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}}{{Section ontologique|classe=Procédure|nom=Définition}} La sédation procédurale (PS), précédemment appelée à tort « sédation consciente », fait référence aux techniques, médicaments et manœuvres effectués pour aider un patient à tolérer procédures désagréables ou douloureuses, en évitant d'éventuels souvenirs indésirables associés à de telles procédures.<ref name=":1">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29108303</ref> Parce que le bon usage du PS vise également à diminuer la perception de la douleur par le patient et est généralement obtenu par l'administration d'analgésiques associés à un sédatif, le PS peut également servir d'intervention l'analgésie sédative (PSA). En outre, PS augmente également la probabilité d'une procédure réussie tout en diminuant le temps nécessaire pour l'exécuter. De plus, la PS augmente la sécurité du patient et du personnel soignant le patient. Ces approches comprennent des médicaments, des techniques psychologiques et/ou des manœuvres physiques pour obtenir l'effet en retrait. Selon l'American College of Emergency Physicians (ACEP), la PS est une "technique d'administration de sédatifs ou d'agents dissociatifs avec ou sans analgésiques pour induire un état qui permet au patient de tolérer des procédures désagréables tout en maintenant la fonction cardiorespiratoire". Le PSA est destiné à entraîner une dépression du niveau de conscience qui permet au patient de maintenir l'oxygénation et le contrôle des voies respiratoires de manière indépendante.'<ref name=":2">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31029297</ref><ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31869149</ref> a fait l'objet de controverses dans un passé pas si lointain. La pratique de l'APS, en fait, n'est pas l'apanage exclusif des anesthésistes, mais est maintenant systématiquement adoptée par d'autres spécialistes, tels que les urgentistes, les spécialistes des soins intensifs et plusieurs infirmières spécialisées. Sur ces bases, ce chapitre vise à établir une méthode standard de pratique et à répondre à certaines des controverses tout en fournissant des ressources extérieures supplémentaires pour l'enrichissement de l'apprenant. Les recommandations présentées ici ne sont pas destinées à être adoptées en bloc mais doivent être adaptées au contexte dans lequel elles sont utilisées.<ref name=":3">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24438649</ref> La question a été abordée par plusieurs sociétés scientifiques. En 2018, l'American Society of Anesthesiologists (ASA) en collaboration avec l'American Association of Oral and Maxillofacial Surgeons (AAOMS), l'American College of Radiology (ACR), l'American Dental Association (ADA), l'American Society of Dentist Anesthesiologists ( ASDA), et la Society of Interventional Radiology (SIR) ont organisé le groupe de travail sur la sédation et l'analgésie procédurales modérées, publiant des directives de pratique mises à jour. procédures.<ref name=":5">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29306520</ref> Cependant, il existe des différences entre les lignes directrices proposées. Par exemple, contrairement aux recommandations de l'ASA, les directives de l'ASGE ne considèrent pas la surveillance par capnographie utile pendant PS.<ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30078850</ref><ref name=":0" /> Il est essentiel de comprendre que la sédation, la dissociation et l'analgésie sont des concepts distincts. La sédation permet au patient de rester immobile ; l'analgésie est le soulagement de la douleur par des interventions centrales ou périphériques, tandis que la dissociation est la production d'un état de séparation corps-esprit. Par conséquent, la PS n'est pas une anesthésie générale ou un contrôle de la douleur uniquement, mais elle s'explique comme une approche adaptée au patient, basée sur le niveau d'anxiété et la douleur, visant à obtenir une sédation et une analgésie optimales pour effectuer des procédures non invasives et peu invasives, menées principalement dans contextes extérieurs au bloc opératoire tels que les urgences, la dentisterie, la radiologie et l'endoscopie gastro-intestinale. <ref name=":0" /> Différentes méthodes d'évaluation du degré de sédation ont été développées, tant au bloc opératoire qu'en dehors du bloc opératoire. L'échelle de Ramsay indique une approche simple décrite par Ramsey et ses collègues en 1974. L'outil indique six catégories allant du patient éveillé mais anxieux, agité ou agité, au patient éveillé mais coopératif, orienté et tranquille, au patient somnolent mais réactif aux commandes, patient endormi (réponse vive au tapotement de la glabelle ou stimulus auditif fort), patient endormi avec réponse lente à un stimulus, et enfin patients sans réponse aux stimuli nocifs. Bien que cette approche continue d'être l'échelle la plus largement utilisée pour l'évaluation et le suivi de la sédation, une limite majeure est la distinction imprécise entre les réponses intentionnelles et non intentionnelles. Récemment, l'échelle de Ramsey a subi des modifications pour mieux correspondre aux directives AAP et JCAHO. Après avoir noté huit caractéristiques, un score indique une anxiolyse (2 à 3), une sédation modérée (4 à 5), une sédation profonde (6) et une anesthésie générale (7 à 8). Un autre instrument largement utilisé est l'échelle d'évaluation de la vigilance/sédation par l'observateur (OAA/S). Il marque cinq catégories : pas de réponse aux secousses ; réponse aux coups légers ; réponse au nom prononcé à haute voix ; réponse léthargique au nom ; et répond facilement au nom. Cet outil est un instrument facile à utiliser, bien qu'il ne discrimine pas bien les niveaux profonds de sédation. le patient reste éveillé mais détendu, capable d'interagir.
}}{{Section ontologique|classe=Procédure|nom=Définition}} La '''sédation procédurale''' fait référence aux techniques, médicaments et manoeuvres qui permettent de mieux tolérer les procédures diagnostiques et thérapeutiques chez les patients qui éprouvent une souffrance physique et/ou émotionnelle, ou bien qu'une douleur ou inconfort peut être anticipé durant une procédure.
* Modérée : également appelée sédation consciente, le patient a une conscience déprimée mais répondra aux demandes verbales ou réagira au toucher. La respiration reste intacte et aucun soutien n'est nécessaire.
 
* Profond : Le patient ne peut pas être facilement excité mais répondra à des stimuli répétés ou douloureux. La respiration peut être altérée et peut avoir besoin d'être soutenue.
L'objectif de la sédation est de fournir anxiolyse, analgésie, akinésie, et/ou amnésie tout en '''préservant la respiration spontanée''', la stabilité hémodynamique, et en protégeant les voies et les réflexes respiratoires<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=S. M.|nom1=Green|prénom2=M. G.|nom2=Irwin|prénom3=K. P.|nom3=Mason|nom4=the International Committee for the Advancement of Procedural Sedation|titre=Procedural sedation: providing the missing definition|périodique=Anaesthesia|volume=76|numéro=5|date=2021-05|issn=0003-2409|issn2=1365-2044|doi=10.1111/anae.15213|lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/anae.15213|consulté le=2022-11-28|pages=598–601}}</ref>
* Dissociatif : un état semblable à la transe dans lequel le patient reste éveillé mais inconscient de la douleur et ne conserve aucun souvenir de l'événement. Ils peuvent suivre les commandes et les réflexes des voies respiratoires restent intacts. l'opérateur doit se préparer à cet événement.<ref name=":0" />
==Indications==
==Indications==
{{Section ontologique|classe=Procédure|nom=Indications}} Les indications sont :
{{Section ontologique|classe=Procédure|nom=Indications}} Les indications de la sédation procédurale sont :
# l'{{Indication|nom=indication 1}}
# Inconfort physique et/ou émotionnel significatif;
# l'{{ Indication|nom=indication 2}}
# Douleur importante anticipée lors d'une procédure;
# l'{{Indication|nom=indication 3}}. PS et PSA sont indiqués chaque fois que le patient a besoin d'une intervention qui causera un inconfort important. Le niveau de sédation nécessaire dépend de la quantité de douleur que le patient est susceptible de ressentir et de la nécessité pour le patient de rester immobile pendant la procédure. Par exemple, une intervention orthopédique qui nécessite une réduction articulaire, et donc une relaxation musculaire, nécessitera une sédation plus profonde qu'une intervention moins inconfortable. La prise de décision doit également tenir compte des signes vitaux de stabilité du patient. Par exemple, un patient qui ne tolère pas l'arrêt de la respiration ou une baisse de la tension artérielle peut être mieux traité à l'aide d'un agent dissociatif plutôt que d'une sédation modérée à profonde.<ref name=":0" /> maladies) et leur stabilité, leurs antécédents médicamenteux et leur allergie sont obligatoires pour évaluer le risque de préjudice pendant la sédation et la procédure proposées. Le système le plus couramment utilisé pour l'évaluation clinique est le score ASA Physical Status (Class) : <ref name=":0" />
# Besoin que le patient reste immobile durant une procédure;
* ASA Classe 1. Patient normal en bonne santé sans perturbation organique, physiologique ou psychiatrique : exclut les très jeunes et très âgés ; en bonne santé avec une tolérance à l'effort acceptable.
# À considérer l'enfant ou la personne présentant un [[trouble du spectre de l'autisme]].
* ASA Classe 2. Patients présentant une maladie systémique légère : aucune limitation fonctionnelle ; a une maladie bien maîtrisée impliquant un système corporel ; hypertension contrôlée ou diabète sans effets systémiques, tabagisme en l'absence de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) ; obésité légère, grossesse.
La profondeur de la sédation doit être ajustée selon la procédure (diagnostique ou thérapeutique), la stabilité du patient et des ses antécédents médicaux.
* Classe ASA 3. Patients atteints d'une maladie systémique grave : un certain niveau de limitation fonctionnelle ; a une maladie contrôlée impliquant plus d'un système corporel ou un système majeur ; pas de danger immédiat de mort ; insuffisance cardiaque congestive contrôlée (ICC), angor stable, crise cardiaque antérieure, hypertension mal contrôlée, obésité morbide, insuffisance rénale chronique ; une maladie bronchospastique avec des symptômes intermittents.
 
* ASA Classe 4. Patients atteints d'une maladie systémique grave qui représente une menace constante pour la vie : A au moins une maladie grave mal contrôlée ou en phase terminale ; risque possible de décès; angor instable, BPCO symptomatique, ICC symptomatique, insuffisance hépatorénale.
* ASA Classe 5. Les patients moribonds ne devraient pas survivre sans l'opération : ne devraient pas survivre plus de 24 heures sans chirurgie ; risque imminent de mort ; défaillance multiviscérale, syndrome septique avec instabilité hémodynamique, hypothermie, coagulopathie mal contrôlée.
* ASA Classe 6. Un patient déclaré en état de mort cérébrale dont les organes sont prélevés à des fins de donneur. <ref name=":0" /> L'ajout d'un « E » à l'état physique indique une procédure d'urgence. La définition d'une urgence est telle qu'existante lorsqu'un retard de traitement du patient entraînerait une augmentation significative de la menace pour la vie ou une partie du corps.<ref name=":0" />
==Contre-indications==
==Contre-indications==
{{Section ontologique|classe=Procédure|nom= Contre-indications}} Dans certaines conditions et certains contextes, le PSA n'est pas adapté.<ref name=":0" />
{{Section ontologique|classe=Procédure|nom= Contre-indications}}
* Compétence opérateur (formation). Si la personne effectuant la sédation n'a pas les compétences nécessaires pour sécuriser une voie respiratoire instable, de l'intubation à la cricothyrotomie, le PSA n'est pas une option.
* Les équipements de surveillance et de réanimation appropriés ne sont pas disponibles.
* Besoins des patients. Si le patient a besoin de plus qu'une brève procédure douloureuse (par exemple, une intervention chirurgicale), une anesthésie générale dans une salle d'opération peut être plus appropriée.
* État des patients. Les patients présentant un score de risque ASA élevé peuvent être plus en sécurité avec les services d'un anesthésiste qualifié. En particulier, le PSA est contre-indiqué chez les patients avec une classification ASA de classe II instable ou de classe IV et au-dessus (sauf si une intervention immédiate est nécessaire comme pour une conversion de tachycardie ventriculaire).
* Allergies ou hypersensibilité du patient aux médicaments utilisés à des fins PSA
* Risque élevé d'aspiration (par exemple, intoxication alcoolique aiguë). Remarque : concernant les durées de jeûne avant la sédation procédurale, il est possible de se référer aux recommandations utilisées pour l'anesthésie générale qui recommandent un chronométrage de 2 heures pour les liquides clairs (ces liquides ne doivent pas contenir d'alcool) et de 6 heures pour tout le reste. Les nourrissons peuvent ingérer du lait maternel jusqu'à 4 heures avant l'intervention. Un temps de jeûne supplémentaire (8 heures ou plus) peut être nécessaire en cas de consommation d'aliments frits, d'aliments gras ou de viande.<ref name=":9">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28045707</ref><ref name=":0" />
===Absolues===
===Absolues===
nom=contre-indication absolue 1}}
Il n'existe pas de contre-indications absolues pour la sédation procédurale. Les limites demeurent au niveau des intervenants et du matériel à disposition:
# la {{Contre-indication|nom=contre-indication absolue 2}}
# {{Contre-indication|nom=Compétence limitée de l'intervenant|relative=0}}
# la {{Contre-indication|nom=contre-indication absolue 3}}.
# {{Contre-indication|nom=Équipement de réanimation et/ou de surveillance non disponible|relative=0}}
===Parents===
===Relatives===
Les contre-indications relatives sont :
La méthode de sédation procédurale doit être ajustée selon les informations récoltées au questionnaire et à l'examen physique:
# la {{Contre-indication|relative=1|nom=contre-indication relative 1}}
#{{Contre-indication|nom=Allergie médicamenteuse|relative=0}}
# la {{Contre-indication|relative=1|nom=contre -indication relative 2}}
# {{Contre-indication|nom=Risque élevé d'aspiration|relative=0}}  
# la {{Contre-indication|relative=1|nom=contre-indication relative 3}}.
#* Intoxication alcoolique aiguë
#* Période de jeûne trop brève<ref>Se référer aux [https://pubs.asahq.org/anesthesiology/article/126/3/376/19733/Practice-Guidelines-for-Preoperative-Fasting-and guidelines] du jeûne préopératoire de la Société américaine des anesthésiologistes:
 
2h pour les liquides clairs (excluant alcool).
 
6h pour tout le reste, et jusqu'à 8h pour les aliments frits, aliments gras ou viande.
 
Les nourrissons peuvent ingérer du lait maternel jusqu'à 4h avant l'intervention.</ref>
# {{Contre-indication|relative=1|nom=Besoin de procédure extensive}} nécessitant anesthésie générale plutôt
#{{Contre-indication|relative=1|nom=État des patients}} selon leur stabilité hémodynamique et leur score ASA.
==Anatomie==
==Anatomie==
{{Section ontologique|classe=Procédure|nom=Anatomie}}Étant donné que la complication la plus grave est une insuffisance respiratoire due à une obstruction des voies respiratoires ou à une hypoventilation, une connaissance approfondie de l'anatomie des voies respiratoires, de ses variations et de tout antécédent d'anomalies des voies respiratoires est obligatoire. L'échelle d'évaluation de l'anatomie des voies respiratoires la plus couramment utilisée est le score de Mallampati.<ref name=":8">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31251423</ref> Une évaluation minutieuse est obligatoire pour évaluer les difficultés potentielles de ventilation. Cette évaluation doit inclure la présence de toute caractéristique anatomique susceptible d'affecter la gestion des voies respiratoires, y compris les traits faciaux dysmorphiques ou asymétriques, la barbe, une malnutrition importante ou une cachexie avec des joues creuses et des dents manquantes, un traumatisme facial (par exemple, des lacérations à travers la joue ou des blessures osseuses instables) . Une extension limitée du cou et une ouverture de la bouche de moins de 4 à 5 cm, qui limitent l'accès, nécessitent une vérification. Enfin, l'obésité peut représenter un obstacle à la ventilation, même en l'absence des facteurs précédemment considérés.<ref name=":0" />
{{Section ontologique|classe=Procédure|nom=Anatomie}}Étant donné que la complication la plus grave est une insuffisance respiratoire due à une obstruction des voies respiratoires ou à une hypoventilation, une connaissance approfondie de l'anatomie des voies respiratoires, de ses variations et de tout antécédent d'anomalies des voies respiratoires est obligatoire. L'échelle d'évaluation de l'anatomie des voies respiratoires la plus couramment utilisée est le score de Mallampati.<ref name=":8">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31251423</ref> Une évaluation minutieuse est obligatoire pour évaluer les difficultés potentielles de ventilation. Cette évaluation doit inclure la présence de toute caractéristique anatomique susceptible d'affecter la gestion des voies respiratoires, y compris les traits faciaux dysmorphiques ou asymétriques, la barbe, une malnutrition importante ou une cachexie avec des joues creuses et des dents manquantes, un traumatisme facial (par exemple, des lacérations à travers la joue ou des blessures osseuses instables) . Une extension limitée du cou et une ouverture de la bouche de moins de 4 à 5 cm, qui limitent l'accès, nécessitent une vérification. Enfin, l'obésité peut représenter un obstacle à la ventilation, même en l'absence des facteurs précédemment considérés.<ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31869149</ref>


==Évaluation==
==Évaluation==

Version du 28 novembre 2022 à 14:10

Sédation procédurale
Procédure
Procédure
Système Neurologique
Informations
Terme anglais Procedural sedation
Spécialités Anesthésiologie, médecine d'urgence

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Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
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Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La sédation procédurale fait référence aux techniques, médicaments et manoeuvres qui permettent de mieux tolérer les procédures diagnostiques et thérapeutiques chez les patients qui éprouvent une souffrance physique et/ou émotionnelle, ou bien qu'une douleur ou inconfort peut être anticipé durant une procédure.

L'objectif de la sédation est de fournir anxiolyse, analgésie, akinésie, et/ou amnésie tout en préservant la respiration spontanée, la stabilité hémodynamique, et en protégeant les voies et les réflexes respiratoires[1]

Indications

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Description: Section dans laquelle est énumérée l'ensemble des indications d'effectuer le traitement. Les éléments de cette section sont définis avec des propriétés de type Indication.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Indication
Commentaires:
 
Exemple:
 

Les indications de la sédation procédurale sont :

  1. Inconfort physique et/ou émotionnel significatif;
  2. Douleur importante anticipée lors d'une procédure;
  3. Besoin que le patient reste immobile durant une procédure;
  4. À considérer l'enfant ou la personne présentant un trouble du spectre de l'autisme.

La profondeur de la sédation doit être ajustée selon la procédure (diagnostique ou thérapeutique), la stabilité du patient et des ses antécédents médicaux.

Contre-indications

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Description: Section dans laquelle est énumérée l'ensemble des contre-indications à effectuer la traitement. Les éléments de cette section sont définis avec des propriétés de type Contre-indication.
Formats:Liste à puces
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Commentaires:
 
Exemple:
 

Absolues

Il n'existe pas de contre-indications absolues pour la sédation procédurale. Les limites demeurent au niveau des intervenants et du matériel à disposition:

  1. compétence limitée de l'intervenant
  2. Équipement de réanimation et/ou de surveillance non disponible

Relatives

La méthode de sédation procédurale doit être ajustée selon les informations récoltées au questionnaire et à l'examen physique:

  1. allergie médicamenteuse
  2. risque élevé d'aspiration
    • Intoxication alcoolique aiguë
    • Période de jeûne trop brève[2]
  3. besoin de procédure extensive nécessitant anesthésie générale plutôt
  4. État des patients selon leur stabilité hémodynamique et leur score ASA.

Anatomie

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Description: Section dans laquelle est décrite l'anatomie pertinente à l'exécution de la procédure.
Formats:Texte
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Exemple:
 

Étant donné que la complication la plus grave est une insuffisance respiratoire due à une obstruction des voies respiratoires ou à une hypoventilation, une connaissance approfondie de l'anatomie des voies respiratoires, de ses variations et de tout antécédent d'anomalies des voies respiratoires est obligatoire. L'échelle d'évaluation de l'anatomie des voies respiratoires la plus couramment utilisée est le score de Mallampati.[3] Une évaluation minutieuse est obligatoire pour évaluer les difficultés potentielles de ventilation. Cette évaluation doit inclure la présence de toute caractéristique anatomique susceptible d'affecter la gestion des voies respiratoires, y compris les traits faciaux dysmorphiques ou asymétriques, la barbe, une malnutrition importante ou une cachexie avec des joues creuses et des dents manquantes, un traumatisme facial (par exemple, des lacérations à travers la joue ou des blessures osseuses instables) . Une extension limitée du cou et une ouverture de la bouche de moins de 4 à 5 cm, qui limitent l'accès, nécessitent une vérification. Enfin, l'obésité peut représenter un obstacle à la ventilation, même en l'absence des facteurs précédemment considérés.[4]

Évaluation

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Description: Section dans laquelle est décrite l'évaluation qui doit être faite préalablement au début de la procédure.
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Exemple:
 

Préparation

La section facultative Préparation ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Section dans laquelle est décrite la préparation de la procédure à effectuer (il peut s'agir du matériel, d'information par rapport au positionnement du patient, etc.).
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Une préparation méticuleuse pour PSA est obligatoire et mieux pratiquée au préalable dans un environnement de simulation. le modèle de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est utile.[5] [4]

  • Vérifier l'identité, la procédure et le consentement.
  • Marquez le site/côté.
  • Vérifiez que les médicaments nécessaires sont disponibles. Cela peut inclure des médicaments d'inversion (p.
  • Vérifiez les appareils de surveillance : ECG, SaO2, EtCO2 (de préférence s'ils sont disponibles car ils sont plus sensibles à l'hypoventilation que SaO2) et passez en revue les erreurs potentielles des appareils (par exemple, la SaO2 peut chuter pendant le gonflage automatisé du brassard de tensiomètre par occlusion du flux artériel.) allergiques.
  • Évaluer les difficultés/anomalies des voies respiratoires (par exemple, le score de Mallimpati).
  • Les patients portant des lentilles de contact doivent être retirés (en particulier pour l'utilisation de protoxyde d'azote).
  • Confirmer individuellement les rôles et la préparation des membres de l'équipe.
  • Afficher les images nécessaires.[4] À la fin de la procédure, au fur et à mesure que le patient récupère, confirmez la confirmation de chaque membre de l'équipe que leur rôle montre une stabilité avant de quitter la salle de procédure.[4]

Équipement

Avant de commencer un PSA, l'opérateur doivent avoir à disposition, ouverts ou immédiatement à portée de main et vérifiés pour l'état de préparation :[4]

  • Verrouillage salin IV, en cours d'exécution ou fonctionnel
  • Médicaments et équipement pour la réanimation cardiaque
  • Matériel d'administration d'oxygène allant de la canule nasale au masque à oxygène à haut débit (sans recycleur)
  • Dispositif d'aspiration
  • Équipement des voies respiratoires, y compris sac à valve, masque laryngé, bougie, laryngoscopie directe ou assistée par vidéo avec des lames appropriées, des voies respiratoires orales de taille appropriée et des sondes endotrachéales, des voies respiratoires chirurgicales et à aiguille
  • Médicaments d'inversion si des agents réversibles tels que que les opioïdes et les benzodiazépines. La naloxone et le flumazénil arrêtent efficacement les effets du fentanyl (ou d'autres opioïdes) et du midazolam (ou d'autres benzodiazépines), respectivement. Il convient de noter que le personnel doit tenir compte du fait que l'utilisation du flumazénil peut être associée à un état de mal épileptique, principalement chez les patients présentant un abus de benzodiazépines non identifié ou affectés par un trouble convulsif.
  • Équipement de surveillance, comprenant généralement des moniteurs cardiaques, de pression artérielle, d'oxymétrie de pouls (SaO2), de respiration. Le moniteur EtCO2 est hautement souhaitable[4]

Personnel

Dans la situation idéale, il y a deux opérateurs. Une personne effectuera la procédure prévue, tandis que l'autre personne sera dédiée à la sédation, au suivi des patients et à la coordination de l'équipe. Néanmoins, il existe de nombreuses circonstances où avoir deux opérateurs n'est pas possible, en particulier pour les procédures non planifiées. Cette situation est plus courante dans un milieu rural ou aux ressources limitées. Si la circonstance est l'opérateur seul, cette personne doit être prête à abandonner la procédure et à secourir le patient.[4] Le personnel impliqué dans PSA doit avoir la formation suivante :[4]

  • Effectuer une sélection appropriée des patients
  • Acquérir des compétences avancées en gestion des voies respiratoires (un prérequis obligatoire pour effectuer ces techniques)
  • Comprendre et gérer les médicaments administrés
  • Effectuer le suivi du patient
  • Gérer toutes les complications potentielles[4]

Technique

La section obligatoire Technique ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Section dans laquelle est décrite l'ensemble des étapes à suivre durant la procédure. Cette section détaille la procédure.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Médicaments [4] L'agent idéal à des fins PSA doit posséder propriétés sédatives, analgésiques et amnésiques ainsi qu'un début rapide et une courte durée d'action pour permettre une récupération et une décharge sûres et rapides. Bien que le PSA soit généralement le résultat de la combinaison d'une benzodiazépine à action brève comme le midazolam (propriétés sédatives, amnésiques et anxiolytiques mais pas d'effets analgésiques) avec un opioïde (par exemple, le fentanyl), plusieurs médicaments sont également des options, seuls ou en combinaison.[6] La combinaison de fentanyl et de midazolam est l'une des procédures les plus adoptées pour effectuer le PSA, mais d'autres combinaisons (par exemple, propofol et fentanyl ou propofol et kétamine) sont également adoptées. [4] Midazolam [4]

  • Dose. IV : 2 à 2,5 mg initialement, avec des doses supplémentaires de 1 mg répétées après 2 à 5 minutes, titrées jusqu'à l'effet. Chez les adultes de plus de 60 ans et les malades chroniques : dose initiale de 0,5 à 1 mg (et 1 mg en au moins 30 secondes). Une dose totale de plus de 5 mg n'est généralement pas nécessaire chez un jeune adulte en bonne santé; moins de 3,5 mg est la dose requise chez les sujets affaiblis et âgés. Chez les patients de 6 mois à 5 ans : dose initiale IV de 0,05 à 0,1 mg/kg (dose totale inférieure à 6 mg) ; chez l'enfant de 6 à 12 ans : dose initiale IV de 0,025 à 0,05 mg/kg (dose totale inférieure à 10 mg) ; rectale supérieure à 6 mois : 0,3 à 0,5 mg/kg ; IM 1 à 15 ans : 0,05 à 0,15 mg/kg.
  • Heure de début. IV : 2 à 3 minutes. Remarque : le début de la sédation peut varier individuellement en fonction de l'état physique et d'autres facteurs tels que la vitesse d'administration et la dose.
  • Durée. IV : l'effet maximum se produit en 5 à 10 minutes environ. La demi-vie d'élimination est de 1,5 à 2,5 heures.
  • Commentaires. Le midazolam doit être préparé sous forme de solution à 1 mg dans 1 ml, en particulier chez les enfants de moins de 15 kg de poids corporel chez qui les solutions de midazolam à des concentrations supérieures à 1 mg/ml ne sont pas recommandées. L'antidote du midazolam est le flumazénil, mais des précautions doivent être prises car ce médicament peut avoir une durée d'action plus courte que l'agent sédatif, entraînant une nouvelle sédation. Chez la personne âgée, il faut faire attention au déclenchement des altérations neurocognitives induites par les benzodiazépines.[7][8][4] Fentanyl [4]
  • Dose. (IV uniquement) Adulte et enfant : dose initiale de 1 à 1,5 mcg/kg, puis augmentation de la dose de 1 mcg/kg toutes les 3 minutes
  •  Heure d'apparition. IV : 1 à 2 minutes
  • Durée : IV : 30 à 60 minutes
  • Commentaires. Le fentanyl est un opioïde synthétique métabolisé par le foie. Il présente une redistribution rapide à partir du système nerveux central [4] Kétamine [9] [4]
  • Dose. Adulte et enfant IV : 1 à 3 mg/kg. IM : 5 à 10 mg/kg.
  • Heure de début. IV : 1 minute (Remarque : si la famille observe, préparez-la au regard vide et soudain provoqué par l'induction de la kétamine)
  •  Durée. IV : 5 à 15 minutes, IM : 15 à 30 minutes
  • Commentaires. Les effets indésirables de la kétamine comprennent l'agitation de récupération, les complications transitoires des voies respiratoires telles que le laryngospasme et les vomissements. L'administration d'une benzodiazépine (par exemple, diazépam, lorazépam) au moment de la dernière dose de kétamine peut atténuer les phénomènes d'émergence (hallucinations visuelles, parfois dérangeantes) et les effets sympathomimétiques potentiels du médicament, en particulier chez les enfants. Évitez cet agent chez les personnes prédisposées au comportement psychotique.[4] Etomidate [10] [4]* Dose. (IV uniquement) Adulte et enfant de plus de 10 ans : 0,3 mg/kg. (Non étudié chez les enfants de moins de dix ans)
  • Heure de début. 1 à 2 minutes, IM : 3 à 4 minutes (Remarque : un tiers des patients peuvent présenter des secousses myocloniques lors de l'induction ; cela peut être important pour les procédures orthopédiques et peut être atténué par un prétraitement avec un agent opioïde)
  • Durée. 5 à 7 minutes ; peut être plus long chez les personnes âgées et les patients dont la fonction rénale est diminuée.
  • Commentaires. Il existe une controverse sur la suppression de la production surrénalienne d'hormones de stress; cela ne s'est pas avéré significatif avec l'utilisation d'un bolus unique. De plus, l'étomidate est un hypnotique uniquement car il n'a essentiellement aucune propriété analgésique.[4]

Propofol


  • Dosage. (IV uniquement) Adulte (en bonne santé) : 1 à 2 mg/kg. Adulte (débilité) : 0,5 à 1 mg/kg. Enfants : 2 à 3 mg/kg. (Non étudié chez les enfants de moins de trois ans). Peut être répété à demi-doses plusieurs fois si nécessaire.
  •  Temps d'apparition : 15 à 30 secondes (temps de circulation vers le cerveau)
  • Durée. 1 à 3 minutes ; la fin de l'action de ce médicament hautement lipophile se fait par redistribution/équilibrage à travers d'autres tissus corporels. Des doses répétées prolongent la récupération.
  • Commentaires. Certaines publications contiennent une confusion verbale, déclarant que l'hypoventilation causée par le propofol n'a pas d'agent d'inversion; la confusion résulte de l'amalgame entre « agent » et « drogue ». L'agent d'inversion du propofol pour l'hypoventilation est un sac-masque. De plus, une hypotension orthostatique peut survenir ; utiliser des fluides isotoniques IV comme "agent d'inversion" et reprendre la position assise avec précaution. Sachez que cet effet hypotenseur, probablement causé par une vasodilatation périphérique, peut provoquer une ischémie cardiaque, réduisant davantage le débit cardiaque.[11] Cette condition peut créer un cycle d'aggravation de l'ischémie cardiaque, diminuant davantage le débit cardiaque.[4]

Dexmédétomidine


  • Dosage. (IV seulement) Adulte et enfant IV : 1 mcg/kg.
  • Heure de début. IV : 3 à 5 minutes
  • Durée. IV : 15 minutes
  • Commentaires. La dexmédétomidine ne provoque pas de suppression respiratoire. La recherche a récemment remis en question l'efficacité de la dexmédétomidine en tant que seul sédatif.[12][4]

Méthohexital [13] [4]


  • Dosage. Adulte et enfant : IV : 1 à 2 mg/kg. IM : 6 à 10 mg/kg. (Remarque : la voie IM est rarement utilisée chez les adultes)
  • Début. IV : 15 à 30 secondes, IM : 2 à 10 minutes
  • Durée. IV : 4 à 7 minutes, IM : 6 à 15 minutes
  • Commentaires. En tant que barbiturique, le méthohexital est contre-indiqué chez les patients atteints de porphyrie aiguë intermittente. Le méthohexital peut provoquer une suppression de la respiration ; une assistance ventilatoire par masque-ballon peut être nécessaire. Une hypotension transitoire peut survenir à la suite d'une vasodilatation; administrer des liquides IV et/ou s'asseoir lentement.[4]


Protoxyde d'azote

Le protoxyde d'azote (N2O) est un gaz analgésique/anxiolytique provoquant une dépression et une euphorie du SNC avec peu d'effet sur la fonction respiratoire. Le début de l'action est rapide et la récupération est rapide. Il y a une grande marge de sécurité. De plus, les nausées et les vomissements sont rares et l'intégrité des réflexes est maintenue. Il est couramment utilisé pour le PSA en dentisterie, en particulier dans le cadre pédiatrique.[14] L'administration de gaz se fait avec de l'oxygène. Habituellement, le patient reçoit 100 % d'oxygène au début de la procédure, puis l'oxygène est ralenti et le N2O augmente progressivement. Un débit de 5 à 6 L/min est généralement acceptable pour la plupart des patients. Bien que les niveaux thérapeutiques varient d'un patient à l'autre, la concentration de N2O ne doit pas dépasser systématiquement 50%. greffe récente de membrane tympanique et déficit en méthylènetétrahydrofolate réductase.[15][4]

Agents d'inversion

Naloxone


  • Dosage. (IV uniquement) Adultes : 0,1 à 2,0 mg
  • Heure de début. Une minute
  •  Durée : 15 à 30 minutes
  • Commentaires. Inversion des opiacés, très sûr, mais utilisation de routine NON recommandée[4]


Flumazénil


  • Dosage. (IV seulement). Adultes : 0,2 mg par minute. Maximum : 1,0 mg toutes les 20 minutes
  • Heure de début. Une minute
  • Durée. 45 minutes
  • Commentaires. L'utilisation de l'inversion des benzodiazépines est déconseillée en cas de sevrage potentiel des benzodiazépines ou d'état de mal épileptique.[4]

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Section dans laquelle on décrit l'ensemble des complications pouvant survenir après le traitement et la prise en charge sommaire de cette complication. Si la description des complications ou de leur traitement est trop longue, il est préférable de faire une page de situation clinique ou de maladie distincte et d'insérer un hyperlien sur la page de traitement. Les éléments de cette section sont définis avec des propriétés de type Complication.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Complication
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Un concept fondamental consiste à utiliser le bon médicament à la bonne dose pour le bon patient. Ce concept peut signifier l'utilisation d'un médicament plus puissant qui a une durée plus courte ou une intervention plus simple en cas de complication. Ce concept contre-intuitif est intégré aux protocoles de sédation modernes. Par exemple, l'utilisation de combinaisons de médicaments à forte dose avec une longue durée d'action (par exemple, le fentanyl et le lorazépam) peut sembler plus sûre que l'utilisation de propofol pour des procédures de courte durée. Cette idée représente une erreur cruciale et démontre une méconnaissance des réalités de la pratique ; éviter cette erreur incombe particulièrement aux comités d'accréditation et de formation, car la création de restrictions artificielles et non fondées sur des preuves peut conduire à des solutions de contournement qui mettent en péril la sécurité des patients. La raison en est que si la personne effectuant la procédure ou effectuant la sédation a des problèmes avec la partie sédation de la procédure, le sauvetage de l'hypopnée du propofol est de plusieurs ordres de grandeur plus facile et plus bref que le fentanyl/lorazépam.[16][4]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Section qui décrit le suivi à effectuer après le traitement (suivi radiologique, biochimique, clinique, etc.). Précisez la fréquence du suivi.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Signification clinique

Correctement réalisé, le PSA est une approche humaine pour aider les patients à tolérer des procédures brèves et douloureuses. De plus, il est essentiel que la procédure se déroule dans un environnement sûr avec du personnel prêt à sauver le patient des effets indésirables de la sédation. Une attention particulière est nécessaire pour la suppression respiratoire, qui est atténuée par la surveillance, en particulier EtCO2, et ayant un seuil bas pour soutenir la respiration, en particulier avec une ventilation au masque à valve de sac. Il est également essentiel que l'assistance respiratoire du patient ne soit pas considérée comme un résultat indésirable mais plutôt comme une intervention nécessaire du patient. L'hypotension pouvant également représenter une complication, il est impératif d'avoir une IV en place et d'être prêt à supporter la pression artérielle avec Liquides IV. Il est également recommandé d'être prudent lors du déplacement du patient de la position couchée à la position assise. Encore une fois, les opérateurs doivent avoir de l'expérience dans la gestion d'autres complications potentielles telles que les vomissements.

Références

__NOVEDELETE__
  1. (en) S. M. Green, M. G. Irwin, K. P. Mason et the International Committee for the Advancement of Procedural Sedation, « Procedural sedation: providing the missing definition », Anaesthesia, vol. 76, no 5,‎ , p. 598–601 (ISSN 0003-2409 et 1365-2044, DOI 10.1111/anae.15213, lire en ligne)
  2. Se référer aux guidelines du jeûne préopératoire de la Société américaine des anesthésiologistes: 2h pour les liquides clairs (excluant alcool). 6h pour tout le reste, et jusqu'à 8h pour les aliments frits, aliments gras ou viande. Les nourrissons peuvent ingérer du lait maternel jusqu'à 4h avant l'intervention.
  3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31251423
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 4,15 4,16 4,17 4,18 4,19 4,20 4,21 4,22 4,23 4,24 4,25 et 4,26 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31869149
  5. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30993676
  6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22144928
  7. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25844143
  8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28984099
  9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31011553
  10. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25715648
  11. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30686305
  12. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31112380
  13. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17130605
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14558199
  15. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26384007
  16. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21802778