Santé des immigrants et des réfugiés

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Santé des immigrants et des réfugiés
Concept
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Spécialités Santé publique, médecine familiale

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Contenu TopMédecine
  • La santé des réfugiés (MF)

Les pays occidentaux vivent des vagues d’immigration régulières, en raison de:

  • Besoins économiques (immigration économique)
  • Opportunités (pauvreté et chômage)
  • Guerres et déplacements (réfugiés)
  • Réunification familiale

Ces raisons peuvent constituer des facteurs de risque de santé mentale, infectieuse, de traumatisme, de pauvreté ou d’isolement (pour ne citer que ceux-là),

Les nouveaux arrivants, lorsqu’ils obtiennent la citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent ont droit aux services de santé (sous réserve de couverture par les régimes provinciaux). Avant cela, ils doivent posséder une assurance privée. Les réfugiés et demandeurs d’asile quant à eux sont pris en charge par le gouvernement fédéral par le PFSI (programme fédéral de santé intérimaire) qui couvre essentiellement les mêmes soins que les régimes provinciaux, ainsi que les soins dentaires et oculaires très urgents.

Les immigrants/réfugiés font face à plusieurs difficultés d’accès aux soins :

  • Barrière linguistique
  • Barrière culturelle (genre du soignant, plaintes gynécologiques etc.)
  • Système médical différent du pays d’origine
  • Nombreuses formalités, démarches administratives
  • Ne connaissent pas nécessairement leurs droits[1]

Quelques défis de santé spécifiques

  • Culture et croyances
  • Chômage, pauvreté
  • Maladies chroniques non traitées
  • Délai de consultation
  • Expositions antérieures[1]

Exposition dans le monde

Selon la région du monde d’où viennent les migrants, ceux-ci peuvent avoir été exposés à différents facteurs de risque ou maladies qu’ils peuvent emmener avec eux au Canada (tuberculose, malaria, toxines, maladie jamais traitées, etc.). Santé Canada est chargé de l’examen médical de base des migrants (RXP, SMU-DCA, créatinine, dépistage Syphilis/VIH)

Des bouleversements d’ordre médical (ex : émergence de bactéries multirésistantes, début d’épidémie) peuvent maintenant traverser les frontières en suivant les vagues d’immigration et affecter la santé des populations d’accueil. Le médecin clinicien, comme les services de santé publique doivent donc demeurer à l’affut et être au courant des tendances.

Comme médecin il est important de reconnaître :

  • Que les immigrants peuvent avoir des réticences d’ordre culturel (ex : médecin femme, techniques invasives, soins palliatifs, etc.)
  • Que certaines populations sont de grandes utilisatrices de médecines alternatives (acupuncture, herboristerie, chamanisme, etc.). Il faut demeurer ouvert à ces pratiques dans la mesure où elles complètent la médecine occidentale et n’entrent pas en conflit avec la santé du patient.[1]

Références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Maxime Ouellet, Préparation à l'exament du Conseil Médical Canadien (CMC): Résumé des objectifs et situations cliniques essentielles du CMC , hiver 2017, 325 p. (lire en ligne)
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