Insulinome
Maladie | |
Caractéristiques | |
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Signes | Pâleur, Troubles cognitifs, Tachycardie , Changements de comportement, Anomalies psychomotrices, Déficits neurologiques transitoires, Diaphorèse |
Symptômes |
Coma, Confusion, Convulsions, Paresthésies, Nausées, Vertige , Gain de poids, Faim, Changement de comportement, Somnolence, ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Tumeurs neuroendocrines, Hypoglycémie post-bypass gastrique, Hypoglycémie factice par injection d'insuline exogène, Hypoglycémie induite par la sulfonylurée, Nésidioblastose, Hypoglycémie hyperinsulinémique persistante de la petite enfance, Syndrome d'hypoglycémie pancréatique non insulinique, Hypoglycémie auto-immune |
Informations | |
Wikidata ID | Q1501239 |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
L'insulinome est un type de tumeur neuroendocrine fonctionnelle des cellules des îlots pancréatiques. L'insulinome est caractérisé par une hypoglycémie secondaire à l'augmentation inappropriée de la sécrétion d'insuline endogène. Cette tumeur neuroendocrine est le plus souvent bénigne et solitaire, mais peut, dans de rares cas, se présenter par une tumeur maligne. L'insulinome peut être retrouvé en présence du syndrome de multiples néoplasies endocriniennes de type 1 (MEN1).[1]
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
L'incidence de l'insulinome est d'environ 1 à 4 par million par an.[2][3] Plus fréquemment, l'insulinome est une seule tumeur bénigne, mais dans 5,8% des cas, l'insulinome peut s'avérer être une tumeur maligne.[2] Dans 7% des cas, l'insulinome peut coexister avec d'autres tumeurs bénignes et est associé au syndrome MEN1 dans 6% à 7,6% des cas.[2][4] L'âge médian des patients chez qui le diagnostic chirurgical est posé est de 47 à 50 ans.[2][4][1]
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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- Généralement, l'insulinome survient de manière sporadique et son étiologie demeure incertaine.
- Le syndrome MEN 1 (néoplasie endocrinienne multiple de type 1) est une maladie héréditaire autosomique dominante rare caractérisée par une prédisposition aux tumeurs des glandes parathyroïdes, de l'hypophyse antérieure et des cellules des îlots pancréatiques. [5] La présence du syndrome MEN 1 confère une susceptibilité à développer des insulinomes multiples. À la différence de l'insulinome sporadique qui se présente généralement chez des personnes âgées de plus de 40 ans, l'insulinome associé au MEN1 se présente plus fréquemment dans le groupe d'âge de 20 à 40 ans.[5] Lorsque les insulinomes sont associés à MEN1, une mutation du gène MEN1 au niveau du chromosome 11q13 est généralement présente dans la plupart des cas.[6][1]
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
En l'absence d'insulinome, une concentration plasmatique élevée de glucose déclenche la sécrétion d'insuline par les cellules bêta pancréatiques, alors qu'une concentration plasmatique faible en glucose inhibe la sécrétion d'insuline. Chez les patients atteints d'insulinome, la rétro-inhibition de la sécrétion d'insuline en réponse à l'hypoglycémie est altérée et l'insuline est sécrétée en continue, indépendamment de la glycémie. L'hyperinsulinémie peut résulter d'un processus de traduction régulé à la hausse en raison d'une variante de l'épissure d'insuline.[7] Lorsque la réserve d'insuline intracellulaire est remplie, l'insuline est sécrétée dans le sang. L'hyperinsulinémie entraîne une augmentation de la synthèse du glycogène, une diminution de la gluconéogenèse et de la glycogénolyse, qui sont tous attribués à une hypoglycémie.[1] Le mécanisme exact par lequel l'insulinome maintient sa sécrétion d'insuline malgré les processus physiologiques normaux demeure inconnu. [8] Toutefois, une étude a observée la présence d'une variante de l'ARNm d'insuline ayant une efficacité de traduction augmentée. Cette variante serait présente en plus grande quantité en présence d'insulinome par rapport aux îlots pancréatiques normaux. [9]
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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L'hypoglycémie à jeun est le résultat le plus caractéristique de l'insulinome, rapporté chez 73% de la population.[4] Environ 20% des patients présentent à la fois des symptômes d'hypoglycémie à jeun et postprandiale [4] Un nombre croissant de patients, plus souvent des hommes, signalent uniquement la présence des symptômes d'hypoglycémie postprandiale. [4]
Symptômes d'hypoglycémie
- symptômes neurovégétatifs : palpitations, tremblements, diaphorèse, anxiété, nausées, faim et paresthésies. [10]
- symptômes neuroglycopéniques : vision floue, changement de comportement, étourdissements, faiblesse, lipothymie, somnolence, idées délirantes, et confusion.L'amnésie de l'événement hypoglycémique est fréquente.[1] En cas d'hypoglycémie sévère, des convulsions et un coma peuvent survenir. [10]
- gain de poids [1]
À noter que certains patients sont asymptomatiques.
Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Des signes d'hypoglycémie peuvent être observés.
- Signes neurovégétatifs : tachycardie, diaphorèse, pâleur [11]
- Signes neuroglycopéniques : troubles cognitifs, changements de comportement, anomalies psychomotrices, parfois des déficits neurologiques transitoires [11].
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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L'insulinome doit être suspecté lorsqu'un patient présente la triade de Whipple qui comprend: des symptômes d'hypoglycémie, une faible concentration de glucose plasmatique documentée et une amélioration ultérieure des symptômes grâce à l'utilisation d'un traitement par le glucose.[1]
En cas de suspicion clinique élevée, l'évaluation d'un insulinome comporte deux étapes cruciales. La première consiste à établir le diagnostic par des tests biochimiques.[1]
Le diagnostic d'insulinome est établi en objectivant des concentrations sériques d'insuline trop élevées en présence d'un épisode d'hypoglycémie spontané ou induit. [3][12]
L'induction de l'hypoglycémie peut se faire par un Jeûne de 72h. Les signes biochimiques permettant d'établir le diagnostic sont :
- glycémie inférieure à 55 mg/dL
- taux d'insuline supérieur ou égal à 3 micro-unités/ml
- taux de peptide C supérieur ou égal à 0,6 ng/ml
- taux de proinsuline supérieur ou égal à 5 pmol/L
- taux de bêta-hydroxybutyrate inférieur ou égal à 2,7 mmol/L
- taux de sulfamide hypoglycémiant négatif [1]
Examens paracliniques pour localiser la tumeur :
- Tomodensitométrie abdominale avec contraste (test non invasif le plus fréquemment utilisé) [12] : petite masse solide qui rehausse au contraste [13][14].
- Échographie abdominale
- IRM
- Scintigraphie au GLP-1
En cas de suspicion élevée d'insulinome avec des études non invasives négatives, des tests invasifs tels que l' Échographie endoscopique (EUS)[Se: 70-95% %] ou un test de stimulation artérielle sélective du calcium (SACST) avec prélèvement veineux hépatique[Se: 93% %] pourraient être envisagés. [13][15]
Examens paracliniques supplémentaires en pathologie pour étayer le diagnostic[3] :
Facteurs de mauvais pronostic [16][1] :
- taille de la tumeur supérieure ou égale à 2 cm
- Ki67 supérieur à 2%
- altération chromosomique comme une perte de 3p et 6q et un gain de 12 q ou une instabilité chromosomique
- métastases hépatiques
- métastases ganglionnaires [17][1]
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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L'insulinome doit être suspecté lorsqu'un patient présente la triade de Whipple qui comprend: des symptômes d'hypoglycémie, hypoglycémie documentée et une amélioration des symptômes grâce à l'utilisation d'un traitement par le glucose.[1]
En cas de suspicion clinique élevée, l'évaluation d'un insulinome comporte deux étapes cruciales. La première consiste à établir le diagnostic par des tests biochimiques.[1]
La seconde étape consiste à localiser la tumeur à l'aide d'imagerie [1].
À noter que tous les jeunes patients atteints d'insulinome devraient subir des tests génétiques. Le syndrome MEN1 doit être pris en compte chez les patients ayant des antécédents familiaux et / ou personnels d'autres endocrinopathies. [18][1]
Classification
Les chercheurs ont développé plusieurs systèmes de classification (WHO2010, ENETs, AJCC) pour pNET. La plupart d'entre eux fournissent des valeurs pronostiques essentielles.[17][1]
Les nouveaux systèmes de classification incluent les éditions WHO2017 et AJCC 8. AJCC (8e édition, 2017) comprend les définitions ENET pour le stade T et le regroupement des stades pronostiques.
Score TNM[1]
- TX - La tumeur ne peut pas être évaluée
- T1 - Tumeur limitée au pancréas, moins de 2 cm
- T2 - Tumeur limitée au pancréas, 2 à 4 cm
- T3 - Tumeur limitée au pancréas, supérieure à 4 cm; ou tumeur envahissant le duodénum ou le canal cholédoque
- T4 - Invasion tumorale d'organes adjacents (par exemple, estomac, rate, côlon, glande surrénale) ou des parois des gros vaisseaux (axe coeliaque ou artère mésentérique supérieure) [1]
- NX - Les ganglions lymphatiques régionaux ne peuvent pas être évalués
- N0 - Aucune atteinte ganglionnaire régionale
- N1 - Atteinte ganglionnaire régionale [1]
- M0 - Aucune métastase à distance
- M1 - Métastase à distance
- M1a - Métastases confinées au foie
- M1b - Métastases dans au moins un site extrahépatique (par exemple, poumon, ovaire, ganglion lymphatique non régional, péritoine, os)
- M1c - Métastases hépatiques et extrahépatiques [1]
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Le diagnostic différentiel comporte d'autres troubles également associés à une hyperinsulinémie :
- Hypoglycémie hyperinsulinémique persistante de la petite enfance (PHHI)
- Syndrome d'hypoglycémie pancréatique non insulinique (NIPHS)
- Hypoglycémie post-bypass gastrique
- Hypoglycémie factice par injection d'insuline exogène
- Hypoglycémie induite par la sulfonylurée
- Hypoglycémie auto-immune d'insuline
- Tumeurs non à cellules des îlots sécrétant des facteurs de croissance de type insuline (IGF) [1]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
La résection chirurgicale est recommandée pour une maladie locale, mais doit également être envisagée pour une maladie avancée.[16] Les chirurgiens ont décrit plusieurs approches chirurgicales différentes. Le choix de l'approche chirurgicale diffère selon si l'insulinome est de type sporadique ou associé au MEN1.
Insulinome sporadique
Plus souvent des lésions solitaires qui peuvent être traitées par une résection limitée .[3]
De nos jours, la résection laparoscopique de l'insulinome gagne en popularité avec un séjour à l'hôpital plus court et au moins des résultats favorables similaires.[19] L'énucléation robotique de l'insulinome est également rapportée dans certains cas avec également de bons résultats.[20][21]
Insulinome associé à MEN1
Les tumeurs associées à MEN1 sont souvent multifocales et peuvent nécessiter des résections plus étendues.
- pancréatectomie subtotale et Énucléation des tumeurs
- L'ablation à l'éthanol guidée par EUS a été tentée chez de mauvais candidats à la chirurgie et a été couronnée de succès dans certaines séries de cas.[17][22][1]
Les cliniciens peuvent tenter un traitement médical avant la chirurgie dans les cas récurrents ou malins.[17] On peut considérer [18][1] :
- modification du régime alimentaire
- bracelet Medicalert
- glucagon injectable
- analogues de la somatostatine
- stéroïdes
Si la tumeur n'est pas résécable, si le patient a une maladie métastatique ou s'il est un mauvais candidat chirurgical :
- Le diazoxide peut être utilisé pour diminuer la libération d'insuline et augmenter la glycogénolyse. Environ 60% des patients ne présentent plus de symptômes.[23]
- L'octréotide peut également être utilisé chez les patients souffrant d'hypoglycémie réfractaire.[18][1]
Pour les patients présentant des symptômes réfractaires et une augmentation du volume de la tumeur, un contrôle oncologique avec renvoi vers des centres spécialisés est le cours recommandé.[18] Pour les patients présentant des tumeurs neuroendocrines pancréatiques bien différenciées (pNET), un traitement ciblé (évérolimus ou sunitinib) est une option pharmaceutique.[24] Inhibiteurs de l'évérolimus. la cible mammifère de la rapamycine.[25] L'évérolimus s'est avéré améliorer la SSP médiane chez les patients atteints de pNET progressif avancé de bas ou moyen grade et d'un sous-groupe de pNET fonctionnel, y compris, mais sans s'y limiter, les insulinomes.[26][27] Il peut également aider à contrôler l'hypoglycémie chez les patients atteints insulinome malin [17] Enfin, le sunitinib est également recommandé pour le pNET métastatique progressif, bien qu'un petit nombre de patients atteints d'insulinome aient participé à ces études. [18][28][1]
Pour la maladie avancée, la résection chirurgicale pourrait encore être une option si la plupart (90% ou plus) de la tumeur est résécable en toute sécurité, ou si les métastases hépatiques semblent résécables. [18] Il n'y a pas eu suffisamment de recherches sur les différents schémas thérapeutiques pour déterminer les choix établis.[18] Les thérapies cytotoxiques telles que le 5-FU ou le témozolomide pourraient être des possibilités chez les patients atteints de pNET avancé en tant que traitement palliatif [18][1]
Certaines recherches suggèrent un traitement néoadjuvant de la thérapie aux radionucléides des récepteurs peptidiques (PRRT) dans le pNET non résécable ou à la limite de résécabilité en raison des bénéfices de survie.
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Les patients atteints d'insulinome sporadique doivent faire l'objet d'un suivi 3 à 6 mois après la résection chirurgicale.[3] Les tests biochimiques et l'imagerie doivent être répétés lors de la visite de suivi. Si la rémission est complète, aucun suivi supplémentaire n'est indiqué. Les patients sont informés de l'importance de consulter si les symptômes reviennent.
Les patients présentant des symptômes persistants après une intervention chirurgicale peuvent avoir plusieurs tumeurs ou un syndrome MEN1, et ils doivent subir des études d'imagerie répétées.[18] Les patients atteints d'insulinomes multiples ou atteints de MEN1 doivent être suivis chaque année suivant la résection et ce même en l'absence de symptômes.[3][1]
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Les complications associées aux insulinomes sont principalement :
- hypoglycémie persistante pouvant affecter la qualité de vie des patients
- trouble neurocognitif irréversible
- mort[1]
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Après une ablation chirurgicale réussie de l'insulinome, le taux de survie à 10 ans est de 88%. [2] Le pronostic est moins favorable pour les patients ayant un insulinome malin. Dans une étude, la survie à 10 ans après la résection pour les insulinomes malins était de 29 % et, dans une seconde étude, la survie à 5 ans était de 24%. [2][4] Les patients atteints du syndrome MEN1 ou d'insulinomes malins ont un taux plus élevé d'échec de la chirurgie initiale ou de récidive de la maladie.[2] Le taux de récidive chez les patients atteints de MEN1 est d'environ 21% à 10 et 20 ans, tandis que le taux de récidive chez les cas sporadiques est rapporté à 5% à 10 ans et 7% à 20 ans.[2][1]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Les patients et les membres de la famille devraient recevoir une formation sur la reconnaissance des symptômes associés à l'hypoglycémie et être formés à corriger rapidement l'hypoglycémie en cas de survenue. Les patients doivent faire un suivi avec des spécialistes en endocrinologie pour l'évaluation et le traitement de l'insulinome. Des tests génétiques sont parfois nécessaires.[1]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/09 à partir de Insulinoma (StatPearls / Insulinoma (2020/06/27)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31335019 (livre).
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