Céphalée médicamenteuse

De Wikimedica
Céphalée médicamenteuse
Maladie
Caractéristiques
Signes Aucun signe clinique
Symptômes
Céphalée , Cervicalgie
Diagnostic différentiel
Céphalée de tension, Céphalée de Horton, Abcès cérébral, Migraine, Hypertension intracrânienne, Apnée du sommeil, Céphalée cervicogénique, Pseudotumeur cerebri, Céphalée tumorale
Informations
Terme anglais Medication overuse headache
Autres noms Céphalée de rebond
Wikidata ID Q1756659
Spécialité Neurologie

Page non révisée


La céphalée de surconsommation médicamenteuse ou céphalée de rebond se produit lorsque des médicaments destinés à soulager un mal de tête sont consommés trop fréquemment. Cette surutilisation provoque un type secondaire de céphalée.[1][2]

Épidémiologie

D'après l'étude Global Burden of Disease de 2015, sa prévalence a été estimée à 1 % dans le monde (environ 58,5 millions de personnes), ce qui est inférieur à celui de la migraine et de la céphalée de tension.[3]

Il se produit assez fréquemment chez les patients souffrant de migraines chroniques, avec des estimations d'environ 32 % des patients du groupe de migraines chroniques. La céphalée de surconsommation est plus fréquent chez les femmes (ratio M:F allant de 2:1 à 5:1) et chez les personnes à faible statut socio-économique.[1][3]

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Les étiologies sont :

Pour le diagnostic de MOH selon les critères ICHD-3b les plus récents, les trois points suivants doivent être remplis : [1]

  • Un mal de tête doit survenir pendant 15 jours ou plus par mois chez un patient présentant un trouble de la céphalée précédemment diagnostiqué.
  • Un patient doit avoir abusé du médicament contre les maux de tête aigus pendant plus de 3 mois.
  • Un mal de tête ne peut pas être attribué à un autre état de mal de tête ICHD-3.[1]

On pense que le MOH se produit lorsque les patients prennent des médicaments contre les maux de tête aigus aux fréquences suivantes : 15 jours ou plus par mois pour les analgésiques simples (c.-à-d. acétaminophène, AINS) ; et 10 jours ou plus par mois pour l'ergotamine, les triptans, les opioïdes ou les analgésiques combinés (c'est-à-dire Fioricet).[4][5][1]

L'ICHD-3b stipule que lorsqu'une combinaison de différents médicaments contre les maux de tête est utilisée, leur fréquence combinée peut entraîner un MOH, même lorsque les médicaments individuels ne sont pas surutilisés séparément.[1]

Les patients souffrant de maux de tête réagissent différemment aux médicaments aigus. L'utilisation d'un médicament abortif contre les maux de tête inapproprié, ou d'un médicament moins efficace, peut augmenter la fréquence de consommation de médicaments et conduire à un MOH. Par exemple, étant donné les différences d'efficacité dans le traitement des migraines entre l'acétaminophène 1 000 mg PO (NNT=12) et l'ibuprofène 400 mg par voie orale (NNT= 7,2), le patient utilisant de l'acétaminophène finira généralement par avoir besoin de doses plus fréquentes de ce médicament pour contrôler un mal de tête par rapport à ceux qui utilisent l'ibuprofène.[1]

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Le mécanisme exact du MOH n'est pas clair. On suppose que le MOH est attribué à l'épuisement de la 5-HT par une surutilisation de médicaments abortifs contre les maux de tête. Cela conduit à une hyperexcitabilité neuronale dans le cortex cérébral (qui peut conduire à une dépression corticale propagée) et au système trijumeau (qui produit une sensibilisation périphérique et centrale). La diminution des niveaux de 5-HT entraîne une augmentation de la libération de CGRP par les ganglions trigéminés, qui est impliqué dans la sensibilisation ultérieure des neurones nociceptifs du trijumeau.[1]

D'autres études démontrent des changements cérébraux structurels et fonctionnels qui se produisent dans le MOH. Il existe des changements notables dans le métabolisme de diverses structures cérébrales, comme on le voit sur les scans TEP des patients du MOH. Ces changements ont été pour la plupart inversés lors du retrait des médicaments analgésiques, à l'exception de l'hypométabolisme persistant observé dans la région orbitofrontale. Ce domaine particulier est connu pour être impliqué dans la toxicomanie et supposé être un facteur de risque de rechute ultérieure dans la surutilisation d'analgésiques et le MOH récurrent.[1]

Ce type de céphalée ne peut pas affecter des personnes ne souffrant habituellement pas de céphalée, elle affecte seulement les patients qui souffraient déjà de céphalée avant de commencer leur médication. Les patients les plus à risque de souffrir de cette condition sont ceux qui souffrent de migraine et de céphalée de tension.

La sensibilisation de type centrale serait impliquée dans la physiopathologie de la céphalée de surconsommation médicamenteuse, tout comme la migraine. Il serait question d'une régulation à la baisse des récepteurs de la sérotonine, lors de la consommation d'analgésiques, qui ferait en sorte que l'activité anti-nociceptive serait diminuée, donnant ainsi lieu à une sensation de douleur constante.

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

La présentation clinique du MOH varie d'un patient à l'autre et change même avec le temps chez le même patient. Il peut y avoir une augmentation de la fréquence d'un mal de tête préexistant ou l'évolution vers un nouveau type de mal de tête. Il n'y a pas de tests spécifiques pour diagnostiquer cette condition, et c'est donc la quantité et la fréquence des maux de tête, ainsi que le type et la fréquence des médicaments aigus utilisés qui conduisent au diagnostic. Bien que la localisation et la qualité de la douleur ne soient pas spécifiques au MOH, certaines caractéristiques générales sont couramment observées dans cette population de patients ; ceux-ci incluent ce qui suit : [1]

  • Un mal de tête est généralement épisodique
  • La consommation aiguë fréquente de médicaments dépend du type de médicament abortif utilisé (voir la section Étiologie pour plus de détails)
  • La douleur au cou est courante (souvent confondue avec un mal de tête cervicogène, qui à son tour a tendance à résister aux traitements adaptés à la cervicalgie)
  • Survient généralement le matin (présumé lié au sevrage survenant pendant le sommeil)
  • Mauvais sommeil
  • Les symptômes autonomes (c'est-à-dire la congestion nasale, la rhinorrhée, les troubles gastro-intestinaux [GI]) sont plus fréquents avec les opioïdes surutilisés
  • Anxiété et dépression comorbides
  • Tous les traitements contre les maux de tête sont généralement moins efficaces lorsque le MOH est présent ; l'efficacité s'améliore après le sevrage.[1]

Les critères diagnostics selon l'International Classification of Headache Disorders (3e édition) sont les suivants :

  • Céphalées qui surviennent > 15 jours par mois chez un patient avec des céphalées pré-existantes
  • Abus régulier, pour plus de 3 mois, d'un ou de plusieurs médicaments prescrits pour le traitement de la céphalée aiguë ou symptomatique :
    • Utilisation régulière pour ≥ 10 jours par mois pour > 3 mois des médicaments suivants :
      • En monothérapie
        • Ergotamines
        • Triptans
        • Opioïdes
        • Analgésiques combinés
      • En combinaison (sans pouvoir démontrer la surutilisation d'un médicament en particulier ou d'une classe de médicament)
        • Ergotamine
        • Triptans
        • Acétaminophène
        • Aspirine
        • AINS
        • Opioïde
    • Utilisation régulière pour ≥ 15 jours par mois pour >3 mois d'analgésiques simples (acétaminophène, aspirine, AINS).
  • Ne peut être mieux expliqué par un autre diagnostic.[6]

En lisant les critères diagnostics, il devient intuitif de comprendre qu'il faut faire une bonne histoire médicamenteuse avec le patient : l'histoire médicamenteuse est centrale au diagnostic.

Il faut aussi rechercher une céphalée dont l'augmentation de la fréquence ou de l'intensité est en lien avec l'intensification des traitements médicamenteux.

Le type de céphalée dont le patient souffre dans le cadre de surconsommation médicamenteuse est évocatrice de céphalée de tension et/ou de la migraine sans aura.

La céphalée de surconsommation médicamenteuse est souvent présente dès le réveil. L'utilisation d'analgésique apporte un soulagement temporaire, ce qui pousse le patient à utiliser plus de médication et l'entraîne donc dans un cercle vicieux. La douleur est présente pratiquement tous les jours.

Des nausées, de l'asthénie, des difficultés de concentration, des troubles de mémoire et de l'irritabilité peuvent aussi accompagner ce type de céphalée.

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les facteurs de risque sont :

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Les symptômes de cette maladie sont :

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens paracliniques pertinents sont :

Il n'existe actuellement aucun biomarqueur ou étude spécifique permettant de différencier ou de pointer vers le MOH. Le diagnostic est purement clinique et mérite une attention particulière à ne pas négliger du fait des conséquences potentielles d'aggravation dans le temps.[1]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel de la maladie est :

Le MOH survient chez les patients présentant une céphalée primaire épisodique, et donc les versions chroniques d'une céphalée épisodique sont l'un des principaux différentiels. D'autres céphalées secondaires doivent être écartées, à l'aide du tableau clinique et à l'aide de tous les examens nécessaires, et d'autant plus lorsque les caractéristiques de la céphalée épisodique d'origine sont différentes de son homologue chronique.[1]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Les traitements proposés sont les suivants :

Le traitement typique consiste à sevrer le patient des médicaments contre les maux de tête aigus surutilisés tout en se concentrant simultanément sur un traitement préventif. Plusieurs études montrent que le sevrage complet à 100 % des médicaments aigus surutilisés donne les meilleurs résultats par rapport à la poursuite du même médicament aigu responsable du MOH mais en limitant la fréquence de son utilisation. Notez que les patients peuvent se voir prescrire un nouveau médicament aigu d'une classe différente. Les patients peuvent se sevrer du médicament incriminé brusquement ("dinde froide") ou progressivement sur plusieurs semaines. Le traitement préventif peut inclure des médicaments prophylactiques et/ou des traitements non pharmaceutiques (par exemple, thérapie cognitivo-comportementale, biofeedback, entraînement à la relaxation, modification du mode de vie avec évitement des déclencheurs).

Éduquer le patient et sa famille sur l'importance de limiter l'utilisation aiguë de médicaments est essentiel pour prévenir le MOH. L'aggravation initiale d'un mal de tête dans les premiers jours du sevrage est assez courante. On pense que les symptômes de sevrage durent généralement jusqu'à 10 jours, puis sont éventuellement suivis d'une amélioration du MOH. Le sevrage des patients des médicaments liés au MOH peut être effectué en ambulatoire ou en hospitalisation. La plupart des cas peuvent être gérés en ambulatoire, principalement en éduquant les patients à réduire leur consommation aiguë de médicaments. Il est important d'aborder et de traiter les affections psychiatriques comorbides, en particulier l'anxiété et la dépression qui sont souvent associées au MOH, mais sans potentialiser les effets stimulants des médicaments anxiolytiques sur le maintien du mal de tête.[1]

Après un sevrage réussi, environ la moitié des patients rechutent après 5 ans ; il est donc essentiel de faire suivre régulièrement le patient. Une fois que le médecin du patient s'est résolu, il peut être envisagé de réduire progressivement le traitement préventif. Il n'y a pas de directives spécifiques, mais certains professionnels suggèrent de réduire progressivement la médication prophylactique après 1 an.

Le traitement de première ligne est la cessation complète de la prise d'analgésique. Lorsque le patient cesse de prendre sa médication, celui-ci retourne à l'état antérieur en deux mois. L'état antérieur est en fait la situation que le patient vivait avant de prendre ses médicaments (ex: avoir 3 migraines par mois).

Il faut aussi expliquer au patient les risques associés à une prise trop importante d'analgésique. Cette explication est idéalement donnée au patient qui débute un traitement pour ces céphalées afin de prévenir la céphalée de surconsommation médicamenteuse. Les corticostéroïdes pourraient être utiles pour traiter la céphalée causée par le retrait de la médication.

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications de cette maladie sont :

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Les résultats d'un régime adapté sont excellents à long terme, mais avec un taux de rechute estimé à environ 30 % dans les 6 mois et 50 % après une période de 5 ans.[1]

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Concepts clés

Les praticiens affirment que l'utilisation fréquente de médicaments contre les maux de tête aigus peut être le reflet de maux de tête mal contrôlés, et pas nécessairement la cause. Cette idée découle de preuves que tous les patients ne s'améliorent pas lorsqu'ils arrêtent de prendre des médicaments contre les maux de tête. Au lieu de blâmer principalement la surconsommation d'analgésiques comme étant la cause de l'augmentation de la fréquence des céphalées, les cliniciens doivent être prudents dans leur approche de la prise en charge de ces patients et ne pas négliger ceux chez qui les céphalées sont tout simplement mal contrôlées. Certaines études ont suggéré que d'autres substances, telles que l'utilisation régulière de tranquillisants ou d'autres substances récréatives consommées abusivement dans la population générale, devraient être considérées en conjonction avec des analgésiques.[1]

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 et 1,15 Dmitri Aleksenko, Kushagra Maini et Juan Carlos Sánchez-Manso, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29262094, lire en ligne)
  2. Claire H. Sandoe et Christine Lay, « Secondary Headaches During Pregnancy: When to Worry », Current Neurology and Neuroscience Reports, vol. 19, no 6,‎ , p. 27 (ISSN 1534-6293, PMID 31011857, DOI 10.1007/s11910-019-0944-9, lire en ligne)
  3. 3,0 et 3,1 Theo Vos, Christine Allen, Megha Arora et Ryan M Barber, « Global, regional, and national incidence, prevalence, and years lived with disability for 310 diseases and injuries, 1990–2015: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2015 », The Lancet, vol. 388, no 10053,‎ , p. 1545–1602 (ISSN 0140-6736, PMID 27733282, Central PMCID PMC5055577, DOI 10.1016/s0140-6736(16)31678-6, lire en ligne)
  4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30906961
  5. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30919414
  6. The International Classification of Headache Disorders, 3rd edition (beta version). Headache Classification Committee of the International Headache Society (IHS), Cephalalgia. 2013 Jul;33(9):629-808.
Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.

Fait partie de la présentation clinique de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.

Est une complication de ...