Atrésie et sténose duodénale

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Révision datée du 20 janvier 2021 à 12:25 par Camille Audet (discussion | contributions) (section définition, épidémio, physiopathologie, présentation clinique modifiées et début de l'investigation)
Atrésie et sténose duodénale
Maladie
Caractéristiques
Signes Distension abdominale
Symptômes
Retard staturo-pondéral, Vomissements bilieux, Absence de défécation, Méconium, Vomissement
Diagnostic différentiel
Atrésie oesophagienne, Pancréas annulaire, Malrotation intestinale, Kystes abdominaux, Obstruction jéjunale, Kyste de duplication intestinal
Informations
Terme anglais Atrésie et sténose duodénale

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

L'atrésie duodénale est une obstruction intestinale.

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

L'atrésie duodénale survient chez 1 naissance vivante sur 5 000 à 10 000 et est l'une des causes les plus fréquentes d'occlusion intestinale fœtale. Il n'y a pas de différence de prévalence entre les sexes.

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

L'obstruction du duodénum provoque une atrésie duodénale; généralement distale de l'ampoule de Vater, dans la deuxième partie du duodénum. Les erreurs de recanalisation duodénale, soit par l'échec de la recanalisation du cordon épithélial solide ou d'une prolifération endodermique excessive, au cours de la huitième à la dixième semaine de développement embryonnaire sont la principale cause d'atrésie duodénale, mais l'étiologie exacte reste inconnue pour le moment. [1][2]

Dans l'atrésie duodénale, il y a une obstruction complète de la lumière duodénale. La sténose duodénale est le terme utilisé pour désigner un rétrécissement entraînant une obstruction incomplète de la lumière duodénale. Une nappe duodénale est une cause plus rare d'obstruction duodénale qui tend à provoquer une déformation de la manche à air de la lumière duodénale.[3][2]

Présentation clinique

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Anomalies associées

L'atrésie duodénale est souvent associée à d'autres anomalies:

  • trisomie 21 (30-40% des patients atteints d'atrésie duodénale et prévalence de 3% d'atrésie duodénale congénitale chez les patients atteints de trisomie 21)
  • malformations cardiaques
  • VACTERL
  • pancréas annulaire
  • autres atrésies intestinales: atrésie jéjunale, atrésie iléale, atrésie rectale. [4][2]

Facteurs de risque

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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

L'atrésie duodénale se présente tôt dans la vie ayant comme symptômes:

  • des vomissements, qui surviennent généralement dans les 24 à 38 premières heures de la vie après la première tétée et s'aggravent progressivement s'il ne sont pas traités. Parfois, les vomissements peuvent être en projectile, ce qui peut simuler une sténose pylorique hypertrophique.
  • absence de défécation[2]
  • Si atrésie proximale à l'ampoule de Vater:

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Laboratoires

2jodjoifh2o3ifh23oihfi:

  • gaz sanguin: alcalose métabolique hypochlorémique hypokaliémique avec acidurie paradoxale, en particulier en cas de retard d'hydratation et de vomissements bilieux excessifs.

Imageries

L'échographie prénatale montrera:

  • une double bulle
  • un estomac sans écho rempli de liquide amniotique
  • une deuxième structure remplie de liquide à proximité mais plus distale, souvent circulaire (mais aveugle) (la deuxième bulle) qui est la partie obstruée du duodénum. [5][6][2]

L'évaluation radiographique postnatale initiale pour le diagnostic de l'atrésie duodénale est une radiographie abdominale simple qui montrera:

  • des gaz dans l'estomac et le duodénum proximal
  • une absence de gaz distalement dans l'intestin grêle ou le gros intestin
  • le signe de la double bulle en postnatal: gros estomac radiotransparent (position normale à gauche de la ligne médiane), et une bulle plus petite représentant le duodénum dilaté (plus distale à droite de la ligne médiane).[6][2]
  • sténose duodénale: signe de double bulle, mais une plus petite quantité de gaz est présent en aval de l'obstruction

Chez les patients atteints du trisomie 21, la double bulle radiographique a une valeur prédictive positive plus élevée car la prévalence de l'atrésie duodénale dans le syndrome de Down est beaucoup plus élevée que dans la population générale et une évaluation plus approfondie avec des modalités supplémentaires n'est pas toujours nécessaire avant de procéder à la chirurgie.

L'aspect radiographique du signe à double bulle doit inciter à une consultation chirurgicale immédiate.

Pour les cas d'atrésie duodénale suspectée non identifiée avant la naissance, la fluoroscopie au baryum peut être utilisée pour évaluer le tractus gastro-intestinal.

Si nécessaire, une évaluation plus approfondie par échographie néonatale:

  • clarifier l'anatomie en utilisant le fluide comme agent de contraste. [7]

ou une série gastro-intestinale supérieure (UGI) peut être réalisée. Plus récemment, l'échographie néonatale s'est avérée très utile pour clarifier l'anatomie, en particulier en utilisant le fluide comme agent de contraste.

Le contraste baryté est parfois administré via une sonde orogastrique ou nasogastrique sous radioscopie pour évaluer l'œsophage, l'estomac et le duodénum. Seule une quantité contrôlée de baryum est placée pour confirmer l'obstruction. Il est ensuite retiré par une sonde nasogastrique pour éviter le reflux et une éventuelle aspiration. Le but principal de l'UGI est de différencier l'atrésie duodénale et le volvulus de l'intestin moyen; une distinction importante, car le volvulus de l'intestin moyen nécessite une intervention chirurgicale d'urgence, tandis que l'atrésie duodénale peut être prise en charge sur une base élective.[8][2]

La tomodensitométrie pédiatrique joue un rôle très limité, voire inexistant, dans le diagnostic et l'évaluation de l'atrésie duodénale. Cependant, une reconstruction par tomodensitométrie peut permettre une évaluation plus approfondie de la disposition de l'intestin dans les cas confus. La tomodensitométrie néonatale est plus difficile sur le plan technique car elle peut nécessiter une sédation, un regroupement et, le démarrage d'une ligne intraveineuse néonatale pour l'administration de contraste. De plus, la tomodensitométrie implique des rayonnements ionisants et peut être plus difficile à interpréter car il y a moins de graisse abdominale séparant les viscères abdominaux par rapport aux patients plus âgés.[2]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

L'atrésie duodénale est une obstruction intestinale congénitale qui peut provoquer des vomissements bilieux ou non biliaires dans les 24 à 38 premières heures de la vie néonatale, généralement après la première alimentation orale. Elle est associée à des polyhydramnios in utero et est l'une des causes les plus fréquentes d'occlusion intestinale fœtale. L'échographie prénatale peut faire le diagnostic. Si l'atrésie duodénale n'est pas diagnostiquée avant la naissance, le diagnostic peut être posé par radiographie avec une radiographie abdominale simple comme première étape de l'évaluation. Cela peut être suivi d'un examen de contraste contrôlé si nécessaire. Le baryum pour une série limitée de gastro-intestinal supérieur (UGI) ou l'eau / Pedialyte pour une évaluation échographique peut être effectué pour confirmer le diagnostic. La tomodensitométrie joue un rôle limité, voire inexistant, dans l'évaluation de l'atrésie duodénale.

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Il est utile de savoir si le vomissement est bilieux ou non pour développer un diagnostic différentiel. Les principaux facteurs à prendre en compte dans les cas de vomissements bilieux chez les nouveau-nés sont l'atrésie duodénale, la sténose duodénale, le pancréas annulaire, mais en particulier la malrotation de l'intestin causée par un volvulus intestinal moyen par lequel le flux de l'artère mésentérique supérieure vers l'intestin distal est compromis. Le volvulus de l'intestin moyen se présente généralement plusieurs jours plus tard dans la vie que l'atrésie duodénale. Chez les bébés atteints du syndrome de Down, il est important de rechercher d'autres anomalies gastro-intestinales associées aux syndromes de Down comme l'atrésie anale, la maladie de Hirschsprung, la hernie diaphragmatique et l'omphalocèle.[6][2]

Si un signe de double bulle est observé à l'échographie prénatale, il est important que l'échographiste démontre un lien entre les deux structures remplies de liquide car le kyste de duplication de l'intestin antérieur, ainsi que d'autres kystes abdominaux, peuvent simuler l'apparition d'un double- signe de bulle.[5][6][2]

Un signe à double bulle sur une radiographie abdominale est un indicateur fiable d'atrésie duodénale. D'autres causes d'obstruction intestinale peuvent simuler un signe de double bulle. Le pancréas annulaire est la deuxième cause la plus fréquente d'atrésie duodénale. Une obstruction jéjunale ou plus distale peut avoir une dilatation plus distale ou plus de deux bulles peuvent être présentes.[6][2]

L'absence de gaz dans l'estomac sur une radiographie abdominale est un signe d'atrésie œsophagienne sans fistule trachéo-œsophagienne. Parfois, il peut y avoir de l'air distal à un segment d'atrésie duodénale qui est entré dans l'intestin distal via un arbre biliaire anormal.

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Le traitement implique une aspiration nasogastrique pour décompresser l'estomac et une intervention chirurgicale pour corriger la lésion obstructive. La duodénoduodénostomie est la chirurgie typique pratiquée. La doudénodoudénostomie peut être réalisée sous forme de procédure ouverte ou laparoscopique. La doudénodoudénostomie est un type de procédure de pontage qui serait techniquement exigeante pour une approche laparoscopique. Une anastomose en forme de diamant est construite avec une anastomose duodénale longitudinale proximale transversale proximale. La procédure de dérivation évite d'endommager le pancréas, le canal pancréatique principal, le canal pancréatique accessoire et le canal cholédoque. Avant la chirurgie, l'estomac et le duodénum proximal sont décomprimés avec une sonde orogastrique et une réanimation liquidienne intraveineuse est effectuée. Les complications possibles de la duodénoduodénostomie comprennent le reflux gastro-œsophagien, le mégaduodénum et une motilité duodénale altérée. Une évaluation opératoire complète comprend la recherche de zones supplémentaires d'obstruction intestinale.[9][2]

o   atrésie duodénale : duodénoduodénostomie latéro-latérale (diamond-shape) ou termino-latérale ; faire passer cathéter pour éliminer diaphragme (windsock), éviter gastrojéjunostomie car risque ulcère marginal +++

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Les patients en post-opératoire nécessitent généralement un drainage nasogastrique continu qui peut ou non être accompagné d'une nutrition parentérale. Une fois que le débit de la sonde nasogastrique diminue considérablement ou s'arrête, les alimentations peuvent être démarrées à une faible quantité et avancées selon la tolérance. Le moment exact auquel commencer l'alimentation entérale dépend du patient. En cas de préoccupation concernant le site de duodénoduodénostomie ou un autre site anastomotique, comme une anastomose duodéno-jéjunale, une série GI supérieure avec un contraste hydrosoluble peut être réalisée.

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications sont principalement associées à la chirurgie et comprennent les suivantes: [2]


  • Mégaduodénum
  • Syndrome de la boucle aveugle
  • Cholécystite
  • Oesophagite
  • Ulcère gastroduodénal
  • RGO
  • Pancréatite
  • Fuite anastomotique [2]

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Le pronostic après un traitement chirurgical réussi de l'atrésie duodénale est excellent. Une étude portant sur des nourrissons de 1972 à 2001 a mis en évidence des complications tardives chez jusqu'à 12% des patients et une mortalité tardive de 6% .[10][2]

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Bien qu'il n'y ait aucun moyen de dissuader le développement de l'atrésie duodénale, les parents doivent être informés que cette condition est liée à des problèmes de développement embryonnaire et qu'ils ne doivent pas se blâmer ou se blâmer ou des actions qu'ils ont prises avant ou pendant la grossesse comme contribuant à la condition.

Concepts clés

In utero, l'atrésie duodénale, une obstruction du tractus gastro-intestinal proximal, provoque des polyhydramnios en interférant avec l'absorption gastro-intestinale du liquide amniotique avalé par le fœtus en aval du niveau de l'obstruction intestinale. Polyhydramnios est défini comme des quantités anormalement élevées de liquide amniotique dans le sac gestationnel pendant la grossesse. L'échographie prénatale est un diagnostic de polyhydramnios lorsque l'indice de liquide amniotique est supérieur à 25 cm ou lorsque le liquide amniotique total est estimé supérieur à 1500 à 2000 ml. Dans l'atrésie duodénale, le liquide amniotique avalé par le fœtus est empêché de se déplacer distalement pour être absorbé par le tractus gastro-intestinal fœtal et transféré dans la circulation maternelle à travers le placenta. Il est plutôt renvoyé par reflux dans le liquide amniotique. Quatre-vingt pour cent des cas de polyhydramnios sont dus à des causes maternelles ou idiopathiques. Les causes maternelles comprennent l'insuffisance cardiaque congestive et le diabète gestationnel. Le diabète gestationnel peut provoquer une hyperglycémie fœtale et une polyurie fœtale. Les causes fœtales comprennent les anomalies congénitales qui interfèrent avec la déglutition et l'obstruction intestinale, y compris l'atrésie duodénale. D'autres anomalies provoquant un polyhydramnios comprennent l'atrésie de l'œsophage, les masses de la tête et du cou, les masses thoraciques et les troubles supratentoriels qui perturbent la déglutition. Le polyhydramnios augmente le risque de prolapsus du cordon, de décollement placentaire et d'accouchement prématuré.[2]

Consultations

L'atrésie duodénale nécessitant une réparation chirurgicale, un chirurgien pédiatrique doit être consulté lorsque cette affection est identifiée.

Références

__NOVEDELETE__
  1. T. R. Prasad et M. Bajpai, « Intestinal atresia », Indian Journal of Pediatrics, vol. 67, no 9,‎ , p. 671–678 (ISSN 0019-5456, PMID 11028122, DOI 10.1007/BF02762182, lire en ligne)
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 et 2,15 David F. Sigmon, Benjamin J. Eovaldi et Harris L. Cohen, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29261981, lire en ligne)
  3. Virendersingh K. Sheorain, Harris L. Cohen et Thomas F. Boulden, « Classical wind sock sign of duodenal web on upper gastrointestinal contrast study », Journal of Paediatrics and Child Health, vol. 49, no 5,‎ , p. 416–417 (ISSN 1440-1754, PMID 23789124, DOI 10.1111/jpc.12203, lire en ligne)
  4. Joan K. Morris, Anna L. Springett, Ruth Greenlees et Maria Loane, « Trends in congenital anomalies in Europe from 1980 to 2012 », PloS One, vol. 13, no 4,‎ , e0194986 (ISSN 1932-6203, PMID 29621304, Central PMCID 5886482, DOI 10.1371/journal.pone.0194986, lire en ligne)
  5. 5,0 et 5,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26867916
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 et 6,4 Steven L. Blumer, William B. Zucconi, Harris L. Cohen et Richard J. Scriven, « The vomiting neonate: a review of the ACR appropriateness criteria and ultrasound's role in the workup of such patients », Ultrasound Quarterly, vol. 20, no 3,‎ , p. 79–89 (ISSN 0894-8771, PMID 15322385, DOI 10.1097/00013644-200409000-00002, lire en ligne)
  7. Harris L. Cohen et William H. Moore, « History of emergency ultrasound », Journal of Ultrasound in Medicine: Official Journal of the American Institute of Ultrasound in Medicine, vol. 23, no 4,‎ , p. 451–458 (ISSN 0278-4297, PMID 15098861, DOI 10.7863/jum.2004.23.4.451, lire en ligne)
  8. Jonathan M. Latzman, Terry L. Levin et Suhas M. Nafday, « Duodenal atresia: not always a double bubble », Pediatric Radiology, vol. 44, no 8,‎ , p. 1031–1034 (ISSN 1432-1998, PMID 24557485, DOI 10.1007/s00247-014-2896-1, lire en ligne)
  9. Chaeyoun Oh, Sanghoon Lee, Suk-Koo Lee et Jeong-Meen Seo, « Laparoscopic duodenoduodenostomy with parallel anastomosis for duodenal atresia », Surgical Endoscopy, vol. 31, no 6,‎ , p. 2406–2410 (ISSN 1432-2218, PMID 27655378, DOI 10.1007/s00464-016-5241-y, lire en ligne)
  10. Mauricio A. Escobar, Alan P. Ladd, Jay L. Grosfeld et Karen W. West, « Duodenal atresia and stenosis: long-term follow-up over 30 years », Journal of Pediatric Surgery, vol. 39, no 6,‎ , p. 867–871; discussion 867–871 (ISSN 1531-5037, PMID 15185215, DOI 10.1016/j.jpedsurg.2004.02.025, lire en ligne)
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