Dyspnée en soins palliatifs (approche clinique)

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Révision datée du 14 décembre 2020 à 21:55 par Nadine Quach (discussion | contributions) (Modification et ajout dans la partie traitement)
Dyspnée en soins palliatifs
Approche clinique
Caractéristiques
Examens paracliniques Radiographie thoracique, Saturométrie au doigt, Tomodensitométrie thoracique, Gaz sanguins, Hémoglobinémie, FSC
Drapeaux rouges
Dyspnée au repos, Altération de l'état de conscience (signe clinique), Utilisation des muscles accessoires, Hémoptysies (signe clinique), Palpitations (symptôme), Dyspnée subite et sévère, Douleur thoracique aigue, Anxiété sévère, Agitation psycho-motrice
Informations
Terme anglais Dyspnée en soins palliatifs

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Objectif du CMC
Nom de l'objectif du CMC (Numéro)
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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La dyspnée est une sensation subjective d'inconfort respiratoire rapportée par le patient. Il s'agit d'un symptôme courant dans de nombreuses maladies avancées et fréquemment ressentie en fin de vie. [1]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

La dyspnée est fréquente et généralement sévère dans les états pathologiques avancés. Elle est le plus souvent rapporté chez les patients ayant un cancer terminal, une insuffisance cardiaque ou une maladie pulmonaire chronique. Chez les patients cancéreux, la prévalence de la dyspnée est de 50% à 70%, pouvant aller jusqu'à 90% chez les patients atteints d'un cancer du poumon. Une dyspnée importante est présente chez 90% des patients atteints d'une maladie pulmonaire sévère et chez 50% des patients souffrant d'insuffisance cardiaque. C'est aussi un symptôme très souvent rapporté chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale, de démence, d'âge avancé et du VIH.[2]

De plus, l'intensité et la prévalence des symptômes augmentent au cours des six derniers mois de vie. D'ailleurs, au cours des 3 derniers jours de vie, une dyspnée est présente à un moment ou un autre chez 90% des patients.[2]

Étiologies

La section obligatoire Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].

La dyspnée résulte d'une interaction complexe entre plusieurs facteurs. D'une manière générale, la sensation de dyspnée est ressentie lorsqu'il y a un déséquilibre entre l'offre et la demande respiratoire.

Au niveau physiologique, la dyspnée survient principalement dans les trois situations anormales suivantes[3]:

Plusieurs conditions pathologiques peuvent causer une dyspnée. (voir Dyspnée (situation clinique))

En fin de vie, les causes de dyspnée sont difficilement différenciés, car plusieurs étiologies peuvent coexister. La dyspnée ressentie découle le plus souvent des effets systémiques de la maladie sous-jacente, ainsi que des circonstances qui l'entourent.[3] Le modèle biopsychosocial de la «dyspnée totale», basé sur le concept de «douleur totale», reconnaît que de nombreux aspects de la situation du patient affectent significativement l’expérience de sa dyspnée[2]:

  • Aspect physique (cancer, épanchement, toxicité médicamenteuse, etc.)
  • Aspect psychologique (anxiété, niveau d'adaptation, etc.)
  • Aspect spirituel (degré d'acceptation, sens de la maladie, souffrance, etc.)
  • Aspect social (relations interpersonnelles, famille, situation financière, etc.)

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page.
Exemple:
 
Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...]

Le contrôle respiratoire dans des situations physiologiques normales implique des messages afférents provenant de différents récepteurs périphériques: des propriocepteurs et des mécanorécepteurs dans la musculature et les articulations de la paroi thoracique, des récepteurs d'étirement pulmonaire, des récepteurs dans les voies respiratoires, ainsi que les récepteurs cutanés du trijumeau. Ces signaux se combinent avec ceux des chimiorécepteurs présents dans les corps aortique et carotidien et sont ensuite transmis centralement à la protubérance et au bulbe rachidien via les nerfs vague, glossopharyngien, rachidien et phrénique.

Par la suite, l'apport volontaire du cortex moteur, via le système limbique, exerce des influences protectrices et émotionnelles sur le contrôle moteur de la respiration. Les messages efférents se transmettent aux unités motrices via le nerf vague et d'autres nerfs, permettant des ajustements de la profondeur et du rythme respiratoire.[2]

En générale, la sensation de dyspnée survient lorsqu'il y a une prise de conscience d'une inadéquation entre la capacité et les exigences respiratoires. Une telle discordance peut résulter de la perception d'une demande accrue, d'une diminution de la capacité ou d'une combinaison des deux.[2][4][5]

Il existe 2 théories pour expliquer comment les déséquilibres entre l'offre et la demande respiratoire génèrent la sensation de dyspnée[2]:

  1. La «dissociation efférente-réafférente» se produit lorsque le centre respiratoire envoie une commande motrice aux muscles respiratoires en réponse aux messages de la périphérie. Dans certains cas, les muscles respiratoires sont incapables de répondre aux exigences motrices. Par conséquent, une rétroaction supplémentaire de la périphérie communique au centre respiratoire cet écart entre la commande de sortie qui a été envoyée et la réponse inadéquate subséquente qui a été générée. Plus l'écart entre l'effort demandé et l'effort fourni est grand, plus l'expérience de la dyspnée sera sévère pour le patient.
  2. La seconde théorie concerne les décharges corollaires centrales. Lorsque les centres moteurs envoient des commandes motrices descendantes vers la périphérique, des copies de ces commandes sont aussi simultanément envoyés aux zones sensorielles du cerveau. Ces échanges entre le cortex moteur et sensitif, appelés décharges corollaires, permettent une certaine conscience de l'effort respiratoire. Ce mécanisme contribue aussi à la sensation de dyspnée.

D'autres mécanismes peuvent également participer à la sensation de dyspnée[2]:

  • La stimulation anormale des récepteurs du parenchyme pulmonaire produit des sensations d'oppression thoracique. Cette perception d'oppression thoracique secondaire à la bronchoconstriction est associée à la stimulation des récepteurs sensitifs pulmonaires, et non à un effort respiratoire accru.
  • Une stimulation des chimiorécepteurs par l'hypoxie ou l'hypercapnie entraine une sensation de manque d'air en raison d'une augmentation de l'activité respiratoire.
  • Des changements pathologiques spécifiques ou liés à l'âge, tels que l’affaiblissement des muscles respiratoires, la perte d'élasticité pulmonaire, l'atrophie du tissu pulmonaire ou le raidissement de la paroi thoracique, peuvent altérer l'efficacité des échanges gazeux.

Enfin, les apports du système cortical et limbique, tout comme d'autres stimuli homéostatiques comme la faim, la soif et la douleur contribuent également à l'expérience globale désagréable de dyspnée ressentie par le patient. L'anxiété associé à l'expérience peut aussi entraîner une augmentation de la fréquence respiratoire et cardiaque, aggravant ainsi la dyspnée.[2]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Alors que les sections Évaluation et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie. C'est la section par excellence pour l'enseignement.
  • En lisant cette section, le lecteur doit être en mesure de comprendre la stratégie à adopter au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques pour naviguer les étiologies de l'approche clinique.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du diagramme est encouragée (voir Aide:Diagramme).
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
  • La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques. C'est une section où les trucs du métier, les stratégies pour le diagnostic et le raisonnement clinique sont expliqués : c'est la section idéale pour l'enseignement.
Exemple:
 

En soins palliatifs, une approche globale centrée sur le patient qui vise le confort et le soulagement des symptômes est à privilégier. La dyspnée en fin de vie est commune et peut entrainer une détresse importante chez le patient. Elle a aussi un impact important sur la qualité de vie des patients et des soignants. L'évaluation judicieuse de la dyspnée permet une meilleure compréhension de ses impacts, de déterminer les causes potentiellement réversibles et d'en guider la prise en charge.[6]

L'évaluation de la dyspnée commence avec une anamnèse approfondie et un examen physique ciblés qui portent une attention particulière aux causes sous-jacentes et éventuellement réversibles.[2]

Questionnaire

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.

La dyspnée est un symptôme subjectif rapporté par le patient. Lors de l'exploration du symptôme, il est pertinent d'en évaluer[2]:

  • les circonstances d'apparition
  • l'intensité
  • la fréquence
  • la durée, qu'elle soit constante ou épisodique
  • les impacts fonctionnels.

Certains outils peuvent être utilisés pour évaluer de manière quantitative et qualitative la dyspnée ressentie par le patient, comme par des échelles visuelles ou numérique (0 = aucun essoufflement à 10 = pire essoufflement). D'autres instruments peuvent également aider à évaluer le niveau fonctionnel.[3]

En outre, les facteurs psychologiques, sociaux et spirituels peuvent aussi contribuer au fardeau global de la dyspnée et peuvent être explorés lorsque indiqué.[2]

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.

Les résultats de l'examen physique peuvent varier en fonction de la situation et de la maladie sous-jacente. Les trouvailles peuvent être corrélés à la maladie sous-jacente, révéler de nouvelles anomalies responsables de la dyspnée aiguë ou changeante, ou encore être normaux chez les patients qui sont néanmoins dyspnéiques.[1][2]

Une grande partie de l'examen se concentre sur le système respiratoire:

  • Lors de l'inspection du patient, toute anomalie de la fréquence respiratoire doit être notée. Il peut y avoir des indications franches d'augmentation de l'effort respiratoire, telles que des rétractions, l'utilisation de muscles accessoires ou une respiration abdominale paradoxale.[2]
  • L'auscultation peut révéler une variété de résultats. La présence de grognements, de stridor ou de changements de la voix doit être notée. Les champs pulmonaires doivent être auscultés à la recherche d'une phase expiratoire prolongée, d'une respiration sifflante, des rhonchi ou des crépitements. Il convient également de noter le degré global de l'excursion diaphragmatique [2]

Les résultats de l'examen physique en dehors du système respiratoire contribueront également à identifier les causes sous-jacentes de la dyspnée. Par exemple, rechercher la présence d'un œdème périphérique, d'une distension des jugulaires, d'un reflux hépato-jugulaire, d'une distension abdominale ou encore d'une déviation trachéale sont tous des éléments contributifs à l'examen physique dans l'évaluation de la dyspnée.

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

Investigation

La section facultative Investigation ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Des évaluations de laboratoire et d'imageries radiologiques supplémentaires peuvent être utile pour le diagnostic et pour guider le traitement[2]:

  • L'oxymétrie de pouls peut fournir des informations sur la saturation en oxygène.
  • Les mesures de gaz artériels peuvent révéler la présence de troubles acido-basiques, d'hypoxie ou de pressions partielles anormales de dioxyde de carbone.
  • Le taux d'hémoglobine peut identifier une anémie.
  • Une numération leucocytaire anormalement élevée ou faible ou un différentiel leucocytaire anormal peut être le signe d'une infection.
  • L'imagerie, avec des modalités telles que la radiographie et la tomodensitométrie, peut fournir de nombreuses informations concernant le parenchyme pulmonaire, l'espace pleural, la vascularisation pulmonaire et les structures des voies respiratoires supérieures, ainsi que les éléments osseux du thorax.

Combinées, les informations de laboratoire et radiographiques peuvent aider à identifier une étiologie sous-jacente de la dyspnée et peuvent donc aider à orienter le traitement curatif et symptomatique. Cependant, comme la dyspnée est un symptôme subjectif et multifactoriel, elle peut survenir en l'absence de toute anomalie de laboratoire ou radiographique identifiable.[2]

Prise en charge

La section facultative Prise en charge ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

La prise en charge de la dyspnée en soins palliatifs vise d'abord à corriger les causes potentiellement réversibles identifiées. La plupart du temps, les patients en fin de vie sont atteints de maladies graves et irréversibles. S'il devient impossible de contrôler la dyspnée ou si celle-ci persiste malgré un traitement optimal de la maladie sous-jacente ou de la cause précipitante, alors un traitement visant le soulagement des symptômes sera envisagé.[7]

Il existe des traitements pharmacologiques et non pharmacologiques.

Thérapies non pharmacologiques

L'utilisation de traitements non pharmacologiques doit être la première ligne de traitement des patients.

  • La ventilation non invasive peut améliorer les symptômes respiratoires chez les personnes ayant un travail respiratoire accru, mais est moins utile dans les situations de discordance ventilation-perfusion ou d'anomalies de diffusion alvéolo-artérielle.[2]
  • L'air froid et l'utilisation de ventilateurs soufflant de l'air sur le visage peuvent améliorer considérablement la dyspnée. Le mécanisme sous-jacent expliquant le soulagement des symptômes demeure incertain, mais pourrait possiblement être associé à une stimulation direct du visage et de la muqueuse nasopharyngée via des afférences sensiorielles des deuxième et troisième branche du nerf trijumeau.[8][2]
  • La rééducation pulmonaire s'est avérée bénéfique, notamment par l'exercice physique.[2][6]
  • La thérapie cognitivo-comportementale et les techniques de réduction de l'anxiété peuvent aider à contrôler les aspects affectives de la dyspnée.[9][2]

Traitements pharmacologiques

Certaines interventions pharmacologiques sont considérées comme modificatrices de la maladie puisqu'elles traitent la maladie sous-jacente ayant déclenché la dyspnée. D'autres interventions basées sur une approche symptomatique vise plutôt à réduire la prise de conscience de l'intensité et de l'inconfort associé à la dyspnée.[2][10][11]

Médicaments modifiant la maladie [2]

  • Les diurétiques traitent la surcharge hydrique en cas d'insuffisance cardiaque congestive, d'insuffisance rénale et d'insuffisance hépatique.
  • Les agonistes bêta-adrénergiques et les antagonistes muscariniques peuvent réduire les symptômes aux stades avancés de la bronchopneumopathie chronique obstructive. L'utilisation de corticostéroïdes peuvent aussi aider à traiter une exacerbation aigüe.[12][2]

L'administration d'oxygène peut améliorer la dyspnée, mais uniquement chez les patients souffrant d'hypoxémie.[2]

Médicaments visant la réduction des symptômes [2]

  • Les opioïdes sont considérés comme le pilier du traitement symptomatique de la dyspnée. Les preuves sont les plus solides concernant l'utilisation de la morphine à libération immédiate. Les opioïdes, via les récepteurs opioïdes mu, réduisent l'inconfort associé à un manque d'air mais n'améliore que très peu l'inconfort associé à un effort respiratoire accru. [13][2]
  • L'utilisation de benzodiazépines réduit l'anxiété souvent associée à la dyspnée, mais n'améliore que très peu la sensation de dyspnée.[14][2]
  • L'utilisation de furosémide nébulisé ou inhalé pourrait aider à réduire la sensation de dyspnée chez les patients atteints de maladies pulmonaires chroniques en agissant sur les récepteurs sensibles à l'étirement au niveau du parenchyme pulmonaire.[15]
  • La lidocaïne ou la morphine nébulisée ne présente aucun effet bénéfique.[2]
  • La dexaméthasone peut être utile pour améliorer la dyspnée chez les patients atteints d'un cancer du poumon ou ceux atteints de MPOC.[16][2]
  • Il a été démontré que la mirtazapine a un certain effet bénéfique chez les patients souffrant de dyspnée chronique.[17][2]

Les stratégies pharmacologiques prédominent dans les soins en fin de vie, et la dyspnée est une raison fréquente d'utilisation de la sédation palliative à ce stade.[2]

Complications

La section facultative Complications ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

La dyspnée en fin de vie chez un patient atteint d'une maladie incurable peut avoir des impacts importants et entrainer certaines complications [3]:

  • Perte d'autonomie
  • Diminution de la qualité de vie
  • Anorexie
  • Fatigue
  • Difficulté de concentration
  • Perte de mémoire

Particularités

Pédiatrie

La section facultative Pédiatrie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en pédiatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée)
Exemple:
 

La dyspnée est un symptôme fréquent chez les enfants atteints de maladie chronique complexe et incurable nécessitant des soins palliatifs. Les causes de dyspnées dans la population pédiatrique sont le plus souvent associé à un asthme sévère, une compression du système respiratoire, une infection pulmonaire, une faiblesse des muscles respiratoires ou encore des anomalies congénitales touchant divers organes. L'évaluation de la dyspnée peut être difficile, surtout chez les jeunes enfants incapable de communiquer leur symptôme.[18]

Malgré la prévalence importante de la dyspnée chez les enfants en soins palliatifs, les connaissances actuelles ne permettent pas d'émettre des recommandations solides concernant la prise en charge et le traitement de cette condition en pédiatrie.[18]

Références

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  1. 1,0 et 1,1 « Dyspnea. Mechanisms, assessment, and management: a consensus statement. American Thoracic Society », American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, vol. 159, no 1,‎ , p. 321–340 (ISSN 1073-449X, PMID 9872857, DOI 10.1164/ajrccm.159.1.ats898, lire en ligne)
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 2,24 2,25 2,26 2,27 2,28 2,29 et 2,30 Janna Baker Rogers, Pranav Modi et Jeffrey F. Minteer, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30252378, lire en ligne)
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