Syndrome d'apnées obstructives du sommeil (programme d'exercices)

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Syndrome d'apnées obstructives du sommeil (programme d'exercices)
Programme d'exercices
Programme d'exercices
Indications Syndrome d'apnées obstructives du sommeil
Complications Aucune complication
Informations
Spécialité Kinésiologie

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Cette page concerne la prescription d'activité physique pour les patients atteints du Syndrome d'apnée obstructive du sommeil et des bénéfices qu'elle procure.

Contexte

Le syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) se caractérise par des épisodes répétitifs d'arrêts respiratoires (apnées) et/ou de diminution du débit d'air inspiré (hypopnées) durant le sommeil en raison d'une obstruction des voies aériennes supérieures[1]. Ces désordres respiratoires peuvent entraîner une baisse de la saturation en oxygène, suivis de micro-éveils qui perturbent le rythme du sommeil[2]. Il est estimé qu'environ 1 billion de personnes âgées de 30-69 ans seraient atteintes du SAOS, étant définit par un indice d'apnées-hypopnées (IAH) de 5 événements ou plus par heure[3]. Les adultes et les enfants peuvent être atteints de cette maladie et elle serait plus prévalente chez les hommes[2]. L'obésité serait le principal facteur associé au développement du SAOS, une caractéristique retrouvée chez 70% de cette population[4]. Il est aussi rapporté que ce syndrome est sous diagnostiqué et que l'adhésion au traitement par pression positive continue (PPC) est non optimale chez cette population, bien qu'il soit le traitement le plus efficace[4]. En plus d'occasionner un sommeil moins réparateur le SAOS peut engendrer des conséquences majeures pour la santé lorsqu'il n'est pas traité efficacement, telles que l'hypertension, l'arythmie, des coronaropathies et des désordres métaboliques[5]. L'activité physique aurait un effet bénéfique pour la prévention du SAOS et pourrait être considéré comme traitement complémentaire pour ces individus[6].

Obstructive sleep apnoea (OSA) affects 10–20% of the US adult population https://doi.org/10.1183/13993003.00606-2021 Eur

Indications

Les changements comportementaux comme la pratique régulière d'activité physique font partie des traitements recommandés pour tous les individus qui présentent un SAOS[7][8][9]. La perte de poids devrait être encouragée chez toutes les personnes en surpoids ou obèses présentant la maladie[8][10][11]. Il est important de noter que l'activité physique apporterait des bénéfices distincts que ceux apportés par le traitement par PPC, indépendamment de la perte de poids.

Contre-indications

Aucune contre-indication spécifique au SAOS en lien avec l'activité physique n'est établie dans la littérature. Cependant, cette population présente souvent plusieurs comorbidités et des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires dont il faut tenir compte. Parmi ces comorbidités, les plus souvent rencontrées sont : l'hypertension artérielle, la fibrillation auriculaire, le diabète, la dépression et l'insuffisance cardiaque[12]. Ainsi, les contre-indications générales à l'activité physique peuvent s'appliquer :

Absolues

Les contre-indications absolues à l'activité physique sont[13] :

  • Infarctus dans les < 3 semaines;
  • Progression et détérioration de la tolérance à l'effort ou dyspnée au repos ou à l'exercice dans les 3-5 jours précédents;
  • Ischémie significative à faible travail (< 2 METS ou 50 W);
  • Diabète non contrôlé;
  • Maladie aigüe ou fièvre;
  • Embolie récente;
  • Thrombophlébite;
  • Péricardite ou myocardite active;
  • Sténose aortique sévère;
  • Insuffisance valvulaire nécessitant une chirurgie;
  • Fibrillation auriculaire de novo.

Relatives

Les contre-indications relatives à l'activité physique sont :

  • FC plus grande ou égale à 100 bpm en décubitus dorsale;
  • Arythmies ventriculaires au repos ou apparaissant à l'exercice;
  • Classe IV du NYHA;
  • Diminution de la tension artérielle à l'exercice;
  • Traitement à la dobutamine par intermittence ou en continu;
  • Augmentation de 1,8 kg ou plus du poids corporel dans les 1-3 jours précédents.

Prescription recommandée

Il n'y a pas encore de prescription recommandée établies en termes d'activité physique pour le SAOS. Plusieurs études rapportent que les exercices aérobies seuls ou combinés avec des exercices contre-résistance apportent des bénéfices significatifs pour la gestion de cette maladie[9]. Cependant, les paramètres appliqués varient d'une étude à l'autre.

Considérant que 60% de la prévalence du SAOS est expliquée par l'obésité[14], la prescription en termes d'activité physique des individus en surpoids ou obèses de l'American College of Sport Medicine (ACMS) pourrait être considérée pour cette population. Il est à noter qu'une perte de poids d'au moins 10% serait recommandée chez les personnes obèses ou en surpoids afin d'avoir un effet positif sur le SAOS[15].

Prescription d'activité physique pour les individus en surpoids ou obèses selon le modèle FITT[16]
Modalité Fréquence Intensité Temps Type
Aérobie ≥ 5 jours/semaine Intensité modérée (40%-59% O2R ou FCR);

Progresser à une intensité vigoureuse

(≥ 60% O2R ou FCR) pour plus de bénéfices pour la santé.

30 minutes/jour (150 min/semaine);

augmenter à 60 minutes/jour ou plus

(250-300 minutes/semaine).

Activité physique régulière, rythmique et qui utilise de grands groupes musculaires

(ex. marche, vélo, la natation).

Musculation 2-3 jours/semaine 60%-70% du 1 RM;

avec une augmentation graduelle de la charge pour améliorer la force et et la masse musculaire.

2-4 séries de 8-12 répétitions de chaque grand groupe musculaire. Machines ou poids libres.
Flexibilité ≥ 2-3 jours/semaine Étirer au point de ressentir une légère sensation d'incomfort. Maintenir l'étirement statique pendant 10-30 secondes; 2-4 répétitions de chaque exercices. Statique, dynamique et/ou PNF.

Toutefois, tel que réalisé dans certaines études, l'application des recommandations générales d'activité physique pour les personnes en santé pourraient aussi être prescrites puisque des bénéfices significatifs ont été observés sans que les individus atteignent une perte de poids[17]. La prescription décrite ci-dessus pourrait être considérée comme un idéal pour les individus en surpoids. Néanmoins, puisque le niveau de sédentarité est plus élevé chez les individus ayant un SAOS[18], il serait important de considérer une progression adéquate en établissant des objectifs plus atteignables au besoin, en établissent un volume moindre d'activité physique au départ.

Les individus atteints du SAOS ont souvent d'autres maladies chroniques et des comorbidités. Ainsi, selon les recommandations de l'ACSM, le choix de la prescription, dans le cas où une personne présente d'autres maladies, doit être déterminé en fonction de la prescription la plus conservative[16]. Par exemple, des études transversales observationnelles ont déterminé une prévalence de 35% à 80% d'hypertension artérielle au sein de cette population[19], ainsi la prescription d'activité physique pour le traitement de l'hypertension pourrait également être envisagée.

Un test à l'effort avant d'entreprendre un programme de réadaptation physique pourrait être envisagé considérant que le SAOS augmente le risque relatif de souffrir d'un événement cardiovasculaire[5], une test à l'effort pourrait être envisagé en fonction de la sévérité du SAOS et de la stratification du risque d'événement cardiovasculaire[16].

Exécution

Échauffement et retour au calme

Une séance d'activité physique aérobie ou musculaire devrait toujours être précédée d'une période d'échauffement de 5-15 minutes en fonction des exigences de l'activité effectuée et de la condition physique de l'individu[16]. L'échauffement permet de préparer le corps à l'effort subséquent en augmentant la température et la souplesse des tendons et des muscles, en stimulant la circulation sanguine en périphérie et en favorisant la coordination et l'amplitude de mouvement [16][20]. L'échauffement peut consister en une période d'exercice aérobie continue à faible intensité, soit une perception de l'effort qui correspond à 0-2/10 sur l'échelle de Borg modifié. Une suite d'exercices dynamiques comme des balancés de jambe, peuvent également être inclus dans l'échauffement.

D'ailleurs, il est suggéré d'effectuer un retour au calme d'environ 5 minutes après une séance d'entraînement, dans le but de permettre au corps de retrouver ses valeurs de repos en ce qui concerne la fréquence cardiaque et la tension artérielle et de VO2 notamment[16]. Bien que le retour au calme ne semblerait pas avoir d'impact important sur la performance[16], il peut être bénéfice pour prévenir des événements cardiaques et des blessures tout comme l'échauffement[21]. Des éléments importants à considérer vu la prévalence accrue de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires chez les individus ayant un SAOS[12].

Activité cardiovasculaire et musculaire

Plusieurs modalités d'activité physique cardiovasculaire et musculaire ont été utilisés dans différents protocoles de recherche sur le SAOS et l'activité physique ayant démontré des bénéfices sur cette maladie.

Certains chercheurs ont effectué une intervention en activité physique sur des individus obèses et sédentaires présentant un SAOS en appliquant les recommandations d'activité physique pour la population générale [17]. L'intervention comprenait 150 minutes d'exercice aérobie d'intensité modérée (60% de la FCR) par semaine répartis sur 4 jours et 2 jours d'exercices contre-résistance non consécutifs de 10-12 répétitions de 8 exercices différents (développé des épaules, tirade verticale et debout, flexion, extension et développé des jambes, développé des pectoraux, redressements assis). L'activité aérobie privilégiée était le tapis roulant, mais l'elliptique et l'ergocycle était utilisé en cas de douleur aux jambes[17].

D'autres auteurs ont évalués l'effet de l'activité physique sur le même type de patients par un programme de réadaptation comprenant un volet éducatif, d'activité physique et de nutrition. Le volet d'activité physique incluait 6 séances par semaine de 45 minutes d'ergocycle au seuil ventilatoire, suivi de 30 minutes d'exercices contre-résistance, 15 minutes d'étirements et de 15 minutes d'exercices d'équilibre et de posture[22]. Ces modalités d'entraînement a eu des effets bénéfiques sur le SAOS.

Par ailleurs, il est à noter que certains auteurs ont également effectué une intervention d'entraînement aérobie exclusivement de marche d'intensité modérée à raison de 5 jours par semaine à 60% du peak de consommation d'oxygène (VO2peak) qui s'est avérée efficace pour les individus atteints du SOAS[23]. Dans le même ordre d'idées, il est rapporté que les patients qui auraient effectué un programme régulier où l'exercice aérobie était prédominant ont eu des effets bénéfique sur plusieurs paramètres de la maladie, l'exercice aérobie étant le point commun des différents protocoles analysés[9].

Ces protocoles peuvent guider la prescription d'exercices pour une clientèle ayant le SAOS, cependant d'autres paramètres sont à prendre en compte, notamment les intérêts et la capacité de l'individu pris en charge.

Exercices respiratoires

Le SAOS implique les muscles postérieurs de la langue et ceux des voies aériennes supérieures et inférieures. Les exercices respiratoires sembleraient avoir des bénéfices sur le SAOS. Ces améliorations ont été noté autant pour les exercices des voies aériennes supérieures et inférieures. Ces exercices comprenaient des exercices localisés de la zone oropharyngée, des exercices faciaux ou encore des exercices impliquant système stomatognathique[1]. Globalement, la thérapie musculaire des voies respiratoires inférieures et supérieures améliorent le SAOS léger à sévère et aucun effet indésirable n'a été signalé avec cette modalité d'exercice. Toutefois, ces exercices très spécifiques et fonctionnels impliquerait davantage la physiothérapie.

Autres considérations

Il est important d'encourager l'adhésion au traitement par PPC chez les patients, malgré que plusieurs aient de la difficulté à le tolérer. L'adhésion au traitement permettrait l'augmentation du niveau d'activité physique en plus de la réduction des barrières perçues à la pratique d'activité physique. Ainsi, le traitement par PPC pourrait favoriser l'adoption de saines habitudes de vie comme la pratique d'activité physique et le maintien à long terme[24]. Par ailleurs, puisque le début du traitement par PPC peut occasionner une légère prise de poids potentielle en raison de la dépense énergétique réduite lors du sommeil, une discussion sur cette possibilité prévue avec le patient.

Complications

Il ne semble pas y avoir de complications spécifiques à l'activité physique en lien avec le SAOS. De manière générale, l'activité physique est sécuritaire et les complications qui y sont associées sont rares[16]. Les complications les plus fréquentes lors de l'activité physique sont les blessures musculosquelettiques et des événements cardiaques se produisent

Suivi

Les perturbations du sommeil et une interruption répétée de l’oxygénation sanguine peuvent entraîner une somnolence diurne excessive, une diminution de la qualité de vie et une détérioration des fonctions cognitives telles que perte de mémoire et mauvaise concentration. Ainsi, il pourrait être important de considérer ces éléments dans la prescription d'exercices en portant une attention particulière à la progression des exercices ainsi qu'à la récupération. L'entretien motivationnel pour

Bénéfices anticipés

Bénéfices sur les paramètres favorisant l'obstruction

L'activité physique procure plusieurs bénéfices pour le SAOS. Tout d'abord, plusieurs études ont démontré que des programmes d'activité physique étaient associés à une réduction de la sévérité de la maladie, par une réduction significative de l'IAH [4][6][18]. Les paramètres potentiels expliquant cette amélioration seraient davantage reliés au changement de la composition corporelle, notamment de la réduction de la masse grasse. L'activité physique régulière peut aider à réduire les épisodes d'apnée et la quantité du tissu adipeux au niveau des structures entourant les voies respiratoires supérieures et la langue[4]. L'activité physique s'est avérée être le deuxième traitement le plus efficace pour la réduire l'IAH après le traitement par PPC[6].

L'œdème des membres inférieurs est une condition fréquente chez les personnes inactives et sédentaires. Lorsqu'une personne effectue un changement de position de debout à couché, les fluides corporels se dirigent vers le cou et le thorax durant la nuit. Ce déplacement de fluide contribue également au rétrécissement et à l'affaissement des voies aériennes supérieures par l'augmentation de la pression au niveau de ces structures, ce qui contribue à l'apparition et à l'aggravation des symptômes du SOAS [25]. L'activité physique permettrait de réduire la rétention d'eau des membres inférieurs, ce qui diminuerait la quantité d'eau déplacée durant la nuit. Notamment, les activités musculaires qui impliquent les membres inférieurs en raison de leur rôle favorable sur le retour veineux[6].

D'ailleurs, il a été démontré que la force et la fatigabilité des muscles dilatateurs des voies aériennes supérieures sont altérées chez les personnes présentant un SAOS, ce qui diminue leur capacité à maintenir la perméabilité des voies aériennes pendant le sommeil. Les exercices respiratoires pourraient augmenter le tonus musculaire et le contrôle neuromusculaire des muscles oropharyngés, ce qui réduirait leur tendance à se collapser durant le sommeil[4].

Bénéfices sur la qualité du sommeil

Le SAOS perturbe la qualité du sommeil en raison des micro-éveils répétitifs qui se produisent durant toute la nuit. Les individus sont souvent fatigués et peuvent présenter de la somnolence diurne pouvant affecter leur vie quotidienne et professionnelle[6]. De plus, cette population rapportent souvent des symptômes anxio-dépressifs[26]. Les Canadiens adultes ayant déclarer avoir un diagnostic d’apnée du sommeil rapportent 2,2 fois plus souvent la présence d’un trouble de l’humeur comme la dépression par rapport à l’ensemble de la population adulte[2]. Sans compter que ceux-ci ont plus de difficulté à s'endormir et à rester endormis[27]. L'activité physique régulière peut avoir un impact positif sur la qualité, la durée du sommeil et la réduction de la somnolence diurne. Lors d'une activité physique, le corps produit des hormones qui favorisent l'endormissement et la pratique régulière permet de réduire le stress et l'anxiété, deux facteurs souvent responsables des troubles du sommeil comme l'insomnie[28].

L'activité physique peut aussi avoir un impact sur les différents stades du sommeil sachant que chez les personnes atteintes du SAOS, le sommeil est fragmenté par des éveils fréquents, avec une augmentation du stade de sommeil léger (N1) et une diminution du stade de sommeil profond (N3) et du sommeil paradoxal[29]. Une activité physique régulière peut aider à prolonger la durée du sommeil profond, responsable de la récupération du corps et du sommeil paradoxal, nécessaire à la consolidation de la mémoire et de l'apprentissage[28].

Bénéfices sur la santé cardiovasculaire et métabolique

Le traitement par PPC, a un impact limité sur les facteurs de risque cardio-métaboliques tandis que l'activité physique a des effets bien documentés sur un certain nombre de ces facteurs[18]. Par exemple, il a été démontré que l'activité physique améliore le contrôle de la glycémie et la sensibilité à l'insuline chez les patients atteints de diabète de type 2. Ceci est important à considérer, car il a été démontré que le SAOS est associé à la résistance à l'insuline, à l'intolérance au glucose et au diabète de type 2, indépendamment de l'obésité [18].

D'ailleurs, le SAOS, entraîne également une réponse inflammatoire systémique et du stress oxydatif en raison des micro-éveils et de l'hypoxie intermittents provoquant la suractivation du système sympathique au repos et durant le sommeil[5][30]. En effet, la suractivation du système nerveux sympathique et le retrait du système nerveux parasympathique sont associés à une augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, du risque d'arythmie ce qui augmente le risque d'événements cardiovasculaires[5]. À cet effet, des recherches ont montré que l'exercice physique peut améliorer la fonction du système nerveux autonome chez les personnes atteintes du SAOS en diminuant l'activation du système nerveux sympathique, ayant ainsi un effet cardioprotecteur. Sans compter que l'activité physique permet l'amélioration de la VO2 pic ce qui serait favorable chez cette population qui a une capacité cardiorespiratoire altérée et une mauvaise efficacité de l'absorption de l'oxygène[6].

Un indice de masse corporel (IMC) élevé est un facteur de risque significatif du SAOS et de plusieurs autres maladies chroniques. L'activité physique combinée à une restriction calorique sont les deux traitements recommandés par les guides de pratique clinique de l'American Thoracic Society pour l'atteinte d'une perte de poids chez les personnes ayant le SAOS[31]. Il a été démontré qu'une perte de poids de 10% chez les individus en surpoids et obèses permettrait d'atteindre une réduction de 25% à 30% de la sévérité de la maladie[15]. Il est à noter que la grande partie de la perte de poids dépend des changements alimentaires et qu'un volume important en activité physique doit être réalisé pour favoriser une dépense énergétique suffisante. Ainsi, la perte de poids est extrêmement difficile à obtenir chez la plupart des patients, en particulier chez ceux qui sont fatigués ou qui souffrent de somnolence diurne.

Notes


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