ULaval:MED-1217/Pharmacologie
Neurotransmetteurs
Biodynamique des neurotransmetteurs
Information dans système nerveux central (SNC)
Deux manières de propager l’information
- Électrique : dans le neurone, avec un influx nerveux et le potentiel d’action
- Chimique : entre les neurones, avec les neurotransmetteurs (NT)
Cycle des neurotransmetteurs
De manière générale
- Synthèse des NT → neurone pré-synaptique
- Stockage dans des vésicules → neurone pré-synaptique
- Libération suite potentiel d’action → dans l’espace synaptique
- Liaison au récepteur → neurone post-synaptique
Régulation
De manière générale
- Dégradation par des enzymes
- Recapture dans le neurone pré-synaptique (par des pompes)
- Modulation via une liaison à un auto-récepteur sur le neurone pré-synaptique
Classes
Amines biogènes : noradrénaline, dopamine, sérotonine, acétylcholine, histamine
Acides aminés : GABA, glutamate, glycine
Peptidiques : neurotensine, CCK, TRH
Récepteurs
2 types de récepteurs existent : à canaux ou couplés à une protéine G, et un neurotransmetteur peut avoir des effets différents selon le récepteur auquel il se lie
Canaux
Aussi appelés ionotrope
La transmission se fait par des échanges ioniques, ce qui permet une transmission rapide, et ces récepteurs ont une fonction inhibitrice ou excitatrice
Exemples : nicotiniques cholinergiques, GABA type A, NMDA, glutamate
Protéine G
Aussi appelés métabotropes
La transmission se fait par une réaction enzymatique en cascade avec un second messager, ce qui fait une transmission plus lente
Exemples : GABA type B, muscarinique cholinergique type M1 à M5, catécholamines, sérotonine, glutamate
Sérotonine
Cycle
- Synthèse
- Synthétisé à partir d’un acide aminé essentiel, le tryptophan
- La sérotonine est synthétisée exclusivement dans le SNC car elle ne passe pas la barrière hémato-encéphalique (BHE), il peut donc y avoir compétition entre le tryptophan et les autres acides aminés pour rentrer la BHE. S’il y a prise de repas sucré, l’insuline augmente et l’absorption des acides aminés en périphérie est augmentée, donc le tryptophan passe mieux la BHE. Au contraire, s’il y a prise de repas protéiné, il y a plus de compétition pour la BHE
- Tryptophan → 5-hydroxytryoptophan → sérotonine
- Entre le tryptophan et le 5-hydroxytryptophan, il y a la tryptophan hydroxylase, une enzyme limitante
- Synthétisé à partir d’un acide aminé essentiel, le tryptophan
- Entreposage dans des transporteur vésiculé des monoamines
- Libération dans l’espace synaptique
- Plusieurs récepteurs possibles, certains sont auto-régulateurs, d’autres sont couplés à une protéine G
- Fin de l’effet
- Recapture (pompe SERT) ET/OU
- Dégradation (MAO)
Système sérotoninergique
Les corps cellulaires viennent des noyaux du raphé et forment des projections multiples (thalamus, moelle épinière, cervelet, cortex)
Plusieurs fonctions : noniceptif, régulation sommeil, motrice…
Site d’action des médicaments
Tryptan : tryoptophan exogène → augmente la sérotonine
Réserpine et tétrabénazine : absorption et emmagasinage a/n des vésicules → diminue sérotonine
ISRS : inhibition des pompes de recapture → augmente sérotonine
IMAO → inhibition MAO → augmente sérotonine
Récepteurs
5HT1A : dépression, anxiété
5HT2A : schizophrénie
- Antagonistes des 5HT2A permettent d’augmenter la libération de dopamine (rispéridone, quétiapine, clozapine)
5HT2C : prise de poids
- En bloquant ces récepteurs (qui ont un effet anorexigène) on peut causer une prise de poids (effets secondaires des antipsychotiques atypiques)
5HT3 : gestion des nausées
- L’odansétron est un anti-nauséeux qui bloque le 5HT3 et la mirtazapine est aussi un anti-nauséeux
5HT7 : protection neurocognitive
- Bloquer les récepteurs auraient des effets bénéfiques sur la cognition
Dépression majeure
Cliniquement : causée par un manque de sérotonine
Traitement
- Augmenter tryptophan par du Tryptan (rarement utilisé)
- Inhiber la recapture
- ISRS (citalopram, fluoxétine)
- Inhibiteurs sélectifs de noradrénaline et sérotonine (venlafaxine)
- Antidépresseurs tricycliques (amitriptyline)
- Inhiber MAO (phénelzine, tranylcypromine)
- Agonisme récepteur 5HT1A (buspirone)
- Cause des effets anxiolytiques
En augmentant la sérotonine, on cause une «down-regulation» des 5HT1A en post-synaptique (après quelques semaines) et c’est ce qui est associé à l’effet antidépresseurs
Dopamine
Catécholamine, synthétisée à partir de tyrosine (venant de l’alimentation ou transformée via la phénylalanine)
Fonctions
SNC
- Voie nigro-striée : influence le système moteur
- Voies mésolimbiques et mésocorticales : rôle dans la physiopathologie de la schizophrénie
- Voie tubéro-infudibulaire : intervient au niveau du contrôle de la prolactine
En périphérie : intervient dans les fonctions rénales
Système dopaminergique
Corps cellulaires : viennent de la substance noire et de l’aire ventrale tegmentale
- Voie nigro-striée : vient de la substance noire et projette jusqu’au striatum (affecte les fonctions motrices)
- Voie mésolimbique : vient de l’aire ventrale tegmentale et projette jusqu’au lobe frontal, au corps amygdaloïde et au striatum ventral (impliqué dans les émotions et la récompense)
- Voie mésocorticale : vient de l’aire ventrale tegmentale, projette jusqu’au cortex frontal et ventral (impliqué dans les fonctions exécutives et la mémoire de travail)
- Voie tubéro-infundibulaire : implique l’hypophyse et l’hypothalamus et joue un rôle dans la lactation
Cycle
- Synthèse
- Tyrosine → DOPA → Dopamine
- Voie commune de dopamine, noradrénaline et adrénaline
- Tyrosine devient DOPA grâca à tyrosine hydroxylase (enzyme limitante) et DOPA devient dopamine grâce à aminoacide décarboxylase
- Tyrosine → DOPA → Dopamine
- Stockage dans VMAT
- Quand il y a stimulation : fusion de la vésicule avec la membrane pré-synaptique libération dans le synapse
- Liaison aux récepteurs
- Fin de l’effet
- Recapture via pompes DAT
- Dégradation via MAO (dans mitochondrie du cytoplasme)
- Dégradation via COMT (en extra cellulaire)
Récepteurs
D1 à D5
- D1 et D2 : plus reconnus à avoir des effets cliniques avec les médicaments
- D2 : principal site d’action des antipsychotiques
Médicaments
Réserpine et tétrabénazine : diminue la dopamine via l’inhibition de l’absorption et du stockage dans la VMAT
Amphétamine (dextroamphétamine) : augmente la synthèse et la libération de la dopamine, inhibe la recapture pour prolonger l’effet
Inhibiteurs MAO (phénelzine, tranylcypromine) : augmente la dopamine en diminuant sa dégradation
Bupropion et venlafaxine à haute dose : augmente dopamine en inhibant sa recapture
Clinique
Dépression : on veut augmenter la dopamine
- Inhiber recapture (bupropion, venlafaxine en hautes doses)
- Inhiber MAO (phénelzine, moclobémide)
Schizophrénie : trop de dopamine dans la voie mésolimbique, cause les symptômes positifs
- Bloquer les récepteurs D2 par des antipsychotiques typiques (halopéridol) et atypique (olanzapine) → diminue les symptômes mais amène des effets secondaires car bloque d’autres voies dopaminergiques
- Hyperprolactinémie
- Aggravation des symptômes négatifs
- Dystonie et parkinsonisme (réactions extra-pyramidales)
Nausées : bloquer la dopamine (métoclopramide, halopéridol) diminue les nausées
TDAH : traiter avec des psychostimulants (méthylphénydate, sels d’amphétamine) → augmente l’impact de la dopamine au niveau du SNC
Parkinson : on veut augmenter la dopamine car cela diminue les symptômes (au niveau de la voie nigro-striée)
- Apport exogène (lévodopa/carbidopa)
- Agonisme des récepteurs D2 (pramipexole, ropinirole)
- Inhibition de l’enzyme COMT (entacapone)
Noradrénaline (NA)
Catécholamine obtenue à partir de la tyrosine (voie de synthèse commune avec dopamine et adrénaline)
Rôle : contribue aux fonction d’éveil, de vigilance et de réponse au stress
Très souvent utilisé comme neurotransmetteur dans la plupart des cellules du SNC
Système noradrénergique
Neurones noradrénergiques : viennent du locus coeruleus et des noyaux latéraux tegmentaux
- Se projettent dans plusieurs sections (néocortex, hippocampe, thalamus, moelle épinière, tronc crérébral)
Cycle
- Synthèse
- Tyrosine → DOPA → Dopamine → noradrénaline
- Voie commune de dopamine, noradrénaline et adrénaline
- Tyrosine devient DOPA grâca à tyrosine hydroxylase (enzyme limitante) et DOPA devient dopamine grâce à aminoacide décarboxylase
- Dopamine devient noradrénaline avec dopamine hydroxylase
- Tyrosine → DOPA → Dopamine → noradrénaline
- Stockage dans les vésicules VMAT
- Si stimulation : fusion de la vésicule avec la paroi et libération dans le synapse
- Effets sur les récepteurs
- Fin de l’effet
- Recapture via la pompe NET
- Dégradation extracellulaire via MAO ou COMT
- Dégradation intracellulaire via MAO
Récepteurs
Alpha 1, bêta 1 et bêta 2 : en post-synaptique, rôle excitateur
Alpha 2 : auto-récepteur en pré et post synaptique, rôle modulateur
Médicaments
Diminution du stockage de NA en bloquant la recapture dans VMAT (réserpine, tétrabénazine)
Augmentation de la libération de NA (amphétamine)
Agoniste de l’auto-récepteur alpha-2 (clonidine)
Inhibition de la recapture de NA via pompe (venlafaxine, atomoxétine, tricycliques)
Clinique
Dépression : augmenter la noradrénaline dans le SNC a des effets positifs sur l’énergie, les symptômes cognitifs et la vigilance
- Bloquer la pompe NET
- Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (venlafaxine, desvenlafaxine, duloxétine)
- Antidépresseurs tricycliques (amitryptiline, désipramine)
- Dupropion
- Inhiber la MAO pour empêcher la dégradation
- IMAO (phénelzine, moclobémide, tranylcypromine)
- Bloquer l’auto-récepteurs alpha-2
- Mirtazapine
TDAH : psychostimulants augmentent la noradrénaline dans l’espace synaptique car ils bloquent la recapture et augmente la libération (méthylphénidale, sels d’amphétamines, lysdéxamfétamine). Bloquer la recapture a/n des pompes (atomoxétine) permet aussi de diminuer les symptômes de TDAH
- Clonidine et guanfacine diminuent symptômes TDAH en étant des agonistes du récepteur alpha-2, mais le mécanisme d’action n’est pas compris
Inhibition des signaux de la douleurs dans (douleurs neuropathiques et fibromyalgie) en augmentant la quantité de NA (duloxétine, antidépresseurs tricycliques)
Acétylcholine
Dans le SNC (neurones cholinergiques)
Rôle
- Au niveau des fonctions cognitives et comportementales
- Rôle dans les fonctions motrices
- Liée au tabagisme (la nicotine stimule les récepteurs nicotiniques, qui utilisent l’acétylcholine) (les neurones sont situés dans le système mésolimbique, qui contient aussi des neurones dopaminergiques, qui sont en lien avec la récompense, le plaisir et par extension la dépendance)
Synthèse: via un transfert de l’acétyl de l’acétyl-CoA vers la choline grâce à l’enzyme choline acétyltransférase
En périphérie
Rôle
- Implication dans les fonctions motrices (aux jonctions neuro-musculaires)
- Impliquée dans le système parasympathique
- Présence dans les ganglions autonomes et les neurones du système parasympathique
- Fonctions digestives, bradycardie
Système cholinergique
Neurones cholinergiques
- Présentes dans le complexe baso-frontal (noyau de Menert, cortex, amygdales, ganglions basaux)
- Présentes dans le complexe mesopontin (thalamus, cervelet et autres)
L’acétylcholine se trouve aussi dans les interneurones de certaines régions (notamment striatum) et joue
Cycle
- Synthèse : via un transfert de l’acétyl de l’acétyl-CoA vers la choline grâce à l’enzym choline acétyltransférase
- Stockage dans les vésicules transporteuses d’acétylcholine (VAT)
- Libération dans l’espace synaptique
- Action
- Récepteurs pré ou post, nicotiniques ou muscariniques
- Récepteurs M2 peuvent être des auto-récepteurs et moduler la libération (quand ils sont en pré)
- Récepteurs peuvent être liés à protéines G ou de type canaux
- Fin de l’effet
- Enzyme acétylcholinestérase hydrolese l’acétylcholine en acétyl et en choline (dans les cellules gliales, hépatiques, et plasmatiques, c’est la butyrylcholinestérase qui fait ce travail) → choline est recyclée et retournée vers le neurone pré-synaptique via le transporteur à choline
Récepteurs
Muscarinique
M1 à M5 : au SNC et au SNA
M1 : au SNC, impliqué dans les fonctions cognitives et en périphérie dans les ganglions post-synaptiques
M2 : en auto-récepteur dans le SNC et rôle dans la bradycardie au SNA
M3 : à plusieurs endroits, tant dans le SNC que dans le SNA
M4 : dans le SNC, lié à des fonctions motrices
M5 : emplacement et rôle inconnus
Nicotinique
Au SNC : lié au mécanisme de récompense du système limbique
Au SNA : dans les jonctions neuromusculaires et les ganglions autonomes
Clinique
Varénicline : agoniste partiel du récepteur nicotinique
- Utilisé en cessation tabagique → imite l’effet de la nicotine a/n du système de récompense mais de manière moins importante
- Empêche la nicotine de se lier au récepteur
- Peu utilisé avec la clientèle psychiatrique à cause des effets secondaires (insomnie, changement de comportement)
Inhibiteurs de l’acétylcholine estérase
- Augmente la quantité d’acétylcholine dans le SNC et limite/ralentie la dégradation des fonctions cognitives (utilisé dans la démence de l’Alzheimer)
- Augmente la quantité d’acétylcholine dans les jonctions neuro-musculaires pour diminuer la faiblesse musculaire dans la myasthénie grave
Anticholinergiques
- La dopamine inhibe l’acétylcholine dans certains interneurones cholinergiques (au niveau du système nigro-strié) → quand il y a utilisation d’un antipsychotique qui bloque l’effet dopaminergique, l’inhibition sur l’acétylcholine disparaît et l’augmentation de l’acétylcholine peut causer des altérations motrices ⇒ les antagonistes des récepteurs muscariniques (benztropine, procyclidine) limitent les effets secondaires moteurs
Les récepteurs cholinergiques ont des fonctions multiples dans plusieurs endroits du corps humain; quand on bloque les récepteurs on peut causer des effets indésirables (tant cognitifs au SNC qu’en périphérie) → certaines molécules utilisées en psychiatrie n’ont pas pour but de bloquer les récepteurs cholinergiques, mais ils les bloquent quand même
- Anti-psychotiques de 1re et 2e génération (clozapine, olanzapine, chlorpromazine)
- Certains anti-dépresseurs (tricycliques, ISRS comme paroxétine)
- Certains thymorégulateurs (carbamazépine)
Histamine
En plus petite proportion dans le SNC que dans le système périphérique (allergie et hypersensibilité)
Synthétisée dans le SNC → ne peut pas passer la BHE
Synthèse : à partir de acides aminés histidine qui passe la BHE et devient histamine via la histidine décarboxylase
Métabolisé et éliminée via histamine N-méthyltransférase
Rôle au SNC : vigilance, excitabilité, éveil, comportement alimentaire, réponse neuroendocrine
Récepteurs
H1 à H4
H1 : au SNC (thalamus, cortex et cervelet) et en périphérie (muscles lisses des bronches, tissus endothéliales, système gastro-intestinal), récepteur sur lequel agissent le plus les médicaments
Clinique
Anti-histaminique : utilisé dans le contrôle des symptômes d’allergies (ioratadine, cétirizine) (1re génération (diphenydramine) passent plus la BHE donc moins bien tolérés que 2e (ioratadine))
Quand les récepteurs H1 sont bloqués, les fonctions d’éveil et de comportement alimentaire sont modifiées → plusieurs psychotropes sont antagonistes des H1 et peuvent causer sédation et gain de poids (antdépresseurs : tricycliques, trazodone, mirtazapine/anti-psychotiques atypiques : clozapine, olanzapine/anti-psychotiques typiques : chlorpromazine, méthotriméprazine)
Glutamate
Principal neurotransmetteur excitateur du SNC (se retrouve dans 80% des synapses)
Plusieurs voies anatomiques impliquées (thalamo-corticale, cortico-limbique, lobe temporal, hypocampe…)
2 types de récepteurs
- Ionotropes : récepteurs AMPA, KA et NMDA
- Métabotrope : récepteur mGluR
Les astrocytes seraient impliqués dans la régulation (via pompe de recapture)
Clinique
Certains thymorégulateurs (iamotrigine, carbamazépine, acide valproïque) bloquent les canaux sodiques et diminuent (indirectement) la transmission glutamatergique ce qui semble diminuer les symptômes de manie
Une augmentation importante du glutamate peut mener à une excitotoxicité et une vulnérabilité neuronale → la mémantine, un antagonise NDMA pourrait diminuer la dégénescence neuronale sans empêcher la transmission physiologique
- Lié au développement de l’Alzheimer
GABA
Principal neurotransmetteur inhibiteur dans le SNC → présents dans la plupart des régions du SNC
Le glutamate se transforme en GABA via l’enzyme GAD et le GABA est métabolisé (éliminé) par la GABA transaminase
Rôle : propriétés sédatives, anxiolytiques, anticonvulsivantes, myorelaxantes
2 récepteurs connus
- GABA A (ionotrope)
- Action inhibitrice : hyperpolarisation du neurone quand GABA se lie au récepteur
- Principal récepteur sur lequel les médicaments font effet
- GABA B (métabotrope)
Clinique
Agonistes du GABA A (action sédative, anticonvulsivant, myorelaxante)
- Benzodiazépines (iorazépam, oxazépam) (aident aussi à gérer les symptômes d’anxiété)
- Hypnotiques de type Z (zopiclone, zolpidem) → spécifique à GABA A alpha-1, sédatif mais par anticonvulsivant ou myorelaxant
- Barbiturique (phénobarbital) (rarement utilisé)
Dépression majeur : diminution du taux de transmission GABAnergique, ce qui cause anxiété et symptômes dépressifs → traitement avec ISRS ou électroconvulsivants permet de rétablir la transmission
Stratégies pour augmenter GABA
- Inhiber enzyme GABA transaminase → augmente GABA, action anticonvulsivante (acide valproïque, vigabatrin)
Inhiber recaptrure GABA (tiagabine)