Utilisateur:Rosaly Goyette/Brouillons/Blessure au visage (approche clinique)
Approche clinique | |
Ecchymose lors d'une blessure au visage | |
Caractéristiques | |
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Examens paracliniques | Panorex, CT-scan cérébral, Rayon x, CT-scan du visage, Rayon X |
Drapeaux rouges |
Fracture de la base du crâne, Obstruction des voies aériennes supérieures (approche clinique), Hématome rétro-bulbaire |
Informations | |
Terme anglais | Craniofacial injury, maxillofacial injury, facial trauma |
Spécialités | Ophtalmologie, urgentologie, chirurgie maxillo-faciale, ORL |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Une blessure au visage (ou blessure maxillofaciale) est un traumatisme impliquant la peau, les tissus mous, les os, les vaisseaux ou d'autres structures (yeux, dents, glandes salivaires) propres à cette région anatomique. Une atteinte concomitante des voies respiratoires supérieures et du système nerveux central doivent être recherchés et nécessitent une prise en charge immédiate.
Blessures au visage (109-8)
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000. |
Les données épidémiologiques varient notamment selon la démographie, les conditions socioéconomiques et les saisons. En Amérique du Nord, les blessures au visage comptent pour le tiers des traumatismes. La prévalence est plus élevée chez les hommes et chez les patients entre 18 et 35 ans. Les accidents impliquant un véhicule motorisé et les altercations physiques sont les causes les plus fréquentes à l'échelle mondiale. Au Québec, les accidents de la route demeurent la cause principale (45.5%), suivi des chutes (36.9%) et des blessures par objets contondants (9.6%). [1]
Étiologies
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
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Oreille | |
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Nez | |
Bouche | |
Yeux | |
Visage | |
Autes |
Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page. |
Exemple: | Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...] |
Plusieurs facteurs influencent la physiopathologie des blessures au visage dont le mécanisme lésionnel et la région anatomique impliquée. Quelle que soit la nature du traumatisme (p.ex. mécanique, chimique, thermique), elles résultent ultimement d'un stress qui surpasse la capacité de résistance des tissus.
Les traumatismes d'origine mécanique peuvent être pénétrants, contondants ou issus d'une combinaison des deux mécanismes.[3] Le degré de sévérité des blessures et les atteintes motrices, sensitives et esthétiques pouvant s'ensuivre dépendent entre autres de la vélocité et de l'intensité de l'impact.
Quant aux brûlures, elles déclenchent une réaction inflammatoire et une nécrose ischémique locale entraînant des dommages tissulaires plus ou moins profonds.[4]
Évaluation clinique
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Description: | Cette section contient les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique. Elle détaille les différents items qu'un clinicien doit rechercher lorsqu'il évalue le patient. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
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Facteurs de risque
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Description: | Cette section contient les principaux facteurs de risque discriminants à l'histoire. Ces facteurs de risques servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque à rechercher chez les patients qui se présentent avec céphalée sont :
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Les facteurs de risque à rechercher sont :
- l'âge
- l'emploi
- les sports de contact
- la consommation de substances
- les facteurs de risque d'une obstruction respiratoire : [5]
- un accident à haute vélocité
- une fracture postérieure
- une grande étendue des fractures
- un saignement important
- un traumatisme thoraco-abdominal associé
- des comorbidités pulmonaires ou autres
Questionnaire
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
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Il est important de demander quelques questions pour aider à localiser la blessure et son mécanisme. Cela se fait après l'approche primaire centrée sur l'ABC afin d'exclure une blessure grave. [5]
- Âge
- Comorbidités
- Niveau de vélocité de l'accident
- Un accident à haute vélocité peut être associé à de plus grands dommages craniofaciaux
- Détails de l'accident
- Mécanisme (prédit la sévérité du trauma et les blessures secondaires)
- Contexte
- Témoins
- Symptômes à rechercher:
- Douleur faciale
- Paresthésies du visage
- Vision floue, diplopie, perte de vision
- Audition
- Occlusion
- Est-ce que les dents ferment bien comme avant?
- Cervicalgie
- Paresthésie
- Porter attention particulière à l'abus, la maltraitance ou la violence domestique chez les femmes, les enfants et les patients âgés.
- Questionner sur la prophylaxie tétanique
- Dernier vaccin remonte à quand?
Examen clinique
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
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À l'examen physique, il est pertinent de rechercher les éléments suivants :
Approche primaire [5]
- ABCDE (voies respiratoires et circulation surtout)
- Airway: Évaluer la perméabilité des voies aériennes
- Si nécessaire, procéder à une intubation endotrachéale
- Stabiliser la moelle cervicale de manière précoce avec un collet cervical
- Breathing: Évaluer le besoin de ventilation
- Circulation:
- Empaquetage précoce de la cavité nasale et orale pour éviter un saignement excessif
- Disability: Rechercher des déficits neurologiques
- Calculer le score de Glasgow
- Rechercher des signes de trauma cérébral ou d'hypertension intracrânienne (convulsions, tachycardie, hypertension artérielle, perturbation respiratoire)
- Exposure: Exposer le patient au complet
- Évaluer d'abord les conditions potentiellement mettant la vie en danger
- Considérer un traumatisme intracrânien (principalement considéré par le mécanisme de la blessure)
- Rechercher des signes de fracture de la base du crâne (hémotympan, battle sign, racoon eyes)
- Évaluer d'abord les conditions potentiellement mettant la vie en danger
- Airway: Évaluer la perméabilité des voies aériennes
Approche secondaire [5]
- Inspecter le visage à la recherche de lacérations, d'oedème, d'ecchymoses, de déformité et d'asymétrie
- Palper le visage à la recherche de sensibilité ou de douleur
- Palper la totalité du visage peut détecter la majorité des fractures
- Examiner les yeux
- Mouvements extra-oculaires et réactivité des pupilles
- Examiner les nerfs crâniens II, III, IV et VI
- Bien regarder les paupières (ptose, gonflement...)
- Évaluer la pression intra-oculaire pour des signes de syndrome de compression orbital seulement en absence de blessure au globe
- Rechercher des signes de fracture de l'orbite :
- Enophtalmie
- Hématome sous-conjonctival
- Inégalité du rebord orbitaire inférieur
- Diplopie
- Anomalies des mouvements extra-oculaires
- Anesthésie en V2
- Rechercher des signes de fracture du plafond de l'orbite :
- Hématome sous-conjonctival
- Inégalité du rebord orbitaire supérieur
- Dystopie oculaire
- Ptose
- Diplopie
- Oeil pulsatile
- Rechercher des signes de traumatisme du complexe naso-ethmoïdal :
- Télécanthus
- Éistaxis
- Hématome sous-conjonctival
- Aplatissement de la glabelle
- Écoulement de liquide céphalo-rachidien
- Anosmie
- Déformation et déviation nasale
- Obstruction respiratoire
- Déviation septale
- Crépitation au dessus d'un sinus
- Hématome septal
- Rechercher des signes de fracture du complexe zygomatique (fracture tripode) :
- Épistaxis unilatéral
- Asymétrie des joues
- Hématome sous-conjonctival
- Trismus (limitation de l'ouverture buccale)
- Paresthésies V2
- Rechercher des signes de fractures mandibulaires :
- Malocclusion dentaire
- Fracture dento-alvéolaire
- Trismus
- Hématome sublingual et saignement oral
- Lacération intrabuccale
- Anesthésie V3
- Test de l'abaisse-langue[6]
- Demander au patient de serrer l'abaisse-langue entre les dents de la mâchoire supérieure et inférieure ipsilatérales. Exercer un mouvement de rotation externe pour tenter de casser l'abaisse-langue.
- Le test est négatif si l'examinateur réussit à briser l'abaisse-langue.
- Le test est positif si l'examinateur est incapable de briser l'abaisse-langue. Une imagerie médicale est alors recommandée.
- Examiner les oreilles et l'audition
- Hématome auriculaire
- Hémotympan
- Otorrhée de liquide cérébrospinal
- Examiner la cavité orale
- Déviation, malocclusion dentaire
- Dent manquante ou brisée
- Placer un doigt dans l'oreille externe et demander au patient d'ouvrir la bouche délicatement pour détecter blessure du condyle de la mandibule (ressentir des sons, cliquements...)
- Évaluer les nerfs crâniens, en particulier le trijumeau en évaluant la sensibilité faciale (V1, V2, V3)
- Examen cardio-pulmonaire
Examens paracliniques
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Description: | Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
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Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'un patient qui se présentent avec cette situation clinique sont : [5]
- Rayon X du nez antéropostérieur (AP) et latéral
- CT-scan du visage simple axial ou coronal, indiqué pour tous en cas de traumatisme facial
- Panorex, un scan radiographique panoramique, surtout utilisé lorsqu'il y a suspicion d'une fracture mandibulaire
À ajouter au besoin:
Drapeaux rouges
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Description: |
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Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
Commentaires: |
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Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
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Outre les drapeaux rouges d'un trauma habituel, il est important de porter une attention particulière à ces signes cliniques, qui peuvent mettre la vie en danger ou mener à une perte de fonction complète d'un organe. À ces drapeaux rouges s'ajoutent tous les signes d'un traumatisme crânien (voir Traumatisme crânien).
- fracture de la base du crâne, où il est possible de voir
- Hémotympan
- Rinorrhée ou otorrhée cérébrospinale
- Signe de Battle
- Raccoon eyes ou yeux au beurre noire
- obstruction des voies respiratoires causé par
- Déplacement de caillots sanguins, dents, ou segments fracturés
- Gonflement des tissus mous
- Rétroposition de la langue
- hématome rétro-bulbaire (menant à un syndrome de compression orbital)
- Exophtalmie
- Perte visuelle
- Pression intra-oculaire augmentée
- Oeil rouge (pas toujours)
- Effectuer une canthotomie latérale d'urgence
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Tel que mentionné plus haut, la première étape face à une blessure au visage est d'évaluer l'état hémodynamique et de procéder au ABC afin de stabiliser le patient et agir rapidement pour traiter des blessures graves et mettant en jeu le pronostic vital. Par exemple, il est possible de devoir intuber précocément afin de protéger les voies respiratoires.
Ensuite, un questionnaire et un examen physique plus détaillé peut être réalisé à la recherche de fracture, d'atteinte neurovasculaire, de blessure dentaire, etc. Il est bien important de ne jamais oublier l'examen neurologique, qui doit comprendre entre autre un score de Glasgow, l'évaluation des nerfs crâniens, ainsi que la recherche de symptômes et de signe de trauma cérébral. [5] Lors de l'examen du nez, il est primordial d'éliminer un hématome septal, particulièrement chez les jeunes enfants. Un hématome septal peut obstruer le flot sanguin au cartilage nasal, menant à une nécrose avasculaire du cartilage nasal avec perforation septale. C'est ce qu'on appelle la nécrose septale, la complication redoutée de l'hématome septal. Le tissu nécrotique se fait ensuite remplacer par du tissu fibreux, menant à des difformités faciales irréversibles. [7] En présence d'une lacération, toujours suspecter une fracture ouverte.
Un CT-scan de la tête est recommandé pour tous. Si une fracture spécifique est suspectée, un rayon X du nez pour éliminer une fracture du nez et un panorex du mandibule pour éliminer une fracture du mandibule peuvent être ajoutés. Au besoin, il est possible d'ajouter un rayon X de la colonne vertébrale si on suspecte une fracture de la colonne et/ou un CT-scan cérébral si on suspecte un processus intra-crânien aigu comme une hémorragie cérébrale. [5]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies) |
Commentaires: |
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Exemple: | |
L'approche primaire se fait toujours par l'évaluation des ABC (voir Examen clinique).
L'approche générale consiste à rétablir une occlusion dentaire normale, rétablir la vision et les mouvements extra-oculaires ainsi que de rétablir la stabilité et l'apparence faciale. Des blessures ouvertes à risque de s'infecter requièrent une irrigation et un débridement ainsi que l'administration prophylactique d'antibiotiques. Une prophylaxie tétanique peut aussi être considérée.
Un traitement définitif est souvent d'ordre chirurgical, habituellement par un chirurgien maxillofacial. Ce dernier peut procéder à une opération de type ROFI (réduction ouverture fixation interne), soit le réalignement et l'implantation de guides métalliques pour favoriser la guérison et le gain de fonction. Cette chirurgie est habituellement différée d'environ 5 jours pour permettre au gonflement de s'atténuer (sauf pour population pédiatrique, voir Populations particulières). L'oedème maximal est environ 48h post-trauma. [5]
D'autres consultants peuvent être considérées en fonction de l'étendu de la blessure (ophtalmologie, neurochirurgie, médecine dentaire...).
Traitement symptomatique
Les traitements suggérés sont les suivants :
- tête de lit à plus de 30° d'inclinaison [5]
- vaccin tétanos PRN
- traitement de l'hémorragie: [5]
- pression directe manuelle
- paquetage nasal
- réduction des fractures
- analgésie
- nettoyage et drainage
Traitement des étiologies
Anatomie | Étiologie | Description |
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Oreille | Hématome auriculaire |
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Nez | Fracture du nez |
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Hématome septal |
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Bouche | Lacération labiale |
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Lacération de la langue |
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Fracture dentaire |
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Avulsion dentaire |
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Yeux | Lacération palpébrale |
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Rupture du globe oculaire |
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Hématome rétrobulbaire |
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Hémorragie sous-conjonctivale |
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Fracture du plancher de l'orbite |
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Visage | Fracture maxillaire de Le Fort 1, 2 ou 3 |
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Fracture du mandibule | ||
Fracture de l'arche zygomatique |
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Fracture zygomaticomaxillaire (tripode) |
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Fracture du sinus frontal |
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Lacération faciale |
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Scalp | Lacération du scalp |
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Crâne | Fracture du crâne |
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Complications
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Les complications en lien avec cette présentation clinique sont :
- la complication 1
- la complication 2
- ...
Les structures osseuses les plus communément affectées sont l'os nasal, le plancher de l'orbite, le maxillo-zygomatique, le sinus maxillaire et le rameau mandibulaire.[24]
- Fractures nasales
- Fracture faciale la plus commune
- Les fractures nasales par force latérale présentent un meilleur pronostic que les fractures par force antérieure
- Epistaxis, déviation du septum, crepitus, hémorragie sous-conjonctivale
- Fractures du plancher orbital
- Fracture de type blow-out: trauma direct à l'oeil mène à une augmentation soudaine de la pression intra-orbitale et une fracture au plancher de l'orbite en épargnant le périmètre orbital [25][24][26].
- Possibilité d'avoir un saignement rétro-bulbaire, qui cause un syndrome compressif de l'oeil (voir Drapeaux rouges)
- Il est aussi possible que la fissure orbitale supérieure, soit l'ouverture par laquelle passent les nerfs crâniens III, IV, V1 et VI (mouvements extra-oculaires), soit fracturée, menant à une ophtalmoplégie douloureuse (+/- diplopie), une ptose, proptose et une anesthésie dans la région V1.
- Fractures maxillaire/médio-facialesLes fractures de Le Fort se présentent souvent de manière dramatique initialement, avec un saignement important et parfois des écoulements cérébrospinaux dans le Fort de type II et III.
- Le Fort I
- Fracture transverse à travers l'os maxillaire et en haut des racines dentaires. Une plainte commune est la malocclusion.
- Tirer sur la mâchoire antérieurement fera déplacer seulement l'os maxillaire
- Le Fort II
- Fracture pyramidale à travers le maxillaire central et le palais dure
- Tirer sur la mâchoire antérieurement fera déplacer l'os maxillaire et le nez
- Le Fort III
- Fracture qui cause une dysjonction craniofaciale de la base du crâne.
- Facies en forme d'assiette
- En décubitus dorsal, le visage du patient peut sembler très affaissé
- Tirer sur la mâchoire antérieurement fera bouger presque tout le visage, avec les yeux tenus en place seulement par le nerf optique
- Il est rare que la fracture de Le Fort III traverse parfaitement d'un côté à l'autre
- Il est rare que la fracture de Le Fort III traverse parfaitement d'un côté à l'autre
- Le Fort I
- Fractures zygomatiques
- La fracture peut se faire selon deux modèles principaux: fracture de type tripode ou fracture isolée de l'arche zygomatique
- La fracture de type tripode implique une lésion du rebord infraorbital, de la suture zygomaticofrontale et de la jonction zygomaticotemporale. Requiert antibiotiques IV et réparation chirurgicale
- La fracture isolée de l'arche zygomatique peut se réparer chirurgicalement de manière différée.
- Pathognomonique pour lésion zygomatique
- Hémorragie sous-conjonctivale
- Ecchymose périorbitale
- Hypoesthésie dans la distribution de V2
- Souvent, il y a une difficulté à ouvrir la bouche (trismus)
- La fracture peut se faire selon deux modèles principaux: fracture de type tripode ou fracture isolée de l'arche zygomatique
- Fractures mandibulaires
- Les fractures mandibulaires sont souvent diagnostiquées dans le contexte de malocclusion et de douleur au mouvement. Il y a aussi souvent une difficulté à ouvrir la bouche (trismus)
- Il peut y avoir une hypoesthésie dans la distribution de V3
Particularités
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Une attention particulière doit être notée pour le mécanisme de la lésion chez les enfants, les personnes âgées et les femmes, à la recherche de tout signe de violence conjugale ou de maltraitance.
Gériatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Pédiatrie[24]
Les fractures pédiatriques sont habituellement dues à des chutes, des accidents de bicyclettes, des accidents pédestres ou des accidents de transport.
La cricothyroïdotomie est contrindiquée chez les patients < 8 ans (et fortement déconseillée entre 9 et 12 ans), car la membrane cricothyroïde n'est pas complètement développée.
Les sinus maxillaires se développent jusqu'à l'âge de 6 ans, donc les fractures médio-faciales sont moins communes chez cette population.
Les os des enfants se remodèlent très rapidement (il peut y avoir des changements en moins d'une semaine), donc la réduction différée de la fracture est déconseillée.
Notes
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement. |
Exemple: | TRAITEMENTS
Les traitements:
NOTES Gériatrie
Pédiatrie
|
Références
- ↑ Yousef Katib, « Epidemiology of facial and orbital injuries in Quebec, Canada », sur escholarship.mcgill.ca (consulté le 11 mars 2024)
- ↑ « Maxillofacial trauma - WikEM », sur wikem.org (consulté le 27 mars 2023)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 12 mars 2024)
- ↑ « Brûlures - Blessures; empoisonnement », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 12 mars 2024)
- ↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 et 5,14 Opinion d'expert (Dr Elie Boghossian) [2022-02-28] Entendu lors d'une présentation sur la chirurgie plastique aux externes séniors en médecine à l'Université de Montréal
- ↑ « Pearl of the Week », sur us18.campaign-archive.com (consulté le 14 décembre 2023)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 2 mai 2023)
- ↑ (en) « Assessment and management of auricular hematoma and cauliflower ear », sur uptodate.com, 8 juin2022 (consulté le 9 mai 2023)
- ↑ 9,0 et 9,1 (en) « Nasal trauma and fractures in children and adolescents », sur uptodate.com, (consulté le 9 mai 2023)
- ↑ (en) « Assessment and management of lip lacerations », sur uptodate.com, (consulté le 9 mai 2023)
- ↑ « Evaluation and repair of tongue lacerations », sur uptodate.com, (consulté le 9 mai 2023)
- ↑ 12,0 et 12,1 (en) « Evaluation and management of dental injuries in children », sur uptodate.com, (consulté le 9 mai 2023)
- ↑ (en) « Eyelid lacerations », sur uptodate.com, (consulté le 9 mai 2023)
- ↑ (en) « Open globe injuries: Emergency evaluation and initial management », sur uptodate.com, (consulté le 9 mai 2023)
- ↑ Kelvin Y. C. Lee, Sharon Tow et Kee-Siew Fong, « Visual recovery following emergent orbital decompression in traumatic retrobulbar haemorrhage », Annals of the Academy of Medicine, Singapore, vol. 35, no 11, , p. 831–832 (ISSN 0304-4602, PMID 17160200, lire en ligne)
- ↑ Gerardo Gonzalez-Saldivar, Ingrid Yazmin Pita-Ortiz, Erick Omar Flores-Villalobos et Jesús Noel Jaurrieta-Hinojos, « Oxymetazoline: reduction of subconjunctival hemorrhage incidence after intravitreal injections », Canadian Journal of Ophthalmology. Journal Canadien D'ophtalmologie, vol. 54, no 4, , p. 513–516 (ISSN 1715-3360, PMID 31358153, DOI 10.1016/j.jcjo.2018.09.006, lire en ligne)
- ↑ Theodore A. Pasquali, Adam Aufderheide, Jason P. Brinton et Michele R. Avila, « Dilute brimonidine to improve patient comfort and subconjunctival hemorrhage after LASIK », Journal of Refractive Surgery (Thorofare, N.J.: 1995), vol. 29, no 7, , p. 469–475 (ISSN 1081-597X, PMID 23820229, DOI 10.3928/1081597X-20130617-05, lire en ligne)
- ↑ Jeffrey M. Bergeron et Blake S. Raggio, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31751088, lire en ligne)
- ↑ Christine M. Jones et Cecelia E. Schmalbach, « Zygomaticomaxillary Fractures », Facial Plastic Surgery Clinics of North America, vol. 30, no 1, , p. 47–61 (ISSN 1558-1926, PMID 34809886, DOI 10.1016/j.fsc.2021.08.004, lire en ligne)
- ↑ Raj D. Dedhia, Megan V. Morisada, Travis T. Tollefson et E. Bradley Strong, « Contemporary management of frontal sinus fractures », Current Opinion in Otolaryngology & Head and Neck Surgery, vol. 27, no 4, , p. 253–260 (ISSN 1531-6998, PMID 31116143, DOI 10.1097/MOO.0000000000000546, lire en ligne)
- ↑ (en) « Assessment and management of facial lacerations », sur uptodate.com, (consulté le 9 mai 2023)
- ↑ (en) « Assessment and management of scalp lacerations », sur uptodate.com, (consulté le 9 mai 2023)
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