Condylome acuminé

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Condylome acuminé
Maladie
Caractéristiques
Signes Condylome acuminé, Papules
Symptômes
Saignements, Douleur anale, Asymptomatique , Prurit cutané , Fomites, Détresse psychosexuelle, Douleur génitale
Diagnostic différentiel
Molluscum contagiosum, Acrochordon, Lichen plan cutané, Psoriasis, Carcinome spinocellulaire, Condylome lata, Papules péniennes nacrées, Tumeur de Buschke-Lowenstein, Néoplasie intra-épithéliale anale, Papulose bowénoïde
Informations
Terme anglais Condylome acuminé
Autres noms condylomes anogénitaux
Wikidata ID Q208726
Spécialités dermatologie, médecine de famille, chirurgie générale, gynécologie, urologie

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Condylomes acuminés génitaux

Le condylome acuminé est un signe clinique d'une infection par le virus du papillome humain (VPH) et s'apparente à des verrues anogénitales.[1]

Épidémiologie

Le condylome acuminé affecte le plus souvent les patients âgés de 20 à 39 ans. Aux États-Unis, l'incidence estimée par les études est de 1,1 à 1,2 cas de verrues anogénitales pour 1000 années-personnes. La suspicion d'abus sexuel devrait augmenter à mesure que l'âge des enfants augmente.[1][2][3][4]

Étiologies

L'infection par le VPH est la principale cause pour développer des condylomes acuminés. La région anogénitales peut être atteinte par 40 souches de ce virus. Parmi celles-ci, les types 6 et 11 dominent largement les étiologies avec le développement de 90% des condylomes acuminés. Bien que les condylomes acuminés soient considérés comme sexuellement transmissibles, il existe d'autres formes de transmission.[1][5][3]

Physiopathologie

Le VPH est un virus à ADN double brin qui infecte le noyau des cellules épithéliales squameuses différenciées. Sa période d'incubation peut durer d'un mois à deux ans, car sa phase latente peut être de plusieurs mois. Le génome du VPH contient un oncogène, qui code pour des protéines stimulant la prolifération cellulaire. Ces protéines permettent au virus de se répliquer via l'ADN polymérase de la cellule hôte pendant que les cellules hôtes subissent une division cellulaire. Au fur et à mesure que le nombre de cellules hôtes infectées par le virus augmente, les couches basales, épineuses et granuleuses de l'épiderme s'épaississent, entraînant une acanthose et l'apparition macroscopique de verrues. Il faut environ trois à quatre mois pour que le condylome acuminé se forme. Chez des individus par ailleurs en bonne santé, une réponse immunitaire adéquate peut arrêter la réplication virale et résoudre l'infection au fil du temps. Néanmoins, une infection prolongée au VPH augmente le risque de transformation maligne.[3][6][7]

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque de cette maladie sont [2][3] :

Questionnaire

Les condylomes acuminés sont généralement asymptomatiques, bien qu'ils puissent occasionnellement provoquer [7] :

  • des saignements
  • de la douleur
  • une détresse psychosexuelle causée par l'apparence des lésions
  • prurit
Condylomes acuminés sur le pénis

Examen clinique

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants [3][7][15][16] :

Examens paracliniques

Les examens paracliniques pertinents sont :

  • le test de détection par la réaction en chaîne par polymérase (PCR) :
    • permet la confirmation du diagnostic et le typage génétique du condylome.
  • le test à l'acide acétique :
    • permet d'évaluer la lésion en appliquant 5% d'acide acétique la lésion. L'apparition de zones blanches font craindre une dysplasie, une biopsie de la lésion est alors indiquée. (Ce test n'est pas valable pour le dépistage, car il a un taux élevé de faux positifs)
  • l'évaluation microscopique du tissu
    • démontre une acanthose avec une hyperkératose sus-jacente. Des cellules distinctes appelées koïlocytes sont également identifiables. Ces cellules caractéristiques sont souvent présentes dans les couches supérieures de l'épiderme. De plus, le condylome acuminé peut être différencié de la verrue vulgaire par le type d'hyperplasie. Une hyperplasie verruqueuse pointue est observée dans la verrue vulgaire, tandis que la papillomatose apparaît dans le condylome acuminé.

Diagnostic

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel de la maladie est [3][37][38]:

Traitement

Le traitement peut être retardé chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes en bonne santé. En effet, environ 30% des lésions disparaissent souvent spontanément dans les quatre premiers mois, voire des années.[39] En cas de lésions symptomatiques qui persistent pendant plus de deux ans ou à des fins esthétiques, les traitements sont indiqués. [7] Le traitement dépend de la morphologie de la lésion, de la localisation et des préférences du patient. Il n'existe pas d'algorithme de traitement formel. Dans tous les cas, les patients doivent recevoir des conseils sur les options de traitement, l'importance des rendez-vous de suivi et les pratiques sexuelles sans risque.[3]

Médical

Les traitements pharmacologiques proposés pour cette maladie sont les suivants [3] :

  • le programme d'exercice 1
    • Exemple de recommandation. [B, 2]
  • le traitement non-pharmacologique 2
  • Médicament 80 mg PO TID x 7j
  • pour les papules charnues, la solution de podophyllotoxine à 0,5 % ou la crème à 0,15 % est appliquée deux fois par jour pendant trois jours, suivie d'une pause de quatre jours (disparition après quatre semaines)
  • la crème d'imiquimod 5 % appliqué trois fois par semaine tous les deux jours (résolution en seize semaines). Ce traitement topique possède des taux de récidive plus faibles qu'avec la podophyllotoxine
  • la pommade à 15% de sinecatéchines trois fois par jour jusqu'à seize semaines
  • de l'azote liquide (cryothérapie) appliquée sur le bord de la lésion trois à cinq fois pendant 20 secondes à chaque application, à chaque semaine pendant six à dix semaines
  • l'acide trichloracétique (TCA) 80 à 90 % est utilisée pour les petites lésions, créant un petit ulcère qui guérit sans laisser de cicatrices. Ce traitement est appliqué une fois par semaine pendant huit à dix semaines
  • l'acide 5-aminolévulinique (ALA) avec la thérapie photodynamique est un traitement émergent pour le condylome acuminé. Cette combinaison s'est avérée plus simple, plus efficace et a des taux de récidive plus faibles que le traitement au laser CO2. Elle peut être un adjuvant utile à d'autres modalités de traitement traditionnelles.

Selon une méta-analyse, chaque option possède leurs avantages et inconvénients. Le traitement à base de podophyllotoxine est efficace rapidement, mais il comporte plus d'effets secondaires. L'imiquimod et la pommade de sinecatéchines sont plus sécuritaires, mais ils prennent plus de temps pour traiter, ce qui influencent grandement la compliance.[40] Certains articles proposent la combinaison entre la crème d'imiquimod et un inhibiteur IL-10, ou des peptides naturelles (provenant de grenouilles/crapauds) ou d'un vaccin thérapeutique afin d'augmenter l'efficacité du traitement. [41]

Traitement pour des condylomes acuminés périnéaux géants (chirurgie)

Chirurgical

Pour les lésions réfractaires au traitement et pour les pathologies avancées, on peut procéder à l'exérèse chirurgicale. Seules les thérapies chirurgicales ont des taux de résolution proches de 100%. Les options proposées sont les suivantes [3][42]:

  • l'électrochirurgie
  • le curetage
  • l'excision aux ciseaux
  • la thérapie au laser.

Complications

Les complications de cette maladie sont [3][42] :

  • la complication 1
  • la complication 2
  • la complication 3
  • des lésions précancéreuses et malignes peuvent être présentes dans les verrues génitales
  • une transformation maligne du condylome acuminé avec des signes tels que les saignements, la pigmentation irrégulière, l'ulcération et les lésions avec infiltration cutanée palpable
  • des effets psychologiques importants (ex. l'anxiété, la culpabilité et la colère)
  • des inquiétudes concernant la perte de fertilité et le cancer.

Évolution

Cette maladie est curable, mais le condylome acuminé peut être difficilement traitable. En effet, les lésions peuvent nécessiter plusieurs traitements ou une combinaison de traitements au fil du temps. Il peut même me réapparaître après tous les types de traitement, mais l'exérèse chirurgicale est la meilleure option pour viser un taux de réussite proche de 100%. La récidive des lésions après la clairance est observée 20 à 30 % du temps. [3][42]

Taux d'élimination et de récidive pour les traitements topiques du condylome acuminé[3][42]
Taux d'élimination (%) Taux de récidive (%)
Podophyllotoxine 45 à 83 6 à 100
Imiquimod 35 à 68 6 à 26
Pommade aux sinecatéchines 47 à 59 7 à 11
Cryothérapie 44 à 75 21 à 42
Acide trichloracétique 65 à 81 36

L'infection par plusieurs souches de VPH provoque également une dysplasie cellulaire conduisant à certains cancers, notamment le cancer du col de l'utérus chez la femme et, chez l'homme, le cancer du pénis ou du rectum. Les types de VPH 16 et 18 sont des souches à haut risque de développer une tumeur maligne. La recherche a solidement établi leur rôle dans le développement des carcinomes cervicaux, anogénitaux et oraux. Les types de VPH 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 66, 68, 73 et 82 peuvent également être présents dans le cancer des muqueuses. [1][5][3][note 2]

Prévention

Afin de prévenir la transmission, les médecins doivent expliquer aux patients la nature de leur lésions. Le patient doit être avisé d'informer tous ses partenaires sexuels actuels et antérieurs au cours des six derniers mois (avant l'apparition de la verrue génitale). Les patients doivent être informés de l'importance de l'utilisation du préservatif, car il a été démontré qu'il protège contre l'infection par le VPH, qui provoque des verrues génitales.[42] L'utilisation du préservatif peut également prévenir la transmission d'autres maladies transmissibles.[3] L'éducation des patients sur les avantages du vaccin contre le VPH est primordiale. L'infection au VPH est évitable grâce à un vaccin très efficace. Ce vaccin protège contre les souches de VPH 6 et 11. Le vaccin protège également contre les souches virales qui causent le cancer du col de l'utérus, y compris le VPH 16 et le VPH 18.[43] Le vaccin contre le VPH est plus efficace lorsqu'il est administré avant l'exposition au virus. Par conséquent, les recommandations actuelles sont que les filles et les garçons âgés de 9 à 11 ans reçoivent deux doses du vaccin, une en 4e année du primaire et l'autre en 3e année du secondaire.[44] Il est également recommandé à toute personne de moins de 26 ans de se faire vacciner.[45][3]

Pour le dépistage, rien n'indique que les femmes de moins de 21 ans soient dépistées pour le cancer du col de l'utérus (aucune modification en cas de présence ou d'absence de verrues génitales). Les femmes âgées de 21 à 29 ans devraient subir un dépistage avec un frottis cytologique seul tous les trois ans. Entre 30 et 65 ans, les femmes doivent subir soit des tests cytologiques tous les trois ans, soit une combinaison de tests viraux VPH et de tests cytologiques tous les cinq ans. Le dépistage du cancer du col de l'utérus après 65 ans n'est pas une recommandation si la patiente a subi des tests négatifs adéquats.[46][3]

Enfin, le patient doit recevoir une formation sur les pratiques sexuelles sans risque ; cela signifie d'utiliser une barrière de protection, éviter les relations sexuelles anales et les partenaires multiples. Le patient doit être encouragé à se faire tester pour d'autres infections sexuellement transmissibles et à maintenir un suivi à long terme.[3]

Notes

  1. Si une grosse masse tumorale occupe toute la zone anogénitale, les tumeurs de Buschke-Lowenstein doivent être un diagnostic envisagé. Ces tumeurs sont une complication maligne du condylome acuminé.
  2. La maladie de Bowen a des corrélations avec les types de VPH 16, 18, 31, 32 et 34. L'épidermodysplasie verruciforme a été liée à Types de VPH 5, 8, 9, 12, 14, 15, 17, 19-25, 36-38, 46, 47, 49 et 50.

Références

__NOVEDELETE__
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  2. 2,0 et 2,1 Ina U. Park, Camille Introcaso et Eileen F. Dunne, « Human Papillomavirus and Genital Warts: A Review of the Evidence for the 2015 Centers for Disease Control and Prevention Sexually Transmitted Diseases Treatment Guidelines », Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America, vol. 61 Suppl 8,‎ , S849–855 (ISSN 1537-6591, PMID 26602622, DOI 10.1093/cid/civ813, lire en ligne)
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