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Les étiologies de la douleur scrotales ne sont pas très nombreuses. Parmi les plus importantes l'on compte:<ref name=":1">{{Citation d'un article|langue=en-CA|auteur1=|titre=Scrotal Pain - Genitourinary Disorders - Merck Manuals Professional Edition|périodique=Merck Manuals Professional Edition|date=Mars 2017|issn=|lire en ligne=https://www.merckmanuals.com/en-ca/professional/genitourinary-disorders/symptoms-of-genitourinary-disorders/scrotal-pain|consulté le=2018-09-05|pages=}}</ref> | Les étiologies de la douleur scrotales ne sont pas très nombreuses. Parmi les plus importantes l'on compte:<ref name=":1">{{Citation d'un article|langue=en-CA|auteur1=|titre=Scrotal Pain - Genitourinary Disorders - Merck Manuals Professional Edition|périodique=Merck Manuals Professional Edition|date=Mars 2017|issn=|lire en ligne=https://www.merckmanuals.com/en-ca/professional/genitourinary-disorders/symptoms-of-genitourinary-disorders/scrotal-pain|consulté le=2018-09-05|pages=}}</ref> | ||
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L'examen physique se concentrera sur l'abdomen, la région inguinale et le pénis/scrotum de manière à ne pas passer à côté d'une douleur référée. Au niveau de l'abdomen, le punch rénal permettra d'évaluer la colique néphritique tandis qu'une sensibilité abdominale voir du péritonisme orientera vers une cause abdominale. L'examen inguinal et génital devra se faire debout. Il ne faut préalablement pas oublier d'inspecter le pénis afin de déceler des signes d'ITS. Concernant le scrotum, il pourra être oedématié, asymétrique ou décoloré, laissant présager que la source du problème s'y trouve. Un testicule horizontal et en hauteur est une forte probabilité de torsion testiculaire. | |||
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|La palpation fera la différence entre une anse intestinale et une adénopathie. | |||
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|Seulement présent dans un tiers des cas.<ref>{{Citation d'un article|langue=en|titre=Appendix of testis|périodique=Wikipedia|date=2018-03-12|lire en ligne=https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Appendix_of_testis&oldid=830028182|consulté le=2018-09-17}}</ref> | |||
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|Asymétrie | |||
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|Dans le cas de la torsion testiculaire, le testicule sera horizontal et haut. | |||
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|Palpation | |||
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* Épididymite | |||
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|L'hydrocèle n'est pas douloureux et soit. | |||
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* Cancer du testicule | |||
* Orchite | |||
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* Cancer du testicule | |||
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== Notes == | == Notes == | ||
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== Références == | == Références == | ||
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Version du 16 septembre 2018 à 22:21
Approche clinique | |
Échographie doppler d'une épididymite. L'image de gauche est un testicule normal alors qu'à droite, le débit sanguin est augmenté en raison de l'infection. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Examens paracliniques | Analyse d'urine, Échographie doppler, Décompte, culture et antibiogramme, Dépistage de gonorrhée-chlamydia |
Drapeaux rouges |
Douleur soudaine, sensibilité et testicule déplacé, Masse inguinale ou scrotale non réductible avec douleur intense, vomissements et constipation, Érythème scrotal ou périnéale, lésions nécrotiques ou bulleuses et sepsis, [[:Douleur soudaine, ... [+] |
Informations | |
Terme anglais | Scrotal pain |
Autres noms | Douleur aux testicules |
Spécialité | Urologie |
|
Douleur scrotale (91)
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Introduction
Étiologies et physiopathologie
Les étiologies de la douleur scrotales ne sont pas très nombreuses. Parmi les plus importantes l'on compte:[1]
- torsion testiculaire
- Torsion d'un appendice testiculaire[note 1]
- Inflammation
- Hémorragie dans une tumeur testiculaire
- hernie inguinale incarcérée
- gangrène de Fournier
- Par douleur référée: colique néphritique, rupture d'anévrysme de l'aorte abdominale
Physiopathologie
La douleur scrotale est le plus souvent produite par l'inflammation causée par le processus pathologique sous-jacent. Le plus généralement, elle se localisera précisément au niveau du testicule même, de l'épididyme ou d'un appendice testiculaire. L'exception concerne la colique néphitique, pour qui la douleur scrotale sera généralement référée. Une lithiase située dans l'uretère proximal entraînera de la douleur au flanc et au quadrant inférieur tandis qu'une lithiase dans l'uretère moyen irradira dans la région inguinale et/ou au testicule.
La torsion testiculaire est quant à elle causée par un défaut de fixation présent chez 10% des hommes. Le facteur précipitant sera souvent une contraction crémastérienne intense suite à un trauma, un exercice à haute intensité, une érection ou une chute de température.[2]
Histoire
Une douleur scrotale devrait être évaluée rapidement afin d'éliminer la torsion. Dans l'histoire de la maladie, il sera important de questionner les événements précédent la douleur afin de mettre en lumière le mécanisme causal.
Trouvaille | Penser à ... | Précision |
---|---|---|
Personnels | ||
Lithiases urinaires | Douleur référée | |
Anévrysme de l'aorte abdominale | Rupture d'anévrysme | Le patient sera probablement en choc |
Diabète et MVAS | Grangrène de fourier | |
ITS | Orchite ou épididymite | Spécialement la gonorrhée et la chlamydia |
Fièvre et oedème de la glande parotide | Le virus des oreillons peut causer une orchite. Parfois, ce sera la seule manifestation de l'infection virale | |
Chirurgicaux | ||
Chirurgie inguinale | Hernie inguinale incarcérée | Le patient aura probablement remarqué un renflement intermittent du scrotum |
Trouvaille | Penser à ... | Précision |
---|---|---|
Début brutal |
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Début lors d'un effort | ||
Début progressif | Orchite/épididymite | |
Fièvre, dysurie, écoulements | ||
Masse auparavant non-douloureuse |
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Nausées/vômissements | Colique néphritique | La douleur dans la colique néphritique sera largement plus importante que dans l'orchite/épididymite |
Dysurie |
Examen physique
L'examen physique se concentrera sur l'abdomen, la région inguinale et le pénis/scrotum de manière à ne pas passer à côté d'une douleur référée. Au niveau de l'abdomen, le punch rénal permettra d'évaluer la colique néphritique tandis qu'une sensibilité abdominale voir du péritonisme orientera vers une cause abdominale. L'examen inguinal et génital devra se faire debout. Il ne faut préalablement pas oublier d'inspecter le pénis afin de déceler des signes d'ITS. Concernant le scrotum, il pourra être oedématié, asymétrique ou décoloré, laissant présager que la source du problème s'y trouve. Un testicule horizontal et en hauteur est une forte probabilité de torsion testiculaire.
Test | Trouvaille | Penser à... | Précisions |
---|---|---|---|
Abdomen | |||
Punch rénal | Positif |
|
|
Aire inguinale | |||
Inspection et palpation | Voussure |
|
La palpation fera la différence entre une anse intestinale et une adénopathie. |
Parties génitales | |||
Inspection | Écoulement uréthral |
|
D'autres signes d'ITS, comme les ulcérations ou papules pourraient être mis en évidence. |
Décoloration, oedème |
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||
Blue dot sign |
|
Seulement présent dans un tiers des cas.[3] | |
Asymétrie |
|
Dans le cas de la torsion testiculaire, le testicule sera horizontal et haut. | |
Palpation | Nodule |
|
|
Transillumination | Transparent |
|
L'hydrocèle n'est pas douloureux et soit. |
Solide |
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|
Investigation
L'important dans l'investigation de la douleur scrotale est d'éliminer la torsion testiculaire, car celle-ci met le pronostic du testicule en jeux (au delà de 6 heures, les chances que le testicule puisse être rescapé diminuent drastiquement).[4]
Test | Quand l'utilisation de ce test est-elle justifiée | Résultats évocateurs | Penser à ... | Diminue les chances de ... |
---|---|---|---|---|
Sommaire microscopique des urines | Toujours | Hématurie microscopique | Colique néphritique | Processus infectieux (épididimyte, orchite) |
Bactéries | Épididimyte, orchite | Torsion testiculaire, néoplasie, hernie inguinale incarcérée, torsion d'un appendice testiculaire | ||
DCA | Toujours | Gonorrhée / Chalmydia | ITS, épididymite, orchite | Vu le délai d'obtention des résultats de ce test, il n'affectera pas la conduite clinique immédiate. |
Échographie doppler | Si suspicion de torsion testiculaire | Aucun flot sanguin dans le testicule | Torsion testiculaire | Processus infectieux |
Dépistage de gonorrhée-chlamydia | Si suspicion d'infection et comportements sexuels à risque | Cultures positives | Épididimyte, orchite |
-
Échographie doppler d'une épididymite. L'image de gauche est un testicule normal alors qu'à droite, le débit sanguin est augmenté en raison de l'infection.
-
L'absence de débit sanguin dans ce testicule laisse présager une torsion testiculaire.
-
La présence d'un débit sanguin dans ce testicule permet d'éliminer la torsion testiculaire au profit d'une torsion de l'appendice.
Prise en charge
Une suspicion de torsion testiculaire devra être référée d'urgence en urologie.[4] Le taux de survir du testicule frôle les 100% si dans le cas d'une torsion complète la référence en chirurgie se fait dans les 6 heures suite à l'apparition de la douleur. Dans les 6 à 12 heures, elle tombe à 70%.[2]
Complications
Les complications possibles d'une douleur scrotale se rapportent principalement à la possibilité d'une torsion testiculaire, soit:
- infertilité
- Infarctus du testicule
Autrement, l'orchite et l'épididymite peuvent aussi entraîner des séquelles, soit l'infertilité (dans 30% des cas), mais aussi l'atrophie du testicule.[4] En ce qui concerne d'autres diagnostiques n'ayant pas directement rapport aux testicules, les complications peuvent être redoutables, surtout pour la gangrène de Fournier, l'hernie inguinale et la rupture d'anévrysme.
Drapeaux rouges
Ces tableaux cliniques sont particulièrement alarmants:[1]
- douleur soudaine, sensibilité et testicule déplacé: torsion testiculaire
- masse inguinale ou scrotale non réductible avec douleur intense, vomissements et constipation: hernie inguinale incarcérée
- Érythème scrotal ou périnéale, lésions nécrotiques ou bulleuses et sepsis: gangrène de Fourier
- douleur soudaine, hypotension, pouls faible, lipothymie et confusion: rupture d’anévrisme de l'aorte abdominale
À ceci il incombe d'ajouter les signes d'une possible néoplasie du testicule, soit une masse scrotale de longue date auparavant insensible, un hydrocèle associé, des adénopathies inguinales, de la gynécomastie et des symptômes de métastases.
Particularités
Gériatrie
Bien que la torsion testiculaire soit moins fréquente chez les hommes âgés, elle reste possible et aura tendance à se présenter de manière atypique. L'épididymite et l'orchite seront quant à elles plus communes dans cette population. Parfois, une hernie inguinale ou une colique néphritique sera la cause de la douleur scrotale.[1]
Pédiatrie
Pour l'épididymite, le signe de Prehn est peu sensible avec la clientèle pédiatrique[4]. Chez l'enfant, elle sera le plus souvent d'origine virale et plus rarement d'origine bactérienne, qui peut être associée à une anomalie de l'arbre urinaire ou une infection urinaire concomitante. Chez l'adolescent actif sexuellement, l'épididymite sera bien souvent entraînée par une ghonorrée ou une chlamydia.[5]
L'orchite est souvent causée par le virus des oreillons (la vaccination l'a rendu beaucoup moins fréquente) auquel cas elle surviendra de 4 à 6 jours après la parotidite. Le virus d'Epstein-Barr Coxsackie et l'échovirus pourront aussi entraîner une orchite.[6]
Lors d'une torsion testiculaire complète, le réflexe crémastérien sera presque toujours aboli. 65% des torsions testiculaires surviendront à l'adolescence tandis qu'en second c'est lors de la première année de vie qu'elles seront plus fréquentes.[2]
Notes
- ↑ L'appendice testiculaire est aussi nommé hydatide de Morgagni.
Références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 (en) « Scrotal Pain - Genitourinary Disorders - Merck Manuals Professional Edition », Merck Manuals Professional Edition, (lire en ligne)
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Dictionnaire de pédiatrie Weber, 3e éd., p. 1029
- ↑ (en) « Appendix of testis », Wikipedia, (lire en ligne)
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 (en) Tina Binesh Marvasti et Sydney McQueen, Toronto Notes 2018, 34e éd., U16
- ↑ Dictionnaire de pédiatrie Weber, 3e éd., p. 1030
- ↑ Dictionnaire de pédiatrie Weber, 3e éd., p. 1031