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L'exposition prolongée ou importante à des rayonnements ionisants peut entraîner un '''syndrome d'irradiation aigu'''. Il est défini par le Conseil national de radioprotection et de mesures comme<ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Robert|nom1=Acosta|prénom2=Steven J.|nom2=Warrington|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=28722960|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK441931/|consulté le=2020-09-15}}</ref>: <blockquote> | |||
Le syndrome des rayonnements aigus est un terme large utilisé pour décrire une gamme de signes et de symptômes qui reflètent de graves dommages à des systèmes organiques spécifiques et qui peuvent entraîner la mort en quelques heures ou jusqu'à plusieurs mois après l'exposition. | |||
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== Épidémiologie == | == Épidémiologie == | ||
Les urgences radiologiques ou nucléaires sont rares mais peuvent impliquer un nombre important de personnes. Après la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, près de 6000 enfants ont développé un cancer de la thyroïde. L'iode radioactif qui a été inhalé ou consommé à partir d'une contamination locale a causé ce cancer. Immédiatement après un accident, les établissements de santé locaux seront débordés de personnes souhaitant être dépistées et traitées. Les zones dotées de centrales nucléaires locales doivent être planifiées en conséquence. Les grandes villes doivent désormais s'inquiéter de l'éventualité d'une bombe sale.<ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=V. O.|nom1=Sushko|prénom2=O. O.|nom2=Kolosynska|prénom3=O. M.|nom3=Tatarenko|prénom4=G. A.|nom4=Nezgovorova|titre=PROBLEMS OF MEDICAL EXPERTISE FOR DISEASES THAT BRING TO DISABILITY AND DEATH AS A RESULT OF RADIATION EXPOSURE INFLUENCE IN CONDITIONS OF THE CHERNOBYL CATASTROPHE IN REMOTE POSTACCIDENTAL PERIOD|périodique=Problemy Radiatsiinoi Medytsyny Ta Radiobiolohii|volume=23|date=2018-12|issn=2304-8336|pmid=30582864|doi=10.33145/2304-8336-2018-23-471-480|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30582864/|consulté le=2020-09-15|pages=471–480}}</ref><ref name=":9">{{Citation d'un article|prénom1=O. D.|nom1=Bazyka|prénom2=D. O.|nom2=Bilyi|titre=DISEASES OF CIRCULATORY SYSTEM AND COMORBID TYPE II DIABETES MELLITUS IN THE CHORNOBYL ACCIDENT CONSEQUENCES CLEAN-UP WORKERS|périodique=Problemy Radiatsiinoi Medytsyny Ta Radiobiolohii|volume=23|date=2018-12|issn=2304-8336|pmid=30582850|doi=10.33145/2304-8336-2018-23-246-253|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30582850/|consulté le=2020-09-15|pages=246–253}}</ref><ref name=":10">{{Citation d'un article|prénom1=H. M.|nom1=Chobotko|prénom2=L. A.|nom2=Raichuk|prénom3=V. P.|nom3=Landin|titre=CHARACTERISTICS AND PROGNOSIS OF THE INTERNAL EXPOSURE DOSES OF THE UKRAINIAN POLISSYA RURAL POPULATION IN THE REMOTE PERIOD AFTER THE ACCIDENT AT THE CHERNOBYL NUCLEAR POWER PLANT (MONITORING STUDY)|périodique=Problemy Radiatsiinoi Medytsyny Ta Radiobiolohii|volume=23|date=2018-12|issn=2304-8336|pmid=30582847|doi=10.33145/2304-8336-2018-23-216-228|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30582847/|consulté le=2020-09-15|pages=216–228}}</ref><ref name=":0" /> | |||
Les urgences radiologiques ou nucléaires sont rares mais peuvent impliquer un nombre important de personnes. Après la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, près de 6000 enfants ont développé un cancer de la thyroïde. L'iode radioactif qui a été inhalé ou consommé à partir d'une contamination locale a causé ce cancer. Immédiatement après un accident, les établissements de santé locaux seront débordés de personnes souhaitant être dépistées et traitées. Les zones dotées de centrales nucléaires locales doivent être planifiées en conséquence. Les grandes villes doivent désormais s'inquiéter de l'éventualité d'une bombe sale.<ref name=":8">https:// | |||
== Étiologies == | == Étiologies == | ||
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== Physiopathologie == | == Physiopathologie == | ||
La radiation est préjudiciable aux tissus corporels en fonction de la rapidité avec laquelle leurs cellules se renouvellent. Ceux qui ont un indice mitotique élevé seront plus sévèrement affectés à une dose plus faible. Il s'agit notamment de la moelle osseuse, du tractus gastro-intestinal et de la peau.<ref name=":0" /> | |||
Il existe cinq types de rayonnements ionisants; ceux concernés ici sont les rayonnements alpha, bêta et gamma:<ref name=":0" /> | |||
* Les particules alpha sont constituées de deux protons et de deux neutrons. Elles sont facilement bloquées par les vêtements mais peuvent être inhalé ou ingéré. Une fois à la surface des alvéoles ou de la muqueuse intestinale, elles peuven tprovoquer des lésions cellulaires entraînant certains cancers. Le radon est un exemple de matière nucléaire émettant des particules alpha. | |||
* Les particules bêta sont constituées d'électrons. Ils ont une pénétrance plus élevée que les particules alpha et peuvent endommager la peau. Ils peuvent également être inhalés ou ingérés. C'est le sous-produit des centrales nucléaires et des matières nucléaires médicales comme le xénon. | |||
* Les rayons gamma n'ont pas de masse et sont hautement pénétrants. Ils sont généralement le résultat d'une explosion nucléaire. | |||
== Présentation clinique == | == Présentation clinique == | ||
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Vérifiez vos institutions locales pour les protocoles d'exposition aux rayonnements. De nombreux hôpitaux ont des comités des catastrophes avec des protocoles en place pour les expositions aux rayonnements. Si votre hôpital dispose d'un service de médecine nucléaire, ils constituent une excellente source d'informations sur les rayonnements et le traitement des expositions. Plusieurs agences fédérales ont des informations sur les catastrophes radiologiques. Il s'agit notamment de la sécurité intérieure des États-Unis et des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis. <ref name=":0" /> | Vérifiez vos institutions locales pour les protocoles d'exposition aux rayonnements. De nombreux hôpitaux ont des comités des catastrophes avec des protocoles en place pour les expositions aux rayonnements. Si votre hôpital dispose d'un service de médecine nucléaire, ils constituent une excellente source d'informations sur les rayonnements et le traitement des expositions. Plusieurs agences fédérales ont des informations sur les catastrophes radiologiques. Il s'agit notamment de la sécurité intérieure des États-Unis et des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis. <ref name=":0" /> | ||
Il existe cinq types de rayonnements ionisants; nous discuterons alpha, bêta et gamma. Les particules alpha sont constituées de deux protons et de deux neutrons. Il est facilement bloqué par les vêtements mais peut être inhalé ou ingéré. Une fois à la surface des alvéoles ou de la muqueuse intestinale, il peut provoquer des lésions cellulaires entraînant certains cancers. Le radon est un exemple de matière nucléaire de particules alpha. Les particules bêta sont constituées d'électrons. Ils ont une pénétrance plus élevée que les particules alpha et peuvent endommager la peau. Il peut également être inhalé ou ingéré. C'est le sous-produit des centrales nucléaires et des matières nucléaires médicales comme le xénon. Les rayons gamma n'ont pas de masse et sont hautement pénétrants. Ils sont généralement le résultat d'une explosion nucléaire.<ref name=":0" /> | Il existe cinq types de rayonnements ionisants; nous discuterons alpha, bêta et gamma. Les particules alpha sont constituées de deux protons et de deux neutrons. Il est facilement bloqué par les vêtements mais peut être inhalé ou ingéré. Une fois à la surface des alvéoles ou de la muqueuse intestinale, il peut provoquer des lésions cellulaires entraînant certains cancers. Le radon est un exemple de matière nucléaire de particules alpha. Les particules bêta sont constituées d'électrons. Ils ont une pénétrance plus élevée que les particules alpha et peuvent endommager la peau. Il peut également être inhalé ou ingéré. C'est le sous-produit des centrales nucléaires et des matières nucléaires médicales comme le xénon. Les rayons gamma n'ont pas de masse et sont hautement pénétrants. Ils sont généralement le résultat d'une explosion nucléaire.<ref name=":0" /> |
Version du 15 septembre 2020 à 17:34
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Tachycardie , Érythème cutané , Température corporelle élevée |
Symptômes |
Nausées, Non-spécifique, Céphalée , Fatigue , Diarrhée , Vomissement , Température corporelle élevée |
Informations | |
Terme anglais | Syndrome de rayonnement |
Wikidata ID | Q275459 |
Spécialités | Médecine du travail, radiologie diagnostique |
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L'exposition prolongée ou importante à des rayonnements ionisants peut entraîner un syndrome d'irradiation aigu. Il est défini par le Conseil national de radioprotection et de mesures comme[1]:
Le syndrome des rayonnements aigus est un terme large utilisé pour décrire une gamme de signes et de symptômes qui reflètent de graves dommages à des systèmes organiques spécifiques et qui peuvent entraîner la mort en quelques heures ou jusqu'à plusieurs mois après l'exposition.
Épidémiologie
Les urgences radiologiques ou nucléaires sont rares mais peuvent impliquer un nombre important de personnes. Après la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, près de 6000 enfants ont développé un cancer de la thyroïde. L'iode radioactif qui a été inhalé ou consommé à partir d'une contamination locale a causé ce cancer. Immédiatement après un accident, les établissements de santé locaux seront débordés de personnes souhaitant être dépistées et traitées. Les zones dotées de centrales nucléaires locales doivent être planifiées en conséquence. Les grandes villes doivent désormais s'inquiéter de l'éventualité d'une bombe sale.[2][3][4][1]
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Le syndrome de rayonnement aigu peut résulter d'une exposition directe ou d'une contamination par des matières radioactives. L'exposition directe peut être causée par une explosion nucléaire, tandis que la contamination peut résulter de l'ingestion d'aliments contaminés par le nucléaire, d'eau et de contact cutané avec la matière nucléaire. Le syndrome de rayonnement aigu est divisé en trois groupes: les systèmes hématopoïétique, gastro-intestinal et cardiaque / neurologique. Chaque système nécessitera une dose de rayonnement différente pour manifester les symptômes du syndrome de rayonnement aigu. Le moment des symptômes est également subdivisé en un prodrome, des phases latentes et manifestes. La dose, l'apparition des symptômes et la subdivision du syndrome de rayonnement aigu sont présentés ci-dessous. [5][6][7][8][1]
Physiopathologie
La radiation est préjudiciable aux tissus corporels en fonction de la rapidité avec laquelle leurs cellules se renouvellent. Ceux qui ont un indice mitotique élevé seront plus sévèrement affectés à une dose plus faible. Il s'agit notamment de la moelle osseuse, du tractus gastro-intestinal et de la peau.[1]
Il existe cinq types de rayonnements ionisants; ceux concernés ici sont les rayonnements alpha, bêta et gamma:[1]
- Les particules alpha sont constituées de deux protons et de deux neutrons. Elles sont facilement bloquées par les vêtements mais peuvent être inhalé ou ingéré. Une fois à la surface des alvéoles ou de la muqueuse intestinale, elles peuven tprovoquer des lésions cellulaires entraînant certains cancers. Le radon est un exemple de matière nucléaire émettant des particules alpha.
- Les particules bêta sont constituées d'électrons. Ils ont une pénétrance plus élevée que les particules alpha et peuvent endommager la peau. Ils peuvent également être inhalés ou ingérés. C'est le sous-produit des centrales nucléaires et des matières nucléaires médicales comme le xénon.
- Les rayons gamma n'ont pas de masse et sont hautement pénétrants. Ils sont généralement le résultat d'une explosion nucléaire.
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
La prise en charge initiale d'un patient atteint du syndrome de radiation aiguë est basée sur l'obtention des meilleurs antécédents possibles. L'emplacement, la dose et les blessures subies faciliteront le triage du patient. Enregistrer si et quand un patient a eu des vomissements ou des nausées après l'exposition. Les vomissements sont l'un des premiers signes d'exposition aux radiations. Un examen physique complet doit être effectué. À ce stade, ce serait une bonne idée de prélever des écouvillons de la bouche et des narines à envoyer pour des tests de radiation. Prenez note de toute brûlure ou blessure par explosion. Le patient doit être examiné pour la radiothérapie conformément à votre protocole régional. Toutes les blessures chirurgicales ou traumatiques doivent être triées de manière appropriée.[1]
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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- Investigation 1: signe paraclinique 1, signe paraclinique 2, ...
- Investigation 2: signe paraclinique 3, signe paraclinique 4, ...
- ...
Tous les patients exposés au nucléaire ou aux rayonnements doivent avoir une numération globulaire complète (NFS) de base avec un différentiel, un groupe sanguin et un dépistage, et des électrolytes. Un CBC doit être répété toutes les six à 12 heures afin de pouvoir surveiller l'épuisement du nombre de globules blancs le cas échéant. La cinétique de déplétion lymphocytaire est le meilleur prédicteur de l'exposition aux rayonnements et des résultats cliniques. Des écouvillons de surface muqueuse pour le rayonnement doivent être envoyés aux laboratoires appropriés. Faites tout votre possible pour documenter tous les laboratoires de référence de manière appropriée, car ils peuvent aider à déterminer les thérapies futures. Tous les niveaux de rayonnement de base doivent être mesurés avant et après la décontamination.[1]
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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- Diagnostic différentiel 1
- Diagnostic différentiel 2
- Diagnostic différentiel 3
- ...
- Dilatation gastrique aiguë [1]
- Toxicité de l'acétaminophène [1]
- Insuffisance surrénalienne [1]
- Appendicite[1]
- Toxicité de l'aspirine [1]
- Tumeur du SNC [1]
- Toxicité de la digoxine [1]
- ICP[1] élevé
- Pancréatite [1]
- Péritonite [1]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le personnel doit être protégé de la contamination et tous les patients ayant des antécédents de contamination doivent être déshabillés et baignés. Vous pouvez réduire l'exposition de 80% simplement en retirant les vêtements contaminés. Les personnes atteintes de blessures potentiellement mortelles sont décontaminées au mieux, mais les urgences chirurgicales et traumatologiques auront la priorité. La chirurgie doit être pratiquée dans les 24 premières heures, car des changements significatifs dans la capacité du patient à combattre l'infection peuvent résulter de l'exposition aux rayonnements. Les soins de soutien sauvent des vies en cas de syndrome de rayonnement aigu. La gestion des fluides et le traitement précoce de tout signe d'infection seront fondamentaux pour un meilleur résultat. La prévention du cancer de la thyroïde doit être une priorité. Tous les enfants et toutes les femmes enceintes doivent se voir proposer de l'iodure de potassium pour protéger la thyroïde de l'absorption d'iode radioactif. Les mères qui allaitent devraient être encouragées à arrêter si possible. Les doses suivantes d'iodure de potassium doivent être utilisées quotidiennement dans la zone d'exposition: adulte 130 mg, enfant 65 mg et nourrisson d'un mois à l'enfant de trois ans 32 mg. Ceci est particulièrement important dans le cas d'accidents de centrales nucléaires. Les antiémétiques seront utiles pour contrôler les nausées. Le contrôle de la douleur pour les brûlures et autres blessures devrait être une priorité. Lors d'expositions modérées, il peut être nécessaire d'utiliser des cytokines et des facteurs de stimulation des colonies. L'utilisation précoce d'antibiotiques devrait être la règle. L'utilisation de la greffe de moelle osseuse a été utilisée pour des expositions à de fortes doses, mais reste controversée. Les agents chélateurs sont utilisés dans certaines expositions, mais ne doivent être démarrés qu'après consultation d'un spécialiste nucléaire (voir Ressources). Gardez à l'esprit le traumatisme psychologique qui peut résulter d'une exposition aux radiations. Ce traumatisme est plus prononcé chez les enfants car ils seront déplacés de leurs foyers et de leurs routines.[1]
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Concepts clés
Vérifiez vos institutions locales pour les protocoles d'exposition aux rayonnements. De nombreux hôpitaux ont des comités des catastrophes avec des protocoles en place pour les expositions aux rayonnements. Si votre hôpital dispose d'un service de médecine nucléaire, ils constituent une excellente source d'informations sur les rayonnements et le traitement des expositions. Plusieurs agences fédérales ont des informations sur les catastrophes radiologiques. Il s'agit notamment de la sécurité intérieure des États-Unis et des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis. [1]
Il existe cinq types de rayonnements ionisants; nous discuterons alpha, bêta et gamma. Les particules alpha sont constituées de deux protons et de deux neutrons. Il est facilement bloqué par les vêtements mais peut être inhalé ou ingéré. Une fois à la surface des alvéoles ou de la muqueuse intestinale, il peut provoquer des lésions cellulaires entraînant certains cancers. Le radon est un exemple de matière nucléaire de particules alpha. Les particules bêta sont constituées d'électrons. Ils ont une pénétrance plus élevée que les particules alpha et peuvent endommager la peau. Il peut également être inhalé ou ingéré. C'est le sous-produit des centrales nucléaires et des matières nucléaires médicales comme le xénon. Les rayons gamma n'ont pas de masse et sont hautement pénétrants. Ils sont généralement le résultat d'une explosion nucléaire.[1]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/09/11 à partir de Radiation Syndrome (StatPearls / Radiation Syndrome (2020/07/21)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28722960 (livre).
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 et 1,19 Robert Acosta et Steven J. Warrington, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28722960, lire en ligne)
- ↑ V. O. Sushko, O. O. Kolosynska, O. M. Tatarenko et G. A. Nezgovorova, « PROBLEMS OF MEDICAL EXPERTISE FOR DISEASES THAT BRING TO DISABILITY AND DEATH AS A RESULT OF RADIATION EXPOSURE INFLUENCE IN CONDITIONS OF THE CHERNOBYL CATASTROPHE IN REMOTE POSTACCIDENTAL PERIOD », Problemy Radiatsiinoi Medytsyny Ta Radiobiolohii, vol. 23, , p. 471–480 (ISSN 2304-8336, PMID 30582864, DOI 10.33145/2304-8336-2018-23-471-480, lire en ligne)
- ↑ O. D. Bazyka et D. O. Bilyi, « DISEASES OF CIRCULATORY SYSTEM AND COMORBID TYPE II DIABETES MELLITUS IN THE CHORNOBYL ACCIDENT CONSEQUENCES CLEAN-UP WORKERS », Problemy Radiatsiinoi Medytsyny Ta Radiobiolohii, vol. 23, , p. 246–253 (ISSN 2304-8336, PMID 30582850, DOI 10.33145/2304-8336-2018-23-246-253, lire en ligne)
- ↑ H. M. Chobotko, L. A. Raichuk et V. P. Landin, « CHARACTERISTICS AND PROGNOSIS OF THE INTERNAL EXPOSURE DOSES OF THE UKRAINIAN POLISSYA RURAL POPULATION IN THE REMOTE PERIOD AFTER THE ACCIDENT AT THE CHERNOBYL NUCLEAR POWER PLANT (MONITORING STUDY) », Problemy Radiatsiinoi Medytsyny Ta Radiobiolohii, vol. 23, , p. 216–228 (ISSN 2304-8336, PMID 30582847, DOI 10.33145/2304-8336-2018-23-216-228, lire en ligne)
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30624353
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30612971
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30624350
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30421807