« Violence entre adultes ou partenaires intimes (approche clinique) » : différence entre les versions
(Sections définition, épidémiologie, pathophysiologie. étiologie) |
(Section examen clinique, investigation) |
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* La violence entre partenaires intimes touche environ 325 000 femmes enceintes chaque année aux États-Unis. | * La violence entre partenaires intimes touche environ 325 000 femmes enceintes chaque année aux États-Unis. | ||
* La prévalence moyenne déclarée pendant la grossesse est d'environ 30% de violence psychologique, 15% de violence physique et 8% de violence sexuelle. | * La prévalence moyenne déclarée pendant la grossesse est d'environ 30% de violence psychologique, 15% de violence physique et 8% de violence sexuelle. | ||
* Les abus pendant la grossesse peuvent causer jusqu'à 10% des hospitalisations enceintes. | |||
* La violence entre partenaires intimes est plus courante chez les femmes enceintes que la pré-éclampsie et le diabète gestationnel. | * La violence entre partenaires intimes est plus courante chez les femmes enceintes que la pré-éclampsie et le diabète gestationnel. | ||
* Des abus reproductifs peuvent survenir et comprennent l'imprégnation contre la volonté d'un partenaire en empêchant un partenaire d'utiliser des méthodes contraceptives. | * Des abus reproductifs peuvent survenir et comprennent l'imprégnation contre la volonté d'un partenaire en empêchant un partenaire d'utiliser des méthodes contraceptives. | ||
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=== Communauté LGBT<ref name=":0" /> === | === Communauté LGBT<ref name=":0" /> === | ||
La violence domestique se produit dans les couples gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres, et | La violence domestique se produit dans les couples gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres, et peut être difficile à identifier.<ref name=":0" /> | ||
* Plus de 35% des femmes hétérosexuelles, 40% des lesbiennes, 60% des femmes bisexuelles sont victimes de violence domestique. | |||
* Il y a plus de cas de violence domestique chez les hommes vivant avec des partenaires masculins que chez les hommes vivant avec des partenaires féminines. | * Il y a plus de cas de violence domestique chez les hommes vivant avec des partenaires masculins que chez les hommes vivant avec des partenaires féminines. | ||
* Les femmes vivant avec des partenaires féminins subissent moins de violence domestique que les femmes vivant avec des hommes. | * Les femmes vivant avec des partenaires féminins subissent moins de violence domestique que les femmes vivant avec des hommes. | ||
* Les personnes transgenres ont un risque plus élevé de violence domestique. Les victimes transgenres sont environ deux fois plus susceptibles de subir des violences physiques.<ref name=":0" /> | * Les personnes transgenres ont un risque plus élevé de violence domestique. Les victimes transgenres sont environ deux fois plus susceptibles de subir des violences physiques.<ref name=":0" /> | ||
Les victimes gays, lesbiennes, bisexuelles et transgenres peuvent être réticentes à signaler la violence domestique. Ce phénomène peut être expliqué par le manque de services de soutien tels que les refuges, les groupes de soutien et les lignes d'assistance pour cette communauté. | Les victimes gays, lesbiennes, bisexuelles et transgenres peuvent être réticentes à signaler la violence domestique. Ce phénomène peut être expliqué par le manque de services de soutien tels que les refuges, les groupes de soutien et les lignes d'assistance pour cette communauté. L'agresseur pourrait également menacer la victime de rendre publique sa préférence sexuelle. Finalement, la victime pourrait être réticente à signaler sa situation parce qu'elle partage les mêmes amis ou le même groupe de soutien que l'agresseur. | ||
=== Hommes<ref name=":0" /> === | === Hommes<ref name=":0" /> === | ||
La violence domestique est généralement perpétrée par des hommes contre des femmes | La violence domestique est généralement perpétrée par des hommes contre des femmes, cependant, les femmes peuvent manifester un comportement violent contre leur partenaire masculin.<ref name=":0" /> | ||
* Les hommes représentent jusqu'à 15% de tous les cas de violence conjugale. | |||
* Trois femmes sur 10 sont à un moment de leur vie harcelées, agressées physiquement ou violées par un partenaire intime, contre 1 homme sur 10. | * Trois femmes sur 10 sont à un moment de leur vie harcelées, agressées physiquement ou violées par un partenaire intime, contre 1 homme sur 10. | ||
* Le viol est principalement perpétré par d'autres hommes, tandis que les femmes se livrent à d'autres formes de violence contre les hommes.<ref name=":0" /> | * Le viol est principalement perpétré par d'autres hommes, tandis que les femmes se livrent à d'autres formes de violence contre les hommes.<ref name=":0" /> | ||
Bien que les femmes soient les victimes les plus courantes de violence domestique, les professionnels de la santé doivent se rappeler que les hommes peuvent également être victimes et doivent être évalués s'il y a des indications. | Bien que les femmes soient les victimes les plus courantes de violence domestique, les professionnels de la santé doivent se rappeler que les hommes peuvent également être victimes et doivent être évalués s'il y a des indications. De plus, les hommes victimes sont également moins susceptibles de demander des soins médicaux, de sorte que l'incidence peut être sous-déclarée. | ||
== Approche clinique == | == Approche clinique == | ||
* | * | ||
Établir que les blessures sont liées à la violence conjugale est une tâche difficile. Les blessures mettant la vie et l'intégrité physique en danger sont la priorité. Il est important que les professionnels de la santé s'occupent d'abord du problème sous-jacent qui a amené la victime au service des urgences.<ref name=":1" /><ref name=":0" /> | |||
Établir que les blessures sont liées à la violence conjugale est une tâche difficile. Les blessures mettant la vie et l'intégrité physique en danger sont la priorité | |||
* L'évaluation doit commencer par une anamnèse détaillée et un examen physique. Les cliniciens doivent dépister toutes les femmes pour la violence domestique et référer les femmes qui ont un dépistage positif. Cela inclut les femmes qui ne présentent ni signes ni symptômes de maltraitance. Tous les établissements de santé devraient avoir un plan en place qui prévoit l'évaluation, le dépistage et l'orientation des patients pour violence conjugale. Les protocoles devraient inclure la référence, la documentation et le suivi. | * L'évaluation doit commencer par une anamnèse détaillée et un examen physique. Les cliniciens doivent dépister toutes les femmes pour la violence domestique et référer les femmes qui ont un dépistage positif. Cela inclut les femmes qui ne présentent ni signes ni symptômes de maltraitance. Tous les établissements de santé devraient avoir un plan en place qui prévoit l'évaluation, le dépistage et l'orientation des patients pour violence conjugale. Les protocoles devraient inclure la référence, la documentation et le suivi. | ||
* Les professionnels de la santé et les administrateurs doivent être conscients des défis tels que les obstacles au dépistage de la violence domestique: le manque de formation, les contraintes de temps, la nature sensible des problèmes et le manque d'intimité pour résoudre les problèmes. | * Les professionnels de la santé et les administrateurs doivent être conscients des défis tels que les obstacles au dépistage de la violence domestique: le manque de formation, les contraintes de temps, la nature sensible des problèmes et le manque d'intimité pour résoudre les problèmes. | ||
* Bien que la sensibilisation des professionnels et du public se soit accrue, de nombreux patients et prestataires hésitent encore à discuter des abus. | * Bien que la sensibilisation des professionnels et du public se soit accrue, de nombreux patients et prestataires hésitent encore à discuter des abus. | ||
=== Questionnaire === | |||
En supposant que le patient est stable et ne souffre pas, une évaluation détaillée des victimes devrait avoir lieu après la divulgation de l'abus. L'évaluation de la sécurité est la priorité. Une liste de questions standard préparées peut aider à atténuer l'incertitude dans l'évaluation du patient. S'il y a des signes de danger immédiat, adressez-vous à un avocat de soutien, à un abri, à une hotline pour les victimes ou aux autorités judiciaires. <ref name=":0" /> | En supposant que le patient est stable et ne souffre pas, une évaluation détaillée des victimes devrait avoir lieu après la divulgation de l'abus. L'évaluation de la sécurité est la priorité. Une liste de questions standard préparées peut aider à atténuer l'incertitude dans l'évaluation du patient. S'il y a des signes de danger immédiat, adressez-vous à un avocat de soutien, à un abri, à une hotline pour les victimes ou aux autorités judiciaires. <ref name=":0" /> | ||
* S'il n'y a pas de danger immédiat, l'évaluation doit se concentrer sur la santé mentale et physique et établir les antécédents de maltraitance actuelle ou passée. Ces réponses déterminent l'intervention appropriée. | * S'il n'y a pas de danger immédiat, l'évaluation doit se concentrer sur la santé mentale et physique et établir les antécédents de maltraitance actuelle ou passée. Ces réponses déterminent l'intervention appropriée. | ||
* Lors de l’évaluation initiale, le praticien doit être sensible aux croyances culturelles du patient. L'intégration d'une évaluation de sensibilité culturelle avec des antécédents de victimes de violence domestique peut permettre un traitement plus efficace. | * Lors de l’évaluation initiale, le praticien doit être sensible aux croyances culturelles du patient. L'intégration d'une évaluation de sensibilité culturelle avec des antécédents de victimes de violence domestique peut permettre un traitement plus efficace. | ||
* Les patients qui ont subi des violences domestiques peuvent souhaiter ou non être référés. Beaucoup ont peur de leur vie et de leur bien-être financier et peuvent donc peser le compromis en laissant l'agresseur menant à la perte de soutien et peut-être à la responsabilité de s'occuper des enfants seuls. Le fournisseur de soins de santé doit assurer le patient que la décision est volontaire et que le fournisseur aidera quelle que soit la décision. L'objectif est de rendre les ressources accessibles, sûres et d'améliorer le soutien. | * Les patients qui ont subi des violences domestiques peuvent souhaiter ou non être référés. Beaucoup ont peur de leur vie et de leur bien-être financier et peuvent donc peser le compromis en laissant l'agresseur menant à la perte de soutien et peut-être à la responsabilité de s'occuper des enfants seuls. Le fournisseur de soins de santé doit assurer le patient que la décision est volontaire et que le fournisseur aidera quelle que soit la décision. L'objectif est de rendre les ressources accessibles, sûres et d'améliorer le soutien. | ||
* Si le patient choisit de quitter sa situation actuelle, | * Si le patient choisit de quitter sa situation actuelle, les coordonnées d'un centre local de lutte contre la violence domestique doivent être fournies. | ||
* S'il y a un risque pour la vie ou l'intégrité physique, ou des preuves de blessure, le patient doit être référé aux autorités locales chargées de l'application des lois. | * S'il y a un risque pour la vie ou l'intégrité physique, ou des preuves de blessure, le patient doit être référé aux autorités locales chargées de l'application des lois. | ||
* Les conseillers comprennent souvent des travailleurs sociaux, des psychiatres et des psychologues qui se spécialisent dans | * Les conseillers comprennent souvent des travailleurs sociaux, des psychiatres et des psychologues qui se spécialisent dans ce genre de situation<ref name=":0" /> | ||
Si de la violence entre adultes est suspectée, il est recommandé de porter une attention particulière aux éléments suivants lors de l'anamnèse: | |||
* État du couple | |||
* Différends, discussions, résolution | |||
* Colère | |||
* Peur du conjoint | |||
* Menaces | |||
* Violence physique, sexuelle ou psychologique | |||
Le clinicien doit faire tout son possible pour examiner le patient en privé, en expliquant la confidentialité au patient. Il devrait poser des questions bienveillantes et empathiques et écoutez poliment sans interrompre les réponses. | |||
Certaines plaintes peuvent également accompagnées une situation de violence domestique. Celles-ci peuvent inclure des maux de dos, des maux d'estomac, des maux de tête, de la fatigue, de l'agitation, une perte d'appétit et de l'insomnie. Les femmes vivant de la violende sont plus susceptibles de souffrir d'asthme, de syndrome du côlon irritable et de diabète. <ref name=":0" /> | |||
=== Examen clinique === | |||
Les sites de blessures les plus courants sont la tête, le cou et le visage. Les blessures accidentelles quant à elle impliquent le plus souvent les extrémités du corps. Les victimes d'abus ont tendance à avoir de multiples blessures à divers stades de guérison, de aiguë à chronique. De plus, les victimes de violence peuvent présenter des blessures de défense classiquement aux avant-bras. Il faut également prendre note que des vêtements peuvent couvrir les blessures au corps, aux seins, aux organes génitaux, au rectum et aux fesses. | |||
Si de la violence entre adultes est suspectée, il est recommandé de porter une attention particulière aux éléments suivants lors de l'examen physique: | |||
* Lésions aux organes génitaux ou symptômes gynécologiques fréquents | |||
* Ecchymoses | |||
* Signes de défense aux avant-bras | |||
* Morsures | |||
* Coupures | |||
* Fractures | |||
* Commotions cérébrales | |||
* Brûlures | |||
< | === Dossier médical<ref name=":0" /> === | ||
Le dossier médical est souvent utilisé pour condamner un agresseur. Un tableau mal documenté peut amener un agresseur à se libérer et à commettre des actes de violence à nouveau.<ref name=":0" /> | |||
Le dossier médical doit inclure une documentation détaillée de l'évaluation, du traitement et des références.<ref name=":0" /> | |||
* Décrivez l'événement abusif et les plaintes actuelles en utilisant les propres mots du patient. | |||
* Incluez le comportement du patient dans le dossier. | |||
* Incluez les problèmes de santé liés à l'abus. | |||
* Incluez le nom, la relation et l'adresse de l'auteur présumé. | |||
* L'examen physique doit inclure une description des blessures du patient, y compris l'emplacement, la couleur, la taille, la quantité et le degré d'âge des ecchymoses et contusions. | |||
* Documentez les blessures avec des schémas anatomiques et des photographies. | |||
* Incluez le nom du patient, le numéro du dossier médical, la date et l'heure de la photographie et les témoins au dos de chaque photo. | |||
* Les vêtements déchirés et endommagés doivent également être photographiés. | |||
* Documentez les blessures qui ne sont pas clairement illustrées par des photographies avec des dessins <s>au trait.</s> | |||
* En cas d'agression sexuelle, suivez les protocoles d'examen physique et de collecte de preuves. <ref name=":0" /> | |||
== Drapeaux rouges == | |||
Certains éléments suspects peuvent alerter le clinicien: | |||
* Retard de consultation | |||
* Histoire changeante/ incohérente avec la lésion | |||
* Consultations fréquentes à l’urgence | |||
* Abus d’alcool ou de drogues | |||
* Idées suicidaires | |||
* Blessures cachées et d'âge différents | |||
* Symptômes vagues, somatisation | |||
** Maux de têtes | |||
** Palpitations | |||
** Douleurs thoraciques | |||
** Rapports sexuels douloureux | |||
** Douleurs chroniques | |||
* Symptômes psychologiques | |||
** Anxiété | |||
** Dépression | |||
** Fatigue | |||
== Investigation == | |||
Après stabilisation et évaluation physique, différentes investigations peuvent être indiquées. | |||
* Formule sanguine complète | |||
** Déshydratation | |||
** Anomalies électrolytiques | |||
** Infection | |||
** Toxicomanie | |||
** Intoxication médicamenteuse | |||
** Malnutrition | |||
* Radiographies des parties du corps meurtries pour détecter les fractures | * Radiographies des parties du corps meurtries pour détecter les fractures | ||
* | * TDM de la tête pour évaluer les saignements intracrâniens à la suite d'un abus ou des causes d'un état mental altéré <ref name=":0" /> | ||
* Examen pelvien avec collecte de preuves en cas d'agression sexuelle <ref name=":0" /> | * Examen pelvien avec collecte de preuves en cas d'agression sexuelle <ref name=":0" /> | ||
* Photographies des blessures avant les traitements | |||
Collecte de preuves <ref name=":0" /> | === Collecte de preuves <ref name=":0" /> === | ||
La violence domestique et familiale entraîne généralement des poursuites judiciaires contre l'auteur. De préférence, une équipe spécialisée dans la violence domestique est appelée pour aider à la collecte de preuves.<ref name=":0" /> | La violence domestique et familiale entraîne généralement des poursuites judiciaires contre l'auteur. De préférence, une équipe spécialisée dans la violence domestique est appelée pour aider à la collecte de preuves.<ref name=":0" /> | ||
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== Prise en charge == | == Prise en charge == | ||
En supposant que le patient est stable et ne souffre pas, une évaluation détaillée des victimes devrait avoir lieu après la divulgation de l'abus. L'évaluation de la sécurité est la priorité. Une liste de questions standard préparées peut aider à atténuer l'incertitude dans l'évaluation du patient. S'il y a des signes de danger immédiat, adressez-vous à un avocat de soutien, à un abri, à une hotline pour les victimes ou aux autorités judiciaires. <ref name=":0" /> | |||
* S'il n'y a pas de danger immédiat, l'évaluation doit se concentrer sur la santé mentale et physique et établir les antécédents de maltraitance actuelle ou passée. Ces réponses déterminent l'intervention appropriée. | |||
* Lors de l’évaluation initiale, le praticien doit être sensible aux croyances culturelles du patient. L'intégration d'une évaluation de sensibilité culturelle avec des antécédents de victimes de violence domestique peut permettre un traitement plus efficace. | |||
* Les patients qui ont subi des violences domestiques peuvent souhaiter ou non être référés. Beaucoup ont peur de leur vie et de leur bien-être financier et peuvent donc peser le compromis en laissant l'agresseur menant à la perte de soutien et peut-être à la responsabilité de s'occuper des enfants seuls. Le fournisseur de soins de santé doit assurer le patient que la décision est volontaire et que le fournisseur aidera quelle que soit la décision. L'objectif est de rendre les ressources accessibles, sûres et d'améliorer le soutien. | |||
* Si le patient choisit de quitter sa situation actuelle, les coordonnées d'un centre local de lutte contre la violence domestique doivent être fournies. | |||
* S'il y a un risque pour la vie ou l'intégrité physique, ou des preuves de blessure, le patient doit être référé aux autorités locales chargées de l'application des lois. | |||
* Les conseillers comprennent souvent des travailleurs sociaux, des psychiatres et des psychologues qui se spécialisent dans ce genre de situation<ref name=":0" /> | |||
La violence domestique peut être difficile à découvrir lorsque la victime a peur, en particulier lorsqu'elle se présente à l'urgence ou au cabinet d'un professionnel de la santé. L’essentiel est d’établir un protocole d’évaluation et de maintenir une conscience de la possibilité que la violence domestique et familiale soit la cause des signes et symptômes du patient.<ref name=":0" /> | La violence domestique peut être difficile à découvrir lorsque la victime a peur, en particulier lorsqu'elle se présente à l'urgence ou au cabinet d'un professionnel de la santé. L’essentiel est d’établir un protocole d’évaluation et de maintenir une conscience de la possibilité que la violence domestique et familiale soit la cause des signes et symptômes du patient.<ref name=":0" /> | ||
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Ressources<ref name=":0" /> | Ressources<ref name=":0" /> | ||
{| class="wikitable" | |||
|+Ressources contre la violence entre partenaires intimes disponibles gratuitement au Québec | |||
!Ressources pour les victimes | |||
!Ressources pour les personnes violentes | |||
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===== SOS – Violence conjugale ===== | |||
Ligne sans frais: 1-800-363-9010 | |||
www.sosviolenceconjugale.ca | |||
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===== Groupe d’Aide aux Personnes Impulsives, ayant des comportements violents ===== | |||
Québec: 418-529-3446 | |||
www.legapi.com | |||
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===== Regroupement des maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale ===== | |||
Ligne sans frais: 1-800-363-9010 | |||
www.maisons-femmes.qc.ca | |||
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===== Service d’aide aux conjoints (SAC) – Aide aux hommes en difficulté conjugale ===== | |||
Montréal : 514-384-6296 | |||
www.serviceaideconjoints.org | |||
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===== Fédération des maisons d’hébergement pour femmes ===== | |||
Montréal: 514-878-9757 | |||
www.fede.qc.ca | |||
| | |||
===== Action sur la Violence et Intervention Familiale (AVIF) ===== | |||
Montréal : 450-692-7313 – volet Adulte | |||
Montréal : 450-692-8746 – volet Jeunesse | |||
www.avif.ca | |||
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===== Violence conjugale – Service de police de la Ville de Montréal ===== | |||
Urgence : 9-1-1 | |||
De l’extérieur de Montréal : 514-280-2121 | |||
Info-Crime : 514-393-1133 | |||
www.spvm.qc.ca | |||
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===== Centre d’intervention et de recherche en violence conjugale et familiale ===== | |||
Montréal : 514-270-8462 | |||
www.pro-gam.ca | |||
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===== Tel-jeunes ===== | |||
Montréal: 514-288-2266 | |||
Ligne sans frais: 1-800-263-2266 | |||
www.tel-jeunes.com | |||
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|} | |||
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La priorité est l'ABC et le traitement approprié des plaintes présentées. Cependant, une fois que le patient est stabilisé, le personnel des services médicaux d'urgence peut identifier les problèmes associés à la violence.<ref name=":0" /> | La priorité est l'ABC et le traitement approprié des plaintes présentées. Cependant, une fois que le patient est stabilisé, le personnel des services médicaux d'urgence peut identifier les problèmes associés à la violence.<ref name=":0" /> | ||
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* Documentez l'histoire, le physique et les interventions. | * Documentez l'histoire, le physique et les interventions. | ||
* Déterminer les risques pour la victime et évaluer les options de sécurité. | * Déterminer les risques pour la victime et évaluer les options de sécurité. | ||
* | * Informez le patient que la violence peut s'intensifier. | ||
* Déterminez si une intervention juridique est nécessaire et signalez les abus lorsque cela est approprié ou obligatoire. | * Déterminez si une intervention juridique est nécessaire et signalez les abus lorsque cela est approprié ou obligatoire. | ||
* Élaborer un plan de suivi. | * Élaborer un plan de suivi. | ||
* Offrir des options d'hébergement, des services juridiques | * Offrir des options d'hébergement, des services juridiques et autres ressources de soutien pertinentes<ref name=":0" /> | ||
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Disposition<ref name=":0" /> | Disposition<ref name=":0" /> | ||
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* Parmi les femmes victimes d'homicide domestique, 44% s'étaient rendues à l'urgence d'un hôpital dans les 2 ans suivant leur meurtre. DOUBLE | * Parmi les femmes victimes d'homicide domestique, 44% s'étaient rendues à l'urgence d'un hôpital dans les 2 ans suivant leur meurtre. DOUBLE | ||
* <s>Les professionnels de la santé offrent aux victimes de violence domestique la possibilité d'obtenir de l'aide.<ref name=":0" /></s> | * <s>Les professionnels de la santé offrent aux victimes de violence domestique la possibilité d'obtenir de l'aide.<ref name=":0" /></s> | ||
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Sans un service social et une intervention de santé mentale appropriés, toutes les formes de violence peuvent être des problèmes récurrents et croissants, et le pronostic de rétablissement est mauvais. Sans traitement, la violence domestique et familiale se reproduit généralement et s'intensifie à la fois en fréquence et en gravité.<ref name=":3" /><ref name=":0" /> | Sans un service social et une intervention de santé mentale appropriés, toutes les formes de violence peuvent être des problèmes récurrents et croissants, et le pronostic de rétablissement est mauvais. Sans traitement, la violence domestique et familiale se reproduit généralement et s'intensifie à la fois en fréquence et en gravité.<ref name=":3" /><ref name=":0" /> | ||
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* Plus de la moitié des femmes battues qui tentent de se suicider essaieront à nouveau; souvent, ils réussissent avec la deuxième tentative.<ref name=":0" /> | * Plus de la moitié des femmes battues qui tentent de se suicider essaieront à nouveau; souvent, ils réussissent avec la deuxième tentative.<ref name=":0" /> | ||
* | * | ||
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== Complications == | == Complications == | ||
Il existe de nombreux effets négatifs connus et soupçonnés sur la santé de la violence domestique. Les fractures osseuses, les traumatismes crâniens et les blessures internes ont des conséquences à long terme.<ref name=":0" /> | |||
Il existe de nombreux effets négatifs connus et soupçonnés sur la santé de la violence | |||
Les patients peuvent également développer de multiples comorbidités telles que: <ref name=":0" /> | Les patients peuvent également développer de multiples comorbidités telles que: <ref name=":0" /> | ||
* Asthme | * Asthme | ||
* Insomnie | * Insomnie | ||
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* Dépression | * Dépression | ||
* Crises de panique | * Crises de panique | ||
* | * TSPT<ref name=":0" /> | ||
== Concepts clés == | == Concepts clés == |
Version du 23 septembre 2020 à 00:08
Approche clinique | |
Caractéristiques | |
---|---|
Informations | |
Wikidata ID | Q156537 |
|
La violence entre adultes ou entre partenaires intimes consistent en tous actes d'harcèlement criminel, de violence sexuelle et physique, de négligence ou d'agression psychologique. Elle peut inclure des partenaires intimes anciens ou actuels. Il ne connaît aucune limitation culturelle, socio-économique, éducative, religieuse ou géographique. Elle touche toutes les races, tous les âges et tous les sexes. Elle peut également survenir chez des personnes ayant des orientations sexuelles différentes. [1]
Épidémiologie
La majorité des victimes de violence sont des femmes. Bien qu'en nombres plus faibles, les hommes peuvent tout autant être victimes. Pour la majorité des hommes comme des femmes, la majorité des actes de violence sont perpertrés par des partenaires intimes ou des personnes connues. Les statistiques du tableau suivant permettent de cerner l'ampleur du problème de violence entre adultes en Amérique du Nord.[1]
Femmes | Hommes | |
---|---|---|
Ayant subi de la violence physique sévère par un partenaire intime durant leur vie | 25% | 14% |
Ayant subi du harcèlement durant leur vie | 16% | 5% |
Ayant subi de la violence sexuelle durant leur vie | 33% | 16% |
Ayant subi un viol ou une tentative de viol durant leur vie | 20% | 1-2% |
Victimes de viol par un partenaire intimes par années aux États-Unis | 1 500 000 | 800 000 |
Le coût annuel national des services de soins médicaux et de santé mentale liés à la violence entre partenaires intimes aiguë est estimé à plus de 8 milliards de dollars.[1] En effet, les victimes de violence domestique subissent généralement des blessures physiques graves nécessitant des soins dans un hôpital ou une clinique. Si la blessure entraîne un problème de santé chronique ou de longue durée, le coût est considérablement plus élevé.[1]
On pense que la violence entre partenaires intimes est sous-déclarée. En réalit, il s'agit d'un phénomène difficile à identifier et de nombreux cas ne sont pas signalés aux professionnels de la santé ou aux autorités judiciaires. En raison de la prévalence dans notre société, tous les professionnels de la santé, y compris les psychologues, les infirmières, les pharmaciens, les dentistes, les adjoints au médecin, les infirmières praticiennes et les médecins évalueront et traiteront éventuellement une victime ou un auteur de violence entre partenairs intimes. Les professionnels de la santé sont d'ailleurs généralement les premiers à avoir la possibilité d'identifier la violence domestique. Ainsi, les professionnels de la santé qui travaillent dans les soins aigus doivent maintenir un indice élevé de suspicion de violence conjugale, car les membres de la famille qui les soutiennent peuvent en fait être des agresseurs.[1] En effet, 40% des personnes tuées par leur agresseur ont demandé de l'aide dans les 2 ans précédant leur décès.
La violence entre partenairs intimes affecte la victime, les familles, les collègues et la communauté. Elle entraîne une diminution de la santé psychologique et physique, une diminution de la qualité de vie et une diminution de la productivité.[1]
Heureusement, le taux national de violence entre adultes non mortelle est en baisse. On pense que cela est dû à une baisse du taux de nuptialité, un meilleur accès aux refuges pour violence domestique, des améliorations du statut économique des femmes et une augmentation de l'âge moyen de la population. L'incidence de la violence entre partenaires intimes a diminué de plus de 60%, passant d'une dizaine de victimisations pour 1000 personnes âgées de 12 ans ou plus à environ 4 pour 1000.[1]
Étiologies
La violence entre partenaire intime se décompose en cinq catégories, elles-mêmes pouvant prendre différentes formes.
- Violence physique
- Coups
- Pincements
- Brûlures
- Toutes autres formes de douleurs physiques
- Violence sexuelle
- Viol
- Attouchements
- Violence psychologique ou morale
- Menaces
- Harcèlement
- Intimidation
- Dénigrement
- Insultes
- Violence morale
- Chantage
- Exploitation financière ou matérielle
- Extorsion
- Logement
- Vol des revenus
- Isolement social
- Menaces d'abandon
- Restriction de contacts
Facteurs de risque [1]
Les facteurs de risque de violence domestique et familiale comprennent les problèmes individuels, relationnels, communautaires et sociétaux. Il existe une relation inverse entre l'éducation et la violence domestique. Des niveaux d'éducation plus faibles sont corrélés à une violence domestique plus probable. La maltraitance des enfants est généralement associée au fait de devenir un auteur de violence domestique à l'âge adulte. Les auteurs de violence domestique répètent fréquemment des actes de violence avec de nouveaux partenaires. L'abus de drogues et d'alcool augmente considérablement l'incidence de la violence domestique. [1]
Les enfants qui sont victimes ou témoins de violence domestique et familiale peuvent croire que la violence est un moyen raisonnable de résoudre un conflit. Les hommes qui apprennent que les femmes ne sont pas également respectées sont plus susceptibles d'abuser des femmes à l'âge adulte. Les femmes qui sont témoins de violence domestique lorsqu'elles sont enfants sont plus susceptibles d'être victimisées par leur conjoint. Alors que les femmes sont souvent victimes de violence domestique, les rôles de genre peuvent être inversés.[1]
La domination peut inclure des abus émotionnels, physiques ou sexuels qui peuvent être causés par une interaction de facteurs situationnels et individuels. Cela signifie que l'agresseur apprend un comportement violent de sa famille, de sa communauté ou de sa culture. Ils voient la violence et sont victimes de violence. [1]
Les difficultés financières et le chômage contribuent à la violence domestique. Un ralentissement économique est associé à une augmentation des appels aux lignes d'assistance nationales de lutte contre la violence domestique.[1]
Facteurs de risques liés à la victime | Facteurs de risques liés à l'agresseur | |
---|---|---|
Facteurs individuels |
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|
Facteurs relationnels |
|
|
Facteurs communautaires/sociétaux |
|
Physiopathologie
Il peut y avoir des découvertes pathologiques chez les victimes et les auteurs de violence domestique. Certaines conditions médicales et certains modes de vie rendent la violence familiale et domestique plus probable. [2][1]
Femmes et grossesse[1]
L'American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG) recommande que toutes les femmes soient évaluées pour les signes et symptômes de violence entre partenaires intimes, lors de visites régulières et prénatales. Les prestataires doivent offrir une assistance et des informations de référence.[1]
- La violence entre partenaires intimes touche environ 325 000 femmes enceintes chaque année aux États-Unis.
- La prévalence moyenne déclarée pendant la grossesse est d'environ 30% de violence psychologique, 15% de violence physique et 8% de violence sexuelle.
- Les abus pendant la grossesse peuvent causer jusqu'à 10% des hospitalisations enceintes.
- La violence entre partenaires intimes est plus courante chez les femmes enceintes que la pré-éclampsie et le diabète gestationnel.
- Des abus reproductifs peuvent survenir et comprennent l'imprégnation contre la volonté d'un partenaire en empêchant un partenaire d'utiliser des méthodes contraceptives.
- Étant donné que la plupart des femmes enceintes reçoivent des soins prénatals, il s'agit d'un excellent moment pour évaluer la violence domestique.[1]
Le danger de violence entre partenaires intimes est particulièrement important car la mère et le fœtus sont tous les deux à risque. Les professionnels de la santé doivent être conscients des conséquences psychologiques de la violence conjugale pendant la grossesse. Il y a plus de stress, de dépression et de dépendance à l'alcool chez les femmes enceintes maltraitées. Ces conditions peuvent nuire au fœtus.[1]
Communauté LGBT[1]
La violence domestique se produit dans les couples gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres, et peut être difficile à identifier.[1]
- Plus de 35% des femmes hétérosexuelles, 40% des lesbiennes, 60% des femmes bisexuelles sont victimes de violence domestique.
- Il y a plus de cas de violence domestique chez les hommes vivant avec des partenaires masculins que chez les hommes vivant avec des partenaires féminines.
- Les femmes vivant avec des partenaires féminins subissent moins de violence domestique que les femmes vivant avec des hommes.
- Les personnes transgenres ont un risque plus élevé de violence domestique. Les victimes transgenres sont environ deux fois plus susceptibles de subir des violences physiques.[1]
Les victimes gays, lesbiennes, bisexuelles et transgenres peuvent être réticentes à signaler la violence domestique. Ce phénomène peut être expliqué par le manque de services de soutien tels que les refuges, les groupes de soutien et les lignes d'assistance pour cette communauté. L'agresseur pourrait également menacer la victime de rendre publique sa préférence sexuelle. Finalement, la victime pourrait être réticente à signaler sa situation parce qu'elle partage les mêmes amis ou le même groupe de soutien que l'agresseur.
Hommes[1]
La violence domestique est généralement perpétrée par des hommes contre des femmes, cependant, les femmes peuvent manifester un comportement violent contre leur partenaire masculin.[1]
- Les hommes représentent jusqu'à 15% de tous les cas de violence conjugale.
- Trois femmes sur 10 sont à un moment de leur vie harcelées, agressées physiquement ou violées par un partenaire intime, contre 1 homme sur 10.
- Le viol est principalement perpétré par d'autres hommes, tandis que les femmes se livrent à d'autres formes de violence contre les hommes.[1]
Bien que les femmes soient les victimes les plus courantes de violence domestique, les professionnels de la santé doivent se rappeler que les hommes peuvent également être victimes et doivent être évalués s'il y a des indications. De plus, les hommes victimes sont également moins susceptibles de demander des soins médicaux, de sorte que l'incidence peut être sous-déclarée.
Approche clinique
Établir que les blessures sont liées à la violence conjugale est une tâche difficile. Les blessures mettant la vie et l'intégrité physique en danger sont la priorité. Il est important que les professionnels de la santé s'occupent d'abord du problème sous-jacent qui a amené la victime au service des urgences.[3][1]
- L'évaluation doit commencer par une anamnèse détaillée et un examen physique. Les cliniciens doivent dépister toutes les femmes pour la violence domestique et référer les femmes qui ont un dépistage positif. Cela inclut les femmes qui ne présentent ni signes ni symptômes de maltraitance. Tous les établissements de santé devraient avoir un plan en place qui prévoit l'évaluation, le dépistage et l'orientation des patients pour violence conjugale. Les protocoles devraient inclure la référence, la documentation et le suivi.
- Les professionnels de la santé et les administrateurs doivent être conscients des défis tels que les obstacles au dépistage de la violence domestique: le manque de formation, les contraintes de temps, la nature sensible des problèmes et le manque d'intimité pour résoudre les problèmes.
- Bien que la sensibilisation des professionnels et du public se soit accrue, de nombreux patients et prestataires hésitent encore à discuter des abus.
Questionnaire
En supposant que le patient est stable et ne souffre pas, une évaluation détaillée des victimes devrait avoir lieu après la divulgation de l'abus. L'évaluation de la sécurité est la priorité. Une liste de questions standard préparées peut aider à atténuer l'incertitude dans l'évaluation du patient. S'il y a des signes de danger immédiat, adressez-vous à un avocat de soutien, à un abri, à une hotline pour les victimes ou aux autorités judiciaires. [1]
- S'il n'y a pas de danger immédiat, l'évaluation doit se concentrer sur la santé mentale et physique et établir les antécédents de maltraitance actuelle ou passée. Ces réponses déterminent l'intervention appropriée.
- Lors de l’évaluation initiale, le praticien doit être sensible aux croyances culturelles du patient. L'intégration d'une évaluation de sensibilité culturelle avec des antécédents de victimes de violence domestique peut permettre un traitement plus efficace.
- Les patients qui ont subi des violences domestiques peuvent souhaiter ou non être référés. Beaucoup ont peur de leur vie et de leur bien-être financier et peuvent donc peser le compromis en laissant l'agresseur menant à la perte de soutien et peut-être à la responsabilité de s'occuper des enfants seuls. Le fournisseur de soins de santé doit assurer le patient que la décision est volontaire et que le fournisseur aidera quelle que soit la décision. L'objectif est de rendre les ressources accessibles, sûres et d'améliorer le soutien.
- Si le patient choisit de quitter sa situation actuelle, les coordonnées d'un centre local de lutte contre la violence domestique doivent être fournies.
- S'il y a un risque pour la vie ou l'intégrité physique, ou des preuves de blessure, le patient doit être référé aux autorités locales chargées de l'application des lois.
- Les conseillers comprennent souvent des travailleurs sociaux, des psychiatres et des psychologues qui se spécialisent dans ce genre de situation[1]
Si de la violence entre adultes est suspectée, il est recommandé de porter une attention particulière aux éléments suivants lors de l'anamnèse:
- État du couple
- Différends, discussions, résolution
- Colère
- Peur du conjoint
- Menaces
- Violence physique, sexuelle ou psychologique
Le clinicien doit faire tout son possible pour examiner le patient en privé, en expliquant la confidentialité au patient. Il devrait poser des questions bienveillantes et empathiques et écoutez poliment sans interrompre les réponses.
Certaines plaintes peuvent également accompagnées une situation de violence domestique. Celles-ci peuvent inclure des maux de dos, des maux d'estomac, des maux de tête, de la fatigue, de l'agitation, une perte d'appétit et de l'insomnie. Les femmes vivant de la violende sont plus susceptibles de souffrir d'asthme, de syndrome du côlon irritable et de diabète. [1]
Examen clinique
Les sites de blessures les plus courants sont la tête, le cou et le visage. Les blessures accidentelles quant à elle impliquent le plus souvent les extrémités du corps. Les victimes d'abus ont tendance à avoir de multiples blessures à divers stades de guérison, de aiguë à chronique. De plus, les victimes de violence peuvent présenter des blessures de défense classiquement aux avant-bras. Il faut également prendre note que des vêtements peuvent couvrir les blessures au corps, aux seins, aux organes génitaux, au rectum et aux fesses.
Si de la violence entre adultes est suspectée, il est recommandé de porter une attention particulière aux éléments suivants lors de l'examen physique:
- Lésions aux organes génitaux ou symptômes gynécologiques fréquents
- Ecchymoses
- Signes de défense aux avant-bras
- Morsures
- Coupures
- Fractures
- Commotions cérébrales
- Brûlures
Dossier médical[1]
Le dossier médical est souvent utilisé pour condamner un agresseur. Un tableau mal documenté peut amener un agresseur à se libérer et à commettre des actes de violence à nouveau.[1]
Le dossier médical doit inclure une documentation détaillée de l'évaluation, du traitement et des références.[1]
- Décrivez l'événement abusif et les plaintes actuelles en utilisant les propres mots du patient.
- Incluez le comportement du patient dans le dossier.
- Incluez les problèmes de santé liés à l'abus.
- Incluez le nom, la relation et l'adresse de l'auteur présumé.
- L'examen physique doit inclure une description des blessures du patient, y compris l'emplacement, la couleur, la taille, la quantité et le degré d'âge des ecchymoses et contusions.
- Documentez les blessures avec des schémas anatomiques et des photographies.
- Incluez le nom du patient, le numéro du dossier médical, la date et l'heure de la photographie et les témoins au dos de chaque photo.
- Les vêtements déchirés et endommagés doivent également être photographiés.
- Documentez les blessures qui ne sont pas clairement illustrées par des photographies avec des dessins
au trait. - En cas d'agression sexuelle, suivez les protocoles d'examen physique et de collecte de preuves. [1]
Drapeaux rouges
Certains éléments suspects peuvent alerter le clinicien:
- Retard de consultation
- Histoire changeante/ incohérente avec la lésion
- Consultations fréquentes à l’urgence
- Abus d’alcool ou de drogues
- Idées suicidaires
- Blessures cachées et d'âge différents
- Symptômes vagues, somatisation
- Maux de têtes
- Palpitations
- Douleurs thoraciques
- Rapports sexuels douloureux
- Douleurs chroniques
- Symptômes psychologiques
- Anxiété
- Dépression
- Fatigue
Investigation
Après stabilisation et évaluation physique, différentes investigations peuvent être indiquées.
- Formule sanguine complète
- Déshydratation
- Anomalies électrolytiques
- Infection
- Toxicomanie
- Intoxication médicamenteuse
- Malnutrition
- Radiographies des parties du corps meurtries pour détecter les fractures
- TDM de la tête pour évaluer les saignements intracrâniens à la suite d'un abus ou des causes d'un état mental altéré [1]
- Examen pelvien avec collecte de preuves en cas d'agression sexuelle [1]
- Photographies des blessures avant les traitements
Collecte de preuves [1]
La violence domestique et familiale entraîne généralement des poursuites judiciaires contre l'auteur. De préférence, une équipe spécialisée dans la violence domestique est appelée pour aider à la collecte de preuves.[1]
Chaque établissement de santé doit avoir une procédure écrite sur la manière d'emballer et d'étiqueter les échantillons et de maintenir une chaîne de possession. Le personnel chargé de l'application de la loi aidera souvent à la collecte de preuves et fournira des kits spécifiques.[1]
Il est important d'éviter de détruire des preuves. Les preuves comprennent des échantillons de tissus, de sang, d'urine, de salive et des échantillons vaginaux et rectaux. La salive des piqûres peut être collectée; la marque de morsure est tamponnée avec un coton-tige imbibé d'eau.[1]
Les vêtements tachés de sang, de salive, de sperme et de vomi doivent être conservés pour une analyse médico-légale.[1]
Prise en charge
En supposant que le patient est stable et ne souffre pas, une évaluation détaillée des victimes devrait avoir lieu après la divulgation de l'abus. L'évaluation de la sécurité est la priorité. Une liste de questions standard préparées peut aider à atténuer l'incertitude dans l'évaluation du patient. S'il y a des signes de danger immédiat, adressez-vous à un avocat de soutien, à un abri, à une hotline pour les victimes ou aux autorités judiciaires. [1]
- S'il n'y a pas de danger immédiat, l'évaluation doit se concentrer sur la santé mentale et physique et établir les antécédents de maltraitance actuelle ou passée. Ces réponses déterminent l'intervention appropriée.
- Lors de l’évaluation initiale, le praticien doit être sensible aux croyances culturelles du patient. L'intégration d'une évaluation de sensibilité culturelle avec des antécédents de victimes de violence domestique peut permettre un traitement plus efficace.
- Les patients qui ont subi des violences domestiques peuvent souhaiter ou non être référés. Beaucoup ont peur de leur vie et de leur bien-être financier et peuvent donc peser le compromis en laissant l'agresseur menant à la perte de soutien et peut-être à la responsabilité de s'occuper des enfants seuls. Le fournisseur de soins de santé doit assurer le patient que la décision est volontaire et que le fournisseur aidera quelle que soit la décision. L'objectif est de rendre les ressources accessibles, sûres et d'améliorer le soutien.
- Si le patient choisit de quitter sa situation actuelle, les coordonnées d'un centre local de lutte contre la violence domestique doivent être fournies.
- S'il y a un risque pour la vie ou l'intégrité physique, ou des preuves de blessure, le patient doit être référé aux autorités locales chargées de l'application des lois.
- Les conseillers comprennent souvent des travailleurs sociaux, des psychiatres et des psychologues qui se spécialisent dans ce genre de situation[1]
La violence domestique peut être difficile à découvrir lorsque la victime a peur, en particulier lorsqu'elle se présente à l'urgence ou au cabinet d'un professionnel de la santé. L’essentiel est d’établir un protocole d’évaluation et de maintenir une conscience de la possibilité que la violence domestique et familiale soit la cause des signes et symptômes du patient.[1]
Plus de 80% des victimes de violence domestique et familiale recherchent des soins dans un hôpital; d'autres peuvent demander des soins dans des cabinets de professionnels de la santé, notamment des dentistes, des thérapeutes et d'autres cabinets médicaux. Le dépistage systématique doit être effectué par tous les professionnels de la santé, y compris les infirmières, les médecins, les adjoints au médecin, les dentistes, les infirmières praticiennes et les pharmaciens. La coordination interprofessionnelle du dépistage est un élément essentiel de la protection des victimes et de la réduction des effets négatifs sur la santé. Les interventions des équipes de professionnels de la santé réduisent l'incidence de la morbidité et de la mortalité associées à la violence domestique. La documentation est vitale et une obligation légale.[1]
- Les professionnels de la santé, y compris l'infirmière, doivent documenter toutes les constatations et recommandations dans le dossier médical, y compris les déclarations de refus d'abus
- Si la violence domestique est admise, la documentation doit inclure les antécédents, les résultats de l'examen physique, les découvertes de laboratoire et radiographiques, toutes les interventions et les renvois effectués.
- Si des résultats significatifs peuvent être enregistrés, des images doivent être incluses.
- Le dossier médical peut devenir un document judiciaire; être objectif et précis.
- Les professionnels de la santé doivent prévoir un rendez-vous de suivi.
- Il est essentiel de s'assurer qu'une assistance supplémentaire est disponible à tout moment pour protéger le patient contre les préjudices et briser le cycle des abus.
- Impliquez le travailleur social tôt
- Ne pas renvoyer le patient tant qu'un refuge sûr n'a pas été mis en place.[1]
Ø Évaluer la menace et le danger pour le ou la patiente (les femmes ont généralement des blessures plus graves)
o Si la menace est imminente ou la violence est à risque d’aboutir à un danger grave :
§ Établir un plan avec la victime (appel, promesse de se rendre dans un poste de police, enfants chez un autre membre de la famille)
Ø Conseils et support
o Elle n’est pas responsable de ce qui lui arrive.
o Ne mérite pas de tels sévices.
o Vérifier ses intentions et lui présenter les options (séparation, plainte légale, etc.)
Ø Si en suivi externe :
o Aborder régulièrement la question et réévaluer le risque
o Assurer de la confidentialité
o Offrir de l’aide
Ø Ressources communautaires
· Centre pour femmes
· Ressources d’hébergement pour victimes de violence
· Police
Ø Hospitaliser si la condition médicale le nécessite
o Peut aussi être une avenue pour creuser davantage la situation
o Si doute important sur la sécurité du patient à domicile
Ressources[1]
Ressources pour les victimes | Ressources pour les personnes violentes |
---|---|
SOS – Violence conjugaleLigne sans frais: 1-800-363-9010 www.sosviolenceconjugale.ca |
Groupe d’Aide aux Personnes Impulsives, ayant des comportements violentsQuébec: 418-529-3446 www.legapi.com |
Regroupement des maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugaleLigne sans frais: 1-800-363-9010 www.maisons-femmes.qc.ca |
Service d’aide aux conjoints (SAC) – Aide aux hommes en difficulté conjugaleMontréal : 514-384-6296 www.serviceaideconjoints.org |
Fédération des maisons d’hébergement pour femmesMontréal: 514-878-9757 www.fede.qc.ca |
Action sur la Violence et Intervention Familiale (AVIF)Montréal : 450-692-7313 – volet Adulte Montréal : 450-692-8746 – volet Jeunesse www.avif.ca |
Violence conjugale – Service de police de la Ville de MontréalUrgence : 9-1-1 De l’extérieur de Montréal : 514-280-2121 Info-Crime : 514-393-1133 www.spvm.qc.ca |
Centre d’intervention et de recherche en violence conjugale et familialeMontréal : 514-270-8462 www.pro-gam.ca |
Tel-jeunesMontréal: 514-288-2266 Ligne sans frais: 1-800-263-2266 www.tel-jeunes.com |
La priorité est l'ABC et le traitement approprié des plaintes présentées. Cependant, une fois que le patient est stabilisé, le personnel des services médicaux d'urgence peut identifier les problèmes associés à la violence.[1]
Service des urgences et soins de bureau[1]
Les interventions à envisager incluent: [1]
- Assurez-vous qu'un environnement sûr est fourni.
- Diagnostiquer les blessures physiques et autres problèmes médicaux ou chirurgicaux.
- Traitez les blessures physiques aiguës ou potentiellement mortelles.
- Identifier les sources possibles de violence domestique.
- Établir la violence domestique comme diagnostic.
- Rassurez le patient qu'il n'est pas en faute.
- Évaluez l'état émotionnel et traitez.
- Documentez l'histoire, le physique et les interventions.
- Déterminer les risques pour la victime et évaluer les options de sécurité.
- Informez le patient que la violence peut s'intensifier.
- Déterminez si une intervention juridique est nécessaire et signalez les abus lorsque cela est approprié ou obligatoire.
- Élaborer un plan de suivi.
- Offrir des options d'hébergement, des services juridiques et autres ressources de soutien pertinentes[1]
Disposition[1]
Si le patient ne veut pas aller dans un refuge, fournissez les numéros de téléphone pour la violence domestique ou les lignes d'assistance d'urgence et les services de soutien pour une utilisation ultérieure éventuelle. Fournissez des instructions au patient, mais gardez à l'esprit que les documents écrits peuvent présenter un danger une fois que le patient est rentré à la maison.[1]
- Un renvoi doit être effectué vers les soins primaires ou vers une autre ressource appropriée.
- Conseillez au patient d'avoir un plan de sécurité et donnez des exemples. [1]
Rappelez-vous [1]
Quarante pour centdes victimes de violence domestique ne contactent jamais la police.- Parmi les femmes victimes d'homicide domestique, 44% s'étaient rendues à l'urgence d'un hôpital dans les 2 ans suivant leur meurtre. DOUBLE
Les professionnels de la santé offrent aux victimes de violence domestique la possibilité d'obtenir de l'aide.[1]
Sans un service social et une intervention de santé mentale appropriés, toutes les formes de violence peuvent être des problèmes récurrents et croissants, et le pronostic de rétablissement est mauvais. Sans traitement, la violence domestique et familiale se reproduit généralement et s'intensifie à la fois en fréquence et en gravité.[4][1]
- Parmi les personnes blessées par la violence domestique, plus de 75% continuent d'être victimes de maltraitance.[1]
- Plus de la moitié des femmes battues qui tentent de se suicider essaieront à nouveau; souvent, ils réussissent avec la deuxième tentative.[1]
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de l'approche clinique |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Complications
Il existe de nombreux effets négatifs connus et soupçonnés sur la santé de la violence domestique. Les fractures osseuses, les traumatismes crâniens et les blessures internes ont des conséquences à long terme.[1]
Les patients peuvent également développer de multiples comorbidités telles que: [1]
- Asthme
- Insomnie
- Fibromyalgie
- Maux de tête
- Hypertension artérielle
- La douleur chronique
- Problèmes gastro-intestinaux
- Troubles gynécologiques
- Dépression
- Crises de panique
- TSPT[1]
Concepts clés
Dépistage: Tools[1]
- L'American Academy of Pediatricians propose des guides gratuits pour l'historique, les tests physiques, les tests de diagnostic, la documentation, le traitement et les problèmes juridiques en cas de suspicion de maltraitance d'enfants.
- Le Center for Disease Control and Prevention (CDC) fournit plusieurs échelles d'évaluation des relations familiales, y compris les risques de maltraitance des enfants.
- L'examen physique est toujours l'outil de diagnostic le plus important pour détecter les abus. Un enfant ou un adulte suspecté d'abus doit être déshabillé et un examen physique complet doit être effectué. La peau doit être examinée pour des ecchymoses, des morsures, des brûlures et des blessures à différents stades de guérison. Examiner les hémorragies rétiniennes, les hémorragies sous-durales, la rupture de la membrane tympanique, le gonflement des tissus mous, les ecchymoses buccales, les dents fracturées et les lésions d'organes.
Dépistage: Recommandations[1]
- Évaluer les conditions organiques et les médicaments qui imitent l'abus.
- Évaluer les patients et les soignants séparément
- Les cliniciens doivent régulièrement dépister la violence familiale et domestique et la maltraitance des personnes âgées
- L'indice de suspicion de mauvais traitements envers les aînés peut être utilisé pour évaluer les mauvais traitements envers les aînés
- Dépister les troubles cognitifs avant de dépister les abus chez les personnes âgées
- La blessure de modèle est plus suspecte [1]
Risques[1]
Le signalement d'échec de la maltraitance des enfants est illégal dans la plupart des États.- Le fait de ne pas signaler les mauvais traitements infligés à un partenaire intime et à un aîné est illégal dans de nombreux États.
Légal[1]
Il est important de connaître les lois fédérales et étatiques régissant la violence domestique et familiale. N'oubliez pas que le signalement de la violence domestique et familiale aux forces de l'ordre n'empêche pas la documentation détaillée dans le dossier médical.[1]
- La violence est un crime, et le patient doit être informé que l'aide est disponible. Si le patient souhaite une aide juridique, la police locale doit être appelée.
- Dans certaines juridictions, le signalement de la violence domestique est obligatoire. L'obligation légale de signaler les abus doit être expliquée au patient.
- Le patient doit être informé de la manière dont les autorités locales réagissent généralement à de tels rapports et fournir des procédures de suivi. Abordez le risque de représailles, le besoin d'un abri et éventuellement une ordonnance de protection d'urgence (disponible dans tous les États et dans le district de Columbia).
- S'il y a une possibilité que la sécurité du patient soit mise en danger, le clinicien doit travailler avec le patient et les autorités pour mieux protéger le patient tout en respectant les obligations légales de signalement.
- Le rôle clinique dans la gestion d'un patient maltraité va au-delà de l'obéissance aux lois qui exigent la déclaration; il existe une obligation primordiale de protéger la vie du patient.
- Le clinicien doit aider à atténuer les dommages potentiels résultant du signalement, à fournir des soins continus appropriés et à préserver la sécurité du patient.
- Si le patient le désire et que cela est acceptable pour la police, un professionnel de la santé doit rester pendant l'entretien.
- Le dossier médical doit refléter l'incident décrit par le patient et les résultats de l'examen physique. Incluez la date et l'heure à laquelle le rapport a été recueilli ainsi que le nom et le numéro de badge de l'agent.[1]
Statuts nationaux[1]
Loi fédérale sur la prévention et le traitement de la maltraitance des enfants (CAPTA) [1]
Chaque État a des statues spécifiques sur la maltraitance des enfants. La législation fédérale fournit des lignes directrices pour définir les actes qui constituent de la maltraitance des enfants. Les lignes directrices suggèrent que la maltraitance des enfants comprend un acte ou un échec récent qui présente un risque imminent de préjudice grave. Cela comprend tout acte récent ou tout manquement à agir de la part d'un parent ou d'un tuteur qui entraîne la mort, des préjudices physiques ou émotionnels, des abus sexuels ou de l'exploitation.[1]
Loi sur la justice pour les aînés [1]
La Loi sur la justice pour les aînés propose des stratégies pour réduire la probabilité de maltraitance, de négligence et d'exploitation envers les aînés. La loi utilise trois approches importantes: [1]
Loi sur la sécurité des patients et la maltraitance [1]
La loi sur la violence contre les femmes fait du crime fédéral le fait de franchir les frontières des États pour traquer, harceler ou blesser physiquement un partenaire; ou entrer ou sortir du pays en violant une ordonnance de protection. C'est une violation de posséder une arme à feu ou des munitions alors qu'il fait l'objet d'une ordonnance de protection ou s'il est reconnu coupable d'un crime qualifié de violence domestique. La victime a également le droit de: [1]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/09/14 à partir de Domestic Violence (StatPearls / Domestic Violence (2020/06/26)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29763066 (livre).
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,34 1,35 1,36 1,37 1,38 1,39 1,40 1,41 1,42 1,43 1,44 1,45 1,46 1,47 1,48 1,49 1,50 1,51 1,52 1,53 1,54 1,55 1,56 1,57 1,58 1,59 1,60 1,61 1,62 1,63 1,64 1,65 1,66 1,67 1,68 1,69 1,70 1,71 et 1,72 Erreur de référence : Balise
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