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Les coûts du système de santé sont attribuables à différents types de dépenses en santé:
Les coûts du système de santé sont attribuables à différents types de dépenses en santé:
* <u>Le coût des médicaments</u>: C'est particulièrement le cas en oncologie et cette composante augmente de plus en plus au fur et à mesure de de nouveaux traitements contre le cancer sont développés par l'industrie pharmaceutique. Ces coûts peuvent être subdivisés en coûts de recherche et développement, des coûts associés à l'utilisation adéquate des médicaments ainsi qu'au traitement des effets secondaires.
* <u>Le coût des médicaments</u>: C'est particulièrement le cas en oncologie et cette composante augmente de plus en plus au fur et à mesure de de nouveaux traitements contre le cancer sont développés par l'industrie pharmaceutique. Ces coûts peuvent être subdivisés en coûts de recherche et développement, des coûts associés à l'utilisation adéquate des médicaments ainsi qu'au traitement des effets secondaires.
* <u>La rémunération médicale</u> : Les fournisseurs de services peuvent être publiques ou privés, mais les hôpitaux et les services médicaux médicalement nécessaires sont financés par un système d’assurance publique. C'est alors le système d'assurance publique RAMQ<ref>Régie de l'assurance maladie du Québec</ref> qui rémunère le personnel médical pour sa pratique. Le système de rémunération médical est complexe et comprend plusieurs formes de rémunération. La '''rémunération à l’acte''' est majoritaire au Canada et dépend du volume d’activité, selon les actes pratiqués par le personnel médical. Cette forme de rémunération pourrait favoriser les sans rendez-vous aux dépens du suivi de maladies chroniques, encourager les actes qui prennent le moins de temps et favoriser une sur-utilisation des services. Lorsqu'il est pur, ce système fait en sorte que le médecin devient un agent contractuel indépendant et privé. La rémunération par '''salaire''' quant à elle éliminerait l’incitation à fournir des services au-delà du minimum requis, mais pourrait potentiellement nuire à l’autonomie professionnelle des médecins. La provision sur honoraire consiste à octroyer un salaire minimum de base et est utile pour attirer les professionnels en région. Plusieurs spécialistes y ont recours au Québec, par exemple en anesthésie et en psychiatrie. Un '''système de capitation''' fonctionne quant à lui selon un volume de « citoyen/patient » inscrits sur une liste d’un cabinet/clinique en ajustant selon le profil socio-démographique du milieu. Avec cette rémunération, il importe peu que le patient consulte ou non. Ainsi il est possible qu'elle décourage la prestation de services inutiles et encourage plutôt le travail d’équipe et la prestation de services préventifs.
* <u>La rémunération médicale</u> : Les fournisseurs de services peuvent être publiques ou privés, mais les hôpitaux et les services médicaux médicalement nécessaires sont financés par un système d’assurance publique. C'est alors le système d'assurance publique RAMQ<ref>Régie de l'assurance maladie du Québec</ref> qui rémunère le personnel médical pour sa pratique. Le système de rémunération médical est complexe et comprend plusieurs formes de rémunération.  
o   '''Rémunération à la cible''' (paiement si le Md atteint un niveau cible de services rendus (ex. paiement selon proportion de patientes ayant dépistage PAP, crainte que les Md contraignent leurs patients à subir des interventions non-souhaitées/inutiles
** La '''rémunération à l’acte''' est majoritaire au Canada et dépend du volume d’activité, selon les actes pratiqués par le personnel médical. Cette forme de rémunération pourrait favoriser les sans rendez-vous aux dépens du suivi de maladies chroniques, encourager les actes qui prennent le moins de temps et favoriser une sur-utilisation des services. Lorsqu'il est pur, ce système fait en sorte que le médecin devient un agent contractuel indépendant et privé.  
 
** La rémunération par '''salaire''' quant à elle éliminerait l’incitation à fournir des services au-delà du minimum requis, mais pourrait potentiellement nuire à l’autonomie professionnelle des médecins.  
o   '''Rémunération mixte''' (combinaison de ci-haut, très courant, pour tirer le meilleur parti de chacun)
** '''La provision sur honoraire''' consiste à octroyer un salaire minimum de base et est utile pour attirer les professionnels en région. Plusieurs spécialistes y ont recours au Québec, par exemple en anesthésie et en psychiatrie.  
 
** Un '''système de capitation''' fonctionne quant à lui selon un volume de « citoyen/patient » inscrits sur une liste d’un cabinet/clinique en ajustant selon le profil socio-démographique du milieu. Avec cette rémunération, il importe peu que le patient consulte ou non. Ainsi il est possible qu'elle décourage la prestation de services inutiles et encourage plutôt le travail d’équipe et la prestation de services préventifs.
·      '''Système d’information'''
** '''La rémunération à la cible''' consisterait en un paiement lorsque le médecin atteindrait un niveau cible de services rendus (ex. paiement selon la proportion de patientes ayant un dépistage par PAP test). Ce système soulève la crainte que les médecins contraignent leurs patients à subir des interventions non-souhaitées/inutiles.
 
** '''La rémunération mixte''' consiste en une combinaison des différentes méthodes sus-mentionnées afin de tirer meilleur parti de chacune.
o   Plusieurs systèmes nécessaires :
 
§  Gestion des Rx
 
§  Gestion des résultats de lab (Suivi dans le temps et l’espace)
 
§  Gestion des interfaces entre les lieux de dispensation de soins (Dossier médical informatisé)
 
§  Gestion financière
 
§  Gestion des approvisionnements
 
o   Sécurité des systèmes
 
o   Compatibilité des systèmes
 
o   Dossiers médicaux et dossiers de santé électroniques
 
o   Télémédecine (consultation de spécialistes par vidéoconférence), télésurveillance, téléCHX, téléformation (formation continue)


* <u>Le système d’information</u>: afin de fournir à la population des services de santé, il importe d'avoir différents systèmes d'information permettant de communiquer avec ceux-ci. Les différentes tâches qu'accomplissent ces systèmes comprennent la gestion des médicaments, la gestion des résultats de laboratoire ainsi que leur suivi dans le temps et l'espace, la gestion des interfaces entre les lieux de dispense des soins (dossier médical informatisé), la gestion financière ainsi que la gestion des approvisionnements. Au-delà de la provision de systèmes d'information, il importe que d'autres systèmes soient mis en place afin de sécuriser le transfert de l'information dans une optique de protection de la vie privée et de la confidentialité. Ces systèmes de sécurité doivent protéger: la comptabilité, les dossiers médicaux et dossiers de santé électroniques ainsi que la télé-médecine, soit la consultation de spécialistes via vidéo-conférence etc.
·      '''Nouvelles technologies'''
·      '''Nouvelles technologies'''



Version du 22 août 2018 à 20:43

Le système de santé

Le système de santé consiste en un ensemble de composantes organisationnelles, sociales et professionnelles dont la finalité est la santé. Le système encadre la santé sur un continuum en passant par la promotion de la santé, la prévention de la maladie, le traitement de celle-ci et l'intégration sociale. La complexité du système fait en sorte de plusieurs variables sont en dehors du contrôle du personnel médical.

Les principaux acteurs d'un réseau territorial ou local de services de santé et de services sociaux sont regroupés dans un même CISSS/CIUSSS[1] :

  • GMF: groupes de médecine de famille et cliniques médicales
  • Les entreprises d'économie sociale
  • Les établissements et ressources privées telles que les CHSLD[2] et RPA[3]
  • Les centres hospitaliers et les instituts universitaires
  • Les pharmacies communautaires
  • Les organismes communautaires
  • Les ressources non institutionnelles telles que les RI RTF[4]
  • Les partenaires des autres secteurs (scolaire, municipal, emploi etc.)
  • Les CISSS et CIUSSS des régions environnantes offrant des services spécialisés.

Afin de travailler sur le continuum complet de la santé et du bien-être, ces partenaires ont pour rôle de produire de la santé autant que de combattre la maladie.

Législations encadrant la santé

Plusieurs lors encadrent le fonctionnement du système de santé à leur manière.

Loi constitutionnelle de 1867

Cette loi établit que la santé est une compétence qui relève des provinces et des territoires. Chacune de ces provinces et territoires est donc responsable de la bonne gestion des ressources attribuées à la santé par le gouvernement fédéral, en fonction des besoins de la population locale.

Loi canadienne sur la santé 1984

Elle vise « à protéger, à promouvoir et à rétablir le bien-être physique et mental des résidents du Canada, et à leur donner, dans des conditions raisonnables, accès aux services de santé, sans que des obstacles financiers ou d'un autre ordre s'y opposent ». Les cinq grands principes de la loi canadienne sur la santé sont les suivants:

  1. Gestion publique : la gestion du système de santé se doit de demeurer sans but lucratif. Les opérations financières sont gérées au niveau du gouvernement et non des établissements.
  2. Intégralité : Le système se doit de couvrir l’ensemble des soins de santé offerts dans les hôpitaux. Toutefois, ces services ne sont pas tous les mêmes selon la province et les mesures de couverture de l'assurance maladie peuvent varier. Par exemple: Les soins dentaires sont couverts chez les enfants, toutefois la psychothérapie n'est pas couverte d'emblée au Québec.
  3. Universalité: Le système de santé se doit d'être géré et réfléchi en fonction de tous les habitants et ses modalités d'être uniformes.
  4. Accessibilité : L'accessibilité désigne autant la proximité physique relative des services de santé que l'absence d'obstacles financiers à l'obtention d'un traitement adéquat.
  5. Transférabilité : L'offre des services d’urgence est disponible sans frais d’une province à l’autre (la carte d’assurance maladie fonctionne partout).

S'ajoute à ces cinq grands principes, l'interdiction spécifique de surfacturation et de frais modérateurs.

Bien que la santé relève des provinces, le gouvernement fédéral est chargé de la prestation des services aux premières nations, aux Inuits et Métis, aux membres de la GRC, aux anciens combattants des Forces canadiennes, aux prisonniers (pénitenciers fédéraux) et aux demandeurs d’asile.

Loi sur la santé et les services sociaux (Québec)

L'article 1 de la LSSS établit que: Le régime de services de santé et de services sociaux institué par la présente loi a pour but le maintien et l’amélioration de la capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie.

Ceci implique que le système de santé régit par cette loi s'engage à: réduire autant que possible la mortalité; d'agir sur les facteurs déterminants pour la santé et le bien-être; de favoriser le recouvrement de la santé et du bien-être des personnes; de favoriser la protection de la santé publique; de favoriser l’adaptation ou la réadaptation des personnes, leur intégration ou leur réintégration sociale; de diminuer l’impact des problèmes qui compromettent l’équilibre, l’épanouissement et l’autonomie des personnes et d'atteindre des niveaux comparables de santé et de bien-être au sein des différentes couches de la population et des différentes régions (afin d'éviter les inégalités).

Les rôles de la l'article 1 de la LSSS sont donc multiples:

  1. Favoriser le traitement de la maladie et réduction mortalité
  2. Réduire les inégalités sociales en agissant sur les déterminants de la santé. Ce faisant, le principe d'universalisme proportionnel entre en ligne de compte. Selon l'universalisme proportionnel : Il est normal d’en faire plus pour certains groupes ayant davantage de besoins que les autres. Par exemple, il est normal que davantage de ressources soient allouées aux secteurs au sein desquels la population est vulnérable (situations de handicap, situations de défavorisation etc.)
  3. Soutenir l’intégration sociale
  4. Agir sur la prévention de la maladie en protégeant la santé publique et en renforçant l'importance du bien-être et la santé. Réduire les impacts de la maladie.
  5. La protection de l'information médicale
  6. La protection de la santé publique
  7. Décrire les conditions de gestion des établissements publiques
  8. Définir les droits des usagers et de ses recours en cas d'insatisfaction
  9. Encadrer la pratique médicale en milieu hospitalier. Cet encadrement passe par la présence de chefs de département, du DSP[5], du directeur de santé publique, du CMDP[6] (responsable de la qualité des services offerts, évaluation des professionnels, rend des comptes au directeurs des services professionnels)
  10. Soutenir les organismes communautaires.
Les ordres professionnels

L’exercice d’une profession est réglementée, par le fédéral ainsi que le provincial et régit par un ordre/organisation professionnel. La majorité de la gestion se fait au niveau des provinces. Il existe donc des disparités entre les règlements relatifs à la pratique selon la province.

Travailler dans le réseau de la santé comme médecin

Afin que les médecins puissent fournir les services de santé dont la population a besoin, un plan d’effectifs médicaux est établit par le MSSS[7]. Ce plan détermine le nombre de postes qui sont offerts au sein de chaque spécialité selon la région du Québec. Au sein de ce PREM[8], le médecin de famille se doit d'obtenir un avis de conformité auprès du DRMG[9] déclarant qu'il réserve 55% ou plus de sa pratique médicale et de sa facturation au sein de la sous-région concernée par le plan régional. En milieu hospitalier, le PREM réserve un certain nombre de postes pour différentes spécialités selon les besoins locaux. Pour qu'un médecin soit attitré à un poste, celui-ci doit être nominé et la demande examinée par le comité d'examen des titres. Le médecin nominé est par la suite recommandé au CMDP ou par le vice-doyen (pour les postes en régions universitaires). Finalement, la nomination doit être approuvée par le conseil d'administration de l'établissement recruteur lorsque le CMDP (ou le vice-doyen) a approuvé celle-ci.

Les défis actuels du système de santé

L'accès aux services de santé

L'accès aux services de santé est un des défis modernes du système canadien dans son ensemble, et très criant au Québec. Au moment d'étudier l'accès aux services de santé, on fait référence à plusieurs critères:

On définit la disponibilité des services de santé comme étant la relation entre le volume de services rendus et la demande pour ces services (noter que seule la médecine allopathique est prise en compte habituellement). La disponibilité est alors mesurée en fonction du temps d’attente, des besoins non-comblés, du recours aux soins préventifs, de l'utilisation des fournisseurs de soins réguliers etc.

L'accessibilité est définie comme étant la relation géographique entre l’emplacement des services et des personnes qui en ont besoin. Cette accessibilité devient inévitablement réduite dans les régions éloignées des grands centres et comptant peu d'habitants.

L'adaptation est quant à elle la relation entre la manière dont les services sont rendus et les contraintes des personnes qui en ont besoin. Par exemple, accessibilité des services en transport en commun, les heures d’ouverture, la présence de rampes d’accès à fauteuils roulant, l'éclairage adéquat en cas de vision réduite etc.)

L'abordabilité (accessibilité économique) est définie comme étant la relation entre le coût des services et la capacité de payer des usagers actuels et potentiels (ex. gouttes ophtalmiques, frais de stationnement, frais de transport…). Ces coûts font en sorte que les plus pauvres, ceux ayant le plus besoin des services, y ont moins accès.

L'acceptabilité est quant à elle la mesure dans laquelle les personnes qui ont besoin de services sont à l’aise d’y recourir (touche surtout les groupes minoritaires). Par exemple, la barrière de langue, ou le faible niveau d'éducation peuvent faire en sorte que les gens se sentent intimidés par le système de santé et y ont moins recours.

Les coûts du système de santé

Les coûts de la santé encourus par les provinces augmentent plus rapidement que le PIB (et donc des ressources allouées à la santé). La majorité du financement provient du gouvernement provincial.

Parallèlement, les programmes provinciaux d'indemnisation des accidentés du travail et de santé et de sécurité au travail sont financés par une forme d’assurance sociale où ce sont les employeurs qui versent des contributions, lesquelles varient selon le risque inhérent de l'industrie et le rendement antérieur de l'employeur.

Les coûts du système de santé sont attribuables à différents types de dépenses en santé:

  • Le coût des médicaments: C'est particulièrement le cas en oncologie et cette composante augmente de plus en plus au fur et à mesure de de nouveaux traitements contre le cancer sont développés par l'industrie pharmaceutique. Ces coûts peuvent être subdivisés en coûts de recherche et développement, des coûts associés à l'utilisation adéquate des médicaments ainsi qu'au traitement des effets secondaires.
  • La rémunération médicale : Les fournisseurs de services peuvent être publiques ou privés, mais les hôpitaux et les services médicaux médicalement nécessaires sont financés par un système d’assurance publique. C'est alors le système d'assurance publique RAMQ[10] qui rémunère le personnel médical pour sa pratique. Le système de rémunération médical est complexe et comprend plusieurs formes de rémunération.
    • La rémunération à l’acte est majoritaire au Canada et dépend du volume d’activité, selon les actes pratiqués par le personnel médical. Cette forme de rémunération pourrait favoriser les sans rendez-vous aux dépens du suivi de maladies chroniques, encourager les actes qui prennent le moins de temps et favoriser une sur-utilisation des services. Lorsqu'il est pur, ce système fait en sorte que le médecin devient un agent contractuel indépendant et privé.
    • La rémunération par salaire quant à elle éliminerait l’incitation à fournir des services au-delà du minimum requis, mais pourrait potentiellement nuire à l’autonomie professionnelle des médecins.
    • La provision sur honoraire consiste à octroyer un salaire minimum de base et est utile pour attirer les professionnels en région. Plusieurs spécialistes y ont recours au Québec, par exemple en anesthésie et en psychiatrie.
    • Un système de capitation fonctionne quant à lui selon un volume de « citoyen/patient » inscrits sur une liste d’un cabinet/clinique en ajustant selon le profil socio-démographique du milieu. Avec cette rémunération, il importe peu que le patient consulte ou non. Ainsi il est possible qu'elle décourage la prestation de services inutiles et encourage plutôt le travail d’équipe et la prestation de services préventifs.
    • La rémunération à la cible consisterait en un paiement lorsque le médecin atteindrait un niveau cible de services rendus (ex. paiement selon la proportion de patientes ayant un dépistage par PAP test). Ce système soulève la crainte que les médecins contraignent leurs patients à subir des interventions non-souhaitées/inutiles.
    • La rémunération mixte consiste en une combinaison des différentes méthodes sus-mentionnées afin de tirer meilleur parti de chacune.
  • Le système d’information: afin de fournir à la population des services de santé, il importe d'avoir différents systèmes d'information permettant de communiquer avec ceux-ci. Les différentes tâches qu'accomplissent ces systèmes comprennent la gestion des médicaments, la gestion des résultats de laboratoire ainsi que leur suivi dans le temps et l'espace, la gestion des interfaces entre les lieux de dispense des soins (dossier médical informatisé), la gestion financière ainsi que la gestion des approvisionnements. Au-delà de la provision de systèmes d'information, il importe que d'autres systèmes soient mis en place afin de sécuriser le transfert de l'information dans une optique de protection de la vie privée et de la confidentialité. Ces systèmes de sécurité doivent protéger: la comptabilité, les dossiers médicaux et dossiers de santé électroniques ainsi que la télé-médecine, soit la consultation de spécialistes via vidéo-conférence etc.

·      Nouvelles technologies

o   Plus d’offres disponibles et plus d’applications

o   Aussi : 12% de la population du Canada travaille dans le domaine socio-sanitaire et les compagnies qui font de la recherche ou fabriquent les produits pharmaceutiques offrent aussi des emplois ® Génération de revenu pour le gouvernement (impôts) et exportations ® Les compagnies ont un pouvoir politique, plus particulièrement dans les soins de santé ® La volonté politique va donc dans le sens du maintien /augmentation des dépenses en santé (et non de leur réduction)

·      Transition démographique

o   Les Canadiens vivent plus longtemps et font moins d’enfants ® Hausse continue de la proportion de la population de ≥65 ans

o   MAIS il est aussi possible que les gens soient de +en+ soucieux de leur santé et que grâce à la promotion de la santé, ils restent bien portants plus longtemps

o   Les adultes utilisent les services de santé +intensément dans les 4-6 mois précédant leur décès, peu importe l’âge du décès

o   Attention! Les jeunes qui meurent coûtent peut-être plus chers aux services de santé que les aînés, car on s’acharne davantage à les sauver

o  Les coûts de santé augmentent lorsque plus l’on est proche d’un décès, plus que si la population était plus âgées, mais de faible mortalité « Ainsi, les jeunes populations où la mortalité est élevée, comme dans certaines régions isolées et rurales du Canada, pourraient exiger relativement plus de services que les populations où la mortalité est faible, même si ces populations sont plus âgées. »

o  

BREF : L’influence future du vieillissement de la population est incertaine !

Note : « Il existe à l'heure actuelle un débat de fond sur le financement des soins de santé, à savoir si l’on doit ou non permettre aux gens de payer de leur poche ou au moyen d’une assurance privée des services subventionnés par l'État, par exemple pour éviter une longue attente avant une chirurgie. Selon les partisans du financement privé, cela aurait l’avantage de soulager la pression sur le système public. Cependant, les deux systèmes ont en commun leurs ressources humaines. Étant donné la pénurie de main d’œuvre qualifiée, notamment parmi les médecins et les infirmières, quand certains professionnels choisissent d’exercer dans le secteur privé, le secteur public en souffre. De plus, les assureurs privés évitent généralement d'assurer les personnes atteintes ou qui risquent d'être atteintes de troubles graves et chroniques exigeant des soins complexes et coûteux. Très peu de gens peuvent se permettre de tels soins sans assurance privée. Par conséquent, on continuerait d'utiliser le financement public pour les soins les plus chers. La réduction des coûts pour le système public serait donc négligeable ou inexistante. Enfin, les frais administratifs des assureurs privés sont généralement élevés. Par exemple, au Canada, où la couverture des soins de santé est surtout publique, les frais administratifs représentent 17 % des dépenses de santé, tandis qu'aux États-Unis, où la couverture est surtout privée, ils représentent 30 % des dépenses. »

  1. Centre intégré (universitaire) de santé et de services sociaux
  2. Centre hospitalier de soins de longue durée
  3. Régimes de pension agréés
  4. Ressources intermédiaires et de type familial
  5. Directeur des services professionnels
  6. Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens
  7. Ministère de la santé et des services sociaux
  8. Plan régional d'effectifs médicaux
  9. Département régional de médecine générale
  10. Régie de l'assurance maladie du Québec