Utilisateur:Kristopher Bujold-Pitre/Brouillons/Tomodensitométrie
La tomodensitométrie, aussi appelée CT-Scan, CAT-Scan, scanographie ou scanner, est une modalité d'imagerie qui utilise les rayons X pour produire des images en coupe anatomique.
Principes de la tomodensitométrie
Production des rayons X
Les rayons X sont produits de la manière que pour la radiographie, c'est-à-dire en bombardant une plaque de tungstène avec un faisceau d'électron.
Production de l'image
Le patient est couché sur une table cerclé d'un anneau autour du quel pivote un tube à rayons X. À l'opposé de celui-ci se trouve un détecteur. Ainsi, plusieurs rayons traversent le patient de différents angles. À l'aide d'un algorithme, un ordinateur produit avec les informations recueillies une image en coupe axiale. Comme le processus est reproduit sur toute l'étendue d'une région anatomique, plusieurs coupes sont produites jusqu'à reproduire une représentation tridimensionnelle du patient. À l'aide de ces coupes axiales, des coupes sagittales et coronales peuvent être produites.
Il est nécessaire de faire varier l'épaisseur des coupes selon la région anatomique à examiner. L'épaisseur varie en moyenne de 0.5 à 10mm. Plus les coupes sont fines, plus le radiation sera nécessaire pour produire les images. Selon l'épaisseur, l'ordinateur réunira les informations des densités tissulaires en voxels ou élements volumiques pour produire une moyenne et l'afficher en pixels. Selon l'importance de la densité du tissu, un ton de gris sera attribué à chaque pixel. L'échelle utilisée est l'unité Hounsfield, qui sera adressée plus loin.[1]
Type de tomodensitométrie
Tomodensitométrie conventionnelle
La tomodensitométrie conventionnelle (single-slice CT) est la forme la plus primitive de tomodensitométrie. Toutes les coupes sont faites séparément et le patient doit retenir son souffle entre chacune d'elle. Entre chaque prise d'image, la table d'examen est déplacée pour produire la prochaine coupe. Quoique la technologie de ces scanners a évolué, plusieurs inconvénients est lié à ce type d'examen. Premièrement, il est très long à compléter, ce qui devient problématique lors d'utilisation de contraste comme sa distribution fluctue dans le temps. De plus, comme le patient doit prendre plusieurs souffles, les éventuelles variations de volume pulmonaires peuvent amener des zones plus ou moins imagées.[1]
Tomodensitométrie hélicoïdale
Durant une tomodensitométrie hélicoïdale (ou spirale), le table bouge à une vitesse donnée pendant que le tube tourne autour du patient. L'ordinateur reconstruit ensuite les images en coupe. Cette méthode est nettement plus rapidement que la tomodensitométrie conventionnelle comme le foie et l'abdomen peuvent être imagé en un seul souffle chacun. Ainsi, il est possible de produire des images aux différentes phases du contraste et les artéfacts notamment respiratoires sont grandement moindres.[1]
Tomodensitométrie hélicoïdale à multiples détecteurs
En plus d'utiliser la concept de la tomodensitométrie hélicoïdale, la tomodensitométrie à multiples détecteurs (MDCT) ajoute des rangées de détecteurs. Sur la majorité des départements avec cette technologie, les détecteurs atteignent 16 à 64 coupes, tandis que des prototypes de 256 coupes sont en développement. Ainsi, plus de coupe peuvent être produites en un temps donnée. Cette technologie, qui permet de produire des images 8 fois plus rapidement que la tomodensitométrie conventionnelle, est utilisée pour les angiographies coronariennes, les coloscopies et bronchoscopies virtuelles. Toutefois, la rapidité de la technique vient au coût de la quantité de radiation qui est de 3 à 5 fois plus importante que pour la tomodensitométrie conventionnelle.[1]
Tomodensitométrie fluoroscopique
Tomodensitométrie à double énergie
Concepts en tomodensitométrie
Examens de tomodensitométrie
Voici une liste non exhaustive des tomodensitométrie couramment prescrites:
Références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 (en) William E. Brant, Fundamentals of Diagnostic Radiology, Wolters Kluwer