AVC (programme d'exercices)

De Wikimedica

Bienfaits de la pratique d'activités physiques et ses considérations chez une clientèle ayant subi un AVC.

AVC (programme d'exercices)
Programme d'exercices
Programme d'exercices
Indications Accident vasculaire cérébral
Contre-indications absolues
Troubles neurocognitifs, Agitation, Patients médicalement instables

Page non révisée
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Contexte

L’accident vasculaire cérébral (AVC) se définit comme la perte soudaine des fonctions cérébrales. L’AVC peut être causé par l’interruption du flux sanguin cérébral (AVC ischémique) ou par une rupture de vaisseaux sanguins cérébraux (AVC hémorragique).[1] 1 L’AVC ischémique, le plus commun (≃ 87%), est provoqué par le blocage d’une artère cérébrale par un thrombus ou une embolie. De son côté, l’AVC hémorragique, le moins commun (≃ 13%), est provoqué par une hémorragie intracérébrale ou sous-arachnoïdienne.[2] Actuellement, l’AVC est la troisième cause de décès au Canada et la deuxième cause de décès mondialement.[3] Avec le vieillissement de la population, on prévoit une augmentation de la prévalence de cette maladie dans les prochaines années.[3] La place de l’activité physique à la suite d’un AVC est un élément à ne pas négliger dans le processus de réadaptation. Cependant, avant de viser un retour complet aux activités physiques, plusieurs facteurs sont à considérer.

La section facultative Contexte ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Il s'agit d'une description de la problématique d'intérêt. Ce passage doit être court et référer à la maladie que le programme vise à traiter.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Cela devrait être un court paragraphe qui amène le lecteur à comprendre l'importance de l'activité physique dans le traitement de cette maladie ainsi que quelques données épidémiologiques par rapport à l'importance de cette maladie.
  • Ne répétez pas les mêmes éléments que dans « Bénéfices anticipés ».
Exemple:
 
Consultez la page Diabète de type 2 (programme d'exercices) pour un exemple d'une section « Contexte » bien réussie.

Indications

La section obligatoire Indications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Section dans laquelle est énumérée l'ensemble des indications d'effectuer le traitement. Les éléments de cette section sont définis avec des propriétés de type Indication.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Indication
Commentaires:
 
Exemple:
 
  1. Tous les patients ayant subi un AVC doivent recevoir une réadaptation le plus tôt possible une fois qu'ils sont médicalement stables et capables de participer à une rééducation active.[3]
  2. Les survivants d'un AVC qui peuvent être à risque d'événements cardiovasculaires liés à l'effort devraient être considérés pour un test d'effort maximal ou limité par les symptômes avant de commencer un programme d'entraînement vigoureux.[4]
  3. Réadaptation en phase aiguë (24h à 2 semaines post-AVC): Le premier objectif associé à l’activité physique de la réadaptation vise la prévention des complications associées à l’inactivité physique (diminution du  débit cardiaque, une fonction immunitaire affaiblie, une perte de force musculaire, une intolérance orthostatique et des risque accru de contractures articulaire et de tromboembolie veineuse profonde).[4] Une mobilisation précoce peut être raisonnable pour certains patients ayant subi un AVC aigu (par exemple, AVC léger ou un accident ischémique transitoire), mais la prudence est recommandée et le jugement clinique doit être utilisé. [3]
  4. Réadaptation en phase sous-aiguë (1 à 6 mois post-AVC) : Cette phase vise l’initiation d’un programme d’exercice visant la récupération ou l’amélioration des niveaux d’activité pré-AVC. Il est recommandé que les interventions de récupération motrice comprennent des exercices cardiovasculaires et de renforcement.[4] L'initiation d'un exercice aérobie pendant la période subaiguë est sûre et efficace pour améliorer la capacité d'exercice et l'endurance à la marche.[5] Les individus font le plus de gains dans les 6 premiers mois suivant un AVC.[3]
  5. Réadaptation en phase chronique (6 mois à 1 an post-AVC) : Cette phase est conçue pour aider le survivant d'un AVC à développer et à maintenir un mode de vie actif qui répond aux directives d'activité physique et d'exercice recommandées pour la prévention des AVC récurrents et des événements cardiaques, ainsi que pour maintenir ou améliorer la capacité physique.[4]

Contre-indications

La section obligatoire Contre-indications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Section dans laquelle est énumérée l'ensemble des contre-indications à effectuer la traitement. Les éléments de cette section sont définis avec des propriétés de type Contre-indication.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Contre-indication
Commentaires:
 
Exemple:
 
  1. Les critères d'exclusion généraux pour la réadaptation après un AVC sont des patients médicalement instables, présentant une déficience cognitive sévère empêchant le patient d'apprendre et de participer au programme et ayant un comportement inapproprié se mettant en danger soi-même ou autrui (agression physique et verbale).[3]
  2. Réadaptation en phase aiguë : Une mobilisation précoce et prolongée chez des patients dans les premiers jours suivant un AVC sévère n'est pas recommandée.[3]

Prescription recommandée

Après un AVC, les objectifs d'activité physique et la prescription d'exercice pour le patient doivent être personnalisés en fonction des comorbidités du patient, de sa tolérance, de son stade de récupération, du soutien social disponible, de ses préférences en matière d'activité physique, de ses invalidités, de ses limitations et de ses restrictions.[4] Ainsi, la prescription recommandée ci-dessous est une cible visée devant être adaptée pour chaque patient. La fréquence, les durées, les intensités et les types d’entraînement devraient donc être progressivement augmentés afin d’atteindre éventuellement les recommandations.

D’abord, pour l’entraînement cardiovasculaire, une fréquence de 2 à 3 fois par semaine devrait être visée. L’effort devrait atteindre une intensité faible à modérée, c’est-à-dire une perception de l’effort entre 2 et 5 sur 10 selon l’échelle de Borg modifiée (ou entre 40 et 70% de la fréquence cardiaque de réserve). La durée de l’effort devrait progressivement augmenter de 20 jusqu’à 60 minutes par jour. Initialement, il faut cependant considérer l’accumulation de plusieurs sessions de 10 minutes. Les entraînements cardiovasculaires peuvent être effectués au moyen d’ergomètre. Le tapis roulant peut également être considéré si le patient présente suffisamment d’équilibre et qu’il peut se déplacer sans assistance.[6] Les études suggèrent que l’entraînement à l'intervalle de haute intensité (HIIT) peut être une approche sécuritaire dans la phase chronique d’un AVC.[7] Dans la littérature actuelle, le HIIT peut être effectué entre 2 et 5 fois par semaine pendant 2 à 4 semaines. De plus, ce type d’exercice vise l’atteinte de la vitesse de marche la plus rapide sécuritaire (pour les gains de mobilité) ou une intensité atteignant entre 85% à 95% de la fréquence de réserve. La durée des intervalles devrait être entre 30 secondes d’effort et 60 secondes de repos jusqu’à 3 minutes d’effort et 4 minutes de repos pour un total de 25 à 30 minutes par séance.[7]

Ensuite, les exercices de renforcement musculaire devraient être effectués 2 jours non consécutifs par semaine. Entre 1 et 3 séries de 8 à 15 répétitions sous-maximales devraient être ciblées. L’intégration d’exercices permettant l’amélioration de la sécurité des patients présentant des déficits peut également être un élément pertinent de la prescription d’exercice (équilibre, coordination, renforcement, endurance, etc.).[6]

Finalement, l’entraînement en flexibilité permettrait d’augmenter l'amplitude de mouvement des segments impliqués, de prévenir les contractures et d’augmenter les activités de la vie quotidienne.[4] Des étirements statiques maintenus pendant 10 à 30 secondes et effectués entre 2 et 3 jours par semaines devraient être introduits pour l’obtention de bienfaits.[6]

La section facultative Prescription recommandée ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Exemple de prescription type pour le programme d'exercice
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Remplissez le tableau FITT.
  • Attention de ne pas confondre la prescription recommandée et l'exécution. La prescription recommandée, c'est vraiment similaire à un médicament avec un dosage et une posologie. L'exécution, c'est davantage en lien avec l'individualisation de la prescription et l'application de celle-ci.
Exemple:
 
Consultez la page Insuffisance rénale chronique (programme d'exercices) pour un exemple d'une section « Prescription recommandée » bien réussie.

Exécution

La section obligatoire Exécution ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Étapes pour exécuter le programme.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Attention de ne pas confondre la prescription recommandée et l'exécution. La prescription recommandée, c'est vraiment similaire à un médicament avec un dosage et une posologie. L'exécution, c'est davantage en lien avec l'individualisation de la prescription et l'application de celle-ci.
Exemple:
 

Complications

La section facultative Complications ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: On décrit dans cette section l'ensemble des complications pouvant survenir pendant et après l'activité physique dans le cas spécifique de la maladie traitée.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Les éléments de cette section sont définis avec des propriétés de type Complication.
  • La section complication s'intéresse aux complications spécifiques en lien avec la maladie traitée. Par exemple, dans le cas du diabète de type 2, on mentionnerait la possibilité d'hypoglycémie, mais ce serait inutile de mentionner qu'une complication potentielle est l'angine instable : l'angine instable est en lien avec une complication à l'activité physique d'une comorbidité (la MCAS), et non en lien avec le diabète de type 2 lui-même.
  • Dans certains cas, il est possible qu'il n'y ait pas de complication en lien avec l'exercice. Cette section est alors très simple et on peut insérer une phrase simple qui mentionne qu'il n'y a pas de complication anticipée par rapport à la pratique de l'activité physique pour cette maladie.
Exemple:
 
  1. complication 1
  2. complication 2
  3. complication 3

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Section qui décrit le suivi à effectuer après le traitement (suivi radiologique, biochimique, clinique, etc.). Précisez la fréquence du suivi.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Bénéfice anticipé

La section facultative Bénéfice anticipé ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Notes

La section facultative Notes ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement.
Exemple:
 
TRAITEMENTS

Les traitements:

  • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
  • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

NOTES


Gériatrie

  1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

Pédiatrie

  1. 10mg/kg die


Références

La section obligatoire Références ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
  1. Agence de la santé publique du Canada. (2017). Accidents vasculaires cérébraux au Canada : Faits saillants du système canadien de surveillance des maladies chroniques [PDF]. https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/publications/diseases-conditions/stroke-vasculaires/stroke-vasculaires-canada-fra.pdf
  2. Virani, S. S., Alonso, A., Benjamin, E. J., Bittencourt, M. S., Callaway, C. W., Carson, A. P., ... & American Heart Association Council on Epidemiology and Prevention Statistics Committee and Stroke Statistics Subcommittee. (2020). Heart disease and stroke statistics—2020 update: a report from the American Heart Association. Circulation, 141(9), e139-e596.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 et 3,6 Teasell, R., Salbach, N. M., Foley, N., Mountain, A., Cameron, J. I., Jong, A. D., ... & Lindsay, M. P. (2020). Canadian stroke best practice recommendations: rehabilitation, recovery, and community participation following stroke. Part one: rehabilitation and recovery following stroke; Update 2019. International Journal of Stroke, 15(7), 763-788.
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 et 4,5 Billinger, S. A., Arena, R., Bernhardt, J., Eng, J. J., Franklin, B. A., Johnson, C. M., ... & Tang, A. (2014). Physical activity and exercise recommendations for stroke survivors: a statement for healthcare professionals from the American Heart Association/American Stroke Association. Stroke, 45(8), 2532-2553.
  5. Winstein, C. J., Stein, J., Arena, R., Bates, B., Cherney, L. R., Cramer, S. C., ... & Zorowitz, R. D. (2016). Guidelines for adult stroke rehabilitation and recovery: a guideline for healthcare professionals from the American Heart Association/American Stroke Association. Stroke, 47(6), e98-e169.
  6. 6,0 6,1 et 6,2 American College of Sports Medicine. (2018). ACSM's guidelines for exercise testing and prescription. Lippincott Williams & Wilkins.
  7. 7,0 et 7,1 Crozier, J., Roig, M., Eng, J. J., MacKay-Lyons, M., Fung, J., Ploughman, M., ... & Tang, A. (2018). High-intensity interval training after stroke: an opportunity to promote functional recovery, cardiovascular health, and neuroplasticity. Neurorehabilitation and neural repair, 32(6-7), 543-556.
Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.