerie transabdominale peut être réalisée, bien que l'utilité diagnostique puisse être moindre. Pour ces patients, une échographie pelvienne transabdominale au lieu d'un examen bimanuel pour exclure la pathologie pelvienne est appropriée si les antécédents cliniques sont atypiques ou si le traitement initial ne réduit pas les symptômes. (Voir «Dysménorrhée primaire chez les adolescents».) | |||
L'échographie transvaginale est très sensible pour détecter les masses annexielles (par exemple, endométriome, kyste ovarien, abcès, néoplasie ovarienne, hydrosalpinges), leiomyome (c.-à-d. Fibromes) et anomalies utérines, mais seulement modérément sensible pour le diagnostic de l'adénomyose. L'échographie pelvienne a une capacité limitée à identifier les petits implants endométriosiques. | |||
Dans le contexte de la dysménorrhée, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la tomodensitométrie ont des rôles limités. L'IRM préopératoire peut être utile lorsqu'une myomectomie est planifiée ou en cas d'anomalie sous-jacente de l'appareil reproducteur. | |||
● (Voir "Anomalies utérines congénitales: manifestations cliniques et diagnostic".) | |||
● (Voir "Anomalies congénitales de l'hymen et du vagin".) | |||
Rôle de la laparoscopie - La laparoscopie diagnostique est rarement requise car la cause de la dysménorrhée peut presque toujours être déterminée par les antécédents et l'examen physique et complétée par des études d'imagerie lorsque cela est indiqué. La laparoscopie a un rôle dans le diagnostic et le traitement de l'endométriose et de la douleur pelvienne chronique, mais le moment de la laparoscopie dépend de plusieurs facteurs, y compris l'âge de la femme, la réponse des symptômes à la thérapie empirique et les désirs de fertilité.<ref name=":2" /> | |||
== Prise en charge == | == Prise en charge == | ||
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== Notes == | == Notes == | ||
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Version du 22 avril 2020 à 17:53
Approche clinique | |
Caractéristiques | |
---|---|
Examens paracliniques | IRM, TDM, Échographie pelvienne, Test de Papanicolaou, Pap test, Analyse d'urine, Test de grossesse, Échographie transvaginale, Culture vaginale, Culture cervicale, ... [+] |
Drapeaux rouges |
Péritonite, Leucorrhée (signe clinique), Température corporelle élevée (signe clinique), Douleur nouvelle ou soudaine, Douleur sans rémission |
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Dysménorrhée (56-2)
La dysménorrhée est définie par la présence de menstruations douloureuses. C'est un problème très répandu et cela peut être très invalidant pour la patiente et pouvant altérer la qualité de vie.[1][2][3]
La douleur pelvienne peut se manifester 1 à 3 jours avant les menstruations ou survenir en même temps que celles-ci. Son pic est généralement atteint 24h après le début des règles pour diminuer après le premier ou deuxième jour. Il s'agit d'une douleur crampiforme, pulsatile, sourde ou constante. Cette dernière peut irradier au niveau du dos et des jambes.[2]
Épidémiologie
La dysménorrhée est une cause importante d'absentéisme au travail ou à l'école[1][3].
- Environ 5 à 15% des femmes ayant de la dysménorrhée primaire ont des douleurs assez importantes pour perturber les activités quotidiennes et/ou entraîner de l'absentéisme.[2]
- La prévalence de dysménorrhée primaire diminue avec l'âge
- La prévalence de dysménorrhée secondaire survient plus tard dans la vie
Étiologies
La dysménorrhée peut être d'origine primaire ou secondaire. [1][2]
- dysménorrhée primaire / idiopathique (plus fréquente)
- Définie par la présence de douleurs abdominales basses ou pelviennes récurrentes crampiformes qui surviennent pendant les règles en l'absence de pathologie pouvant expliquer ces symptômes. Ce diagnostic est posé plus souvent chez les adolescentes et les jeunes femmes.
- Elle débute souvent dans l'année qui suit les premières règles et survient presque toujours dans les cycles ovulatoires.
- Les symptômes ont tendance à diminuer avec l'âge et après une grossesse.
- dysménorrhée secondaire
- La dysménorrhée secondaire présente les mêmes symptômes de douleur, mais survient chez les femmes atteintes d'un trouble qui pourrait expliquer leurs symptômes. Les femmes atteintes de ces maladies présentent souvent d'autres caractéristiques cliniques qui distingue leur pathologie de la dysménorrhée primaire (un gros utérus, de la dyspareunie, une résistance à aux traitements, etc.).
- Elle débute souvent à l'âge adulte, sauf s'il s'agit d'une malformations congénitale.
- endométriose
- adénomyose
- fibrome utérin (léiomyome)
- maladie inflammatoire pelvienne
- anomalie annexielle (tumeur ovarienne, kyste ovarien)
- malformation congénitale (urétus bicorne, utérus cloisoné, cloison vaginale transversale)
- adhérences intra-utérines
- dispositif intra-utérin / stérilet: ceux relâchant du cuivre surtout
Physiopathologie
- L'utérus produit des prostaglandines (ex: la prostaglandine F2α, un stimulant du myomètre et un vasoconstricteur puissants) et d'autres médiateurs inflammatoires.
- Ces prostaglandines et médiateurs inflammatoires peuvent engendrer des contractions utérines prolongées et une diminution de débit sanguin au niveau du myomètre, pouvant ainsi causer une certaine ischémie utérine et l'accumulation de métabolites anaérobiques.
- Ce sont donc les contractions et l'ischémie utérines qui engendrent la douleur.
- Certains facteurs sont jugés contributifs: l'élimination de tissu menstruel à travers le col, un orifice cervical étroit, une malposition de l'utérus, le manque d'exercice et le stress.
Facteurs de risque:
- Précocité des premières règles
- Menstruations longues ou abondantes
- Tabagisme
- Antécédents familiaux de dysménorrhée
Approche clinique
Questionnaire
Tout d'abord, il faut faire une revue complète des antécédents personnels et familiaux, médications et habitus. Par exemple:[2]
- Médicaments: Contraception ? Stérilet ? Si oui, lequel ?
- Antécédents médicaux: Causes de dysménorrhée secondaires (endométriose, adénomyose, fibromes, etc.)
- Antécédents chirurgicaux: conisation cervicale, ablation de l'endomètre
- Anamnèse sexuelle: antécédents d'abus sexuels, facteurs de risque d'ITSS, comprendre les besoins en matière de contraception
- Antécédents menstruels:
- Ménarche
- Quantifier le flot menstruel (à quelle fréquence elle change ses serviettes / tampons), nombre de jours de flot abondant
- Durée des menstruations / durée du cycle total, régularité
- Présence de caillots ?
- Saignements utérins anormaux ? (saignement intermenstruel, saignement abondant, irrégulier, etc.)
Histoire de la maladie actuelle[1][2][3]
- Âge de début des symptômes / début des symptômes par rapport à la ménarche
- Dysménorrhée primaire: classiquement après l'établissement des cycles ovulatoires (souvent dans les 5 ans après la ménarche, surtout dans la première année).
- Dysménorrhée secondaire: souvent en corrélation avec la trouvaille d'une autre pathologie (endométriose, adénomyose, or léiomyome...)
- On pense moins à la dysménorrhée primaire si les douleurs se présente dès la ménarche. Dans ce cas, il faut penser davantage à une malformation obstructive.[4]
- Moment de la douleur par rapport aux menstruations
- Surviennent avant, pendant ou après les menstruations?
- Typiquement, début 1 ou 2 jours avant ou en même temps que les menstruations, puis diminuer sur une période de 12 à 72 h.
- Douleur récurrente à presque chaque cycle menstruel
- Y a-t-il de la douleur pelvienne sans lien avec les menstruations ? (oriente moins vers dysménorrhée primaire)
- Surviennent avant, pendant ou après les menstruations?
- Décrire la douleur, son intensité, sa localisation
- Typiquement, la douleur est crampiforme et pulsatile.
- Douleur abdominale basse / suspubienne
- Irradiation aux jambes, au dos
- Ce qui suggère un autre diagnostic:
- Une douleur unilatérale, douleur qui n'est pas an niveau de la ligne médiane
- Douleur constante, qui augmente et diminue tout au long du cycle (la dysménorrhée peut être constante, mais cela est moins caractéristique)
- Douleur en dehors des règles
- Facteurs qui soulagent ou aggravent les symptômes ?
- Traitements antérieurs tentés ?
- Contraceptifs ?
- AINS ?
- Sport ?
- Traitements antérieurs tentés ?
- Degré d'altération du fonctionnement
Revue des systèmes: plusieurs symptômes peuvent être associés à la dysménorrhée primaire[2][3]
- nausées et vomissements (situation clinique)
- ballonnement
- diarrhée
- fatigue
- lombalgie
- céphalée
- pollakiurie
Examen clinique
- Examen qui vise surtout la détection des causes de dysménorrhée secondaire. L'examen ne sera pas fait chez les adolescentes qui ne sont pas actives sexuellement et ayant une anamnèse qui oriente vers la dysménorrhée primaire, n'ayant pas de saignement utérin anormal ni signes d'infection. L'examen sera fait s'il n'y a pas de réponse au traitement.
- Examen vulve / vagin / col
- Lésions et masses faisant saillie au niveau du col
- Écoulement endocervicale purulent (ex: maladie inflammatoire pelvienne)
- Palpation:
- Polype ou de fibrome prolabés
- Masses annexielles
- Épaississement de la paroi rectovaginale
- Induration des cul-de-sacs
- Nodules ou sensibilité localisée au niveau des ligaments utérosacrés, déplacement latéral du col de l'utérus secondaire à l'atteinte asymétrique d'un ligament utérosacré (ex secondaire à l'endométriose)
- Utérus volumineux (ex: adénomyose, fibromes)
- Signes de péritonite
- Utérus palpable
Dysménorrhée primaire | Dysménorrhée secondaire | |
---|---|---|
Âge de survenue | Adolescente, jeune adulte | Plus tard dans la vie, sauf si cause congénitale |
Évolution | S'améliore avec l'âge
S'améliore après l'accouchement |
Empire avec le temps
S'améliore avec le traitement de la cause sous-jacente |
Étiologie | Idiopathique | Endométriose
Adénomyose Fibrome Anomalie annexielles Anomalie congénitale |
Anamnèse | Présence de nausées, vomissements, diarrhée, maux de dos, céphalées...
Douleur abdominale basse ou suspubienne, au niveau de la ligne médiane |
Moins associée aux nausées, vomissements, etc.
Présence de dyspareunie possible Douleur qui peut aussi être unilatérale non médiane |
Examen physique | Normal | Normal ou trouvailles selon la pathologie causale (utérus volumineux, masse annexielle, etc.) |
Drapeaux rouges
Investigation
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | |
Exemple: | |
- Investigation 1
- Investigation 2
- Investigation 1
- Investigation 2
- Investigation 1
- Investigation 2
- Investigation 1
- Investigation 2
- énumérer et interpréter les examens essentiels, notamment :
- test de Papanicolaou, selon les indications;
- dépistage d'infections (p. ex. cultures vaginales et cervicales);
- établissement des indications d'examens d'imagerie (p. ex. échographie);[1]
Tests de laboratoire - La dysménorrhée primaire n'est associée à aucune anomalie de laboratoire ni constatation anormale lors des études d'imagerie. Si une dysménorrhée secondaire est suspectée, des tests de laboratoire ciblant l'étiologie sous-jacente présumée sont effectués. Les tests possibles peuvent inclure:
● Le dépistage de la gonorrhée et de la chlamydia doit être effectué chez tous les patients sexuellement actifs ainsi que chez les patients suspectés de cervicite ou de MIP.
• (Voir «Cervicite aiguë», section «Évaluation diagnostique».)
• (Voir «Maladie inflammatoire pelvienne: manifestations cliniques et diagnostic», section «Point de service et tests de laboratoire».)
● Test d'urine pour détecter une infection des voies urinaires. (Voir "Échantillonnage et évaluation de l'urine annulée dans le diagnostic de l'infection des voies urinaires chez l'adulte".)
Imagerie - Pour les patients atteints de dysménorrhée primaire, il n'y a pas d'études d'imagerie définitives ni d'anomalies diagnostiques. Une échographie de routine n'est pas requise chez un patient non obèse qui a un examen pelvien banal, car il est peu probable qu'il soit anormal. Cependant, comme l'échographie transvaginale est couramment disponible et raisonnablement peu coûteuse, de nombreux patients subissent une échographie pelvienne pour exclure une pathologie sous-jacente même si l'examen physique n'est pas banal. L'examen échographique transvaginal est le choix d'imagerie initial approprié pour les patients chez lesquels une anomalie anatomique sous-jacente est suspectée par des antécédents (c.-à-d. Dysménorrhée secondaire) ou un examen physique et ne peut pas être confirmée par d'autres moyens cliniques. L'échographie transvaginale peut être utile chez les femmes obèses si l'examen physique est limité par l'habitus corporel. Pour les patients chez qui l'échographie transvaginale peut ne pas être acceptable, comme les adolescents plus jeunes, l'imagerie transabdominale peut être réalisée, bien que l'utilité diagnostique puisse être moindre. Pour ces patients, une échographie pelvienne transabdominale au lieu d'un examen bimanuel pour exclure la pathologie pelvienne est appropriée si les antécédents cliniques sont atypiques ou si le traitement initial ne réduit pas les symptômes. (Voir «Dysménorrhée primaire chez les adolescents».)
L'échographie transvaginale est très sensible pour détecter les masses annexielles (par exemple, endométriome, kyste ovarien, abcès, néoplasie ovarienne, hydrosalpinges), leiomyome (c.-à-d. Fibromes) et anomalies utérines, mais seulement modérément sensible pour le diagnostic de l'adénomyose. L'échographie pelvienne a une capacité limitée à identifier les petits implants endométriosiques.
Dans le contexte de la dysménorrhée, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la tomodensitométrie ont des rôles limités. L'IRM préopératoire peut être utile lorsqu'une myomectomie est planifiée ou en cas d'anomalie sous-jacente de l'appareil reproducteur.
● (Voir "Anomalies utérines congénitales: manifestations cliniques et diagnostic".)
● (Voir "Anomalies congénitales de l'hymen et du vagin".)
Rôle de la laparoscopie - La laparoscopie diagnostique est rarement requise car la cause de la dysménorrhée peut presque toujours être déterminée par les antécédents et l'examen physique et complétée par des études d'imagerie lorsque cela est indiqué. La laparoscopie a un rôle dans le diagnostic et le traitement de l'endométriose et de la douleur pelvienne chronique, mais le moment de la laparoscopie dépend de plusieurs facteurs, y compris l'âge de la femme, la réponse des symptômes à la thérapie empirique et les désirs de fertilité.[3]
Prise en charge
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
- élaborer un plan efficace de prise en charge initiale, notamment :
- exposer les options de traitement, y compris la maîtrise des symptômes;
- déterminer si la patiente doit être adressée pour un examen (examen sous anesthésie, laparoscopie);
- déterminer si la patiente a besoin de soins spécialisés.[1]
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de l'approche clinique |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Particularités
Pédiatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Notes
Références
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 « 56-2 Dysménorrhée | Le Conseil médical du Canada », sur mcc.ca (consulté le 21 avril 2020)
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 et 2,11 JoAnn V. Pinkerton, « Dysménorrhée », sur Édition professionnelle du Manuel de Merck, (consulté le 21 avril 2020)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 et 3,8 (en) « Dysmenorrhea in adult women: Clinical features and diagnosis », sur www.uptodate.com, (consulté le 21 avril 2020)
- ↑ (en) Margaret Burnett et Madeleine Lemyre, « No. 345-Primary Dysmenorrhea Consensus Guideline », SOGS clinical practice guideline, (DOI https://doi.org/10.1016/j.jogc.2016.12.023, lire en ligne)