« Prise de décision partagée » : différence entre les versions

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  {{Notion d'information | acronyme = | image = | description_image = | wikidata_id = Q7489544 | autres_noms = | terme_anglais = | vidéo = | son = | spécialités = | version_de_classe = 1 <!-- Ne modifier que si la structure de la page et ses propriétés sont conformes à celles définies par cette version de la classe. --> }} {{Section ontologique|classe=Concept|nom=Définition}} '''La prise de décision partagée en médecine''' ('''SDM''') est un processus dans lequel le patient et le médecin contribue au processus de prise de décision médicale et s'accorde sur les décisions de traitement.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Butler AM, Elkins S, Kowalkowski M, Raphael JL | title = Shared decision making among parents of children with mental health conditions compared to children with chronic physical conditions | journal = Maternal and Child Health Journal | volume = 19 | issue = 2 | pages = 410–418 | date = February 2015 | pmid = 24880252 | doi = 10.1007/s10995-014-1523-y | s2cid = 7550981 }}</ref> Les prestataires de soins de santé expliquent les traitements et les alternatives aux patients et les aident à choisir l'option de traitement qui correspond le mieux à leurs préférences ainsi qu'à leurs croyances culturelles et personnelles uniques.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Légaré F, Witteman HO | title = Shared decision making: examining key elements and barriers to adoption into routine clinical practice | journal = Health Affairs | volume = 32 | issue = 2 | pages = 276–284 | date = February 2013 | pmid = 23381520 | doi = 10.1377/hlthaff.2012.1078 | doi-access = free }}</ref><ref>{{Citation d'un article | vauthors = Florin J, Ehrenberg A, Ehnfors M | title = Clinical decision-making: predictors of patient participation in  nursing care | journal = Journal of Clinical Nursing | volume = 17 | issue = 21 | pages = 2935–2944 | date = November 2008 | pmid = 19034992 | doi = 10.1111/j.1365-2702.2008.02328.x }}</ref> contrairement au SDM, le [[modèle biomédical|système de soins biomédicaux traditionnels]] plaçait les médecins dans une position d'autorité, les patients jouant un rôle passif dans les soins. .<ref name="pmid11664929">{{Citation d'un article | vauthors = Buchanan A | title = Medical paternalism | journal = Philosophy & Public Affairs | volume = 7 | issue = 4 | pages = 370–90 | date = Summer 1978 | pmid = 11664929 | jstor = 2264963 }}</ref> ==Autonomie du patient et consentement éclairé== [[File:médecin de Seattle avec patient 1999.jpg|thumb|Dans la prise de décision partagée, les patients w Travaillez avec les médecins pour décider de la meilleure option de traitement.]] La MJF repose sur le principe de base de l'[[Autonomie#Médecine|l'autonomie du patient]] et du [[consentement éclairé]]. Le modèle reconnaît que les patients ont des valeurs personnelles qui influencent l'interprétation des risques et des avantages différemment de la façon dont un médecin les interprète. Le consentement éclairé est au cœur de la prise de décision partagée, <ref name="pmid14706973">{{Citation d'un article | vauthors = Whitney SN, McGuire AL, McCullough LB | title = A typology of shared decision making, informed consent, and simple consent | journal = Annals of Internal Medicine | volume = 140 | issue = 1 | pages = 54–9 | date = January 2004 | pmid = 14706973 | doi = 10.7326/0003-4819-140-1-200401060-00012 | s2cid = 41673642 | citeseerx = 10.1.1.694.1979 }}</ref><ref>{{Citation d'un article | vauthors = Moulton H, Moulton B, Lahey T, Elwyn G | title = Can Consent to Participate in Clinical Research Involve Shared Decision Making? | journal = AMA Journal of Ethics | volume = 22 | issue = 5 | pages = E365-371 | date = May 2020 | pmid = 32449651 | doi = 10.1001/amajethics.2020.365 | doi-access = free }}</ref>, c'est-à-dire que sans comprendre pleinement les avantages et les inconvénients de toutes les options de traitement, les patients ne peuvent pas participer à la prise de décisions. Mais il y a souvent plus d'une option, sans choix clair de l'option la meilleure, en particulier lorsque la décision à prendre concerne une condition sensible aux préférences.<ref name="pmid3290528">{{Citation d'un article | vauthors = Mulley AG, Eagle KA | title = What is inappropriate care? | journal = JAMA | volume = 260 | issue = 4 | pages = 540–1 | year = 1988 | pmid = 3290528 | doi = 10.1001/jama.1988.03410040112039 }}</ref> La prise de décision partagée diffère du consentement éclairé en ce que les patients fondent leurs décisions sur leur valeurs et croyances, ainsi que d'être pleinement informé. Ainsi, dans certaines situations, le point de vue du médecin peut différer de la décision qui correspond le mieux aux valeurs, jugements, opinions ou attentes du patient concernant les résultats.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Hess EP, Hollander JE, Schaffer JT, Kline JA, Torres CA, Diercks DB, Jones R, Owen KP, Meisel ZF, Demers M, Leblanc A, Shah ND, Inselman J, Herrin J, Castaneda-Guarderas A, Montori VM | display-authors = 6 | title = Shared decision making in patients with low risk chest pain: prospective randomized pragmatic trial | journal = BMJ | volume = 355 | pages = i6165 | date = December 2016 | pmid = 27919865 | pmc = 5152707 | doi = 10.1136/bmj.i6165 }}</ref> ===Facteurs prédictifs de la participation=== [[La participation du patient]] liés à la prise de décision partagée mais qui portent plus spécifiquement sur le rôle du patient dans la relation patient-médecin. Certaines caractéristiques des patients influencent l'étendue de leur participation.<ref name="Arora">{{Citation d'un article | vauthors = Arora NK, McHorney CA | title = Patient preferences for medical decision making: who really wants to participate? | journal = Medical Care | volume = 38 | issue = 3 | pages = 335–41 | date = March 2000 | pmid = 10718358 | doi = 10.1097/00005650-200003000-00010 }}</ref> Une étude a montré que les patientes qui sont plus jeunes et plus instruites et qui ont des maladies moins graves que les autres patients sont plus susceptibles de participer aux décisions médicales.<ref name="Arora" /> pour augmenter les niveaux de participation et la vieillesse pour la réduire. Une autre étude a révélé que l'âge n'était pas inversement lié aux niveaux de participation, mais que les patients qui ne maîtrisent pas aussi bien les chiffres et les statistiques avaient tendance à laisser leurs médecins prendre des décisions médicales.<ref name="Galesic">{{Citation d'un article | vauthors = Galesic M, Garcia-Retamero R | title = Do low-numeracy people avoid shared decision making? | journal = Health Psychology | volume = 30 | issue = 3 | pages = 336–41 | date = May 2011 | pmid = 21553977 | doi = 10.1037/a0022723 | citeseerx = 10.1.1.687.8519 }}</ref> La culture fait également une différence. En général, par exemple, les Américains jouent un rôle plus actif dans la relation médecin-patient, par exemple en posant des questions de suivi et en recherchant des options de traitement, que les Allemands.<ref name="Galesic" /> Dans une étude, des patients noirs ont déclaré qu'ils participaient moins à des prise de décision que les patients blancs,<ref name="Cooper">{{Citation d'un article | vauthors = Cooper-Patrick L, Gallo JJ, Gonzales JJ, Vu HT, Powe NR, Nelson C, Ford DE | title = Race, gender, and partnership in the patient-physician relationship | journal = JAMA | volume = 282 | issue = 6 | pages = 583–9 | date = August 1999 | pmid = 10450723 | doi = 10.1001/jama.282.6.583 | doi-access = free }}</ref> une autre étude a montré que les patients noirs désirent participer tout autant que leurs homologues blancs et sont plus susceptibles de déclarer engager une conversation sur leurs soins de santé avec leur médecin.<ref name="pmid21127318">{{Citation d'un article | vauthors = Peek ME, Tang H, Cargill A, Chin MH | title = Are there racial differences in patients' shared decision-making preferences and behaviors among patients with diabetes? | journal = Medical Decision Making | volume = 31 | issue = 3 | pages = 422–31 | year = 2011 | pmid = 21127318 | pmc = 3482118 | doi = 10.1177/0272989X10384739 }}</ref> Les personnes qui accordent une plus grande valeur à leur la santé sont plus susceptibles de jouer un rôle passif lorsqu'il s'agit de prise de décision médicale que ceux qui accordent une valeur moindre à la santé. parmi ceux qui accordent une grande valeur à la santé, d'où une tendance à laisser un expert plutôt qu'eux-mêmes prendre des décisions médicales importantes.<ref name="Arora" /> Il est de plus en plus évident que le fait de donner aux patients un accès libre et en temps réel à leurs propres dossiers médicaux augmente leur compréhension de leur santé et améliore leur capacité à prendre soin d'eux-mêmes.<ref name="OpenNotes">{{cite news|title=Engaging Patients Through OpenNotes: An Evaluation Using Mixed Methods|url=http://www.commonwealthfund.org/publications/in-the-literature/2016/feb/online-access-to-medical-records?omnicid=EALERT992586&mid=roylilley@roylilley.co.uk|access-date=17 February 2016|publisher=Commonwealth Fund|date=16 February 2016}}</ref> Les résultats de l'étude indiquent que l'accès complet aux dossiers permet aux patients de s'impliquer plus activement dans la qualité de leurs soins, comme le suivi des résultats de tests anormaux et la détermination du moment où ils doivent se faire soigner. relation médecin-patient, renforçant la confiance, la sécurité et l'engagement des patients.<ref name="pmid27193032">{{Citation d'un article | vauthors = Bell SK, Mejilla R, Anselmo M, Darer JD, Elmore JG, Leveille S, Ngo L, Ralston JD, Delbanco T, Walker J | display-authors = 6 | title = When doctors share visit notes with patients: a study of patient and doctor perceptions of documentation errors, safety opportunities and the patient-doctor relationship | journal = BMJ Quality & Safety | volume = 26 | issue = 4 | pages = 262–270 | date = April 2017 | pmid = 27193032 | pmc = 7255406 | doi = 10.1136/bmjqs-2015-004697 }}</ref><ref name="pmid23027317">{{Citation d'un article | vauthors = Delbanco T, Walker J, Bell SK, Darer JD, Elmore JG, Farag N, Feldman HJ, Mejilla R, Ngo L, Ralston JD, Ross SE, Trivedi N, Vodicka E, Leveille SG | display-authors = 6 | title = Inviting patients to read their doctors' notes: a quasi-experimental study and a look ahead | journal = Annals of Internal Medicine | volume = 157 | issue = 7 | pages = 461–70 | date = October 2012 | pmid = 23027317 | pmc = 3908866 | doi = 10.7326/0003-4819-157-7-201210020-00002 }}</ref> Les patients ayant accès aux notes montrent également un plus grand intérêt à jouer un rôle plus actif dans la génération de leurs dossiers médicaux.<ref name="OpenNotes" /> L'adoption de notes ouvertes a récemment été recommandée par l'Institut de médecine, comme un moyen d'améliorer di précision agnostique via l'engagement du patient.<ref name="pmid26803862">{{Citation d'un ouvrage| author=Institute of Medicine| title=Improving Diagnosis in Health Care | publisher=The National Academies Press | year= 2015 | location=Washington, D.C  |isbn=978-0-309-37769-0  | pmid=26803862 | doi=10.17226/21794 | url= http://www.nationalacademies.org/hmd/Reports/2015/Improving-Diagnosis-in-Healthcare | veditors = Balogh EP, Miller BT, Ball JR }}</ref> D'autres études ont montré que les meilleurs prédicteurs de la participation des patients ne sont pas des caractéristiques des patients eux-mêmes, mais sont spécifiques à la situation, comme le contexte clinique et le style de communication du médecin.<ref name=":0" /><ref name="Cegala" /> Utilisation fréquente du partenariat- l'établissement d'une communication de soutien par les médecins a permis de faciliter une plus grande participation des patients.<ref name="pmid16166865">{{Citation d'un article | vauthors = Street RL, Gordon HS, Ward MM, Krupat E, Kravitz RL | title = Patient participation in medical consultations: why some patients are more involved than others | journal = Medical Care | volume = 43 | issue = 10 | pages = 960–9 | date = October 2005 | pmid = 16166865 | doi = 10.1097/01.mlr.0000178172.40344.70 | s2cid = 28640847 }}</ref> Dans le contexte du dépistage par mammographie, les styles de transmission des messages des médecins, tels que la manière dont ils articulent les chiffres relatifs par rapport aux risques absolus, ont également influencé les perceptions des patients à l'égard de la prise de décision partagée.<ref name="szkkzs">{{Citation d'un article | vauthors = Yang EF, Shah DV, Burnside, ES, Little, TA, Garino, N, Campbell, CE| title = Framing the clinical encounter: Shared decision-making, mammography screening, and decision satisfaction | journal = Journal of Health Communication | volume = 25 | issue = 9 | pages = 681–691 | date = October 2020 | pmid = 33111640 | doi = 10.1080/10810730.2020.1838003 | pmc = 7772277 }}</ref> En général , les médecins s'engagent dans une communication plus centrée sur le patient lorsqu'ils parlent avec des patients à forte participation plutôt qu'avec des patients à faible participation.<ref name="Cegala" /> De plus, lorsqu'un patient consulte un médecin de la même race, le patient ce médecin comme les impliquant plus qu'un médecin d'une race différente.<ref name="Cooper" /> ==Modèles de SDM== ===MODÈLE OPTION=== Elwyn et al. décrit un ensemble de compétences pour la prise de décision partagée, consistant en les étapes suivantes a) définir le problème qui nécessite une décision, b) la représentation de l'équilibre (c'est-à-dire que cliniquement parlant, il y a peu de choix entre les traitements) et l'incertitude sur le meilleur plan d'action, conduisant à c) fournir des informations sur les attributs des options disponibles et d) soutenir un processus de délibération.<ref name="Elwyn, Edwards, Kinnersley, Grol">{{Citation d'un article | vauthors = Elwyn G, Edwards A, Kinnersley P, Grol R | title = Shared decision making and the concept of equipoise: the competences of involving patients in healthcare choices | journal = The British Journal of General Practice | volume = 50 | issue = 460 | pages = 892–9 | date = November 2000 | pmid = 11141876 | pmc = 1313854 | url = http://bjgp.org/cgi/pmidlookup?view=long&pmid=11141876 }}</ref> Sur la base de ces étapes, une échelle d'évaluation pour mesurer la mesure dans laquelle les cliniciens impliquent les patients dans la développé (l'échelle OPTION)<ref name="Elwyn, Hutchings, Edwards, Rapport, et al.">{{Citation d'un article | vauthors = Elwyn G, Hutchings H, Edwards A, Rapport F, Wensing M, Cheung WY, Grol R | title = The OPTION scale: measuring the extent that clinicians involve patients in decision-making tasks | journal = Health Expectations | volume = 8 | issue = 1 | pages = 34–42 | date = March 2005 | pmid = 15713169 | pmc = 5060272 | doi = 10.1111/j.1369-7625.2004.00311.x }}</ref> et traduit en néerlandais, chinois, français, allemand, espagnol et italien.<ref>{{Citation d'un lien web |title=OPTION Instrument Sheet Translations |website=OPTION: Observing patient involvement in shared decision making |url=http://www.optioninstrument.com/translations.php |archive-url=https://web.archive.org/web/20111009005455/http://www.optioninstrument.com/translations.php |archive-date=9 October 2011 |publisher=Decision Laboratory, Department of Primary Care & Public Health, Cardiff University }}</ref> ===The Three-Talk Model=== Un autre modèle propose trois phases de "talk" différentes : team talk, option talk et discours de décision. Premièrement, le travail des cliniciens pour créer une relation de soutien avec le patient en introduisant l'idée de reconnaître l'existence d'actions alternatives (options) - c'est-à-dire de former une équipe avec le patient et sa famille. Deuxièmement, le clinicien présente les options de manière claire, décrivant et expliquant les probabilités d'avantages et d'inconvénients qui pourraient être probables - c'est un discours d'option. Dans la dernière phase, les préférences des patients sont construites, suscitées et intégrées - c'est le discours décisionnel. Une version plus courte à 5 items de l'échelle OPTION a été publiée sur la base de ce modèle. les fournisseurs de soins. Dans ces milieux, les décisions de soins de santé des patients sont partagées avec plusieurs professionnels, simultanément ou consécutivement. Le modèle Interprofessional Shared Decision Making (IP-SDM) est un cadre à trois niveaux et deux axes qui tient compte de cette complexité. Ses trois niveaux sont les influences contextuelles au niveau individuel, les influences au niveau systémique ou organisationnel et les influences au niveau politique ou social plus large. Les axes sont le processus SDM (vertical) et les différentes personnes impliquées (horizontal). échange d'informations; susciter des valeurs et des préférences; discuter de la faisabilité des options; le choix préféré par rapport à la décision prise ; planifier et mettre en œuvre les décisions ; et les résultats.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Garvelink MM, Groen-van de Ven L, Smits C, Franken R, Dassen-Vernooij M, Légaré F | title = Shared Decision Making About Housing Transitions for Persons With Dementia: A Four-Case Care Network Perspective | journal = The Gerontologist | volume = 59 | issue = 5 | pages = 822–834 | date = September 2019 | pmid = 30007366 | doi = 10.1093/geront/gny073 }}</ref> Depuis que ce modèle a été validé en 2011, il a été adopté en réadaptation, soins de la démence, santé mentale, soins intensifs néonatals, aumônerie hospitalière et recherche en éducation, entre autres domaines.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Dogba MJ, Menear M, Stacey D, Brière N, Légaré F | title = The Evolution of an Interprofessional Shared Decision-Making Research Program: Reflective Case Study of an Emerging Paradigm | journal = International Journal of Integrated Care | volume = 16 | issue = 3 | pages = 4 | date = July 2016 | pmid = 28435417 | pmc = 5351041 | doi = 10.5334/ijic.2212 }}</ref><ref>{{Citation d'un article | vauthors = Jeanne Wirpsa M, Emily Johnson R, Bieler J, Boyken L, Pugliese K, Rosencrans E, Murphy P | title = Interprofessional Models for Shared Decision Making: The Role of the Health Care Chaplain | journal = Journal of Health Care Chaplaincy | volume = 25 | issue = 1 | pages = 20–44 | date = 2018-10-15 | pmid = 30321119 | doi = 10.1080/08854726.2018.1501131 | s2cid = 53502150 }}</ref><ref>{{Citation d'un article | vauthors = Dunn SI, Cragg B, Graham ID, Medves J, Gaboury I | title = Roles, processes, and outcomes of interprofessional shared decision-making in a neonatal intensive care unit: A qualitative study | journal = Journal of Interprofessional Care | volume = 32 | issue = 3 | pages = 284–294 | date = May 2018 | pmid = 29364748 | doi = 10.1080/13561820.2018.1428186 | s2cid = 4488192 }}</ref> ===Modèle écologique=== Mesures de La participation des patients peut également être utilisée pour mesurer les aspects de la prise de décision partagée. Le modèle écologique de la participation des patients, basé sur la recherche de Street,<ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage | vauthors = Street RL |date=2003 |chapter=Communication in medical encounters: An ecological perspective |title=The Routledge Handbook of Health Communication | veditors = Thompson TL, Dorsey A, Parrott R, Miller K |publisher=Routledge |series=Routledge Communication Series |isbn=978-1-135-64766-7 |pages=63–89 |chapter-url={{google books|1K2PAgAAQBAJ|63|plainurl=yes}} |via=Google Books }}</ref> comprend quatre composantes principales de la participation des patients.<ref name="Cegala">{{Citation d'un article | vauthors = Cegala DJ | title = An exploration of factors promoting patient participation in primary care medical interviews | journal = Health Communication | volume = 26 | issue = 5 | pages = 427–36 | date = July 2011 | pmid = 21416422 | doi = 10.1080/10410236.2011.552482 | s2cid = 23342355 }}</ref> La première est la recherche d'informations, mesurée comme le nombre de questions liées à la santé que le patient pose ainsi que le nombre de fois que le patient pose au médecin de vérifier l'information (p. ex. demander à un médecin de répéter l'information ou résumer ce que le médecin a dit pour s'assurer que l'information a été comprise). La deuxième composante est constituée d'énoncés assertifs. par exemple. faire des recommandations aux médecins, exprimer une opinion ou une préférence, ou exprimer un désaccord. Le troisième élément consiste à fournir des informations sur les symptômes, les antécédents médicaux et les facteurs psychosociaux, avec ou sans incitation du médecin. La dernière composante de la participation du patient est l'expression de ses inquiétudes, y compris les réponses affectives telles que l'anxiété, l'inquiétude ou les sentiments négatifs. L'étendue de la participation peut être déterminée en fonction de la fréquence à laquelle un patient affiche ces quatre comportements généraux. ==Aide à la décision== La prise de décision partagée repose de plus en plus sur l'utilisation d'[[aides à la décision]] pour aider les patients à choisir la meilleure option de traitement. Les aides à la décision pour les patients, qui peuvent être des dépliants, des bandes vidéo ou audio ou des médias interactifs, complètent la relation patient-médecin et aident les patients à prendre des décisions médicales qui correspondent le mieux à leurs valeurs et préférences.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Stacey D, Légaré F, Lewis KB | title = Patient Decision Aids to Engage Adults in Treatment or Screening Decisions | journal = JAMA | volume = 318 | issue = 7 | pages = 657–658 | date = August 2017 | pmid = 28810006 | doi = 10.1001/jama.2017.10289 }}</ref><ref>{{Citation d'un article | vauthors = van Til JA, Drossaert CH, Renzenbrink GJ, Snoek GJ, Dijkstra E, Stiggelbout AM, Ijzerman MJ | title = Feasibility of web-based decision aids in neurological patients | journal = Journal of Telemedicine and Telecare | volume = 16 | issue = 1 | pages = 48–52 | year = 2010 | pmid = 20086268 | doi = 10.1258/jtt.2009.001012 | s2cid = 16399176 }}</ref> Des logiciels interactifs ou des sites Internet ont conçu pour faciliter la prise de décision partagée.<ref name="pmid18299490">{{Citation d'un article | vauthors = Frosch DL, Bhatnagar V, Tally S, Hamori CJ, Kaplan RM | title = Internet patient decision support: a randomized controlled trial comparing alternative approaches for men considering prostate cancer screening | journal = Archives of Internal Medicine | volume = 168 | issue = 4 | pages = 363–9 | date = February 2008 | pmid = 18299490 | doi = 10.1001/archinternmed.2007.111 | doi-access = free }}</ref><ref name="pmid11790064">{{Citation d'un article | vauthors = Barry MJ | title = Health decision aids to facilitate shared decision making in office practice | journal = Annals of Internal Medicine | volume = 136 | issue = 2 | pages = 127–35 | date = January 2002 | pmid = 11790064 | doi = 10.7326/0003-4819-136-2-200201150-00010 | s2cid = 22011691 }}</ref> La recherche a montré que l'utilisation d'aides à la décision peut accroître la confiance des patients envers les médecins, facilitant ainsi le processus de prise de décision partagée.''<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Nannenga MR, Montori VM, Weymiller AJ, Smith SA, Christianson TJ, Bryant SC, Gafni A, Charles C, Mullan RJ, Jones LA, Bolona ER, Guyatt GH | display-authors = 6 | title = A treatment decision aid may increase patient trust in the diabetes specialist. The Statin Choice randomized trial | journal = Health Expectations | volume = 12 | issue = 1 | pages = 38–44 | date = March 2009 | pmid = 19250151 | pmc = 5060475 | doi = 10.1111/j.1369-7625.2008.00521.x | doi-access = free }} {{open access}}</ref>'' à 2010) sont contenus dans le livre ''Shared Decision Making in Healthcare: Evidence-based Patient Choice, 2nd ed.<ref name="Elwyn, Edwards">{{Citation d'un ouvrage|url=http://ukcatalogue.oup.com/product/9780199546275.do|title=Shared decision-making in health care: Achieving evidence-based patient choice|date=29 June 2009|publisher=Oxford University Press|isbn=978-0-19-954627-5| veditors = Elwyn G, Edwards A |edition= 2nd|archive-url=https://web.archive.org/web/20100205195305/http://ukcatalogue.oup.com/product/9780199546275.do|archive-date=5 February 2010|url-status=dead}}</ref>'' The International Patient Decision Aid Standards (IPDAS) Collaboration, un groupe de chercheurs dirigé par des professeurs [https:/ /health.uottawa.ca/people/oconnor-annette-m Annette O'Connor] au Canada et [[Glyn Elw yn]] au [[Royaume-Uni]], a publié un ensemble de normes, représentant les efforts de plus de 100 participants de 14 pays à travers le monde pour aider à déterminer la qualité des aides à la décision des patients.<ref name="pmid16908462">{{Citation d'un article | vauthors = Elwyn G, O'Connor A, Stacey D, Volk R, Edwards A, Coulter A, Thomson R, Barratt A, Barry M, Bernstein S, Butow P, Clarke A, Entwistle V, Feldman-Stewart D, Holmes-Rovner M, Llewellyn-Thomas H, Moumjid N, Mulley A, Ruland C, Sepucha K, Sykes A, Whelan T | display-authors = 6 | title = Developing a quality criteria framework for patient decision aids: online international Delphi consensus process | journal = BMJ | volume = 333 | issue = 7565 | pages = 417–0 | date = August 2006 | pmid = 16908462 | pmc = 1553508 | doi = 10.1136/bmj.38926.629329.AE }}</ref> Les normes IPDAS aident les patients et les praticiens de la santé pour évaluer le contenu, le processus de développement et l'efficacité des aides à la décision. Selon l'IPDAS, les aides à la décision certifiées devraient, par exemple, fournir des informations sur les options, présenter les probabilités de résultats et inclure des méthodes pour clarifier les valeurs des patients.<ref>{{Citation d'un lien web|url=http://ipdas.ohri.ca/IPDAS_checklist.pdf|title=IPDAS Decision Aid Checklist}}</ref> est l'utilisation de méthodes d'[[analyse décisionnelle à critères multiples]] (MCDA). Le premier rapport de l'ISPOR (International Society for Pharmacoeconomics and Outcomes Research) MCDA Emerging Good Practices Task Force identifie le SDM comme soutenu par le MCDA.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Thokala P, Devlin N, Marsh K, Baltussen R, Boysen M, Kalo Z, Longrenn T, Mussen F, Peacock S, Watkins J, Ijzerman M | display-authors = 6 | title = Multiple Criteria Decision Analysis for Health Care Decision Making--An Introduction: Report 1 of the ISPOR MCDA Emerging Good Practices Task Force | journal = Value in Health | volume = 19 | issue = 1 | pages = 1–13 | date = January 2016 | pmid = 26797229 | doi = 10.1016/j.jval.2015.12.003 | doi-access = free }}</ref> Le deuxième rapport ISPOR du même groupe indique ce qui suit concernant l'état de l'art de l'utilisation du MCDA dans le domaine de la santé soins : "L'utilisation de la MCDA dans les soins de santé en est à ses balbutiements, et donc toute ligne directrice sur les bonnes pratiques ne peut être considérée que comme "émergente" à ce stade... Bien qu'il soit possible d'identifier les bonnes pratiques qui devraient éclairer l'utilisation de la MCDA dans soins de santé, cette entreprise bénéficierait inévitablement de recherches supplémentaires."<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Marsh K, IJzerman M, Thokala P, Baltussen R, Boysen M, Kaló Z, Lönngren T, Mussen F, Peacock S, Watkins J, Devlin N | display-authors = 6 | title = Multiple Criteria Decision Analysis for Health Care Decision Making--Emerging Good Practices: Report 2 of the ISPOR MCDA Emerging Good Practices Task Force | journal = Value in Health | volume = 19 | issue = 2 | pages = 125–37 | date = 2016 | pmid = 27021745 | doi = 10.1016/j.jval.2015.12.016 | doi-access = free }}</ref> Malheureusement, la plupart des modèles MCDA utilisés aujourd'hui dans les soins de santé ont été développés pour des applications non médicales. Cela a conduit à de nombreux cas d'utilisation abusive des modèles MCDA dans les soins de santé et dans la prise de décision partagée en particulier. Un excellent exemple est le cas des aides à la décision pour la MJF vitale. L'utilisation de modèles MCDA additifs pour la prise de décision partagée vitale est trompeuse car les modèles additifs sont de nature compensatoire. Autrement dit, de bonnes performances sur un attribut peuvent compenser les mauvaises performances sur un autre attribut. Les modèles additifs peuvent conduire à des scénarios contre-intuitifs dans lesquels un traitement associé à une qualité de vie élevée mais à une espérance de vie très courte peut s'avérer être un meilleur choix qu'un traitement associé à une qualité de vie modérément moindre mais espérance de vie beaucoup plus longue.<ref name="Life_Critical_SDM">{{Citation d'un article | vauthors = Kujawski E, Triantaphyllou E, Yanase J | title = Additive Multicriteria Decision Analysis Models: Misleading Aids for Life-Critical Shared Decision Making | journal = Medical Decision Making | volume = 39 | issue = 4 | pages = 437–449 | date = May 2019 | pmid = 31117875 | doi = 10.1177/0272989X19844740 | s2cid = 162181616 }}</ref> Bien qu'il existe de nombreuses approches pour impliquer les patients dans l'utilisation des aides à la décision, les impliquer dans la conception et le développement de ces outils, de l'évaluation des besoins à l'examen du développement du contenu, en passant par le prototypage, le pilotage et les tests d'utilisabilité , bénéficiera globalement au processus.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Vaisson G, Provencher T, Dugas M, Trottier MÈ, Chipenda Dansokho S, Colquhoun H, Fagerlin A, Giguere AM, Hakim H, Haslett L, Hoffman AS, Ivers NM, Julien AS, Légaré F, Renaud JS, Stacey D, Volk RJ, Witteman HO | display-authors = 6 | title = User Involvement in the Design and Development of Patient Decision Aids and Other Personal Health Tools: A Systematic Review | journal = Medical Decision Making | volume = 41 | issue = 3 | pages = 261–274 | date = April 2021 | pmid = 33655791 | doi = 10.1177/0272989X20984134 | doi-access = free }}</ref> ===Un test de raisonnabilité pour la prise de décision partagée critique pour la vie=== Morton a proposé un test de raisonnabilité générique pour les outils de décision : <blockquote>"Un signe certain qu'une règle de décision est défectueuse est quand on l'applique à une situation dans laquelle la réponse est évidente et qu'elle produit le mauvais résultat." <ref>
{{Information concept
{{Citation d'un article | vauthors = Morton A | title = Treacle and Smallpox: Two Tests for Multicriteria Decision Analysis Models in Health Technology Assessment | journal = Value in Health | volume = 20 | issue = 3 | pages = 512–515 | date = March 2017 | pmid = 28292498 | doi = 10.1016/j.jval.2016.10.005 | doi-access = free }}</ref></blockquote> Les considérations ci-dessus ont motivé Kujawski, Triantaphyllou et Yanase à introduire leur « test de vraisemblance » pour le cas de SDM vital.<ref name="Life_Critical_SDM" /> Leur test de vraisemblance pose la question clé suivante : « Un traitement qui entraîne une mort prématurée l'emporte sur un traitement qui provoque des effets indésirables acceptables ? » <ref name="Life_Critical_SDM" /> Les aides à la décision qui répondent à ce test par « Oui » ne doivent pas être prises en compte pour la MJF vitale, car elles peuvent entraîner des résultats imprévus. Notez qu'une réponse "Non" est une condition nécessaire, mais pas suffisante, à prendre en considération. <ref name="Life_Critical_SDM" /> Les modèles MCDA doivent également refléter de manière réaliste les préférences individuelles. Les auteurs précédents ont également présenté un modèle pour la SDM vitale qui est basé sur la théorie [[multi-attribute utility]] (MAUT) et le concept QALYs ([[quality-adjusted life year]]s). Leur modèle passe le test du caractère raisonnable. Le modèle sélectionne le traitement associé à l'espérance de vie maximale ajustée sur la qualité (QALE) définie comme le produit de l'espérance de vie sous un traitement multipliée par la valeur moyenne de l'utilité de la santé.<ref name="Life_Critical_SDM" /> La valeur moyenne de l'utilité de la santé est la somme des produits de les probabilités d'avoir des effets indésirables sous le traitement particulier multipliées par la valeur d'utilité pour la santé sous le ou les effets indésirables correspondants. Le sujet de la conception d'aides à la décision adaptées à la SDM est crucial dans la SDM et nécessite donc davantage de travail de la part des communautés scientifiques et de praticiens pour arriver à maturité et ainsi permettre à la SDM d'atteindre son plein potentiel. ==Mise en œuvre== Les organismes de financement mettant l'accent sur [[l'application des connaissances]], c'est-à-dire s'assurant que la recherche scientifique entraîne des changements dans la pratique, les chercheurs en prise de décision partagée se sont concentrés sur la « mise en œuvre » de la MJF, ou sur sa réalisation. Sur la base d'études sur les obstacles à la prise de décision partagée tels que perçus par les professionnels de la santé <ref name="Légaré, Ratté, Gravel, Graham">{{Citation d'un article | vauthors = Légaré F, Ratté S, Gravel K, Graham ID | title = Barriers and facilitators to implementing shared decision-making in clinical practice: update of a systematic review of health professionals' perceptions | journal = Patient Education and Counseling | volume = 73 | issue = 3 | pages = 526–35 | date = December 2008 | pmid = 18752915 | doi = 10.1016/j.pec.2008.07.018 }}</ref> et les patients,<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Joseph-Williams N, Edwards A, Elwyn G | title = Power imbalance prevents shared decision making | journal = BMJ | volume = 348 | pages = g3178 | date = May 2014 | pmid = 25134115 | doi = 10.1136/bmj.g3178 | s2cid = 37910375 }}</ref>, de nombreux chercheurs élaborent des programmes de formation et des aides à la décision solides et théoriques, et évaluent leurs résultats. Le Canada a établi une chaire de recherche qui se concentre sur les méthodes pratiques de promotion et de mise en œuvre de la prise de décision partagée dans le continuum des soins de santé. dans lequel le patient et le médecin contribuent au processus décisionnel médical et conviennent des décisions de traitement.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Butler AM, Elkins S, Kowalkowski M, Raphael JL | title = Shared decision making among parents of children with mental health conditions compared to children with chronic physical conditions | journal = Maternal and Child Health Journal | volume = 19 | issue = 2 | pages = 410–418 | date = February 2015 | pmid = 24880252 | doi = 10.1007/s10995-014-1523-y | s2cid = 7550981 }}</ref> Les prestataires de soins de santé expliquent les traitements et les alternatives aux patients et les aident à choisir l'option de traitement qui correspond le mieux à leurs préférences ainsi qu'à leur culture unique et les croyances personnelles. Certaines tentatives sont faites pour habiliter et éduquer les patients à s'y attendre.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Adisso EL, Borde V, Saint-Hilaire MÈ, Robitaille H, Archambault P, Blais J, Cameron C, Cauchon M, Fleet R, Létourneau JS, Labrecque M, Quinty J, Samson I, Boucher A, Zomahoun HT, Légaré F | display-authors = 6 | title = Can patients be trained to expect shared decision making in clinical consultations? Feasibility study of a public library program to raise patient awareness | journal = PLOS ONE | volume = 13 | issue = 12 | pages = e0208449 | date = 2018-12-12 | pmid = 30540833 | pmc = 6291239 | doi = 10.1371/journal.pone.0208449 | bibcode = 2018PLoSO..1308449A | doi-access = free }}</ref> ===Law and Policy=== En reconnaissance d'un consensus croissant selon lequel il existe un impératif éthique pour les professionnels de la santé de partager les décisions importantes avec les patients, plusieurs pays en L'Europe, l'Amérique du Nord<ref>{{Citation d'un article| vauthors = Eder M, Ivlev I, Lin JS |date= July 2021 |title=Supporting Communication of Shared Decision-Making Principles in US Preventive Services Task Force Recommendations |journal=MDM Policy & Practice|language=en|volume=6|issue=2|pages=238146832110675|doi=10.1177/23814683211067522|issn=2381-4683|pmc= 8725016}}</ref> et l'Australie &nbsp;ont officiellement reconnu la prise de décision partagée dans leurs politiques de santé et leurs cadres réglementaires.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Härter M, van der Weijden T, Elwyn G | title = Policy and practice developments in the implementation of shared decision making: an international perspective | journal = Zeitschrift Fur Evidenz, Fortbildung Und Qualitat Im Gesundheitswesen | volume = 105 | issue = 4 | pages = 229–233 | date = 2011 | pmid = 21620313 | doi = 10.1016/j.zefq.2011.04.018 }}</ref> Certains pays d'Amérique du Sud et d'Asie du Sud-Est ont également introduit des politiques connexes.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Härter M, Moumjid N, Cornuz J, Elwyn G, van der Weijden T | title = Shared decision making in 2017: International accomplishments in policy, research and implementation | journal = Zeitschrift Fur Evidenz, Fortbildung Und Qualitat Im Gesundheitswesen | volume = 123-124 | pages = 1–5 | date = June 2017 | pmid = 28546053 | doi = 10.1016/j.zefq.2017.05.024 }}</ref> La justification de ces nouvelles politiques va du respect pour les droits des consommateurs ou des patients à des arguments plus utilitaires tels que la prise de décision partagée pourrait aider à contrôler les coûts des soins de santé. ===Programmes de formation gouvernementaux et universitaires=== ====Canada, Allemagne et États-Unis==== La formation des professionnels de la santé à la prise de décision partagée attire l'attention des décideurs politiques lorsqu'elle montre un potentiel pour résoudre les problèmes chroniques des systèmes de santé comme la surconsommation de drogues ou les tests de dépistage. Un tel programme, conçu pour les médecins de soins primaires au Québec, Canada, a montré que la prise de décision partagée peut réduire l'utilisation d'antibiotiques pour les problèmes respiratoires aigus (maux d'oreille, sinusite, bronchite, etc.) qui sont souvent causés par des virus et ne répondent pas aux antibiotiques.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Légaré F, Labrecque M, Cauchon M, Castel J, Turcotte S, Grimshaw J | title = Training family physicians in shared decision-making to reduce the overuse of antibiotics in acute respiratory infections: a cluster randomized trial | journal = CMAJ | volume = 184 | issue = 13 | pages = E726-34 | date = September 2012 | pmid = 22847969 | pmc = 3447039 | doi = 10.1503/cmaj.120568 }}</ref>Alors que certaines facultés de médecine (par exemple en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et au Canada) incluent déjà de tels programmes de formation dans leurs programmes de résidence, il existe une demande croissante de programmes de formation à la prise de décision partagée par les facultés de médecine et les prestataires de formation professionnelle continue ( tels que les organismes de réglementation médicale).  Un inventaire continu des programmes existants <ref name = "Légaré" /> montre qu'ils varient considérablement dans ce qu'ils offrent et sont rarement évalués.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Légaré F, Politi MC, Drolet R, Desroches S, Stacey D, Bekker H | title = Training health professionals in shared decision-making: an international environmental scan | journal = Patient Education and Counseling | volume = 88 | issue = 2 | pages = 159–69 | date = August 2012 | pmid = 22305195 | doi = 10.1016/j.pec.2012.01.002 }}</ref> Ces observations ont conduit à un effort international pour répertorier et hiérarchiser les compétences nécessaires à la pratique de la prise de décision partagée.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Légaré F, Moumjid-Ferdjaoui N, Drolet R, Stacey D, Härter M, Bastian H, Beaulieu MD, Borduas F, Charles C, Coulter A, Desroches S, Friedrich G, Gafni A, Graham ID, Labrecque M, LeBlanc A, Légaré J, Politi M, Sargeant J, Thomson R | display-authors = 6 | title = Core competencies for shared decision making training programs: insights from an international, interdisciplinary working group | journal = The Journal of Continuing Education in the Health Professions | volume = 33 | issue = 4 | pages = 267–73 | date = Fall 2013 | pmid = 24347105 | pmc = 3911960 | doi = 10.1002/chp.21197 }}</ref> Discussion sur les compétences de base qui devraient être enseignées et comment les mesurer est-elle revenue à des questions fondamentales : qu'est-ce exactement que la prise de décision partagée, les décisions doivent-elles toujours être partagées et comment peuvent-elles être évaluées avec précision ? Harvey Fineberg, directeur de l'[[Institute of Medicine]] des États-Unis, a suggéré que la prise de décision partagée devrait être façonnée par les besoins et les préférences particuliers du patient, ce qui peut consister à demander à un médecin d'assumer l'entière responsabilité des décisions ou , à l'autre extrême, d'être soutenu et guidé par le médecin pour prendre des décisions en toute autonomie. pris en compte et respecté.<ref name="Fineberg">{{Citation d'un article | vauthors = Fineberg HV | title = From shared decision making to patient-centered decision making | journal = Israel Journal of Health Policy Research | volume = 1 | issue = 1 | pages = 6 | date = January 2012 | pmid = 22913639 | pmc = 3424821 | doi = 10.1186/2045-4015-1-6 }}</ref> ====Royaume-Uni==== L'objectif du programme de prise de décision partagée NHS RightCare en Angleterre est d'intégrer la prise de décision partagée dans les soins du NHS.<ref>{{Citation d'un lien web|url=https://www.england.nhs.uk/shared-decision-making/|title=NHS England » Shared decision making|website=www.england.nhs.uk|access-date=2019-01-14}}</ref> Cela fait partie de l'ambition plus large de promouvoir les soins centrés sur le patient, pour accroître le choix, l'autonomie et l'implication du patient dans la prise de décision clinique et faire de "aucune décision à mon sujet, sans moi" une réalité. Le programme de prise de décision partagée fait partie du programme Right Care d'amélioration de la qualité, de la productivité et de la prévention (QIPP). En 2012, le programme est entré dans une nouvelle phase passionnante et, à travers trois axes de travail, vise à intégrer la pratique de la prise de décision partagée entre les patients et ceux qui les soutiennent, et entre les professionnels de la santé et leurs éducateurs.<ref name="NHS SDM Programme">{{Citation d'un lien web|url=https://www.england.nhs.uk/rightcare/useful-links/shared-decision-making/|title=NHS Shared Decision Making Programme|access-date=29 December 2012}}</ref> L'une des composantes de la National Program est l'œuvre de l'Advancing Quality Alliance (AQuA) - <ref>{{Citation d'un lien web|url=http://www.advancingqualityalliance.nhs.uk/sdm/|title=Shared Decision Making|publisher=Advancing Quality Alliance ([[National Health Service|NHS]])|access-date=31 January 2014}}</ref> qui est chargée de créer une culture réceptive pour une prise de décision partagée avec les patients et les professionnels de la santé.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Elwyn G, Rix A, Holt T, Jones D | title = Why do clinicians not refer patients to online decision support tools? Interviews with front line clinics in the NHS | journal = BMJ Open | volume = 2 | issue = 6 | pages = e001530 | year = 2012 | pmid = 23204075 | pmc = 3532981 | doi = 10.1136/bmjopen-2012-001530 }} {{open access}}</ref> ==Mesure== Plusieurs chercheurs dans ce domaine ont conçu des échelles pour mesurer dans quelle mesure la prise de décision partagée a lieu dans la rencontre clinique et ses effets, du point de vue des patients ou des professionnels de la santé ou des deux, ou du point de vue d'observateurs extérieurs.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Scholl I, Koelewijn-van Loon M, Sepucha K, Elwyn G, Légaré F, Härter M, Dirmaier J | title = Measurement of shared decision making - a review of instruments | journal = Zeitschrift für Evidenz, Fortbildung und Qualität im Gesundheitswesen | volume = 105 | issue = 4 | pages = 313–24 | year = 2011 | pmid = 21620327 | doi = 10.1016/j.zefq.2011.04.012 }}</ref> Le but de ces échelles est d'explorer ce qui se passe dans la décision partagée -fabrication et combien cela se produit, dans le but d'appliquer ces connaissances pour inciter les professionnels de la santé professionnels pour le pratiquer. Sur la base de ces échelles, des outils simples sont conçus pour aider les médecins à mieux comprendre les besoins décisionnels de leurs patients. Un de ces outils qui a été validé, SURE, est un questionnaire rapide permettant de découvrir dans les cliniques très fréquentées quels patients ne sont pas à l'aise avec la décision de traitement (conflit décisionnel). SURE est basé sur l'échelle de conflit décisionnel d'O'Connor <ref>{{Citation d'un article | vauthors = O'Connor AM | title = Validation of a decisional conflict scale | journal = Medical Decision Making | volume = 15 | issue = 1 | pages = 25–30 | date = 1995 | pmid = 7898294 | doi = 10.1177/0272989x9501500105 | s2cid = 25014537 }}</ref> qui est couramment utilisée pour évaluer les aides à la décision des patients.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Stacey D, Légaré F, Col NF, Bennett CL, Barry MJ, Eden KB, Holmes-Rovner M, Llewellyn-Thomas H, Lyddiatt A, Thomson R, Trevena L, Wu JH | display-authors = 6 | title = Decision aids for people facing health treatment or screening decisions | journal = The Cochrane Database of Systematic Reviews | issue = 1 | pages = CD001431 | date = January 2014 | pmid = 24470076 | doi = 10.1002/14651858.CD001431.pub4 | veditors = Stacey D }}</ref> l'information, le '''R'''risque-bénéfice, et les sources de conseils et '''E'''ncouragement.<ref>
| acronyme = PDP
{{Citation d'un article | vauthors = Légaré F, Kearing S, Clay K, Gagnon S, D'Amours D, Rousseau M, O'Connor A | title = Are you SURE?: Assessing patient decisional conflict with a 4-item screening test | journal = Canadian Family Physician  | volume = 56 | issue = 8 | pages = e308-14 | date = August 2010 | pmid = 20705870 | pmc = 2920798 }}
| image =  
</ref><ref>{{Citation d'un article | vauthors = Ferron Parayre A, Labrecque M, Rousseau M, Turcotte S, Légaré F | title = Validation of SURE, a four-item clinical checklist for detecting decisional conflict in patients | journal = Medical Decision Making | volume = 34 | issue = 1 | pages = 54–62 | date = January 2014 | pmid = 23776141 | doi = 10.1177/0272989x13491463 | s2cid = 20791656 }}</ref> capacité de conceptualiser la maladie et la maladie en relation avec la vie d'un patient; explorer le contexte complet du milieu de vie du patient (p. ex. travail, soutiens sociaux, famille) et de son développement personnel ; et de parvenir à un terrain d'entente avec les patients sur les objectifs de traitement et les stratégies de gestion. <ref name="Kunneman 452–466">{{Citation d'un article | vauthors = Kunneman M, Gionfriddo MR, Toloza FJ, Gärtner FR, Spencer-Bonilla G, Hargraves IG, Erwin PJ, Montori VM | display-authors = 6 | title = Humanistic communication in the evaluation of shared decision making: A systematic review | journal = Patient Education and Counseling | volume = 102 | issue = 3 | pages = 452–466 | date = March 2019 | pmid = 30458971 | doi = 10.1016/j.pec.2018.11.003 | s2cid = 53943053 }}</ref> les auteurs ont rapporté, « Cinq autres études ont rapporté des résultats sur les aspects humanistes de la conversation, et des dizaines de SDM, sans rapports associations.<ref name="Shared Decision Making and the Use">{{Citation d'un article | vauthors = Härter M, Buchholz A, Nicolai J, Reuter K, Komarahadi F, Kriston L, Kallinowski B, Eich W, Bieber C | display-authors = 6 | title = Shared Decision Making and the Use of Decision Aids | journal = Deutsches Ärzteblatt International | volume = 112 | issue = 40 | pages = 672–9 | date = October 2015 | pmid = 26517595 | pmc = 4640071 | doi = 10.3238/arztebl.2015.0672 }}</ref><ref name="Almario 1546–1556">{{Citation d'un article | vauthors = Almario CV, Chey WD, Khanna D, Mosadeghi S, Ahmed S, Afghani E, Whitman C, Fuller G, Reid M, Bolus R, Dennis B, Encarnacion R, Martinez B, Soares J, Modi R, Agarwal N, Lee A, Kubomoto S, Sharma G, Bolus S, Spiegel BM | display-authors = 6 | title = Impact of National Institutes of Health Gastrointestinal PROMIS Measures in Clinical Practice: Results of a Multicenter Controlled Trial | journal = The American Journal of Gastroenterology | volume = 111 | issue = 11 | pages = 1546–1556 | date = November 2016 | pmid = 27481311 | pmc = 5097031 | doi = 10.1038/ajg.2016.305 }}</ref><ref name="Slatore 1983–1991">{{Citation d'un article | vauthors = Slatore CG, Wiener RS, Golden SE, Au DH, Ganzini L | title = Longitudinal Assessment of Distress among Veterans with Incidental Pulmonary Nodules | journal = Annals of the American Thoracic Society | volume = 13 | issue = 11 | pages = 1983–1991 | date = November 2016 | pmid = 27599153 | doi = 10.1513/AnnalsATS.201607-555OC }}</ref><ref name="Kunneman 452–466" /><ref name="Jouni 681–688">{{Citation d'un article | vauthors = Jouni H, Haddad RA, Marroush TS, Brown SA, Kruisselbrink TM, Austin EE, Shameer K, Behnken EM, Chaudhry R, Montori VM, Kullo IJ | display-authors = 6 | title = Shared decision-making following disclosure of coronary heart disease genetic risk: results from a randomized clinical trial | journal = Journal of Investigative Medicine | volume = 65 | issue = 3 | pages = 681–688 | date = March 2017 | pmid = 27993947 | pmc = 5325770 | doi = 10.1136/jim-2016-000318 }}</ref> Almario et al.<ref name="Almario 1546–1556" /> trouvé plutôt des scores élevés rapportés par les patients des compétences interpersonnelles des médecins (DISQ, <ref>{{Citation| vauthors = Meldrum M | title=Doctors' Interpersonal Skills Questionnaire (DISQ): (Greco, Cavanagh, Brownlea, & McGovern, 1999)|date=2017-08-25|work=The Sourcebook of Listening Research|pages=246–251| veditors=Worthington DL, Bodie GD |publisher=John Wiley & Sons |doi=10.1002/9781119102991.ch21|isbn=9781119102991 }}</ref> ~ 89 de 100) et SDM (SDM-Q-9,<ref>{{Citation d'un lien web|url=http://www.patient-als-partner.de/index.php?article_id=20&clang=2/|title=SDM-Q-9/SDM-Q-DOC|website=www.patient-als-partner.de|access-date=2019-09-19}}</ref> ~79-100) sans différences significatives entre les bras de l'essai. Slatore et al.<ref name="Slatore 1983–1991" /> ont montré qu'une qualité de communication inférieure signalée par le patient était associée à un risque plus élevé de détresse du patient, mais pas à l'implication perçue des patients dans de prise de décision. Tai-Seale et al.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Tai-Seale M, Elwyn G, Wilson CJ, Stults C, Dillon EC, Li M, Chuang J, Meehan A, Frosch DL | display-authors = 6 | title = Enhancing Shared Decision Making Through Carefully Designed Interventions That Target Patient And Provider Behavior | journal = Health Affairs | volume = 35 | issue = 4 | pages = 605–12 | date = April 2016 | pmid = 27044959 | doi = 10.1377/hlthaff.2015.1398 | doi-access = free }}</ref> ont utilisé un élément sur le respect du médecin (CAHPS)<ref>{{Citation d'un lien web|url=https://www.cms.gov/Research-Statistics-Data-and-Systems/Research/CAHPS/|title=Overview |date=2019-09-16|website=www.cms.gov|access-date=2019-09-19 }}</ref> et ont trouvé des évaluations positives similaires rapportées par 91 à 99 % des participants dans chacun des quatre bras de l'étude. Les scores SDM observés se situaient entre 67 et 75 % (CollaboRATE, <ref>{{Citation d'un article | vauthors = Elwyn G, Barr PJ, Grande SW, Thompson R, Walsh T, Ozanne EM | title = Developing CollaboRATE: a fast and frugal patient-reported measure of shared decision making in clinical encounters | journal = Patient Education and Counseling | volume = 93 | issue = 1 | pages = 102–7 | date = October 2013 | pmid = 23768763 | doi = 10.1016/j.pec.2013.05.009 | doi-access = free }}</ref> meilleurs scores rapportés). Jouni et al.<ref name="Jouni 681–688" /> ont évalué à la fois les expériences d'auto-déclaration des patients avec les soins de santé (CAHPS, 6 éléments) et les MJF auto-déclarées et observées. Ils ont documenté des scores SDM élevés observés et autodéclarés (OPTIONS,<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Elwyn G, Edwards A, Wensing M, Hood K, Atwell C, Grol R | title = Shared decision making: developing the OPTION scale for measuring patient involvement | journal = Quality & Safety in Health Care | volume = 12 | issue = 2 | pages = 93–9 | date = April 2003 | pmid = 12679504 | pmc = 1743691 | doi = 10.1136/qhc.12.2.93 }}</ref> ~71 sur 100 et SDM-Q,<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Simon D, Schorr G, Wirtz M, Vodermaier A, Caspari C, Neuner B, Spies C, Krones T, Keller H, Edwards A, Loh A, Härter M | display-authors = 6 | title = Development and first validation of the shared decision-making questionnaire (SDM-Q) | journal = Patient Education and Counseling | volume = 63 | issue = 3 | pages = 319–27 | date = November 2006 | pmid = 16872793 | doi = 10.1016/j.pec.2006.04.012 | series = 3rd International Conference on Shared Decision Making }}</ref> ~10,5 sur 11) et des taux élevés de réponses positives aux questions du CAHPS (> 97 % des patients ont répondu positivement). Harter et al.<ref name="Shared Decision Making and the Use" /> ont également utilisé à la fois des mesures d'auto-évaluation des patients et des mesures d'observateurs tiers. Ils ont rapporté un score d'empathie d'environ 44 sur 50 (CARE <ref>{{Citation d'un article | vauthors = Mercer SW, Maxwell M, Heaney D, Watt GC | title = The consultation and relational empathy (CARE) measure: development and preliminary validation and reliability of an empathy-based consultation process measure | journal = Family Practice | volume = 21 | issue = 6 | pages = 699–705 | date = December 2004 | pmid = 15528286 | doi = 10.1093/fampra/cmh621 | doi-access = free }}</ref>) dans les bras de contrôle et d'intervention, et des scores SDM d'environ 73 sur 100 dans les deux bras (SDM-Q-9), et d'environ 21 contre ~27 sur 100 pour le contrôle. et bras d'intervention (OPTION12<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Vortel MA, Adam S, Port-Thompson AV, Friedman JM, Grande SW, Birch PH | title = Comparing the ability of OPTION(12) and OPTION(5) to assess shared decision-making in genetic counselling | journal = Patient Education and Counseling | volume = 99 | issue = 10 | pages = 1717–23 | date = October 2016 | pmid = 27085518 | doi = 10.1016/j.pec.2016.03.024 }}</ref>). ==Expansion== Les chercheurs en prise de décision partagée tiennent de plus en plus compte du fait que l'implication dans la prise de décisions en matière de soins de santé ne se limite pas toujours à un patient et à un professionnel de la santé en milieu clinique. Souvent, plus d'un professionnel de la santé est impliqué dans une décision, comme les équipes professionnelles impliquées dans la prise en charge d'une personne âgée qui peut avoir plusieurs problèmes de santé à la fois. Certains chercheurs, par exemple, s'intéressent à la manière dont les équipes interprofessionnelles pourraient pratiquer la prise de décision partagée entre elles et avec leurs patients. s'ils sont chargés de donner des médicaments à la personne, de les transporter ou de payer les factures. Les décisions qui les ignorent peuvent ne pas être basées sur des options réalistes ou ne pas être suivies d'effet. rester à la maison ou déménager dans des établissements de soins.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Légaré F, Brière N, Stacey D, Bourassa H, Desroches S, Dumont S, Fraser K, Freitas A, Rivest LP, Roy L | display-authors = 6 | title = Improving Decision making On Location of Care with the frail Elderly and their caregivers (the DOLCE study): study protocol for a cluster randomized controlled trial | journal = Trials | volume = 16 | issue = 1 | pages = 50 | date = February 2015 | pmid = 25881122 | pmc = 4337186 | doi = 10.1186/s13063-015-0567-7 }}</ref> ==Autonomisation du patient== L'autonomisation du patient permet aux patients de jouer un rôle actif dans les décisions prises concernant leurs propres soins de santé. L'autonomisation des patients exige que les patients assument la responsabilité d'aspects des soins tels que les communications respectueuses avec leurs médecins et autres prestataires, la sécurité des patients, la collecte de preuves, le consumérisme intelligent, [[prise de décision partagée]], et plus encore.<ref>{{Citation d'un lien web | vauthors = Torrey T |date=25 November 2014 |title=The Wise Patient's Guide to Being an Empowered Patient |url=https://www.verywell.com/the-wise-patients-guide-to-being-an-empowered-patient-2615075 |website=Verywell |publisher=About, Inc.}}</ref> L'étude EMPATHiE a défini un patient en tant que patient qui "... a le contrôle de la gestion de son état dans la vie quotidienne. Il agit pour améliorer sa qualité de vie et possède les connaissances, les compétences, les attitudes et la conscience de soi nécessaires pour ajuster son comportement et travailler en partenariat avec d'autres si nécessaire, pour atteindre un bien-être optimal."<ref>{{cite report |title=EMPATHiE: Empowering patients in the management of chronic diseases |date=10 November 2014 |url=http://ec.europa.eu/health/patient_safety/docs/empathie_frep_en.pdf | archive-url = https://web.archive.org/web/20150319014701/http://ec.europa.eu/health/patient_safety/docs/empathie_frep_en.pdf | archive-date = 19 March 2015 |publisher=EU Health Programme; [[Consumer, Health and Food Executive Agency|Consumers, Health, Agriculture and Food Executive Agency]] |page=6 |vauthors = Suñol R, Somekh D, Orrego C, Ballester M, Raats I, Havers J, van den Brink R, Bergman B, Immonen-Charalambous K, Strammiello V, Valentina B, Ales B, Birgit, Corca A, Phillips J, Worrall A, Coulter A, De Raeve P, Perez LI, Aguilar PG |display-authors= 6  }}</ref> Divers pays ont adopté des lois et mené de multiples campagnes de sensibilisation à ces questions. Par exemple, une loi promulguée en [[France]] le 2 mars 2002 visait une "démocratie sanitaire" dans laquelle les droits et devoirs des patients étaient revisités, et elle donnait aux patients la possibilité de prendre leur santé en main. Des lois similaires ont été adoptées dans des pays comme la [[Croatie]], la [[Hongrie]] et la [[Catalogne]]. La même année, la Grande-Bretagne a adopté une amende pour rappeler aux patients leur responsabilité en matière de soins de santé. En 2009, des campagnes britanniques et australiennes ont été lancées pour souligner les coûts des modes de vie malsains et la nécessité d'une culture de la responsabilité. L'[[Union européenne]] a pris cette question au sérieux et depuis 2005, a régulièrement réexaminé la question des droits des patients par diverses politiques avec la coopération de l'[[Organisation mondiale de la santé]]. Diverses associations médicales ont également suivi la voie de l'autonomisation des patients par des déclarations de droits ou des déclarations.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Laur A | title = Patients' responsibilities for their health | journal = The Medico-Legal Journal | volume = 81 | issue = Pt 3 | pages = 119–23 | date = September 2013 | pmid = 24057310 | doi = 10.1177/0025817213497149 | s2cid = 7461224 }} {{subscription required}}</ref> ==Mesurer la SDM comme indicateur de qualité== Ces dernières années, les soins centrés sur le patient et la prise de décision partagée (SDM)<ref</ref> sont devenus plus importants.<ref</ref> Il a été suggéré qu'il devrait y avoir plus d'[[indicateurs de qualité]] (QI) axés sur l'évaluation de SDM.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Scheibler F, Stoffel MP, Barth C, Kuch C, Steffen P, Baldamus CA, Pfaff H | title = [Shared decision-making as a new quality indicator in nephrology: a nationwide survey in Germany] | language = German | journal = Medizinische Klinik (Munich, Germany : 1983) | volume = 100 | issue = 4 | pages = 193–9 | date = April 2005 | pmid = 15834528 | doi = 10.1007/s00063-005-1021-5 }}</ref> Cependant, une étude espagnole récente sur les indicateurs de qualité a montré qu'il n'y a pas de consensus concernant les indicateurs de qualité des soins du cancer du sein et les normes de soins, même dans le même pays. Une revue systématique plus large sur les QI mondiaux dans le cancer du sein a démontré que plus de la moitié des pays n'ont pas établi de cheminement clinique national ou de processus intégré de soins du cancer du sein pour atteindre l'excellence des soins de la Colombie-Britannique. Il y avait une hétérogénéité dans les QI pour l'évaluation de la qualité des soins de la Colombie-Britannique. plus susceptibles de se sentir en sécurité et peuvent ressentir un plus fort sentiment d'engagement à récupérer.<ref name="pmid20230518">{{Citation d'un article | vauthors = Höglund AT, Winblad U, Arnetz B, Arnetz JE | title = Patient participation during hospitalization for myocardial infarction: perceptions among patients and personnel | journal = Scandinavian Journal of Caring Sciences | volume = 24 | issue = 3 | pages = 482–9 | date = September 2010 | pmid = 20230518 | doi = 10.1111/j.1471-6712.2009.00738.x }}</ref> De plus, la recherche a montré que la MJF conduit à des jugements plus élevés sur la qualité des soins.<ref name="pmid21307118">{{Citation d'un article | vauthors = Weingart SN, Zhu J, Chiappetta L, Stuver SO, Schneider EC, Epstein AM, David-Kasdan JA, Annas CL, Fowler FJ, Weissman JS | display-authors = 6 | title = Hospitalized patients' participation and its impact on quality of care and patient safety | journal = International Journal for Quality in Health Care | volume = 23 | issue = 3 | pages = 269–77 | date = June 2011 | pmid = 21307118 | pmc = 3140261 | doi = 10.1093/intqhc/mzr002 }}</ref> De plus, la MJF conduit à une plus grande [[auto-efficacité]] chez les patients , qui à son tour, conduit à de meilleurs résultats de santé.<ref name="pmid11972720">{{Citation d'un article | vauthors = Heisler M, Bouknight RR, Hayward RA, Smith DM, Kerr EA | title = The relative importance of physician communication, participatory decision making, and patient understanding in diabetes self-management | journal = Journal of General Internal Medicine | volume = 17 | issue = 4 | pages = 243–52 | date = April 2002 | pmid = 11972720 | pmc = 1495033 | doi = 10.1046/j.1525-1497.2002.10905.x }}</ref> Lorsqu'un patient participe davantage au processus de prise de décision, la fréquence des comportements d'autogestion augmente également.<ref name="pmid17610432">{{Citation d'un article | vauthors = Hibbard JH, Mahoney ER, Stock R, Tusler M | title = Do increases in patient activation result in improved self-management behaviors? | journal = Health Services Research | volume = 42 | issue = 4 | pages = 1443–63 | date = August 2007 | pmid = 17610432 | pmc = 1955271 | doi = 10.1111/j.1475-6773.2006.00669.x }}</ref> Les comportements d'autogestion se répartissent en trois grandes catégories : les comportements de santé ( comme l'exercice); comportements de consommation (comme lire les risques d'un nouveau traitement) ; et des stratégies de gestion spécifiques à la maladie.<ref name="pmid16336556">{{Citation d'un article | vauthors = Hibbard JH, Mahoney ER, Stockard J, Tusler M | title = Development and testing of a short form of the patient activation measure | journal = Health Services Research | volume = 40 | issue = 6 Pt 1 | pages = 1918–30 | date = December 2005 | pmid = 16336556 | pmc = 1361231 | doi = 10.1111/j.1475-6773.2005.00438.x }}</ref> Dans le même ordre d'idées, une étude récente a révélé que chez les patients diabétiques, plus un individu se souvient des informations données par un médecin, plus le patient participe à des comportements d'auto-soins à domicile.<ref name="pmid21035296">{{Citation d'un article | vauthors = Bundesmann R, Kaplowitz SA | title = Provider communication and patient participation in diabetes self-care | journal = Patient Education and Counseling | volume = 85 | issue = 2 | pages = 143–7 | date = November 2011 | pmid = 21035296 | doi = 10.1016/j.pec.2010.09.025 }}</ref> Fournir aux patients avec des informations personnelles sur le risque coronarien peut aider les patients à améliorer leur taux de cholestérol.<ref name="pmid18039987">{{Citation d'un article | vauthors = Grover SA, Lowensteyn I, Joseph L, Kaouache M, Marchand S, Coupal L, Boudreau G | title = Patient knowledge of coronary risk profile improves the effectiveness of dyslipidemia therapy: the CHECK-UP study: a randomized controlled trial | journal = Archives of Internal Medicine | volume = 167 | issue = 21 | pages = 2296–303 | date = November 2007 | pmid = 18039987 | doi = 10.1001/archinte.167.21.2296 | doi-access = free }}</ref> Ces résultats sont très probablement attribués à une amélioration des techniques d'autogestion en réponse aux commentaires personnalisés des médecins. De plus, les résultats d'une autre étude indiquent que l'utilisation d'un calculateur de risque cardiovasculaire a entraîné une participation et une satisfaction accrues des patients à l'égard du processus de décision et du résultat du traitement et une réduction du regret décisionnel.<ref name="pmid18474884">{{Citation d'un article | vauthors = Krones T, Keller H, Sönnichsen A, Sadowski EM, Baum E, Wegscheider K, Rochon J, Donner-Banzhoff N | display-authors = 6 | title = Absolute cardiovascular disease risk and shared decision making in primary care: a randomized controlled trial | journal = Annals of Family Medicine | volume = 6 | issue = 3 | pages = 218–27 | year = 2008 | pmid = 18474884 | pmc = 2384995 | doi = 10.1370/afm.854 }}</ref> ==Problèmes== Certains patients ne trouvent pas le modèle SDM être la meilleure approche de soins. Une étude qualitative a révélé que les obstacles à la MJF peuvent inclure le désir d'un patient d'éviter de participer en raison d'un manque de contrôle perçu sur la situation, l'incapacité d'un professionnel de la santé à établir un lien émotionnel avec le patient, une interaction avec un professionnel de la santé trop confiant et trop affirmé, et des déficits structurels généraux dans les soins qui peuvent compromettre les possibilités pour un patient d'exercer un contrôle sur la situation. Les personnes qui présentent un trait d'anxiété élevé, par exemple, préfèrent ne pas participer à la prise de décision médicale.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Graugaard PK, Finset A | title = Trait anxiety and reactions to patient-centered and doctor-centered styles of communication: an experimental study | journal = Psychosomatic Medicine | volume = 62 | issue = 1 | pages = 33–9 | date = January 2000 | pmid = 10705909 | doi = 10.1097/00006842-200001000-00005 | s2cid = 1770656 }}</ref> Pour ceux qui participent à la prise de décision, il existe des inconvénients potentiels. Lorsque les patients participent au processus décisionnel, les médecins peuvent communiquer des preuves incertaines ou inconnues sur les risques et les avantages d'une décision.<ref name="Politi">{{Citation d'un article | vauthors = Politi MC, Clark MA, Ombao H, Dizon D, Elwyn G | title = Communicating uncertainty can lead to less decision satisfaction: a necessary cost of involving patients in shared decision making? | journal = Health Expectations | volume = 14 | issue = 1 | pages = 84–91 | date = March 2011 | pmid = 20860780 | pmc = 3010418 | doi = 10.1111/j.1369-7625.2010.00626.x | doi-access = free | author5-link = Glyn Elwyn }} {{open access}}</ref> La communication de l'incertitude scientifique peut entraîner une insatisfaction décisionnelle.<ref name="Politi" /> remettre en question et remettre en question les hypothèses selon lesquelles les patients rendent un mauvais service médical aux patients, qui sont globalement moins bien informés et compétents que le médecin. Pour ceux qui conçoivent une [[directive médicale]], il faut veiller à ne pas se référer simplement à l'opportunité de la MJF.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Rabi DM, Kunneman M, Montori VM | title = When Guidelines Recommend Shared Decision-making | journal = JAMA | volume = 323 | issue = 14 | pages = 1345–1346 | date = April 2020 | pmid = 32167526 | doi = 10.1001/jama.2020.1525 | doi-access = free }}</ref> Une étude récente a indiqué que le principal obstacle à l'utilisation de la MJF dans la pratique clinique indiquée pour les praticiens était le manque temps et ressources.<ref name="doi.org">Maes-Carballo, M.; Martín-Díaz, M.; Mignini, L.; Khan, K.S.; Trigueros, R.; Bueno-Cavanillas, A. Evaluation of the Use of Shared Decision Making in Breast Cancer: International Survey. Int. J. Environ. Res. Public Health 2021, 18, 2128. https://doi.org/10.3390/ijerph 18042128</ref> Il est mal reflété dans les guides de pratique clinique et le consensus<ref name="Maes-Carballo, M. 2020">Maes-Carballo, M.; Munoz-Nunez, I.; Martin-Diaz, M.; Mignini, L.; Bueno-Cavanillas, A.; Khan, K.S. Shared decision making in breast cancer treatment guidelines: Development of a quality assessment tool and a systematic review. Health Expect. 2020, 23, 1045–1064.https://doi.org/10.1111/hex.13112</ref> et les obstacles à sa mise en œuvre persistent. Il a déjà été démontré que de nouvelles politiques doivent être conçues pour une formation adéquate des professionnels à l'intégration de la MJF dans la pratique clinique, en les préparant à utiliser la MJF avec des ressources et du temps adéquats. === Il existe actuellement des preuves limitées pour tirer une conclusion solide selon laquelle l'implication des patients âgés souffrant de plusieurs problèmes de santé dans la prise de décision lors des consultations de soins primaires présente des avantages. , coaching individuel des patients. Des recherches supplémentaires dans ce domaine en développement sont nécessaires. == SDM dans les directives de pratique clinique (CPG) et les déclarations de consensus (CS) == L'étude de la qualité et de la notification des SDM dans les CPG et les CS n'a pas été suffisamment abordée. Il existe un outil d'évaluation de la qualité et de notification de la MJF dans les documents d'orientation <ref name="Maes-Carballo, M. 2020" /> basé sur la déclaration AGREE II <ref>{{Citation d'un article | vauthors = | title = The AGREE Reporting Checklist: a tool to improve reporting of clinical practice guidelines | journal = BMJ (Clinical Research Ed.) | volume = 354 | issue = | pages = i4852 | date = September 2016 | pmid = 27600405 | pmc = 5012748 | doi = 10.1136/bmj.i4852 | url = }}</ref> et l'instrument RIGHT.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Chen Y, Yang K, Marušic A, Qaseem A, Meerpohl JJ, Flottorp S, Akl EA, Schünemann HJ, Chan ES, Falck-Ytter Y, Ahmed F, Barber S, Chen C, Zhang M, Xu B, Tian J, Song F, Shang H, Tang K, Wang Q, Norris SL | title = A Reporting Tool for Practice Guidelines in Health Care: The RIGHT Statement | journal = Annals of Internal Medicine | volume = 166 | issue = 2 | pages = 128–132 | date = January 2017 | pmid = 27893062 | doi = 10.7326/M16-1565 }}</ref> possibilité d'amélioration dans ce domaine. Bien que la MJF ait été plus fréquemment signalée dans les GPC et les SC ces dernières années, il est surprenant de constater que la MJF était moins souvent couverte dans les revues médicales. La MJF devrait être convenablement décrite et promue à l'avenir, et des outils spécifiques devraient être mis en œuvre pour évaluer son utilisation et sa promotion dans des GPC et des SC spécifiques au cancer. Les revues médicales devraient jouer un rôle déterminant pour soutenir la SDM dans les GPC et CS qu'elles publient à l'avenir. s'est tenue à Oxford en 2001, Swansea en 2003, Ottawa en 2005, Freiburg en 2007, Boston en 2009, Maastricht en 2011, Lima en 2013, Sydney, (Aus) en 2015,<ref>{{Citation d'un lien web|url=http://www.isdm-isehc2015.org|title=ISDM/ISEHC2015: Bringing Evidence-Based Practice and Shared Decision-Making Together|publisher=International Society for Evidence-Based Health Care (ISEHC) and International Shared Decision-Making (ISDM)|archive-url=https://web.archive.org/web/20151029121049/http://www.isdm-isehc2015.org/|archive-date=29 October 2015}}</ref> et Lyon en 2017. Québec en 2019.<ref>{{Citation d'un lien web|url=https://www.fourwav.es/view/935/info/|title=ISDM 2019 - 10e conférence internationale sur la décision partagée|website=www.fourwav.es|access-date=2019-02-15}}</ref> Le 12-17 décembre 2010, le [[Séminaire mondial de Salzbourg]] a commencé une série avec une session axée sur "La plus grande ressource inexploitée en soins de santé? Informer et impliquer les patients dans les décisions concernant leurs soins médicaux."<ref>{{Citation d'un lien web |title=Session 477 |website=Salzburg Global Seminar |url=http://www.salzburgglobal.org/go/477 |publisher=Salzburg Global Seminar |access-date=12 February 2016 }}</ref> Des conclusions puissantes ont émergé des 58 participants de 18 pays : non seulement il est éthiquement juste que les patients soient impliqués plus étroitement dans les décisions concernant leurs propres soins médicaux et les risques encourus, mais il est pratique - grâce à une présentation soignée des informations et à l'utilisation d'aides à la décision/de parcours - et réduit les coûts. [[Variation injustifiée|Variations de pratique injustifiées]] sont réduites, parfois de façon spectaculaire.<ref name="Salzburg Global Seminar">{{Citation d'un article | vauthors = ((Salzburg Global Seminar)) | title = Salzburg statement on shared decision making | journal = BMJ | volume = 342 | pages = d1745 | date = March 2011 | pmid = 21427038 | doi = 10.1136/bmj.d1745 | s2cid = 206892825 }}</ref> L'[[Agency for Healthcare Research and Quality|Agency for Healthcare Research and Quality (AHRQ)]] ''Eisenberg Conference Series'' rassemble "[e]xperts en communication en santé, littératie en santé, prise de décision partagée et domaines connexes se réunissent pour ... offrir un aperçu de la façon dont les avancées de pointe de la science médicale peuvent être transformées en une prise de décision clinique de pointe et une meilleure communication en matière de santé."<ref>{{Citation d'un lien web |title=Eisenberg Center Conference Series |website=Agency for Healthcare Research and Quality |publisher=U.S. Department of Health & Human Services |url=https://www.effectivehealthcare.ahrq.gov/index.cfm/tools-and-resources/eisenberg-center-conference-series/ |access-date=19 September 2016 }}</ref> ==Références==<references / >
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La '''prise de décision partagée''' (PDP) est un processus dans lequel le patient et le clinicien contribuent au processus de prise de décision médicale et s'accorde sur les décisions de traitement.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Butler AM, Elkins S, Kowalkowski M, Raphael JL | title = Shared decision making among parents of children with mental health conditions compared to children with chronic physical conditions | journal = Maternal and Child Health Journal | volume = 19 | issue = 2 | pages = 410–418 | date = February 2015 | pmid = 24880252 | doi = 10.1007/s10995-014-1523-y | s2cid = 7550981 }}</ref> Les prestataires de soins de santé expliquent les traitements et les alternatives aux patients et les aident à choisir l'option de traitement qui correspond le mieux à leurs préférences ainsi qu'à leurs croyances culturelles et personnelles uniques.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Légaré F, Witteman HO | title = Shared decision making: examining key elements and barriers to adoption into routine clinical practice | journal = Health Affairs | volume = 32 | issue = 2 | pages = 276–284 | date = February 2013 | pmid = 23381520 | doi = 10.1377/hlthaff.2012.1078 | doi-access = free }}</ref><ref>{{Citation d'un article | vauthors = Florin J, Ehrenberg A, Ehnfors M | title = Clinical decision-making: predictors of patient participation in  nursing care | journal = Journal of Clinical Nursing | volume = 17 | issue = 21 | pages = 2935–2944 | date = November 2008 | pmid = 19034992 | doi = 10.1111/j.1365-2702.2008.02328.x }}</ref> Contrairement à la PDP, le système de soins biomédicaux traditionnels plaçait les médecins dans une position d'autorité, les patients jouant un rôle passif dans les soins.<ref name="pmid11664929">{{Citation d'un article | vauthors = Buchanan A | title = Medical paternalism | journal = Philosophy & Public Affairs | volume = 7 | issue = 4 | pages = 370–90 | date = Summer 1978 | pmid = 11664929 | jstor = 2264963 }}</ref>
== Autonomie du patient et consentement éclairé==
La PDP repose sur le principe de base de l'autonomie du patient et du [[Consentement|consentement éclairé]]. Le modèle reconnaît que les patients ont des valeurs personnelles qui influencent l'interprétation des risques et des avantages différemment de la façon dont un médecin les interprète. Le consentement éclairé est au cœur de la prise de décision partagée, <ref name="pmid14706973">{{Citation d'un article | vauthors = Whitney SN, McGuire AL, McCullough LB | title = A typology of shared decision making, informed consent, and simple consent | journal = Annals of Internal Medicine | volume = 140 | issue = 1 | pages = 54–9 | date = January 2004 | pmid = 14706973 | doi = 10.7326/0003-4819-140-1-200401060-00012 | s2cid = 41673642 | citeseerx = 10.1.1.694.1979 }}</ref><ref>{{Citation d'un article | vauthors = Moulton H, Moulton B, Lahey T, Elwyn G | title = Can Consent to Participate in Clinical Research Involve Shared Decision Making? | journal = AMA Journal of Ethics | volume = 22 | issue = 5 | pages = E365-371 | date = May 2020 | pmid = 32449651 | doi = 10.1001/amajethics.2020.365 | doi-access = free }}</ref>, c'est-à-dire que sans comprendre pleinement les avantages et les inconvénients de toutes les options de traitement, les patients ne peuvent pas participer à la prise de décisions. Mais il y a souvent plus d'une option, sans choix clair de l'option la meilleure, en particulier lorsque la décision à prendre concerne une condition sensible aux préférences.<ref name="pmid3290528">{{Citation d'un article | vauthors = Mulley AG, Eagle KA | title = What is inappropriate care? | journal = JAMA | volume = 260 | issue = 4 | pages = 540–1 | year = 1988 | pmid = 3290528 | doi = 10.1001/jama.1988.03410040112039 }}</ref> La prise de décision partagée diffère du consentement éclairé en ce que les patients fondent leurs décisions sur leur valeurs et croyances, ainsi que d'être pleinement informé. Ainsi, dans certaines situations, le point de vue du médecin peut différer de la décision qui correspond le mieux aux valeurs, jugements, opinions ou attentes du patient concernant les résultats.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Hess EP, Hollander JE, Schaffer JT, Kline JA, Torres CA, Diercks DB, Jones R, Owen KP, Meisel ZF, Demers M, Leblanc A, Shah ND, Inselman J, Herrin J, Castaneda-Guarderas A, Montori VM | display-authors = 6 | title = Shared decision making in patients with low risk chest pain: prospective randomized pragmatic trial | journal = BMJ | volume = 355 | pages = i6165 | date = December 2016 | pmid = 27919865 | pmc = 5152707 | doi = 10.1136/bmj.i6165 }}</ref>
==Facteurs prédictifs de la participation==
Certaines caractéristiques des patients influencent l'étendue de leur participation.<ref name="Arora">{{Citation d'un article | vauthors = Arora NK, McHorney CA | title = Patient preferences for medical decision making: who really wants to participate? | journal = Medical Care | volume = 38 | issue = 3 | pages = 335–41 | date = March 2000 | pmid = 10718358 | doi = 10.1097/00005650-200003000-00010 }}</ref>  
 
* Une étude a montré que les patientes qui sont plus jeunes et plus instruites et qui ont des maladies moins graves que les autres patients sont plus susceptibles de participer aux décisions médicales.<ref name="Arora" />  
* Une autre étude a révélé que l'âge n'était pas inversement lié aux niveaux de participation, mais que les patients qui ne maîtrisent pas aussi bien les chiffres et les statistiques avaient tendance à laisser leurs médecins prendre des décisions médicales.<ref name="Galesic">{{Citation d'un article | vauthors = Galesic M, Garcia-Retamero R | title = Do low-numeracy people avoid shared decision making? | journal = Health Psychology | volume = 30 | issue = 3 | pages = 336–41 | date = May 2011 | pmid = 21553977 | doi = 10.1037/a0022723 | citeseerx = 10.1.1.687.8519 }}</ref>
* La culture fait également une différence. En général, par exemple, les Américains jouent un rôle plus actif dans la relation médecin-patient, par exemple en posant des questions de suivi et en recherchant des options de traitement, que les Allemands.<ref name="Galesic" /> Dans une étude, des patients noirs ont déclaré qu'ils participaient moins à des prise de décision que les patients blancs,<ref name="Cooper">{{Citation d'un article | vauthors = Cooper-Patrick L, Gallo JJ, Gonzales JJ, Vu HT, Powe NR, Nelson C, Ford DE | title = Race, gender, and partnership in the patient-physician relationship | journal = JAMA | volume = 282 | issue = 6 | pages = 583–9 | date = August 1999 | pmid = 10450723 | doi = 10.1001/jama.282.6.583 | doi-access = free }}</ref> une autre étude a montré que les patients noirs désirent participer tout autant que leurs homologues blancs et sont plus susceptibles de déclarer engager une conversation sur leurs soins de santé avec leur médecin.<ref name="pmid21127318">{{Citation d'un article | vauthors = Peek ME, Tang H, Cargill A, Chin MH | title = Are there racial differences in patients' shared decision-making preferences and behaviors among patients with diabetes? | journal = Medical Decision Making | volume = 31 | issue = 3 | pages = 422–31 | year = 2011 | pmid = 21127318 | pmc = 3482118 | doi = 10.1177/0272989X10384739 }}</ref>
* Les personnes qui accordent une plus grande valeur à leur la santé sont plus susceptibles de jouer un rôle passif lorsqu'il s'agit de prise de décision médicale que ceux qui accordent une valeur moindre à la santé. Ceci peut être expliqué par une appréhension parmi ceux qui accordent une grande valeur à la santé, d'où une tendance à laisser un expert plutôt qu'eux-mêmes prendre des décisions médicales importantes.<ref name="Arora" />  
* D'autres études ont montré que les meilleurs prédicteurs de la participation des patients ne sont pas des caractéristiques des patients eux-mêmes, mais sont spécifiques à la situation, comme le contexte clinique et le style de communication du médecin.<ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage | vauthors = Street RL |date=2003 |chapter=Communication in medical encounters: An ecological perspective |title=The Routledge Handbook of Health Communication | veditors = Thompson TL, Dorsey A, Parrott R, Miller K |publisher=Routledge |series=Routledge Communication Series |isbn=978-1-135-64766-7 |pages=63–89 |chapter-url={{google books|1K2PAgAAQBAJ|63|plainurl=yes}} |via=Google Books }}</ref><ref name="Cegala">{{Citation d'un article | vauthors = Cegala DJ | title = An exploration of factors promoting patient participation in primary care medical interviews | journal = Health Communication | volume = 26 | issue = 5 | pages = 427–36 | date = July 2011 | pmid = 21416422 | doi = 10.1080/10410236.2011.552482 | s2cid = 23342355 }}</ref>
== Facteurs limitants==
Certains patients ne considèrent pas le modèle PDP comme étant la meilleure approche de soins. Une étude qualitative a révélé que les obstacles à la PDP peuvent inclure<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Graugaard PK, Finset A | title = Trait anxiety and reactions to patient-centered and doctor-centered styles of communication: an experimental study | journal = Psychosomatic Medicine | volume = 62 | issue = 1 | pages = 33–9 | date = January 2000 | pmid = 10705909 | doi = 10.1097/00006842-200001000-00005 | s2cid = 1770656 }}</ref>:
 
* le désir d'un patient d'éviter de participer en raison d'un manque de contrôle perçu sur la situation
* l'incapacité d'un professionnel de la santé à établir un lien émotionnel avec le patient
* une interaction avec un professionnel de la santé trop confiant et trop affirmé
* des déficits structurels généraux dans les soins qui peuvent compromettre les possibilités pour un patient d'exercer un contrôle sur la situation.  


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== Aide à la décision==
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La prise de décision partagée repose de plus en plus sur l'utilisation d'aides à la décision pour aider les patients à choisir la meilleure option de traitement. Les aides à la décision pour les patients, qui peuvent être des dépliants, des bandes vidéo ou audio ou des médias interactifs, complètent la relation patient-médecin et aident les patients à prendre des décisions médicales qui correspondent le mieux à leurs valeurs et préférences.<ref>{{Citation d'un article | vauthors = Stacey D, Légaré F, Lewis KB | title = Patient Decision Aids to Engage Adults in Treatment or Screening Decisions | journal = JAMA | volume = 318 | issue = 7 | pages = 657–658 | date = August 2017 | pmid = 28810006 | doi = 10.1001/jama.2017.10289 }}</ref><ref>{{Citation d'un article | vauthors = van Til JA, Drossaert CH, Renzenbrink GJ, Snoek GJ, Dijkstra E, Stiggelbout AM, Ijzerman MJ | title = Feasibility of web-based decision aids in neurological patients | journal = Journal of Telemedicine and Telecare | volume = 16 | issue = 1 | pages = 48–52 | year = 2010 | pmid = 20086268 | doi = 10.1258/jtt.2009.001012 | s2cid = 16399176 }}</ref>
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== Références ==
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Dernière version du 22 mars 2022 à 23:35

Prise de décision partagée (PDP)
Concept
Informations
Terme anglais Shared decision-making
Wikidata ID Q7489544
Spécialités Médecine, soins infirmiers

Page non révisée

La prise de décision partagée (PDP) est un processus dans lequel le patient et le clinicien contribuent au processus de prise de décision médicale et s'accorde sur les décisions de traitement.[1] Les prestataires de soins de santé expliquent les traitements et les alternatives aux patients et les aident à choisir l'option de traitement qui correspond le mieux à leurs préférences ainsi qu'à leurs croyances culturelles et personnelles uniques.[2][3] Contrairement à la PDP, le système de soins biomédicaux traditionnels plaçait les médecins dans une position d'autorité, les patients jouant un rôle passif dans les soins.[4]

Autonomie du patient et consentement éclairé

La PDP repose sur le principe de base de l'autonomie du patient et du consentement éclairé. Le modèle reconnaît que les patients ont des valeurs personnelles qui influencent l'interprétation des risques et des avantages différemment de la façon dont un médecin les interprète. Le consentement éclairé est au cœur de la prise de décision partagée, [5][6], c'est-à-dire que sans comprendre pleinement les avantages et les inconvénients de toutes les options de traitement, les patients ne peuvent pas participer à la prise de décisions. Mais il y a souvent plus d'une option, sans choix clair de l'option la meilleure, en particulier lorsque la décision à prendre concerne une condition sensible aux préférences.[7] La prise de décision partagée diffère du consentement éclairé en ce que les patients fondent leurs décisions sur leur valeurs et croyances, ainsi que d'être pleinement informé. Ainsi, dans certaines situations, le point de vue du médecin peut différer de la décision qui correspond le mieux aux valeurs, jugements, opinions ou attentes du patient concernant les résultats.[8]

Facteurs prédictifs de la participation

Certaines caractéristiques des patients influencent l'étendue de leur participation.[9]

  • Une étude a montré que les patientes qui sont plus jeunes et plus instruites et qui ont des maladies moins graves que les autres patients sont plus susceptibles de participer aux décisions médicales.[9]
  • Une autre étude a révélé que l'âge n'était pas inversement lié aux niveaux de participation, mais que les patients qui ne maîtrisent pas aussi bien les chiffres et les statistiques avaient tendance à laisser leurs médecins prendre des décisions médicales.[10]
  • La culture fait également une différence. En général, par exemple, les Américains jouent un rôle plus actif dans la relation médecin-patient, par exemple en posant des questions de suivi et en recherchant des options de traitement, que les Allemands.[10] Dans une étude, des patients noirs ont déclaré qu'ils participaient moins à des prise de décision que les patients blancs,[11] une autre étude a montré que les patients noirs désirent participer tout autant que leurs homologues blancs et sont plus susceptibles de déclarer engager une conversation sur leurs soins de santé avec leur médecin.[12]
  • Les personnes qui accordent une plus grande valeur à leur la santé sont plus susceptibles de jouer un rôle passif lorsqu'il s'agit de prise de décision médicale que ceux qui accordent une valeur moindre à la santé. Ceci peut être expliqué par une appréhension parmi ceux qui accordent une grande valeur à la santé, d'où une tendance à laisser un expert plutôt qu'eux-mêmes prendre des décisions médicales importantes.[9]
  • D'autres études ont montré que les meilleurs prédicteurs de la participation des patients ne sont pas des caractéristiques des patients eux-mêmes, mais sont spécifiques à la situation, comme le contexte clinique et le style de communication du médecin.[13][14]

Facteurs limitants

Certains patients ne considèrent pas le modèle PDP comme étant la meilleure approche de soins. Une étude qualitative a révélé que les obstacles à la PDP peuvent inclure[15]:

  • le désir d'un patient d'éviter de participer en raison d'un manque de contrôle perçu sur la situation
  • l'incapacité d'un professionnel de la santé à établir un lien émotionnel avec le patient
  • une interaction avec un professionnel de la santé trop confiant et trop affirmé
  • des déficits structurels généraux dans les soins qui peuvent compromettre les possibilités pour un patient d'exercer un contrôle sur la situation.

Aide à la décision

La prise de décision partagée repose de plus en plus sur l'utilisation d'aides à la décision pour aider les patients à choisir la meilleure option de traitement. Les aides à la décision pour les patients, qui peuvent être des dépliants, des bandes vidéo ou audio ou des médias interactifs, complètent la relation patient-médecin et aident les patients à prendre des décisions médicales qui correspondent le mieux à leurs valeurs et préférences.[16][17]

Références

  1. « Shared decision making among parents of children with mental health conditions compared to children with chronic physical conditions », Maternal and Child Health Journal, vol. 19, no 2,‎ , p. 410–418 (PMID 24880252, DOI 10.1007/s10995-014-1523-y)
  2. « Shared decision making: examining key elements and barriers to adoption into routine clinical practice », Health Affairs, vol. 32, no 2,‎ , p. 276–284 (PMID 23381520, DOI 10.1377/hlthaff.2012.1078)
  3. « Clinical decision-making: predictors of patient participation in nursing care », Journal of Clinical Nursing, vol. 17, no 21,‎ , p. 2935–2944 (PMID 19034992, DOI 10.1111/j.1365-2702.2008.02328.x)
  4. « Medical paternalism », Philosophy & Public Affairs, vol. 7, no 4,‎ , p. 370–90 (PMID 11664929, JSTOR 2264963)
  5. « A typology of shared decision making, informed consent, and simple consent », Annals of Internal Medicine, vol. 140, no 1,‎ , p. 54–9 (PMID 14706973, DOI 10.7326/0003-4819-140-1-200401060-00012)
  6. « Can Consent to Participate in Clinical Research Involve Shared Decision Making? », AMA Journal of Ethics, vol. 22, no 5,‎ , E365-371 (PMID 32449651, DOI 10.1001/amajethics.2020.365)
  7. « What is inappropriate care? », JAMA, vol. 260, no 4,‎ , p. 540–1 (PMID 3290528, DOI 10.1001/jama.1988.03410040112039)
  8. « Shared decision making in patients with low risk chest pain: prospective randomized pragmatic trial », BMJ, vol. 355,‎ , i6165 (PMID 27919865, Central PMCID 5152707, DOI 10.1136/bmj.i6165)
  9. 9,0 9,1 et 9,2 « Patient preferences for medical decision making: who really wants to participate? », Medical Care, vol. 38, no 3,‎ , p. 335–41 (PMID 10718358, DOI 10.1097/00005650-200003000-00010)
  10. 10,0 et 10,1 « Do low-numeracy people avoid shared decision making? », Health Psychology, vol. 30, no 3,‎ , p. 336–41 (PMID 21553977, DOI 10.1037/a0022723)
  11. « Race, gender, and partnership in the patient-physician relationship », JAMA, vol. 282, no 6,‎ , p. 583–9 (PMID 10450723, DOI 10.1001/jama.282.6.583)
  12. « Are there racial differences in patients' shared decision-making preferences and behaviors among patients with diabetes? », Medical Decision Making, vol. 31, no 3,‎ , p. 422–31 (PMID 21127318, Central PMCID 3482118, DOI 10.1177/0272989X10384739)
  13. The Routledge Handbook of Health Communication, Routledge, coll. « Routledge Communication Series », , 63–89 p. (ISBN 978-1-135-64766-7), « Communication in medical encounters: An ecological perspective »
  14. « An exploration of factors promoting patient participation in primary care medical interviews », Health Communication, vol. 26, no 5,‎ , p. 427–36 (PMID 21416422, DOI 10.1080/10410236.2011.552482)
  15. « Trait anxiety and reactions to patient-centered and doctor-centered styles of communication: an experimental study », Psychosomatic Medicine, vol. 62, no 1,‎ , p. 33–9 (PMID 10705909, DOI 10.1097/00006842-200001000-00005)
  16. « Patient Decision Aids to Engage Adults in Treatment or Screening Decisions », JAMA, vol. 318, no 7,‎ , p. 657–658 (PMID 28810006, DOI 10.1001/jama.2017.10289)
  17. « Feasibility of web-based decision aids in neurological patients », Journal of Telemedicine and Telecare, vol. 16, no 1,‎ , p. 48–52 (PMID 20086268, DOI 10.1258/jtt.2009.001012)
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