Kyste du canal thyréoglosse
Maladie | |
Caractéristiques | |
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Signes | Stridor, Élévation à la protrusion de la langue, Chaleur, Absence de sinus ou de fistule, Masse kystique au niveau de la ligne cervicale médiale, Mouvement de la masse cervicale lors de la déglutition, Masse cervicale sensible à la palpation, Érythème cutané |
Symptômes |
Dysphagie, Odynophagie, Augmentation rapide d'une masse cervicale médiane, Apparition rapide d'une masse cervicale médiane, Masse cervicale douloureuse, Sensation d'obstruction pharyngée, Asymptomatique |
Diagnostic différentiel |
Sialadénite, Métastases ganglionnaires, Ranula, Kystes dermoïdes, Kystes épidermoïdes, Lipomes, Hypertrophie du lobe pyramidal de la thyroïde, Malformations lymphovasculaires, Kyste de la fente branchiale, Lymphadénopathie (approche clinique), ... [+] |
Informations | |
Wikidata ID | Q502785 |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Les kystes du canal thyréoglosse sont les anomalies cervicales congénitales les plus fréquentes. Ils peuvent se former n'importe où le long de la voie de migration de la thyroïde, de la base de la langue vers la région cervicale inférieure. Ils se présentent souvent sous la forme de kystes de la ligne médiane du cou avec une association étroite à l'os hyoïde.[1][2]
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Les kystes du canal thyréoglosse sont présents chez environ 7% de la population mondiale. Ce sont les masses cervicales congénitales les plus fréquentes et comptent pour environ 70% de celles-ci. De toutes les masses cervicales pédiatrique, ces kystes sont les 2e en prévalence après la lymphadénopathie inflammatoire. On les retrouve aussi chez les adultes avec une fréquence variable. Finalement, leur prévalence est similaire entre les hommes et les femmes. [2][3][4]
Même si l'anomalie est congénitale, seuls 1/3 des cas sont observés chez les moins de 10 ans. Il y aurait en fait une présentation bi-modale avec un âge moyen de diagnostic à 6 ans, puis entre 41 et 45 ans. Cette présentation tardive découle du fait que l'anomalie embryologique est présente dès la naissance, mais que la collection peut se produire plusieurs années plus tard. [3]
Le risque de malignité est faible avec la trouvaille d'un carcinome dans seulement 1% des cas à la pathologie post-opératoire. [3]
Étiologies
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Un kyste du canal thyréoglosse est un reste embryonnaire qui se forme en raison de l'échec de la fermeture du canal thyréoglosse s'étendant du foramen caecum (à la base du pharynx primitif) à l'emplacement de la thyroïde dans le cou. [2]
Lors de l'embryogenèse, la thyroïde commence à se développer dès la troisième semaine de gestation. Le tissu thyroïdien commence sa descente à partir du foramen caecum et passe antérieurement (le plus souvent) à l'os hyoïde et aux cartilages laryngés pour finalement se loger dans la région pré-trachéale, à mi-chemin entre le cartilage cricoïde et la fourchette sternale. Le positionnement final est atteint vers la 7e semaine de gestation. [2][3]
Le trajet laissé par cette descente de la thyroïde est appelé le canal thyroïdien. Un kyste thyréoglosse peut survenir lorsqu'il y a échec de l'oblitération de la portion proximale de ce canal. Cette involution est généralement complétée à la 10e semaine de grossesse. S'il y a persistance, c'est à ce moment que les sécrétions de la muqueuse épithéliale peuvent s'accumuler, causer de l'inflammation et la formation du kyste. La portion distale, quand à elle, subit souvent une atrésie. Elle peut toutefois persister à des degrés variables et donner le lobe pyramidal de la thyroïde chez environ 50% des patients. [5][6][2]
Ce type de kyste est étroitement associé à l'os hyoïde. On le retrouve le plus souvent en infrahyoïdien, au niveau de la membrane thyrohyoïde (65%). Dans 20% à 25% des cas, ils est localisé au niveau suprahyoïdien, et au niveau hyoïde dans 15% à 50% des cas. [3]
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
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Exemple: |
(Aucun texte)
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(Texte)
(Texte) |
Les kystes du canal thyréoglosse se présentent généralement sous forme de masses mobiles de la ligne médiale du cou, près de l'os hyoïde. Ils sont souvent asymptomatiques. Cependant, ils peuvent se présenter sous forme d'abcès ou de sinus drainant par intermittence. La masse s'élèvera avec la saillie de la langue ou la déglutition. On la retrouve finalement le plus souvent au niveau même ou juste en dessous de l'hyoïde. [2]
Facteurs de risque
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Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Questionnaire
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Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Bien que certains patients puissent être complètement asymptomatiques, les éléments sont à rechercher à l'histoire : [3]
- Augmentation / apparition rapide d'une masse cervicale médiane, particulièrement à la suite d'une IVRS
- Certains patients ont déjà eu des épisodes de fluctuations de la taille de leur masse
- douleur locale en contexte d'infection du kyste
- Symptômes d'obstruction
Il est aussi utile de questionner des incisions / drainage antérieurs, la prise d'antibiotiques, ainsi que l'histoire médicale et médicamenteuse des patients en vue d'une chirurgie. [3]
Examen clinique
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Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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L'examen du cou est le seul examen qui risque d'être contributoire, notamment avec la trouvaille des signes suivants : [3]
- examen du cou :
- masse cervicale médiane
- Taille usuelle de 1-2 cm, parfois atteignant 10 cm de diamètre
- élévation à la protrusion de la langue et mouvement à la déglutition
- érythème
- chaleur
- sensibilité à la palpation en présence d'une infection aigue
- stridor orientant vers une compression extrinsèque des voies respiratoires supérieures
- masse cervicale médiane
Examens paracliniques
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Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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- Investigation 1: signe paraclinique 1, signe paraclinique 2, ...
- Investigation 2: signe paraclinique 3, signe paraclinique 4, ...
- ...
L'imagerie doit être réalisée à la fois pour diagnostiquer le kyste du canal thyréoglosse et pour évaluer la présence de tissu thyroïdien sain. En cas d'absence de tissu thyroïdien normal dans le cou inférieur, le patient et / ou les parents doivent recevoir des conseils sur la possibilité d'un traitement thyroïdien de remplacement à vie après la chirurgie.[2]
L'échographie est le choix d'imagerie initial idéal. L'échographie est facilement disponible, peu coûteuse et non invasive. Il ne nécessite ni rayonnement ionisant ni sédation, ce qui est important dans le traitement des enfants. La tomodensitométrie et l'IRM peuvent être utilisées pour évaluer les kystes du canal thyroïdien et la présence de tissu thyroïdien normal, mais l'échographie seule est généralement suffisante.[2]
Certains chirurgiens préconisent des tests de routine de la fonction thyroïdienne en préopératoire. Cela peut être utile si un tissu thyroïdien ectopique est attendu, mais la littérature ne prend pas en charge les travaux de laboratoire de routine pour les kystes du canal thyroïdien non compliqués.
Histopathologie
Les kystes du canal thyréoglosse sont des structures kystiques bordées d'épithélium respiratoire, d'épithélium squameux ou d'une combinaison des deux. En raison d'une fréquence élevée d'infection, des infiltrats inflammatoires peuvent être présents. Ceux-ci peuvent apparaître sous forme de tissu de granulation ou de cellules géantes. Dans environ 70% des cas, des foyers microscopiques de tissu ectopique de la glande thyroïde peuvent être trouvés, généralement à l'intérieur de la paroi du kyste.[2]
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Diagnostic différentiel
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Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Le diagnostic différentiel des kystes du canal thyroglosse comprend les entités suivantes : [2][3]
- kystes dermoïdes / kystes épidermoïdes
- ranula
- kystes de la seconde fente branchiale
- Métastases ganglionnaires
- Diagnostic différentiel 3
- Diagnostic différentiel 3
- Diagnostic différentiel 3
- Diagnostic différentiel 3
Le diagnostic différentiel des kystes du canal thyroglosse comprend les masses médianes du cou et les masses kystiques du cou, ainsi que les ganglions lymphatiques métastatiques kystiques, les kystes dermoïdes ou épidermoïdes et les seconds kystes de fente branchiale. Les ganglions lymphatiques métastatiques kystiques proviennent généralement de carcinomes papillaires de la thyroïde ou de carcinomes épidermoïdes du tractus aérodigestif supérieur. Les kystes dermoïdes ou épidermoïdes peuvent également être des masses kystiques médianes du cou. La relation étroite des kystes du canal thyréoglosse avec l'os hyoïde est une caractéristique clé pour la différenciation. Cependant, la différenciation finale n'est souvent pas faite avant le diagnostic pathologique. Les kystes de deuxième fente branchiale sont également des masses kystiques du cou antérieur. Cependant, les kystes de fente branchiale sont latéraux et non associés à l'os hyoïde.
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le traitement des kystes du canal thyréoglosse est l'ablation chirurgicale pour prévenir les infections récurrentes en raison du faible risque de malignité. L'excision simple des kystes du canal thyréoglosse est associée à des taux de récidive élevés (45% à 55%). L'opération Sistrunk est considérée comme la norme de la prise en charge chirurgicale et a considérablement réduit les taux de récidive. Cette procédure nécessite une résection chirurgicale plus étendue comprenant le tiers central de l'os hyoïde et un noyau de la base du tissu de la langue.[7][8][2]
La procédure Sistrunk ne doit pas être effectuée dans le cadre d'une infection aiguë. Le patient doit recevoir des antibiotiques systémiques et son retrait doit être planifié une fois l'infection résolue. Si l'évaluation préopératoire ne révèle aucun autre tissu thyroïdien fonctionnel, l'ablation peut toujours être effectuée en reconnaissant que le traitement hormonal substitutif peut être nécessaire en postopératoire.[2]
Chirurgie d'exérèse :
Indications : [3]
- masse cervicale médiane
- atteinte esthétique
- infection antérieure / récurrentes
- échec à une résection ou à des procédures d'incision et de drainage antérieures
Procédure :
La procédure recommandée est la procédure de Sistrunk, qui consiste à retirer le kyste, en plus de retirer la portion centrale de l'os hyoïde et les tissus à la base de la langue.
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Suite à la procédure Sistrunk, les patients doivent éviter de soulever des objets lourds pendant 2 à 6 semaines. Selon la taille du kyste du canal thyréoglosse, il peut y avoir un drain chirurgical en place, qui serait retiré dans les quelques jours suivant la chirurgie. Des analgésiques ou des antibiotiques peuvent être prescrits après l'opération. Les patients peuvent généralement retourner au travail ou à l'école 1 semaine après la chirurgie.[2]
Complications
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Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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La complication la plus courante de la procédure Sistrunk est une récidive du kyste du canal thyréoglosse, qui survient dans environ 10% des cas. Les facteurs contributifs à la récidive comprennent l'excision incomplète, la rupture peropératoire, la compétence et l'expérience chirurgicales et la présence d'une infection. Cependant, une récidive peut encore survenir après des procédures techniquement performantes.[2]
Une lésion laryngotrachéale est une complication rare et potentiellement dévastatrice de la procédure Sistrunk, entraînant des problèmes avec les voies respiratoires, la déglutition et / ou la voix. Elle peut être causée par une résection erronée du cartilage thyroïdien au lieu de l'os hyoïde. Une identification appropriée de l'os hyoïde, du cartilage thyroïdien et de la membrane thyrohyoïdienne est essentielle pour éviter cela au cours de la chirurgie.[2]
Une lésion hypoglosse est également rare mais a été rapportée après la procédure Sistrunk, entraînant une paralysie de la moitié de la langue. Le nerf hypoglosse se déplace latéralement au muscle hyoglosse et médial au muscle stylohyoïdien et au nerf lingual près de la partie latérale de l'os hyoïde. Il est important de garder la résection hyoïde médiale par rapport à la petite cornu de l'hyoïde pour éviter une lésion hypoglosse.[2]
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Suite à la procédure Sistrunk, le pronostic est généralement excellent. Les taux de récidives sont estimés entre 5 et 10% selon les études. Cependant, ce taux est beaucoup plus élevé lors d'une simple excision sans le retrait du tiers médian de l'os hyoïde. 1% des kystes du canal thyréoglosse sont malins, ce qui est généralement diagnostiqué après l'ablation chirurgicale. [2][3]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Oncologie chirurgicale
Moins de 1% des kystes du canal thyréoglosse se transforment en carcinome. Le carcinome papillaire est la malignité la plus courante (92,1%) suivie du carcinome épidermoïde (4,3%). Le carcinome du kyste du canal thyréoglosse se présente généralement avec une masse cervicale asymptomatique. 73,3% de ces types de carcinomes ont été diagnostiqués comme découverte fortuite lors de l'analyse pathologique finale. Les patients diagnostiqués avec un carcinome à kyste du canal thyréoglosse ont tendance à être des adultes et ont un âge moyen plus avancé que le patient ayant un kyste du canal thyroglosse typique. Le traitement du carcinome papillaire à kyste du canal thyréoglosse implique une procédure Sistrunk suivie d'une évaluation des ganglions lymphatiques latéraux du cou et de la thyroïde. Une thyroïdectomie totale, une dissection latérale du cou et / ou de l'iode radioactif peuvent être indiqués en fonction de l'étendue de la maladie. Le pronostic global est excellent, avec un taux de survie de 99,4% et un taux de récidive de 4,3% .[2]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/10/12 à partir de Thyroglossal Duct Cyst (StatPearls / Thyroglossal Duct Cyst (2020/06/30)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30085599 (livre).
- ↑ Erick Garcia, Beth Osterbauer, David Parham et Jeffrey Koempel, « The incidence of microscopic thyroglossal duct tissue superior to the hyoid bone », The Laryngoscope, vol. 129, no 5, , p. 1215–1217 (ISSN 1531-4995, PMID 30194760, DOI 10.1002/lary.27291, lire en ligne)
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 et 2,17 Janine Amos et Carl Shermetaro, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30085599, lire en ligne)
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 et 3,10 Myers, Eugene N., 1933- et Snyderman, Carl H.,, Operative otolaryngology : head and neck surgery (ISBN 978-0-323-46134-4 et 0-323-46134-4, OCLC 1006507647, lire en ligne)
- ↑ Flint, Paul W.,, Cummings otolaryngology : head and neck surgery (ISBN 978-0-323-61217-3 et 0-323-61217-2, OCLC 1164712708, lire en ligne)
- ↑ J. Ma, C. Ming, F. Lou et M. L. Wang, « [Misdiagnosic analysis and treatment of pyriform sinus fistula in children] », Zhonghua Er Bi Yan Hou Tou Jing Wai Ke Za Zhi = Chinese Journal of Otorhinolaryngology Head and Neck Surgery, vol. 53, no 5, , p. 381–384 (ISSN 1673-0860, PMID 29764021, DOI 10.3760/cma.j.issn.1673-0860.2018.05.010, lire en ligne)
- ↑ Ozlem Unsal, Pınar Soytas, Seyhan Ozakkoyunlu Hascicek et Berna Uslu Coskun, « Clinical approach to pediatric neck masses: Retrospective analysis of 98 cases », Northern Clinics of Istanbul, vol. 4, no 3, , p. 225–232 (ISSN 2536-4553, PMID 29270570, Central PMCID 5724916, DOI 10.14744/nci.2017.15013, lire en ligne)
- ↑ Beata Pucher, Katarzyna Jonczyk-Potoczna, Agata Kaluzna-Mlynarczyk et Pawel Kurzawa, « The Central Neck Dissection or the Modified Sistrunk Procedure in the Treatment of the Thyroglossal Duct Cysts in Children: Our Experience », BioMed Research International, vol. 2018, , p. 8016957 (ISSN 2314-6141, PMID 30018983, Central PMCID 6029493, DOI 10.1155/2018/8016957, lire en ligne)
- ↑ Jin Pyeong Kim, Jung Je Park et Seung Hoon Woo, « No-Scar Transoral Thyroglossal Duct Cyst Excision in Children », Thyroid: Official Journal of the American Thyroid Association, vol. 28, no 6, , p. 755–761 (ISSN 1557-9077, PMID 29742987, Central PMCID 5994682, DOI 10.1089/thy.2017.0529, lire en ligne)