Discussion:Syndrome d'apnées obstructives du sommeil (programme d'exercices)

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Non modifiable

Première révision éditoriale et révision par les pairs

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Résumé par Michaël St-Gelais

Terminé. Voir aussi : Sujet:Xg3cvjtnfg143s3l

Thierry Gaudet-Savard (discussioncontributions)

Contexte

Je suggère de faire un paragraphe distinct avec votre dernière phrase concernant la pratique d'activité physique.

En générale, dans l'ensemble de votre texte, utilisez intensité élevée en remplacement de vigoureuse.

Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

Voir mes modifications dans l'historique. Page publiée.

Résumé par Michaël St-Gelais

Terminée.

Gabriel Paradis (discussioncontributions)

·      Dans la section 1 (contexte), vous proposez que la prévalence recensée au Canada serait d’environ 6,4% en 2016 et 2017. Par contre, cette prévalence semble beaucoup plus importante aux États-Unis et serait similaire dans d’autres pays selon Daniel J Gottlieb et ses collaborateurs[1](17% chez les femmes et 34% chez l’homme). Ces chiffres seraient toujours en augmentation dû en majorité par l’épidémie d’obésité dans les pays développés[2] et démontrent l’importance épidémiologique de cette problématique de santé.

·      Dans la section 1 (contexte), la phrase débutant pas « l’obésité serait le principal facteur », vous pourriez substituer « serait » par « est considéré comme » pour plus d’impact et d’emphase sur l’importance de cette caractéristique sur la population avec SAOS.

·      Dans la section 1 (contexte), pour la dernière phrase sur les potentiels bénéfices de l’AP, vous pourriez utiliser la formulation suivante « La pratique régulière d’activité physique aurait un effet bénéfique de prévention de la SAOS et est considérée comme traitement important dans la gestion du trouble respiratoire. »

·      Dans la section 2 (indications), la première phrase pourrait être reformulée en « Parmi les différents traitements recommandés chez les individus présentant le SAOS, on retrouve la chirurgie, les appareils médicaux et les changements de comportements comme la pratique d’activité physique régulière qui seraient tous efficaces. »

·      Dans la section 2 (indications), la dernière phrase semble rapporter des bénéfices anticipés. Bien que cette citation soit super importante, il serait pertinent de vérifier sa pertinence dans cette section et voir si elle n’irait pas mieux dans la section bénéfices pour respecter la vocation de cette section. Je semblais comprendre que cette section se voulait davantage une voie pour expliquer quand est-ce que l’activité physique est recommandé chez cette population. Ex : tous les individus en surpoids ou en obésité devraient se faire recommander une perte de poids[1].

·      Dans la section 3 (contre-indications), le but de la page reste de communiquer de l’information spécifique à la maladie en lien avec l’AP. Les contre-indications générales à la pratique d’AP n’est cependant pas spécifique à la population avec SAOS.

·      Dans la section 4 (prescription), Vous mentionnez qu’une perte de poids d’au moins 10% serait nécessaire pour observer des bénéfices. Cependant, Certaines études s’entendent pour dire qu’il ne semble pas y avoir de quantité seuil nécessaire pour améliorer les symptômes et la gravité du SAOS mais que plus grande est la perte de poids plus les bénéfices sont grands[1]. D’autres études ont constaté que même une perte de poids <5 % peut réduire les événements respiratoires, mais une perte de poids ≥5 %, et idéalement ≥10 %, était nécessaire pour réduire la prévalence du SAOS sévère[3].

·      Dans la section 4 (prescription), vous mentionnez que l’exercice aérobie seul ou combiné avec l’exercice en résistance apportes des bénéfices significatifs. Vous pourriez plutôt dire « l’exercice aérobie seul démontre des avantages/bénéfices significatifs en termes de gestion de la maladie mais qu’en combinaison avec l’exercice musculaire, les bénéfices sont potentialisés [4]. »

·      Dans la section 4 (prescription), Vous apportez nuances à la prescription dites « idéale ». Ces nuances par rapport à la progression devraient, selon moi, se situer dans la section 5 (exécution).

·      Dans la section 4 (prescription), vous mentionnez que la prescription recommandée chez les individus obèses ou en surpoids semble la plus adapté pour répondre au besoin de la population SAOS dans le but de favoriser la perte de poids par contre vous réitérez en mentionnant qu’elle pourrait être adapté à la baisse et enligné avec les recommandations les plus conservatrices selon les conditions associées. Afin de limiter la confusion du lecteur, il serait pertinent d’indiquer quand et pour quelles raisons se fier à une ou l’autres des différentes prescriptions recommandées. Par exemple, expliquer que comme la majorité des individus avec SAOS pourraient bénéficier d’une perte de poids pour améliorer les symptômes, la prescription pour obèses serait la plus appropriée. Par contre, comme il existe des bénéfices de l’AP sur la SAOS indépendamment de la perte de poids et qu’aucune prescription ne soit spécifiquement associée à la condition, toute pratique d’AP en respect d’autres lignes directrices selon les conditions associées pourrait être bénéfique et justifiée.

·      Dans la section 4 (prescription) dernier paragraphe, vous mentionnez la pertinence d’envisager un test à l’effort avant d’entreprendre un programme de réadaptation. Cette information pourrait davantage se retrouver dans la section 5 (Exécution) ou la section 7 (Suivi) puisqu’elle concerne une considération favorisant la sécurité de l’exercice.

·      Dans la section 5 (Exécution) (section 5.1 sur l’échauffement et le retour au calme), la remarque est pertinente mais peu spécifique à la condition. Elle aurait eu davantage sa place si l’échauffement ou le RAC devait être plus long dans cette population qu’une autre par exemple ou qu’il apporterait d’autres bénéfices spécifiques à la population avec SAOS, ce qui ne semble pas le cas. Il peut toutefois demeurer pertinent d’en glisser un mot rapidement sans en faire 2 gros paragraphes et une section complète.

·      Dans la section 5 (Exécution) (section 5.2 Activité physique cardiovasculaire et musculaire), la première phrase fait mention de bénéfices de la pratique d’AP recensés dans la littérature. Cette phrase trouverait mieux sa place dans la section 8 (bénéfices anticipés).

·      Dans la section 5 (Exécution), cette section ce veut davantage un lieu d’élément à considérer pour une prescription plus efficace et sécuritaire chez notre clientèle SAOS comme des considérations particulières à l’exercices (ex : éviter le valsalva chez patient MCAS.) La section 5.2 Activité physique cardiovasculaire et musculaire, ne semble pas remplir cette fonction. Vous recensez davantage différentes modalités d’entrainement qui ont été évalué dans la littérature.

·      Dans la section 5 (Exécution) (section 5.2 Activité physique cardiovasculaire et musculaire), le dernier paragraphe fait référence à l’importance de prendre en compte les intérêts et capacités. Cette information est à la bonne place (section 5) mais il serait pertinent d’ajouter de l’information expliquant pourquoi c’est important avec cette population un peu comme ce que vous faites dans la section 5.4 (autres considérations) avec l’adhérence au CPAP.

·      Dans la section 5 (Exécution), (section 5.3, exercices respiratoires), La dernière phrase pourrait être reformuler en « Toutefois, ses exercices très spécifiques relèvent de l’expertise de la physiothérapie. » pour mettre l’emphase sur l’expertise requise pour l'exécution de ce type d'exercice.

·      Dans la section 5 (Exécution), (section 5.4, Autres considérations), afin de faire un lien plus direct avec l’AP, il serait pertinent de reformuler en débutant par une phrase qui mentionne que la pratique d’AP peut être limité et impacté par une non-adhésion au PPC. Cette liaison d’entré de jeu permet d’établir la relation avec le sujet de l’article et l’enjeu présenté.

·      Dans la section 6 (complications), l’information sur les blessures musculosquelettiques n’est pas spécifique à la population SAOS, donc peu pertinente dans le contexte de ce travail.

·      Dans la section 7 (suivi), la première phrase pourrait être reformulé en : « La SAOS peut entraîner un somnolence diurne excessive, une diminution de la qualité de vie et une détérioration des fonctions cognitives observée par une altération de la concentration et des pertes de mémoires. » Il serait aussi pertinent de sourcer cette information si possible.

·      Dans la section 7 (suivi), j’ai l’impression que l’information qui s’y retrouve concerne davantage des considérations à prendre dans la prescription et l’exécution des exercices et donc serait idéale pour la section 5 (exécution). J’avais davantage l’impression que la section 7(suivi) devait regrouper le monitoring et le suivi des éléments à considérer dans la pratique d’AP pour la clientèle ayant le SAOS.

·      Dans la section 8 (bénéfices), vous mentionnez que l’activité physique avait démontré une réduction de la sévérité de la maladie par une diminution significative de l’IAH, puis quelques lignes plus tard, vous développez un nouveau point en répétant « l’activité physique peut aider à réduire les épisodes d’apnée et .. ». Cette répétition semble inutile et vient nuancer l’importance précédement installé en mentionnant que plusieurs articles l’avaient démontrés donc pas seulement une supposition.

·      Dans la section 8 (bénéfices), la dernière idée du 2e paragraphe sur l’effet bénéfique de l’AP sur la rétention d’eau par une amélioration du retour veineux pourrait être reformuler puisque la présente formulation laisse sous-entendre que l’exercice musculaire jouerait un rôle sur le retour veineux vs l’activité aérobie. Pourtant, l’exercice aérobie impliquant les membres inférieurs agit aussi et probablement plus comme pompe musculaire pour diminuer la rétention hydrique. Jiale Peng et al. apportent que l’activité physique en générale encourage le retour veineux et diminue la rétention hydrique. Il mentionne aussi que l’exercice musculaire en combinaison avec l’exercice aérobie est plus efficace que l’exercice aérobie seul pour diminuer cette rétention d’eau ce qu’ils s’expliquent par une meilleure force musculaire grâce à l’entrainement musculaire [4].

·      Dans la section 8 (Bénéfices), vous avez utilisé beaucoup de texte pour couvrir la majorité des bénéfices anticipés pertinents, par contre, il devient difficile d’y retrouver les principaux bénéfices. L’incorporation d’une liste de point de forme regroupant l’ensemble des bénéfices ou une surbrillance (mots en gras ou soulignés) dans le texte des éléments importants permettrait de retrouver plus rapidement l’information voulu.

·      Dans la section 8 (Bénéfices), vous mentionnez que lors d’AP le corps produit des hormones qui favoriserait l’endormissement. Il serait intéressant de savoir quelles sont ses hormones et leurs rôles dans le sommeil.

·      Dans la section 8 (Bénéfices), il devrait y avoir l’ajout du marqueur de relation « et » à la ligne 5 du 2e paragraphe sur les bénéfices sur la santé cardiométabolique. « de la fréquence cardiaque ET du risque d'arythmie augmentant le risque d'événements cardiovasculaires. »


Références :

1.     Gottlieb, Daniel J, and Naresh M Punjabi. “Diagnosis and Management of Obstructive Sleep Apnea: A Review.” JAMA vol. 323,14 (2020): 1389-1400. doi:10.1001/jama.2020.3514

2.     Senaratna, Chamara V et al. “Prevalence of obstructive sleep apnea in the general population: A systematic review.” Sleep medicine reviews vol. 34 (2017): 70-81. doi:10.1016/j.smrv.2016.07.002

3.     Verbraecken, Johan et al. “Non-CPAP therapy for obstructive sleep apnoea.” Breathe (Sheffield, England) vol. 18,3 (2022): 220164. doi:10.1183/20734735.0164-2022

4.     Peng, Jiale et al. “Effects of Exercise on Patients with Obstructive Sleep Apnea: A Systematic Review and Meta-Analysis.” International journal of environmental research and public health vol. 19,17 10845. 31 Aug. 2022, doi:10.3390/ijerph191710845

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