Utilisateur:Antoine Mercier-Linteau/Brouillons/Syndrome d'irradiation aiguë
Maladie | |
Brûlures par radiation causée par une surexposition aux rayons X | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Tachycardie , Érythème cutané , Température corporelle élevée |
Symptômes |
Nausées, Non-spécifique, Céphalée , Fatigue , Diarrhée , Vomissement , Température corporelle élevée |
Informations | |
Terme anglais | Syndrome de rayonnement |
Wikidata ID | Q275459 |
Spécialités | Médecine du travail, radiologie diagnostique |
|
Appelé aussi syndrome d'intoxication par radiation. Il fait référence aux effets des doses élevées de rayon-X ionisantes (généralement supérieurs à 0,5 Gy ou 50 rad). Il est défini par le Conseil national de radioprotection et de mesures comme[1]:
Le syndrome des rayonnements aigus est un terme large utilisé pour décrire une gamme de signes et de symptômes qui reflètent de graves dommages à des systèmes organiques spécifiques et qui peuvent entraîner la mort en quelques heures ou jusqu'à plusieurs mois après l'exposition. La prise en charge appropriée du syndrome de radiation aiguë nécessite une planification aux niveaux gouvernemental, local et médical pour assurer le traitement approprié et l'utilisation des ressources limitées.
Épidémiologie
Difficile à statuer mais propotionnelle aux doses de radiation et au débit d'exposition. En fait, les urgences radiologiques radiologiques ou nucléaires sont rares mais peuvent impliquer un nombre important de personnes. Par exemple, après la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, près de 6000 enfants ont développé un cancer de la thyroïde suite à l'inhalation de l'iode radioactif.[2][3][4][1]
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
|
Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
|
Le syndrome de rayonnement aigu peut résulter d'une exposition directe ou d'une contamination par des matières radioactives. L'exposition peut résulter d'un rayonnement de fond, d'une exposition médicqale, d'une exposition industrielle et d'événements nucléaires accidentels ou délibérés. Une exposition de 4.5Gy est léthale pour 50% des personnes exposées. Une exposition égale ou supérieure à 10 Gy est associée à 100% de mortalité.
Il existe plusieurs types d'exposition aux radiations qui peuvent être distincs ou simultanés.
L'irradiation se produit lorsque l'individu est exposé à un rayonnement pénétrant qui peut traverser ou être absorber par le corps. Les personnes irradiées ne sont pas radioactives et ne présentent donc pas de danger pour les autres tant qu'elle ne sont pas contaminées par des particules radioactives.
La contamination interne se produit lorsque les particules radioactives sont incorposées dans la cellule, le tissu ou l'organe suite à l'ingestion, l'inhalation ou absorption via une plaie ouverte ou les muqueuses. ce type de contamination est difficile à éliminer à cause de la forte liaison entre les particules radioactifs et le tissu humain. cette exposition présente un grand risque de développer un cancer surtout chez les enfants.
La contamination externe se produit lorsque des substances radioactives entrent en contact avec la peau, les cheveux ou les ongles du patient. ce type de contamination provoque rarement des effets cliniques significatifs sauf si présence de plaie ouverte. [5][6][7][8][1]
Physiopathologie
La radiation est préjudiciable aux tissus corporels en fonction de la rapidité avec laquelle leurs cellules se renouvellent. Ceux qui ont un indice mitotique élevé seront plus sévèrement affectés à une dose plus faible. Il s'agit notamment de la moelle osseuse, du tractus gastro-intestinal et de la peau.[1]
Il existe cinq types de rayonnements ionisants; ceux concernés ici sont les rayonnements alpha, bêta et gamma:[1]
- Les particules alpha sont constituées de deux protons et de deux neutrons. Elles sont facilement bloquées par les vêtements mais peuvent être inhalé ou ingéré. Une fois à la surface des alvéoles ou de la muqueuse intestinale, elles peuven tprovoquer des lésions cellulaires entraînant certains cancers. Le radon est un exemple de matière nucléaire émettant des particules alpha.
- Les particules bêta sont constituées d'électrons. Ils ont une pénétrance plus élevée que les particules alpha et peuvent endommager la peau. Ils peuvent également être inhalés ou ingérés. C'est le sous-produit des centrales nucléaires et des matières nucléaires médicales comme le xénon.
- Les rayons gamma n'ont pas de masse et sont hautement pénétrants. Ils sont généralement le résultat d'une explosion nucléaire.
Présentation clinique
Enregistrer si et quand un patient a eu des vomissements ou des nausées après l'exposition. Les vomissements sont l'un des premiers signes d'exposition aux radiations. Un examen physique complet doit être effectué. À ce stade, ce serait une bonne idée de prélever des écouvillons de la bouche et des narines à envoyer pour des tests de radiation. Prenez note de toute brûlure ou blessure par explosion. Le patient doit être examiné pour la radiothérapie conformément à votre protocole régional. Toutes les blessures chirurgicales ou traumatiques doivent être triées de manière appropriée.
Facteurs de risque
Les facteurs de risques sont:
- La dose de radiation
- Le niveau de protection
- La disponibilité des soins médicaux
- L'exposition à la radiothérapie, les accidents de centrale nucléaire,
- L'exposition à des armes nucléaires ou radiologiques.
Questionnaire
Histoire d'une exposition récente à une source de radiation du corps entier de près de 1 Gy (100 rad). Les doses inférieures à cette valeurs ne causent généralement pas ce syndrôme.
Les symptômes cliniques sont généralement non-spécifique. Généralement, on retrouve des manifestations cutanées, gastro-intestinaux, hématologique et neurologique:[1]
- nausées / vomissements / diarrhée: l'apparition précoce (moins de 2 heures post exposition) et la persistance de la nausée, vomissement et/ou la diarrhée, indiquent une exposition sévère à la radiation
- fatigue
- céphalée
Examen clinique
- signes vitaux: tachycardie, fièvre
- examen cutané: érythème (au site d'exposition)
- ...
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
|
- Formule sanguine complète (q 6 à 12h) pour surveiller l'épuisement du nombre de GB surtout
- Groupé-croisé
- Ions
- Prélevement des surfaces muqueuses pour analyse de rayonnement.[1]
Approche clinique
Il existe 4 sous-syndromes qui peuvent se manifester individuellement ou en combinaison. Le sous-syndrome cutané, hématopoietique, gastro-intestinal et neurovasculaire.
Cutanée
Les effets sur la peau sont dose-dépendants
- ≥ 3Gy : perte de cheveux
- ≥6 Gy: erythème
- > 10 Gy : desquamation sèche
- > 15 Gy: desquamation humide
- > 20 Gy : nécrose
Dans les cas d'exposition sévère, un érythème initial peut être suivi d'une rougeur intense, d'ampoules et d'ulcérations. peut aussi induire la nécrose de la région exposée.
De très fortes doses cutanées peuvent provoquer une perte permanente des cheveux, des lésions au niveau des glandes sébacées et sudoripares, une atrophie, une fibrose, des chéloïdes, des modifications de la pigmentation de la peau et une fibrose progressive du système vasculaire qui peut prendre des mois ou des années.
Hématopoietique
Manifestation sous forme de cytopénie accompagnée des conséquences cliniques relié à cela. Ces conséquences inclue les infections, la fatigue, les hémorragies. La première manifestation de cytopénie est la diminution de nombre de lymphocytes dans les premières heures post-exposition et dure plusieurs semaines. Par la suite, les neutrophiles, les plaquettes et les globules rouges, sont affectés. La neutropénie atteint sont maximum entre la 2ième et 4ième semaine , c'est aussi à ce moment que les infections augmentent. La thrombocytopénie peut persister plusieurs mois. L'anémie se manifeste suite aux saignements gastro-intestinaux, aux hémorragies et à la destruction de la moelle osseuse.
Les conséquences hématologiques deviennent apparente avec des doses >2 à 4 Gy.
La rémission peut se faire si la moelle osseuse et les cellules progénitrices ne sont pas complètement détruits.
C'est aussi associé à des effets à long terme tel que les tumeurs malignes myéloïdes (syndromes myélodysplasiques, leucémie myéloïde chronique ou leucémie myéloïde aiguë)
Gastro-intestinal
L'apparition des vomissements et avec le nombre de lymphocytes sont utilisés pour déterminer la dose d'exposition aux rayonnements.
À partir des dose de 1.5 Gy (150 rad), il y a apparition du prodrome gastro-intesinal qui inclut les nausées, vomissements et anorexie. à des doses d'exposition plus élevées, les manifestations GI peuvent être plus graves ou durer plus longtemps (plus de 5 jours). À des doses > 5 Gy, une diarrhée sanglante se sourrajoute, ainsi qu'un phénomène de malabsorption, des pertes de liquides, une hypovolémie et ainsi un diminution du volume circulant. Avec le bris de la barrière de la muqueuse intestinale, il y aura des risques de septicémie.
Neurovasculaire
L'effet de rayonnement sur le systène nerveux central varit en fonction de la dose et du temps d'exposition. Ces effets varient de non-spécifiques à des effets cognitifs et neurologiques graves. cela peut commencer par des nausées, des vomissement et de léthargie dans les minutes suivants. À des doses de rayonnement > 10 Gy, une incapacité sévère évoluant jusqu'au coma et la mort en 24 à 48h se manifeste. Dans les 24 à 48h suivant l'exposition, une désorientation, une ataxie, une prostration, des convulsions, une fièvre et une hypotension sont mauvais prédictifs.
La biopsie des personnes décédées révèle des hémorragies focales avec nécrose, de l'œdème de la substance blanche, de la démyélinisation et des lésions microvasculaires importantes.
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
|
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
|
Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
|
- Dilatation gastrique aiguë [1]
- Toxicité de l'acétaminophène [1]
- Insuffisance surrénalienne [1]
- Appendicite[1]
- Toxicité de l'aspirine [1]
- Tumeur du SNC [1]
- Toxicité de la digoxine [1]
- ICP[1] élevé
- Pancréatite [1]
- Péritonite [1]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Le personnel doit être protégé de la contamination et tous les patients ayant des antécédents de contamination doivent être déshabillés et baignés. Vous pouvez réduire l'exposition de 80% simplement en retirant les vêtements contaminés. Les personnes atteintes de blessures potentiellement mortelles sont décontaminées au mieux, mais les urgences chirurgicales et traumatologiques auront la priorité. La chirurgie doit être pratiquée dans les 24 premières heures, car des changements significatifs dans la capacité du patient à combattre l'infection peuvent résulter de l'exposition aux rayonnements. Les soins de soutien sauvent des vies en cas de syndrome de rayonnement aigu. La gestion des fluides et le traitement précoce de tout signe d'infection seront fondamentaux pour un meilleur résultat. La prévention du cancer de la thyroïde doit être une priorité. Tous les enfants et toutes les femmes enceintes doivent se voir proposer de l'iodure de potassium pour protéger la thyroïde de l'absorption d'iode radioactif. Les mères qui allaitent devraient être encouragées à arrêter si possible. Les doses suivantes d'iodure de potassium doivent être utilisées quotidiennement dans la zone d'exposition: adulte 130 mg, enfant 65 mg et nourrisson d'un mois à l'enfant de trois ans 32 mg. Ceci est particulièrement important dans le cas d'accidents de centrales nucléaires. Les antiémétiques seront utiles pour contrôler les nausées. Le contrôle de la douleur pour les brûlures et autres blessures devrait être une priorité. Lors d'expositions modérées, il peut être nécessaire d'utiliser des cytokines et des facteurs de stimulation des colonies. L'utilisation précoce d'antibiotiques devrait être la règle. L'utilisation de la greffe de moelle osseuse a été utilisée pour des expositions à de fortes doses, mais reste controversée. Les agents chélateurs sont utilisés dans certaines expositions, mais ne doivent être démarrés qu'après consultation d'un spécialiste nucléaire (voir Ressources). Gardez à l'esprit le traumatisme psychologique qui peut résulter d'une exposition aux radiations. Ce traumatisme est plus prononcé chez les enfants car ils seront déplacés de leurs foyers et de leurs routines.[1]
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Complications
Même après une rémission, les patients demeurent à risque de complications à long terme. Ce sont des effets similaire à ceux manifestés suite à une radiothérapie. Les complications comprennent :
- Syndrome myelodysplasique
- Diverses leucémies
- Tumeurs solides ( cancer de la thyroide, sein et SNC)
- Maladies thyroidiennes
Évolution
Prodrome
Apparait 0 à 3 jours post-exposition. Les symptômes sont non spécifiques mais peut inclure l’anorexie, nausée, vomissement, diarrhée, fatigue, température, érythème cutané, céphalée, tachycardie. Une lymphopénie peut aussi être observée précocement. L'apparition précoce (moins de 2 heures post exposition) et la persistance de la nausée, vomissement et/ou la diarrhée, indiquent une exposition sévère à la radiation.
Phase de latente
Apparait 2 à 20 jours post-exposition. Peut durer des heures ou des semaines. Il y a une amélioration des symptômes.La durée est inversement porportionnelle à la dose de radiation recue. Ainsi, un patient ayant recu une dose léthale peut progresser de la phase prodromique à la phase symptomatique dans passer par la phase de latence.
Phase symptomatique
Apparait 21 à 60 jours post-exposition. Les manifestations varient selon l’exposition :
- 1-8 Gy : syndrome hématopoïétique : infection, hémorragie
- 5-20Gy : symptômes gastro-intestinaux : diarrhée, troubles électrolytiques, saignements gastro-intestinaux et perforation
- Plus de 20 Gy : symptômes neurovasculaires : céphalée, déficits neurologiques focaux, altération de l’état de conscience, oedème cérébral
Phase terminale
Guérison ou décès.
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
|
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/09/11 à partir de Radiation Syndrome (StatPearls / Radiation Syndrome (2020/07/21)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28722960 (livre).
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 et 1,17 Robert Acosta et Steven J. Warrington, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28722960, lire en ligne)
- ↑ V. O. Sushko, O. O. Kolosynska, O. M. Tatarenko et G. A. Nezgovorova, « PROBLEMS OF MEDICAL EXPERTISE FOR DISEASES THAT BRING TO DISABILITY AND DEATH AS A RESULT OF RADIATION EXPOSURE INFLUENCE IN CONDITIONS OF THE CHERNOBYL CATASTROPHE IN REMOTE POSTACCIDENTAL PERIOD », Problemy Radiatsiinoi Medytsyny Ta Radiobiolohii, vol. 23, , p. 471–480 (ISSN 2304-8336, PMID 30582864, DOI 10.33145/2304-8336-2018-23-471-480, lire en ligne)
- ↑ O. D. Bazyka et D. O. Bilyi, « DISEASES OF CIRCULATORY SYSTEM AND COMORBID TYPE II DIABETES MELLITUS IN THE CHORNOBYL ACCIDENT CONSEQUENCES CLEAN-UP WORKERS », Problemy Radiatsiinoi Medytsyny Ta Radiobiolohii, vol. 23, , p. 246–253 (ISSN 2304-8336, PMID 30582850, DOI 10.33145/2304-8336-2018-23-246-253, lire en ligne)
- ↑ H. M. Chobotko, L. A. Raichuk et V. P. Landin, « CHARACTERISTICS AND PROGNOSIS OF THE INTERNAL EXPOSURE DOSES OF THE UKRAINIAN POLISSYA RURAL POPULATION IN THE REMOTE PERIOD AFTER THE ACCIDENT AT THE CHERNOBYL NUCLEAR POWER PLANT (MONITORING STUDY) », Problemy Radiatsiinoi Medytsyny Ta Radiobiolohii, vol. 23, , p. 216–228 (ISSN 2304-8336, PMID 30582847, DOI 10.33145/2304-8336-2018-23-216-228, lire en ligne)
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30624353
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30612971
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30624350
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30421807