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{{Guide d'étude|cours=MED-1223|session=|auteurs=Léanne Pilote}}
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== Embryologie ==
== Cycle menstruel ==
Embryologiquement, âge en temps post-conception (deux semaines de moins qu’âge gestationnel/obstétrique).
28 jours (entre 21 et 55).


== Détermination du sexe ==
Durée influencée par vitesse et qualité du développement et de la croissance du follicule.
Sexe chromosomique/génétique : XX ou XY. Au moment de la fécondation, déterminé par spermatozoïde. Appareil génital primitif indifférencié.


Sexe gonadique : entre 4e et 6e semaine, cellules germinales primitives migrent de la vésicule vitelline vers critères gonadiques.
follicule


Appareil génital et urinaire.
Phase folliculaire varie.


Mitose jusqu’à 10 000 à la 6e semaine.
Menstruations ≃ 2-7 jours, 5-80 cc.


Gonades = cellules germinales primitives + cellules de soutien.
== Hormones ==


== Différenciation gonadique (6e semaine) ==
=== Hypothalamus ===
Mâle : gène SRY (sur bras court du Y) → protéine TDF → différenciation en testicule → cellules de Leydig (testostérone, 8e semaine) et cellules de Sertoli (AMH, empêche féminisation, régression des canaux de Müller).
Sécrétion pulsatile et coordonnée de la GnRH.


Féminin : pas de gène SRY → portion médullaire de la gonade régresse à ovaire.
Augmentation de la pulsatilité = FSH.


Prolifération cellules germinales primitives ad 6-7 millions d’ovogonies vers 18 semaines (maximum).
Diminution de la pulsatilité = LH .


Ovocytes vers 12 semaines → arrêt en prophase jusqu’à l’ovulation.
Mesure de LH pour indiquer sécrétion pulsatile de GnRH.


Décroit ensuite (300-400 ovules fécondables).
=== Hypophyse et ovaires ===
FSH et LH sécrétés par portion antérieure de la glande hypophysaire.


Cellules de la granulosa → follicules primordiaux.
Quantité d’hormones directement déterminée par taux d’estrogène, progestérone et certaines autres facteurs ovariens.


Cellules de la thèque produisent un peu d’oestradiol ad puberté.
Début phase folliculaire → déficit ostrogénique relatif à FSH.


Canaux de Müller vers OGI est indépendant de l’ovaire.
Fin phase folliculaire → feeback négatif inhibe sécrétion FSH et stimule sécrétion LH → ovulation.


== Différenciation des canaux (OGI) ==
Pas de fécondation = niveaux d’hormones stéroïdiennes faibles = menstruations.


=== Canaux paramésonéphriques (Müller) ===
Estrogènes augmentent pulsations GnRH = plus de LH.
Cloaque → sinus uro-génital en antérieur et rectum en postérieur → un des 2 persiste pour former OGI, l’autre régresse. Pas besoin d’hormone ovarienne.


Chacun forme une trompe de Fallope (partie supérieure) et utérus + col + 1/3 supérieur vagin (partie inférieure).
Progestérone diminue pulsations GnRH = plus de FSH


D’abord séparés par septum (résorbe vers 12e semaine).
=== Facteurs de croissance ===
[[Fichier:Gynecology (1916) (14592757458).jpg|vignette]]
Polypeptides modulant la prolifération et la différenciation cellulaires, autocrine-paracrine.


=== Canaux mésonéphriques (Wolff) ===
AMH produit par granulosa, maturation et développement folliculaire.
Stimulé par testostérone → appareil excréteur des spermatozoïdes (aussi, formation de bourgeons prostatiques à partir de l’urètre).


Absence de testostérone amène involution vers 10e semaine.
Supprimerait croissance de tous les follicules sauf follicule dominant.


Vestige dans mésosalpinx (hydatide de Morganii) ou latéralement au 1/3 supérieur du vagin (kystes de Gartner) possible.
AMH peut être utilisé pour estimer potentiel de fertilité (corrèle avec nombre follicules).


== Différenciation des OGE ==
== Phase folliculaire du cycle ovarien ==
Formés à partir de structures neutres et bipotentes : tubercule génital, sinus urogénital (cloisonnement du cloaque), renflements/plus labioscrotaux.
Sélection d’un seul follicule mature. Peptides autocrines-paracrines.
[[Fichier:The cat - an introduction to the study of backboned animals, especially mammals (1881) (20398826190).jpg|vignette|Maturation du follicule primordial.]]


Différenciation selon hormones des gonades 9-12e semaine.
=== Follicule primordial  ===
Ovule arrêté en prophase de méiose, recourvert d’une mince couche de cellules de la granulosa. S’atrésient toute la vie.


=== Mâle ===
16-20 semaines in utero = 6-7 millions.
Testostérone → croissance du tubercule génital → pénis.


Besoin de DHT (5-a-réductase), + puissante que testostérone → croissance du pénis + gland, fusion des plis labio-scrotaux (scrotum), sinus devient urètre.
Naissance = 2 millions.


=== Féminin ===
Puberté = 300 000.
Absence de testostérone et DHT → OGE se féminisent.


Tubercule génital devient clitoris, sinus devient 2/3 distaux du vagin + urètre + petites lèvres.
Période reproductive = 400 vont ovuler.


Portion céphalade du sinus se fusionne à portion caudale des canaux de Müller, canalisation de la membrane les séparant → vagin.
=== Follicule pré-antral ===
Croissance du follicule s’accélère et est indépendante. Follicule contenu par zone pellucide et cellules de la granulosa se développent en plusieurs couches à « gap junction ».


Renflements labio-scrotaux deviennent grandes lèvres.
15 couches de cellules de la granulosa → membrane basale.


== Défauts de fusion des canaux de Müller ==
Acquièrent la capacité de produire les 3 classes de stéroïdes, mais surtout estrogènes.
2 fusions nécessaires aux OG normaux :
# Portion inférieure des canaux de Müller à utérus, col et 1/3 supérieur vagin
# Partie inférieure des canaux de Müller + partie supérieure sinus uro-génital
4% de la population a un défaut de fusion des canaux de Müller.


Présentation clinique : fonction ovarienne normale, OGE normaux, puberté normale.
Enzymes aromatase + FSH → convertit androgènes en estrogènes.
* Aménorrhée primaire (agénésie, septum vaginal transverse)


* Avortements spontanés répétés (utérus septé, bicorne)
FSH contribue à la production d’estrogènes. Stimule croissance des cellules de la granulosa. Active enzymes de l’aromatase.


* Accouchements prématurés (utérus didelphe, unicorne ou bicorne)
+ il y a de cellules de la granulosa, + il y a de récepteurs de la FSH.


* Restriction de la croissance IU (utérus unicorne ou didelphe)
=== Follicule antral ===
* Endométriose (malformation + obstruction flot menstruel)
FSH augmente quantité d’un liquide → prédominance oestrogénique qui s’accumule dans espaces intercellulaires → stade antral.


=== Agénésie müllérienne ===
Théorie « two cell, two-gonadotropin » → activité de synthèse compartimentée entre cellules de la thèque et de la granulosa.
Absence complète du développement des canaux. Pas d’utérus ni de trompes, vagin borne. Dx à l’adolescence (aménorrhée primaire, stérilité irréversible).


=== Défaut de fusion verticale ===
Récepteurs de LH sur cellules de la thèque.
Jonction entre portion inférieure des canaux et portion supérieure du sinus uro-génital → plaque vaginale → septum vaginal transverse résiduel.


2/3 inférieurs du vagin ne communiquent pas avec 1/3 supérieur → douleurs mais aménorrhée, masse pelvienne.
Récepteurs de FSH sur cellules de la granulosa.


=== Défaut de fusion latérale ===
Interaction entre compartiments → production accrue d’estrogènes.
D’un côté ou des 2.
* Unilatérale : utérus unicorne. Possible corne rudimentaire (si endomètre au centre, accumulation de sang). Utérus se distend moins bien à la grossesse, possible atteinte du rein ipsilatéral


* Latérale : précoce donne didelphe (3 cols), plus tard donne bicorne (au niveau du corps utérin), après septum vaginal complet donne didelphe (reflux menstruel possible)
=== Follicule pré-ovulatoire ===
Fusion latérale complète sans canalisation utérus septé avec cavité scindée en 2 par membrane fibreuse (le + fréquent). Renversé par résection du septum.
Cellules de la granulosa s’élargissent et acquièrent inclusions lipidiques, thèque devient fortement vascularisée. Ovocyte méiose et division.
* Indentation mineure du fundus : arqué ou en coeur, utérus normal


== Autre malformation ==
Pic d’estrogènes enclenche pic LH 12 heures avant ovulation → lutéinisation de la granulosa → production de progestérone → feedback positif oestrogènes sur production maximale LH et FSH mi-cycle.


=== Hymen imperforé ===
Production androgénique augmentée par thèque → libido et relation sexuelles à la période la + fertile du cycle.
Défaut complet de perméabilisation de la membrane uro-génitale découlant du cloaque. Pas d’expulsion du sang menstruel. Si obstruction + basse, risque de mucocolpos avant la ménarche (sécrétions vaginales). Tx par incision cruciforme.


== Anomalies du développement sexuel ==
=== Follicule primordial au follicule dominant ===
[[Fichier:Traité de gynécologie clinique et opératoire (1890) (14778066044).jpg|vignette|Pseudo-hermaphrodisme]]
Croissance du follicule durant environ 85 jours avant stade pré-ovulatoire → 2-5 mm avant d’être recrutés. Majeure portion indépendante de toute régulation hormonale.


=== Hermaphrodisme vrai ===
Si pas recruté par FSH → atrésie.
Trouble du développement sexuel ovotesticulaire: présence du tissu ovarien et testiculaire (ovotestis, possible d’en avoir 1 ou 2). 46 XX, 46XX/46XY ou 46 XY (+ rare). OGI selon gonade ipsilatérale, OGE ont une certaine virilisation (testo).


=== Pseudohermaphrodisme féminin ===
Follicule dominant est l’ovocyte qui va croitre et murir pour ovuler. + de récepteurs de FSH (+ grande prolifération de la granulosa) et action de FSH + grande car concentration d’estrogènes + élevée.
46 XX, ovaires et OGI féminins mais OGE masculinisés. Causé par exposition à des androgènes 9-12e semaines (endogène ou exogène).


=== Pseudohermaphrodisme masculin ===
Sélection vers jour 5-7 du cycle.
46 XY. Testicules atrophiés + OGE féminisés ou ambigus. Déficit de production d’androgènes ou anomalie de réponse des tissus.
 
Follicule dominant ↑ estrogènes et ↓ FSH (feedback négatif).
 
15 mm → assez d’estrogènes pour feedback positif sur LH = pic.
 
Conditions pour follicule dominant : augmentation FSH et capacité du follicule primordial à y répondre.
 
== Ovulation ==
[[Fichier:Ovulation.jpg|vignette|Ovulation]]
Intervalle 10-12 heures après pic de LH.
 
Intervalle 24-36 heures après pic d’estrogènes.
 
Début de la montée de LH 34-36 heures avant ovulation → meilleur prédicteur de l’ovulation.
 
Pic LH → reprise méiose de l’ovule, synthèse prostaglandines, progestérone.
 
Progestérone rend paroi élastique et mince, permet accroissement rapide du volume du follicule. Ensuite, collagène de la paroi dégénère → enzymes protéolytiques, histamine et plasmine qui digèrent paroi.
 
== Phase lutéale ==
Durée de 14 jours (11-17 possible).
 
Juste avant rupture follicule → granulosa accumule pigment jaune, lutéine → corps jaune.
 
Corps jaune devient très vascularisé, pic vascularisation, progestérone et estrogènes sériques après 8-9 jours post-ovulation.
 
Corps lutéale involue à partir 9-11e jour post-ovulation → corpora albicans.
 
HCG contrecarre dégradation corps jaune. Prévient augmentation enzymes protéolytiques en stimulant production de follistatine → maintient fonction lutéale jusqu’à ce que la stéroïdogénèse placentaire soit bien établie.
 
== Menstruation ==
Bioactivité FSH milieu phase lutéale.
 
FSH 2 jours avant début menstruations → diminution estrogène, progestérones et inhibine → augmentation pulsatilité GnRH.
 
Chute du corps jaune.
 
Augmentation FSH permet de sauver follicules de 70 jours de l’atrésie, permet sélection du prochain follicule dominant.
 
== Transition lutéale-folliculaire ==
GnRH, FSH, LH, estrogènes, progestérone et inhibine.
 
Déclin inhibine et hormones stéroïdiennes fin phase lutéale + augmentation pulsatilité GnRH → augmentation FSH.
 
== Cycle utérin ==
Changements endomètre directement liés à production hormonale des ovaires.
 
2/3 superficiels de l’endomètre = déciduale fonctionnelle. Région qui prolifère et dégénère en absence de grossesse.
 
Couche plus profonde = déciduale basale. Source de régénération de l’endomètre après menstruation.
 
=== Phase proliférative ===
Croissance mitotique de la déciduale fonctionnelle en réponse aux niveaux élevés d’estrogènes circulants, préparation implantation embryon. Glandes endométriales s’allongent et deviennent tortueuses.
 
=== Phase sécrétoire ===
Début à la production de progestérone, 48-72 heures post-ovulation.
 
Cessation des mitoses et organisation des glandes. À la fin, baisse de l’estrogène et de la progestérone → diminution apport vasculaire à l’endomètre et menstruation débute.
 
== Stéroïdogénèse ==
Synthèse par ovaire, glandes surrénales et placenta.
 
Dérivent toutes de la structure moléculaire du cholestérol.
 
3 classes selon nombre d’atomes de carbone.
 
Métabolisés principalement au foie, mais aussi rein et muqueuse intestinale.
 
Ovaire → estrogènes, progestérone et androgènes.
 
== Transport sanguin des stéroïdes ==
Majorité sont liées à protéine de transport (SHBG).
 
SHBG produite et sécrétée par foie.
 
↑SHBG par hyperthyroïdie, grossesse, administration d’estrogènes.
 
↓SHBG par corticoïdes, androgènes, progestines, hormone de croissance, insuline, IGF-1, prise poids et résistance à l’insuline.
 
30% lié ↓ albumine, 1% libres.
 
Progestérone ↓ 80% lié à l’albumine, 18% à transcortine, 1% à SBHG.
 
Effets biologiques déterminés par portion libre.
 
Chez femme pré-ménopausée, tissus cibles synthétisent et métabolisent plupart de la testostérone, estrogènes sont comme une hormone classique.
 
== Métabolisme des hormones ==
 
=== Estrogènes ===
Androgènes sont les précurseurs.
 
Estradiol produit par aromatisation testostérone dans tissus adipeux, follicules en croissance et conversion androstènedione via estrone.
 
Estradiol est l’estrogène le + sécrété par l’ovaire (100-200ug/jour).
 
Estrone beaucoup produit aussi par ovaire. 20-30% par conversion androstènedione.
 
Estriol est le métabolite périphérique de l’estradiol et de l’estrone (pas produit par ovaire), moins actif que l’estradiol. Produit ++ par placenta en grossesse.
 
Pour avoir quantité totale d’estrogènes, additionner sécrétion ovaire + conversion périphérique.
 
=== Progestérone ===
Pas de conversion périphérique si non enceinte. Sécrétion des glandes surrénales et de la production par l’ovaire.
 
Augmentation pendant phase lutéale.
 
=== Androgènes ===
Ovaire surtout responsable de la production de DHEA et androstènedione, et petite quantité testostérone (cellules de la thèque).
 
Cortex des surrénales produit glucocorticoïdes, minéralocorticoïdes et hormones stéroïdiennes.
 
Normalement, sécrétions surrénales < gonades.
 
50% DHEA par surrénales, androstènedione autant par glandes surrénales et ovaires.
 
Testostérone 0.2-0.3 mg/jour (50% conversion périphérique, 25% ovaire, 25% surrénales).
 
Capacité de liaison inversement proportionnelle aux taux d’androgènes totaux, effets androgéniques en lien avec fraction non liée.
 
Pas de cycle circadien chez la femme pour les hormones sexuelles.

Dernière version du 30 mars 2022 à 19:45

Ce guide d’étude a été élaboré par les volontaires de Wikimedica dans le cadre du cours MED-1223 à l'Université Laval et est basé sur le travail des responsables du cours (Léanne Pilote). Il est fourni comme aide à l'étude et ne constitue pas un document officiel du cours.

Cycle menstruel

28 jours (entre 21 et 55).

Durée influencée par vitesse et qualité du développement et de la croissance du follicule.

follicule

Phase folliculaire varie.

Menstruations ≃ 2-7 jours, 5-80 cc.

Hormones

Hypothalamus

Sécrétion pulsatile et coordonnée de la GnRH.

Augmentation de la pulsatilité = FSH.

Diminution de la pulsatilité = LH .

Mesure de LH pour indiquer sécrétion pulsatile de GnRH.

Hypophyse et ovaires

FSH et LH sécrétés par portion antérieure de la glande hypophysaire.

Quantité d’hormones directement déterminée par taux d’estrogène, progestérone et certaines autres facteurs ovariens.

Début phase folliculaire → déficit ostrogénique relatif à FSH.

Fin phase folliculaire → feeback négatif inhibe sécrétion FSH et stimule sécrétion LH → ovulation.

Pas de fécondation = niveaux d’hormones stéroïdiennes faibles = menstruations.

Estrogènes augmentent pulsations GnRH = plus de LH.

Progestérone diminue pulsations GnRH = plus de FSH

Facteurs de croissance

Polypeptides modulant la prolifération et la différenciation cellulaires, autocrine-paracrine.

AMH produit par granulosa, maturation et développement folliculaire.

Supprimerait croissance de tous les follicules sauf follicule dominant.

AMH peut être utilisé pour estimer potentiel de fertilité (corrèle avec nombre follicules).

Phase folliculaire du cycle ovarien

Sélection d’un seul follicule mature. Peptides autocrines-paracrines.

Maturation du follicule primordial.

Follicule primordial

Ovule arrêté en prophase de méiose, recourvert d’une mince couche de cellules de la granulosa. S’atrésient toute la vie.

16-20 semaines in utero = 6-7 millions.

Naissance = 2 millions.

Puberté = 300 000.

Période reproductive = 400 vont ovuler.

Follicule pré-antral

Croissance du follicule s’accélère et est indépendante. Follicule contenu par zone pellucide et cellules de la granulosa se développent en plusieurs couches à « gap junction ».

15 couches de cellules de la granulosa → membrane basale.

Acquièrent la capacité de produire les 3 classes de stéroïdes, mais surtout estrogènes.

Enzymes aromatase + FSH → convertit androgènes en estrogènes.

FSH contribue à la production d’estrogènes. Stimule croissance des cellules de la granulosa. Active enzymes de l’aromatase.

+ il y a de cellules de la granulosa, + il y a de récepteurs de la FSH.

Follicule antral

FSH augmente quantité d’un liquide → prédominance oestrogénique qui s’accumule dans espaces intercellulaires → stade antral.

Théorie « two cell, two-gonadotropin » → activité de synthèse compartimentée entre cellules de la thèque et de la granulosa.

Récepteurs de LH sur cellules de la thèque.

Récepteurs de FSH sur cellules de la granulosa.

Interaction entre compartiments → production accrue d’estrogènes.

Follicule pré-ovulatoire

Cellules de la granulosa s’élargissent et acquièrent inclusions lipidiques, thèque devient fortement vascularisée. Ovocyte → méiose et division.

Pic d’estrogènes enclenche pic LH 12 heures avant ovulation → lutéinisation de la granulosa → production de progestérone → feedback positif oestrogènes sur production maximale LH et FSH mi-cycle.

Production androgénique augmentée par thèque → libido et relation sexuelles à la période la + fertile du cycle.

Follicule primordial au follicule dominant

Croissance du follicule durant environ 85 jours avant stade pré-ovulatoire → 2-5 mm avant d’être recrutés. Majeure portion indépendante de toute régulation hormonale.

Si pas recruté par FSH → atrésie.

Follicule dominant est l’ovocyte qui va croitre et murir pour ovuler. + de récepteurs de FSH (+ grande prolifération de la granulosa) et action de FSH + grande car concentration d’estrogènes + élevée.

Sélection vers jour 5-7 du cycle.

Follicule dominant ↑ estrogènes et ↓ FSH (feedback négatif).

15 mm → assez d’estrogènes pour feedback positif sur LH = pic.

Conditions pour follicule dominant : augmentation FSH et capacité du follicule primordial à y répondre.

Ovulation

Ovulation

Intervalle 10-12 heures après pic de LH.

Intervalle 24-36 heures après pic d’estrogènes.

Début de la montée de LH 34-36 heures avant ovulation → meilleur prédicteur de l’ovulation.

Pic LH → reprise méiose de l’ovule, synthèse prostaglandines, progestérone.

Progestérone rend paroi élastique et mince, permet accroissement rapide du volume du follicule. Ensuite, collagène de la paroi dégénère → enzymes protéolytiques, histamine et plasmine qui digèrent paroi.

Phase lutéale

Durée de 14 jours (11-17 possible).

Juste avant rupture follicule → granulosa accumule pigment jaune, lutéine → corps jaune.

Corps jaune devient très vascularisé, pic vascularisation, progestérone et estrogènes sériques après 8-9 jours post-ovulation.

Corps lutéale involue à partir 9-11e jour post-ovulation → corpora albicans.

HCG contrecarre dégradation corps jaune. Prévient augmentation enzymes protéolytiques en stimulant production de follistatine → maintient fonction lutéale jusqu’à ce que la stéroïdogénèse placentaire soit bien établie.

Menstruation

Bioactivité FSH milieu phase lutéale.

FSH 2 jours avant début menstruations → diminution estrogène, progestérones et inhibine → augmentation pulsatilité GnRH.

Chute du corps jaune.

Augmentation FSH permet de sauver follicules de 70 jours de l’atrésie, permet sélection du prochain follicule dominant.

Transition lutéale-folliculaire

GnRH, FSH, LH, estrogènes, progestérone et inhibine.

Déclin inhibine et hormones stéroïdiennes fin phase lutéale + augmentation pulsatilité GnRH → augmentation FSH.

Cycle utérin

Changements endomètre directement liés à production hormonale des ovaires.

2/3 superficiels de l’endomètre = déciduale fonctionnelle. Région qui prolifère et dégénère en absence de grossesse.

Couche plus profonde = déciduale basale. Source de régénération de l’endomètre après menstruation.

Phase proliférative

Croissance mitotique de la déciduale fonctionnelle en réponse aux niveaux élevés d’estrogènes circulants, préparation implantation embryon. Glandes endométriales s’allongent et deviennent tortueuses.

Phase sécrétoire

Début à la production de progestérone, 48-72 heures post-ovulation.

Cessation des mitoses et organisation des glandes. À la fin, baisse de l’estrogène et de la progestérone → diminution apport vasculaire à l’endomètre et menstruation débute.

Stéroïdogénèse

Synthèse par ovaire, glandes surrénales et placenta.

Dérivent toutes de la structure moléculaire du cholestérol.

3 classes selon nombre d’atomes de carbone.

Métabolisés principalement au foie, mais aussi rein et muqueuse intestinale.

Ovaire → estrogènes, progestérone et androgènes.

Transport sanguin des stéroïdes

Majorité sont liées à protéine de transport (SHBG).

SHBG produite et sécrétée par foie.

↑SHBG par hyperthyroïdie, grossesse, administration d’estrogènes.

↓SHBG par corticoïdes, androgènes, progestines, hormone de croissance, insuline, IGF-1, prise poids et résistance à l’insuline.

30% lié ↓ albumine, 1% libres.

Progestérone ↓ 80% lié à l’albumine, 18% à transcortine, 1% à SBHG.

Effets biologiques déterminés par portion libre.

Chez femme pré-ménopausée, tissus cibles synthétisent et métabolisent plupart de la testostérone, estrogènes sont comme une hormone classique.

Métabolisme des hormones

Estrogènes

Androgènes sont les précurseurs.

Estradiol produit par aromatisation testostérone dans tissus adipeux, follicules en croissance et conversion androstènedione via estrone.

Estradiol est l’estrogène le + sécrété par l’ovaire (100-200ug/jour).

Estrone beaucoup produit aussi par ovaire. 20-30% par conversion androstènedione.

Estriol est le métabolite périphérique de l’estradiol et de l’estrone (pas produit par ovaire), moins actif que l’estradiol. Produit ++ par placenta en grossesse.

Pour avoir quantité totale d’estrogènes, additionner sécrétion ovaire + conversion périphérique.

Progestérone

Pas de conversion périphérique si non enceinte. Sécrétion des glandes surrénales et de la production par l’ovaire.

Augmentation pendant phase lutéale.

Androgènes

Ovaire surtout responsable de la production de DHEA et androstènedione, et petite quantité testostérone (cellules de la thèque).

Cortex des surrénales produit glucocorticoïdes, minéralocorticoïdes et hormones stéroïdiennes.

Normalement, sécrétions surrénales < gonades.

50% DHEA par surrénales, androstènedione autant par glandes surrénales et ovaires.

Testostérone 0.2-0.3 mg/jour (50% conversion périphérique, 25% ovaire, 25% surrénales).

Capacité de liaison inversement proportionnelle aux taux d’androgènes totaux, effets androgéniques en lien avec fraction non liée.

Pas de cycle circadien chez la femme pour les hormones sexuelles.