Dyspnée en soins palliatifs (approche clinique)
Approche clinique | |
Caractéristiques | |
---|---|
Examens paracliniques | Radiographie thoracique, Saturométrie au doigt, Tomodensitométrie thoracique, Gaz sanguins, Hémoglobinémie, FSC |
Drapeaux rouges |
Dyspnée au repos, Altération de l'état de conscience (signe clinique), Utilisation des muscles accessoires, Hémoptysies (signe clinique), Palpitations (symptôme), Dyspnée subite et sévère, Douleur thoracique aigue, Anxiété sévère, Agitation psycho-motrice |
Informations | |
Terme anglais | Dyspnée en soins palliatifs |
|
Nom de l'objectif du CMC (Numéro)
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
La dyspnée est une sensation subjective d'inconfort respiratoire rapportée par le patient. Il s'agit d'un symptôme courant dans de nombreuses maladies avancées et fréquemment ressentie en fin de vie. De plus, la dyspnée provient de multiples circonstances physiologiques, psychologiques, sociales et environnementales qui entrainent des réponses physiologiques et comportementales secondaires. [1]
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000. |
La dyspnée est fréquente et généralement sévère dans les états pathologiques avancés. Elle est le plus souvent rapporté chez les patients ayant un cancer terminal, une insuffisance cardiaque ou une maladie pulmonaire chronique. Chez les patients cancéreux, la prévalence de la dyspnée est de 50% à 70%, pouvant aller jusqu'à 90% chez les patients atteints d'un cancer du poumon. Une dyspnée importante est présente chez 90% des des patients atteints d'une maladie pulmonaire sévère et 50% des patients souffrant d'insuffisance cardiaque. C'est aussi un symptôme fréquemment rapporté chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale, de démence, d'âge avancé et du VIH.[2]
De plus, l'intensité et la prévalence des symptômes augmentent au cours des six derniers mois de la vie. En effet, au cours des 3 derniers jours de la vie, une dyspnée est présente à un moment donné chez 90% des patients.[2]
Étiologies
Toute contribution serait appréciée.
Description: |
|
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
|
La dyspnée résulte d'une interaction complexe entre plusieurs facteurs. D'une manière générale, la sensation de dyspnée est ressentie lorsqu'il y a un déséquilibre entre l'offre et la demande respiratoires.
Au niveau physiologique, la dyspnée survient principalement dans les trois situations anormales suivantes[3]:
- augmentation de l'effort respiratoire (obstruction)
- augmention de l'effort musculaire (faiblesse musculaire)
- augmentation du besoin ventilatoire (fièvre, anémie)
En fin de vie, les causes de dyspnée sont difficilement différenciés. Elle est le plus souvent associés aux effets systémiques de la maladie sous-jacente[3]. D'ailleurs, le modèle biopsychosocial de la «dyspnée totale», basé sur le concept de «douleur totale», reconnaît que de nombreux aspects de la situation du patient affectent également l’expérience de sa dyspnée[2]:
- Aspect physique (cancer, épanchement, toxicité médicamenteuse, etc.)
- Aspect psychologique (anxiété, niveau d'adaptation, etc.)
- Aspect spirituel (degré d'acceptation, sens de la maladie, souffrance, etc.)
- Aspect social (relations interpersonnelles, famille, situation financière, etc.)
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page. |
Exemple: | Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...] |
Le contrôle respiratoire dans des situations physiologiques normales implique des messages afférents provenant de différents récepteurs périphériques: des propriocepteurs et des mécanorécepteurs dans la musculature et les articulations de la paroi thoracique, des récepteurs d'étirement pulmonaire, des récepteurs dans les voies respiratoires, ainsi que les récepteurs cutanés du trijumeau. Ces signaux se combinent avec ceux des chimiorécepteurs présents dans les corps aortique et carotidien et sont ensuite transmis centralement à la protubérance et à la moelle allongée via les nerfs vague, glossopharyngien, rachidien et phrénique.
L'apport volontaire du cortex moteur, via le système limbique, exerce des influences protectrices et émotionnelles sur le contrôle moteur de la respiration. Les messages efférents se transmettent aux unités motrices via le nerf vague et d'autres nerfs et entraînent des ajustements de la profondeur et du rythme respiratoire.[2]
En générale, la sensation de dyspnée survient lorsqu'il y a une prise de conscience d'une inadéquation entre l'offre et la demande respiratoires. Une telle discordance peut résulter de la perception d'une demande accrue, d'une diminution de la capacité ou d'une combinaison des deux.[2][4][5]
Il existe 2 théories pour expliquer comment les déséquilibres entre l'offre et la demande respiratoire génèrent la sensation de dyspnée[2]:
- La «dissociation efférente-réafférente» se produit lorsque le centre respiratoire envoie une commande motrice aux muscles respiratoires en réponse aux messages périphériques reçus. Dans certains cas, les muscles respiratoires sont incapables de répondre aux exigences motrices. Par conséquent, une rétroaction supplémentaire de la périphérie communique au centre respiratoire cet écart entre la commande de sortie qui a été envoyée et la réponse inadéquate subséquente qui a été générée. Plus l'écart entre l'effort demandé et l'effort fourni est grand, plus l'expérience de la dyspnée sera sévère pour le patient.
- La seconde théorie concerne les décharges corollaires centrales. Lorsque les centres moteurs envoient des commandes motrices descendantes vers la périphérique, des copies de ces commandes sont aussi simultanément envoyés aux zones sensorielles du cerveau. Ces échanges entre le cortex moteur et sensitif, appelés décharges corollaires, permettent une certaine conscience de l'effort respiratoire. Ce mécanisme contribue aussi à la sensation de dyspnée.
D'autres mécanismes peuvent également affecter la sensation de dypsnée[2]:
- La stimulation anormale des récepteurs du parenchyme pulmonaire produit des sensations d'oppression thoracique. Cette perception d'oppression thoracique secondaire à la bronchoconstriction est associée à la stimulation des récepteurs pulmonaires afférentes, et non à un effort respiratoire accru.
- Une stimulation des chimiorécepteurs par l'hypoxie ou l'hypercapnie entraine une sensation de manque d'air en raison d'une augmentation de l'activité respiratoire.
- Des changements pathologiques spécifiques ou liés à l'âge, tels que l’affaiblissement des muscles respiratoires, la perte d'élasticité pulmonaire, l'atrophie du tissu pulmonaire ou le raidissement de la paroi thoracique, peuvent altérer l'efficacité des échanges gazeux.
Enfin, les apports du système cortical et limbique, tout comme d'autres stimuli homéostatiques comme que la faim, la soif et la douleur contribuent également à l'expérience globale désagréable de dyspnée ressentie par le patient. L'anxiété associé à l'expérience peut aussi entraîner une augmentation de la fréquence respiratoire et cardiaque, aggravant ainsi la dyspnée.[2]
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
|
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
En soins palliatif, une approche globale centrée sur le patient visant le confort et le soulagement des symptômes est à privilégier. La dyspnée en fin de vie est commune et peut entrainer une détresse importante chez le patient. L'évaluation judicieuse de la dyspnée permet une meilleure compréhension de ses impacts, de déterminer les causes potentiellement réversibles et d'en guider la prise en charge.
L'évaluation de la dyspnée commence avec une anamnèse approfondie et un examen physique ciblés qui portent une attention particulière aux causes sous-jacentes et éventuellement réversibles.
Questionnaire
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
|
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant |
Commentaires: |
|
Exemple: | Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
|
La dyspnée est un symptôme subjectif rapporté par le patient. Lors de l'exploration du symptôme, il est pertinent d'en évaluer les circonstances d'apparition, l'intensité, la fréquence, la durée, qu'elle soit constante ou épisodique, ainsi que les impacts fonctionnels[2].
En outre, les facteurs psychologiques, sociaux et spirituels peuvent aussi contribuer au fardeau global de la dyspnée et peuvent être explorés lorsque indiqué[2].
Examen clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
|
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
Commentaires: |
|
Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
|
Les résultats de l'examen physique peuvent varier en fonction de la situation et de la maladie sous-jacente. Les trouvailles peuvent être corrélés à la maladie sous-jacente, révéler de nouvelles anomalies responsables de la dyspnée aiguë ou changeante, ou encore être normaux chez les patients qui sont néanmoins dyspnéiques.[1][2]
Une grande partie de l'examen se concentre sur le système respiratoire:
- Lors de l'inspection du patient, toute anomalie de la fréquence respiratoire doit être notée. Il peut y avoir des indications franches d'augmentation de l'effort respiratoire, telles que des rétractions, l'utilisation de muscles accessoires ou une respiration abdominale paradoxale.[2]
- L'auscultation peut révéler une variété de résultats. La présence de grognements, de stridor ou de changements de voix doit être notée. Les champs pulmonaires doivent être auscultés, à la recherche d'une phase expiratoire prolongée, d'une respiration sifflante, des rhonchi ou des crépitements. Il convient de noter le degré global de l'excursion diaphragmatique [2]
Les résultats de l'examen physique en dehors du système respiratoire contribueront également à identifier les causes sous-jacentes de la dyspnée. Par exemple, la présence d'un œdème périphérique, le pouls veineux jugulaire, la fréquence et le rythme cardiaques, la distance des bruits cardiaques, le positionnement trachéal, le reflux hépato-jugulaire, la distension abdominale ou la pâleur contribuent tous à l'examen physique de la dyspnée.
Drapeaux rouges
Toute contribution serait appréciée.
Description: |
|
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
|
Investigation
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Une évaluation de laboratoire et radiologique supplémentaire peut être utile pour le diagnostic et pour guider le traitement[2]:
- L'oxymétrie de pouls peut fournir des informations sur la saturation en oxygène.
- Les gaz du sang artériel peuvent révéler la présence de troubles acido-basiques, d'hypoxie ou de pressions partielles anormales de dioxyde de carbone.
- Le taux d'hémoglobine peut identifier une anémie.
- Une numération leucocytaire anormalement élevée ou faible ou un différentiel leucocytaire anormal peut être le signe d'une infection.
- L'imagerie radiographique, avec des modalités telles que la radiographie et la tomodensitométrie, peut fournir de nombreuses informations concernant le parenchyme pulmonaire, l'espace pleural, la vascularisation pulmonaire et les structures des voies respiratoires plus grandes, ainsi que les éléments osseux du thorax.
Combinées, les informations de laboratoire et radiographiques peuvent aider à identifier une étiologie sous-jacente de la dyspnée et, à ce titre, peuvent aider à orienter le traitement de fond et symptomatique. Cependant, comme la dyspnée est un symptôme subjectif et multifactoriel, elle peut survenir en l'absence de toute anomalie de laboratoire ou radiographique identifiable.[2]
Prise en charge
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
La prise en charge de la dyspnée passe par un ou plusieurs de plusieurs grands mécanismes. La diminution de l'impédance respiratoire et la réduction de l'hypoxémie sont des traitements destinés à toute pathophysiologie pulmonaire sous-jacente. D'autres interventions peuvent viser la réduction de la pulsion respiratoire et la réduction de la charge résistive sur les muscles respiratoires. Modifier la perception centrale de la dyspnée au niveau du cortex sensoriel ou du tronc cérébral peut diminuer l'intensité et l'inconfort. S'attaquer à toutes les composantes affectives de la dyspnée, telles que l'anxiété, est une composante importante du traitement.[2]
Il existe des traitements pharmacologiques et non pharmacologiques. Les interventions pharmacologiques peuvent être considérées comme modificatrices de la maladie lorsqu'elles traitent la maladie sous-jacente qui a déclenché la dyspnée. Une approche basée sur les symptômes vise à réduire la prise de conscience de l'intensité et de l'inconfort de la dyspnée.[6][7][2]
- Médicaments modifiant la maladie [2]
Les diurétiques traitent la surcharge hydrique en cas d'insuffisance cardiaque congestive, d'insuffisance rénale et d'insuffisance hépatique.[2]
Les agonistes bêta-adrénergiques et les antagonistes muscariniques peuvent réduire les symptômes aux stades avancés de la bronchopneumopathie chronique obstructive.[8][2]
L'administration d'oxygène peut améliorer la dyspnée, mais uniquement chez les patients souffrant d'hypoxémie.[2]
- Médicaments fondés sur les symptômes [2]
Les opioïdes sont considérés comme un pilier du traitement de la dyspnée. Les preuves sont les plus solides concernant l'utilisation de la morphine à libération immédiate. Les opioïdes, via les récepteurs opioïdes mu, réduisent l'inconfort de la faim d'air mais moins l'inconfort de l'effort accru pour respirer. Il est théorisé que la morphine diminue la pulsion respiratoire spontanée et la sensibilité du centre respiratoire central. Les opioïdes peuvent également affecter le traitement cortical de la dyspnée, comme ils le font dans le contexte de la douleur.[9][10][2]
L'utilisation de benzodiazépines réduit l'anxiété souvent associée à la dyspnée, mais pas la sensation de dyspnée.[11][2]
Le furosémide nébulisé a des preuves d'efficacité chez les patients atteints de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). On pense qu'il active les mécanorécepteurs pulmonaires. Dans les modèles animaux, le furosémide inhalé augmente l'activité des récepteurs d'étirement vagaux pulmonaires. [12][2]
La lidocaïne ou la morphine nébulisée ne présente aucune preuve de bienfait.[2]
La dexaméthasone peut être utile pour améliorer la dyspnée chez les patients atteints d'un cancer du poumon ou ceux atteints de MPOC.[13][2]
Il a été démontré que la mirtazapine a un certain effet bénéfique chez les patients souffrant de dyspnée chronique.[14][2]
- Thérapies non pharmacologiques [2]
La ventilation non invasive peut apporter une amélioration symptomatique chez les personnes ayant un travail respiratoire accru, mais moins utile dans les situations de discordance VQ ou d'anomalies de diffusion alvéolaire-artérielle.[2]
L'air froid et l'utilisation de ventilateurs soufflant de l'air sur le visage peuvent améliorer considérablement la dyspnée. Les afférences sensorielles peuvent médier cet effet dans la deuxième et la troisième branche du nerf trijumeau. Un supplément d'oxygène ne s'est révélé utile que chez les patients souffrant d'hypoxie.[9][15][2]
La rééducation pulmonaire s'est avérée bénéfique, l'exercice étant le composant le plus bénéfique.[2]
La thérapie cognitivo-comportementale et les techniques de réduction de l'anxiété peuvent aborder les composantes affectives.[16][2]
L'éducation des soignants mettant l'accent sur le positionnement du patient, un plan de crise personnel et l'utilisation d'options pharmacologiques et non pharmacologiques peut aider à réduire l'anxiété et à accroître le sentiment de contrôle. De plus, la participation des soignants à des groupes de soutien dédiés peut aider à faire face. [2]
La dyspnée résulte d'une interaction de plusieurs facteurs chez une variété de patients atteints d'une maladie avancée et en fin de vie. Elle a un impact important sur la qualité de vie des patients et des soignants. L'évaluation se concentre généralement sur le processus pathologique sous-jacent, ainsi que sur les facteurs sociaux, psychologiques et spirituels qui peuvent y contribuer. L'utilisation de traitements non pharmacologiques doit être la première étape du traitement des patients. Ces interventions comprennent le positionnement, la stimulation et l'utilisation d'air frais et de ventilateurs. L'oxygène n'est pas plus utile que l'air chez les patients dont le taux d'oxygène est normal. Le traitement pharmacologique comprend l'optimisation du traitement de la maladie sous-jacente et les opioïdes pour le traitement basé sur les symptômes. Les stratégies pharmacologiques prédominent dans les soins en fin de vie, et la dyspnée est une raison fréquente d'utilisation de la sédation palliative à ce stade.[2]
L'équipe de soins palliatifs, y compris les infirmières, devrait être impliquée dans la formation des soignants et fournir des mesures de réconfort.[2]
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de l'approche clinique |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Complications
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Particularités
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Gériatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Pédiatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/07 à partir de Dyspnea in Palliative Care (StatPearls / Dyspnea in Palliative Care (2020/09/30)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30252378 (livre).
- ↑ 1,0 et 1,1 « Dyspnea. Mechanisms, assessment, and management: a consensus statement. American Thoracic Society », American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, vol. 159, no 1, , p. 321–340 (ISSN 1073-449X, PMID 9872857, DOI 10.1164/ajrccm.159.1.ats898, lire en ligne)
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 2,24 2,25 2,26 2,27 2,28 2,29 2,30 2,31 2,32 2,33 2,34 et 2,35
- ↑ 3,0 et 3,1 Arif H. Kamal, Jennifer M. Maguire, Jane L. Wheeler et David C. Currow, « Dyspnea review for the palliative care professional: assessment, burdens, and etiologies », Journal of Palliative Medicine, vol. 14, no 10, , p. 1167–1172 (ISSN 1557-7740, PMID 21895451, Central PMCID 3189385, DOI 10.1089/jpm.2011.0109, lire en ligne)
- ↑ David C. Currow, Amy P. Abernethy, Peter Allcroft et Robert B. Banzett, « The need to research refractory breathlessness », The European Respiratory Journal, vol. 47, no 1, , p. 342–343 (ISSN 1399-3003, PMID 26721965, DOI 10.1183/13993003.00653-2015, lire en ligne)
- ↑ Giorgio Scano, Giulia Innocenti-Bruni et Loredana Stendardi, « Do obstructive and restrictive lung diseases share common underlying mechanisms of breathlessness? », Respiratory Medicine, vol. 104, no 7, , p. 925–933 (ISSN 1532-3064, PMID 20303724, DOI 10.1016/j.rmed.2010.02.019, lire en ligne)
- ↑ Marjolein Gysels, Charles C. Reilly, Caroline J. Jolley et Caty Pannell, « Dignity Through Integrated Symptom Management: Lessons From the Breathlessness Support Service », Journal of Pain and Symptom Management, vol. 52, no 4, , p. 515–524 (ISSN 1873-6513, PMID 27650009, DOI 10.1016/j.jpainsymman.2016.04.010, lire en ligne)
- ↑ Charles C. Reilly, Claudia Bausewein, Caty Pannell et John Moxham, « Patients' experiences of a new integrated breathlessness support service for patients with refractory breathlessness: Results of a postal survey », Palliative Medicine, vol. 30, no 3, , p. 313–322 (ISSN 1477-030X, PMID 26311570, Central PMCID 4778380, DOI 10.1177/0269216315600103, lire en ligne)
- ↑ Evan J. Lilly et Helen Senderovich, « Palliative care in chronic obstructive pulmonary disease », Journal of Critical Care, vol. 35, , p. 150–154 (ISSN 1557-8615, PMID 27481751, DOI 10.1016/j.jcrc.2016.05.019, lire en ligne)
- ↑ 9,0 et 9,1 Katri Elina Clemens et Eberhard Klaschik, « Dyspnoea associated with anxiety--symptomatic therapy with opioids in combination with lorazepam and its effect on ventilation in palliative care patients », Supportive Care in Cancer: Official Journal of the Multinational Association of Supportive Care in Cancer, vol. 19, no 12, , p. 2027–2033 (ISSN 1433-7339, PMID 21153667, DOI 10.1007/s00520-010-1058-8, lire en ligne)
- ↑ Jung Hye Kwon, Min Ji Kim, Sebastian Bruera et Minjeong Park, « Off-Label Medication Use in the Inpatient Palliative Care Unit », Journal of Pain and Symptom Management, vol. 54, no 1, , p. 46–54 (ISSN 1873-6513, PMID 28479415, Central PMCID 5841461, DOI 10.1016/j.jpainsymman.2017.03.014, lire en ligne)
- ↑ Steffen T. Simon, Irene J. Higginson, Sara Booth et Richard Harding, « Benzodiazepines for the relief of breathlessness in advanced malignant and non-malignant diseases in adults », The Cochrane Database of Systematic Reviews, vol. 10, , CD007354 (ISSN 1469-493X, PMID 27764523, Central PMCID 6464146, DOI 10.1002/14651858.CD007354.pub3, lire en ligne)
- ↑ Carlo Barbetta, David C. Currow et Miriam J. Johnson, « Non-opioid medications for the relief of chronic breathlessness: current evidence », Expert Review of Respiratory Medicine, vol. 11, no 4, , p. 333–341 (ISSN 1747-6356, PMID 28282499, DOI 10.1080/17476348.2017.1305896, lire en ligne)
- ↑ David Hui, Kelly Kilgore, Susan Frisbee-Hume et Minjeong Park, « Dexamethasone for Dyspnea in Cancer Patients: A Pilot Double-Blind, Randomized, Controlled Trial », Journal of Pain and Symptom Management, vol. 52, no 1, , p. 8–16.e1 (ISSN 1873-6513, PMID 27330023, Central PMCID 4958556, DOI 10.1016/j.jpainsymman.2015.10.023, lire en ligne)
- ↑ Natasha Lovell, Sabrina Bajwah, Matthew Maddocks et Andrew Wilcock, « Use of mirtazapine in patients with chronic breathlessness: A case series », Palliative Medicine, vol. 32, no 9, , p. 1518–1521 (ISSN 1477-030X, PMID 30028237, DOI 10.1177/0269216318787450, lire en ligne)
- ↑ Jun Kako, Tatsuya Morita, Takuhiro Yamaguchi et Masamitsu Kobayashi, « Fan Therapy Is Effective in Relieving Dyspnea in Patients With Terminally Ill Cancer: A Parallel-Arm, Randomized Controlled Trial », Journal of Pain and Symptom Management, vol. 56, no 4, , p. 493–500 (ISSN 1873-6513, PMID 30009968, DOI 10.1016/j.jpainsymman.2018.07.001, lire en ligne)
- ↑ Pia von Blanckenburg et Nico Leppin, « Psychological interventions in palliative care », Current Opinion in Psychiatry, vol. 31, no 5, , p. 389–395 (ISSN 1473-6578, PMID 29985177, DOI 10.1097/YCO.0000000000000441, lire en ligne)