Kyste du canal thyréoglosse
Maladie | |
Caractéristiques | |
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Signes | Stridor, Élévation à la protrusion de la langue, Chaleur, Absence de sinus ou de fistule, Masse kystique au niveau de la ligne cervicale médiale, Mouvement de la masse cervicale lors de la déglutition, Masse cervicale sensible à la palpation, Érythème cutané |
Symptômes |
Dysphagie, Odynophagie, Augmentation rapide d'une masse cervicale médiane, Apparition rapide d'une masse cervicale médiane, Masse cervicale douloureuse, Sensation d'obstruction pharyngée, Asymptomatique |
Diagnostic différentiel |
Sialadénite, Métastases ganglionnaires, Ranula, Kystes dermoïdes, Kystes épidermoïdes, Lipomes, Hypertrophie du lobe pyramidal de la thyroïde, Malformations lymphovasculaires, Kyste de la fente branchiale, Lymphadénopathie (approche clinique), ... [+] |
Informations | |
Wikidata ID | Q502785 |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Les kystes du canal thyréoglosse sont les anomalies cervicales congénitales les plus fréquentes. Ils peuvent se former n'importe où le long de la voie de migration de la thyroïde, de la base de la langue vers la région cervicale inférieure. Ils se présentent souvent sous la forme de kystes de la ligne médiane du cou avec une association étroite à l'os hyoïde.[1][2]
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Les kystes du canal thyréoglosse sont présents chez environ 7% de la population mondiale. Ce sont les masses cervicales congénitales les plus fréquentes et comptent pour environ 70% de celles-ci. De toutes les masses cervicales pédiatrique, ces kystes sont les 2e en prévalence après la lymphadénopathie inflammatoire. On les retrouve aussi chez les adultes avec une fréquence variable. Finalement, leur prévalence est similaire entre les hommes et les femmes. [2][3][4]
Même si l'anomalie est congénitale, seuls 1/3 des cas sont observés chez les moins de 10 ans. Il y aurait en fait une présentation bi-modale avec un âge moyen de diagnostic à 6 ans, puis entre 41 et 45 ans. Cette présentation tardive découle du fait que l'anomalie embryologique est présente dès la naissance, mais que la collection peut se produire plusieurs années plus tard. [3]
Le risque de malignité est faible avec la trouvaille d'un carcinome dans seulement 1% des cas à la pathologie post-opératoire. [3]
Étiologies
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Un kyste du canal thyréoglosse est un reste embryonnaire qui se forme en raison de l'échec de la fermeture du canal thyréoglosse s'étendant du foramen caecum (à la base du pharynx primitif) à l'emplacement de la thyroïde dans le cou. [2]
Lors de l'embryogenèse, la thyroïde commence à se développer dès la troisième semaine de gestation. Il s'agit d'un tissu d'origine endodermique situé sur la ligne médiane de la langue, au niveau du tiers postérieur de celle-ci. Le tissu thyroïdien commence sa descente à partir du foramen caecum, dont l'invagination commence vers la 5e semaine de gestation. La descente passe antérieurement (le plus souvent) à l'os hyoïde et aux cartilages laryngés pour finalement se loger dans la région pré-trachéale, à mi-chemin entre le cartilage cricoïde et la fourchette sternale. Le positionnement final est atteint vers la 7e semaine de gestation. [2][3][5]
Le trajet laissé par cette descente de la thyroïde est appelé le canal thyréoglosse. Un kyste thyréoglosse peut survenir lorsqu'il y a échec de l'oblitération de la portion proximale de ce canal. Cette involution est généralement complétée à la 10e semaine de grossesse. S'il y a persistance, c'est à ce moment que les sécrétions de la muqueuse épithéliale peuvent s'accumuler, causer de l'inflammation et la formation du kyste. La portion distale, quand à elle, subit souvent une atrésie. Elle peut toutefois persister à des degrés variables et donner le lobe pyramidal de la thyroïde chez environ 50% des patients. [6][7][2]
Ce type de kyste est étroitement associé à l'os hyoïde. On le retrouve le plus souvent en infra-hyoïdien, soit au niveau de la membrane thyrohyoïde (65%). Dans 20% à 25% des cas, ils est localisé au niveau supra-hyoïdien, et au niveau hyoïde dans 15% à 50% des cas. Dans de rares cas (2%), on peut le retrouver intra-lingual au niveau de la base de la langue. [3][8]
Présentation clinique
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Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
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(Texte)
(Texte) |
Les kystes du canal thyréoglosse se présentent généralement sous forme de masses mobiles de la ligne médiale du cou, près de l'os hyoïde. Ils sont souvent asymptomatiques. Cependant, ils peuvent se présenter sous forme d'abcès ou de sinus drainant par intermittence. La masse s'élèvera avec la saillie de la langue ou la déglutition. On la retrouve finalement le plus souvent au niveau même ou juste en dessous de l'hyoïde. [2]
Facteurs de risque
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Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Questionnaire
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Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Bien que certains patients puissent être complètement asymptomatiques, les éléments suivants sont à rechercher à l'histoire : [3][5]
- augmentation / apparition rapide d'une masse cervicale médiane, particulièrement à la suite d'une IVRS
- Peut orienter vers une infection secondaire ou une hémorragie à l'intérieur de l'anomalie congénitale
- Certains patients ont déjà eu des épisodes de fluctuations de la taille de leur masse
- douleur locale en contexte d'infection du kyste
- Symptômes d'obstruction
Il est aussi utile de questionner des incisions / drainage antérieurs, la prise d'antibiotiques, ainsi que l'histoire médicale et médicamenteuse des patients en vue d'une chirurgie. [3]
Examen clinique
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Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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L'examen du cou est le seul examen physique qui risque d'être contributoire, notamment avec la trouvaille des signes suivants : [3]
- examen du cou :
- Masse kystique au niveau de la ligne cervicale médiale
- Taille usuelle de 1-2 cm, parfois atteignant 10 cm de diamètre
- Élévation à la protrusion de la langue et mouvement à la déglutition
- absence de sinus ou de fistule (oriente plutôt vers une anomalie des fentes branchiales)
- Érythème
- chaleur
- sensibilité à la palpation en présence d'une infection aigue
- stridor orientant vers une compression extrinsèque des voies respiratoires supérieures
- Masse kystique au niveau de la ligne cervicale médiale
En présence d'une atteinte systémique importante ou de symptômes obstructifs altérant la perméabilité des voies respiratoires, l'évaluation des signes vitaux est primordiale. Une prise en charge appropriée est alors de mise.
Examens paracliniques
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Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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En cas de suspicion de la présence d'un kyste du canal thyréoglosse, ou en vue d'une exérèse chirurgicale, les examens paracliniques suivants sont à envisagés. Ils visent également à identifier la présence d'une thyroïde normalement localisée : [3]
- Échographie :
- Trouvailles : lésion kystique aux contours biens définis, anéchogène et avec des parois minces
- Parfois apparence pseudosolide
- Infections antérieurs pouvant donner une masse kystique hétérogène
- Test intéressant en première ligne en raison de sa disponibilité, de son faible coût, de son caractère non ionisant et de l'absence de nécessité de recourir à la sédation (particulièrement en contexte pédiatrique)
- Sensibilité et spécificités comparables à la TDM et à l'IRM
- Le plus souvent le seul test effectué
- Trouvailles : lésion kystique aux contours biens définis, anéchogène et avec des parois minces
- Tomodensitométrie :
- Trouvailles similaires à celles de l'échographie
- uniloculaires, présence de septations possible
- Relation à l'os hyoïde souvent objectivable
- Présence de microcalcifications augmentant le risque de malignité (~ 1%) [8]
- Trouvailles similaires à celles de l'échographie
- Imagerie par résonnance magnétique :
- Trouvailles similaires avec excellente résolution et étude des plans profonds, parfois nécessaire en vue d'une chirurgie
- Identification du tractus en utilisant une pondération T2
En l'absence d'identification d'une thyroïde normalement localisée, un bilan thyroïdien et une imagerie en médecine nucléaire doivent être envisagés. Ces examens ne font pas partie du bilan de base. [5]
L'absence de tissu thyroïdien à l'extérieur du kyste est à prendre en compte avant une chirurgie, sans toutefois empêcher celle-ci d'avoir lieu si elle reste indiquée. Le patient ou ses parents devront toutefois être avisés qu'une supplémentation hormonale en lexothyroxine sera toutefois probablement nécessaire à vie par la suite. [2][5][3]
Il n'est pas indiqué de recourir à des investigations telles qu'un bilan thyroïdien ou encore des imageries en médecine nucléaire. [5][3]
Histopathologie
Les kystes du canal thyréoglosse sont des structures kystiques bordées d'épithélium respiratoire, d'épithélium squameux ou d'une combinaison des deux. En raison d'une fréquence élevée d'infection, des infiltrats inflammatoires peuvent être présents. Ceux-ci peuvent apparaître sous forme de tissu de granulation ou de cellules géantes. Dans environ 70% des cas, des foyers microscopiques de tissu ectopique de la glande thyroïde peuvent être trouvés, généralement à l'intérieur de la paroi du kyste.[2]
Approche clinique
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Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
L'approche des masses cervicales pédiatriques de toutes sortes repose notamment sur l'élimination des conditions représentant un risque grave et/ou imminent pour la santé de l'enfant, tout en limitant l'usage d'examens paracliniques invasifs et coûteux. [5]
Le Ddx sera notamment orienté en fonction de l'âge de l'enfant, du moment et du mode d'apparition, de la localisation et de la présence de symptômes associés. Finalement, la médication et les antécédents médicaux doivent être pris en compte même chez la population pédiatrique. [5]
Diagnostic
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Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Le diagnostic différentiel des kystes du canal thyroglosse comprend les entités suivantes : [2][3][9]
- Kystes dermoïdes / Kystes épidermoïdes
- Ranula
- Kystes de la seconde fente branchiale
- Métastases ganglionnaires
- P.ex. provenant de carcinomes papillaires de la thyroïde ou de carcinomes épidermoïdes ORL
- Lipomes
- Hypertrophie du lobe pyramidal de la thyroïde
- Nodule thyroïdien
- Lymphadénopathie / Malformations lymphovasculaires
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Selon le mode de présentation du kyste thyroglosse, les traitements suivants doivent être envisagés : [10][11][2][3]
- antibiothérapie systémique en cas de présentation avec une infection aigue
- La procédure de Sistrunk ne peut être effectuée dans le cadre d'une infection active
- exérèse chirurgicale du kyste thyréoglosse (procédure de Sistrunk)
- La procédure recommandée est la procédure de Sistrunk, qui consiste à retirer le kyste, en plus de retirer la portion centrale de l'os hyoïde et les tissus à la base de la langue.
- Il s'agit d'une procédure élective visant notamment à diminuer le risque de complications et à corriger l'atteinte esthétique.
Suivi
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Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
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Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Évolution
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Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Suite à la procédure Sistrunk, le pronostic est généralement excellent. Les taux de récidives sont estimés à 5,8% selon une revue de littérature datant de 2015. Comparativement, les taux de récidives grimpent à 46% lorsque la simple excision du kyste est exécutée. [12]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Oncologie chirurgicale
Moins de 1% des kystes du canal thyréoglosse sont malins, trouvailles découlant le plus fréquemment de l'analyse pathologique du spécimen chirurgical, dans 73,3% des cas. La présentation est souvent asymptomatique, mais chez des adultes dont l'âge moyen est plus avancé. [2]
Le carcinome papillaire est la malignité la plus courante (92,1%) suivie du carcinome épidermoïde (4,3%). Les patients diagnostiqués avec un carcinome à kyste du canal thyréoglosse ont tendance à être des adultes et ont un âge moyen plus avancé que le patient ayant un kyste du canal thyroglosse typique. Le traitement du carcinome papillaire à kyste du canal thyréoglosse implique une procédure Sistrunk suivie d'une évaluation des ganglions lymphatiques latéraux du cou et de la thyroïde.
Le risque d'avoir un microcarcinome thyroïdien de façon concommitante étant estimé à 6,6%, uue thyroïdectomie totale, une dissection latérale du cou et / ou de l'iode radioactif ne sont pas d'emblée indiqués. Ils le sont toutefois en fonction de l'étendue de la maladie et des trouvailles au suivi subséquent (au long terme) de la fonction thyroïdienne et à l'échographie de la thyroïde. Après une intervention, le pronostic global est excellent, avec un taux de survie de 99,4% et un taux de récidive de 4,3% .[2][3][5]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/10/12 à partir de Thyroglossal Duct Cyst (StatPearls / Thyroglossal Duct Cyst (2020/06/30)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30085599 (livre).
- ↑ Erick Garcia, Beth Osterbauer, David Parham et Jeffrey Koempel, « The incidence of microscopic thyroglossal duct tissue superior to the hyoid bone », The Laryngoscope, vol. 129, no 5, , p. 1215–1217 (ISSN 1531-4995, PMID 30194760, DOI 10.1002/lary.27291, lire en ligne)
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 et 2,11 Janine Amos et Carl Shermetaro, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30085599, lire en ligne)
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 et 3,13 Myers, Eugene N., 1933- et Snyderman, Carl H.,, Operative otolaryngology : head and neck surgery (ISBN 978-0-323-46134-4 et 0-323-46134-4, OCLC 1006507647, lire en ligne)
- ↑ Flint, Paul W.,, Cummings otolaryngology : head and neck surgery (ISBN 978-0-323-61217-3 et 0-323-61217-2, OCLC 1164712708, lire en ligne)
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 et 5,7 Flint, Paul W.,, Cummings otolaryngology : head and neck surgery (ISBN 978-0-323-61217-3 et 0-323-61217-2, OCLC 1164712708, lire en ligne)
- ↑ J. Ma, C. Ming, F. Lou et M. L. Wang, « [Misdiagnosic analysis and treatment of pyriform sinus fistula in children] », Zhonghua Er Bi Yan Hou Tou Jing Wai Ke Za Zhi = Chinese Journal of Otorhinolaryngology Head and Neck Surgery, vol. 53, no 5, , p. 381–384 (ISSN 1673-0860, PMID 29764021, DOI 10.3760/cma.j.issn.1673-0860.2018.05.010, lire en ligne)
- ↑ Ozlem Unsal, Pınar Soytas, Seyhan Ozakkoyunlu Hascicek et Berna Uslu Coskun, « Clinical approach to pediatric neck masses: Retrospective analysis of 98 cases », Northern Clinics of Istanbul, vol. 4, no 3, , p. 225–232 (ISSN 2536-4553, PMID 29270570, Central PMCID 5724916, DOI 10.14744/nci.2017.15013, lire en ligne)
- ↑ 8,0 et 8,1 (en) « Chirurgie », sur App Store (consulté le 31 octobre 2020)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 8 novembre 2020)
- ↑ Beata Pucher, Katarzyna Jonczyk-Potoczna, Agata Kaluzna-Mlynarczyk et Pawel Kurzawa, « The Central Neck Dissection or the Modified Sistrunk Procedure in the Treatment of the Thyroglossal Duct Cysts in Children: Our Experience », BioMed Research International, vol. 2018, , p. 8016957 (ISSN 2314-6141, PMID 30018983, Central PMCID 6029493, DOI 10.1155/2018/8016957, lire en ligne)
- ↑ Jin Pyeong Kim, Jung Je Park et Seung Hoon Woo, « No-Scar Transoral Thyroglossal Duct Cyst Excision in Children », Thyroid: Official Journal of the American Thyroid Association, vol. 28, no 6, , p. 755–761 (ISSN 1557-9077, PMID 29742987, Central PMCID 5994682, DOI 10.1089/thy.2017.0529, lire en ligne)
- ↑ (en) Daan Rohof, Jimmie Honings, Henricus J. Theunisse et Henrieke W. Schutte, « Recurrences after thyroglossal duct cyst surgery: Results in 207 consecutive cases and review of the literature: Recurrences after thyroglossal duct cyst surgery », Head & Neck, vol. 37, no 12, , p. 1699–1704 (DOI 10.1002/hed.23817, lire en ligne)