Syndrome d'apnées obstructives du sommeil (programme d'exercices)

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Syndrome d'apnées obstructives du sommeil (programme d'exercices) (SAOS)
Programme d'exercices

Schéma démontrant l'obstruction aérienne de l'apnée du sommeil
Programme d'exercices
Indications Syndrome d'apnées obstructives du sommeil
Complications Aucune complication
Informations
Autres noms Apnée du sommeil
Wikidata ID Q16606552
Spécialités Kinésiologie, Pneumologie

Cette page concerne la prescription d'activité physique pour les patients atteints du syndrome d'apnée obstructive du sommeil.

Contexte

Le syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) se caractérise par des épisodes répétitifs d'arrêts respiratoires (apnées) et/ou de diminution du débit d'air inspiré (hypopnées) durant le sommeil en raison d'une obstruction des voies aériennes supérieures[1]. Ces désordres respiratoires peuvent entraîner une baisse de la saturation en oxygène, suivis de micro-éveils qui perturbent le rythme du sommeil[2].

En 2016 et en 2017, 6,4 % des Canadiens ont déclaré avoir reçu un diagnostic d’apnée du sommeil (indice d'apnées-hypopnées (IAH) de 5 événements ou plus par heure)[2]. Les adultes et les enfants peuvent être atteints de cette maladie et elle serait plus prévalente chez les hommes[2]. L'obésité est considéré comme le principal facteur associé au développement du SAOS, une caractéristique retrouvée chez 70% de cette population[3]. Il est aussi rapporté que ce syndrome est sous-diagnostiqué et que l'adhésion au traitement par pression positive continue (PPC) est non optimale chez cette population, bien qu'il soit le traitement le plus efficace[3]. En plus d'occasionner un sommeil moins réparateur, le SAOS peut engendrer des conséquences majeures pour la santé lorsqu'il n'est pas traité efficacement, telles que l'hypertension, des arythmies, des cardiopathies et des désordres métaboliques[4]. L'activité physique aurait un effet bénéfique pour la prévention du SAOS et peut être considéré comme traitement complémentaire dans la gestion de ce trouble respiratoire[5].

Indications

Les changements comportementaux dont la pratique régulière d'activité physique font partie des traitements recommandés pour tous les individus qui présentent un SAOS[6][7][8]. La perte de poids devrait être encouragée chez toutes les personnes en surpoids ou obèses présentant la maladie[7][9][10]. Il est important de noter que l'activité physique apporterait des bénéfices distincts que ceux apportés par le traitement par PPC[11].

Contre-indications

Aucune contre-indication spécifique au SAOS en lien avec l'activité physique n'est établie dans la littérature.

Cependant, cette population présente fréquemment de multiples comorbidités cardiovasculaires dont il faut tenir compte dans l'évaluation initiale (ex. l'hypertension artérielle, la fibrillation auriculaire, le diabète, la dépression et l'insuffisance cardiaque[12]).

Prescription recommandée

Aucune prescription d'exercice n'est établie pour le SAOS. Les exercices aérobies seuls ou combinés avec des exercices contre-résistance apporteraient des bénéfices significatifs pour la gestion de cette maladie[8]. Cependant, les modalités d'entraînement appliquées varient dans la littérature. L'application des recommandations générales d'activité physique pour les personnes en santé pourrait être considérée puisque des bénéfices significatifs sur la maladie ont été observés avec celles-ci[13].

Prescription générale d'activité physique pour les individus en santé selon le modèle FITT[14]
Modalité Fréquence Intensité Temps Type
Aérobie
  • ≥ 3 jours/semaine
  • Intensité modérée (40%-59% VO2R ou FCR) et /ou intensité élevée (60%-89% FCR).
  • 30-60 minutes/jour (≥ 150 min/semaine) d'intensité modérée; 20-60 min/jour d'intensité élevée (≥ 75 min/semaine)
  • Activité physique rythmique pouvant être en continu ou intermittente qui utilise de grands groupes musculaires (ex. marche, vélo, la natation).
Musculation
  • ≥ 2 jours/semaine
  • 60%-70% du 1 RM; avec une augmentation graduelle de la charge pour améliorer la force et et la masse musculaire.
  • ≥ 1 série de 8-12 répétitions; pour les individus plus expérimentés, une variété d'intensité et de répétitions peuvent être efficaces en fonction des objectifs individuels.
  • Machines, poids libres ou poids du corps. Exercices impliquant plusieurs articulations, ciblant les muscles agonistes et antagonistes.
Flexibilité
  • ≥ 2-3 jours/semaine
  • Étirer le muscle au point de ressentir une légère sensation d'inconfort.
  • Maintenir l'étirement statique pendant 10 à 30 s, maintenir l'étirement de 30 à 60 s pourrait apporter plus de bénéfices.
  • Statique, dynamique et/ou PNF.

Considérant que 60% de la prévalence du SAOS est expliquée par l'obésité[15], la prescription en termes d'activité physique pour les individus en surpoids ou obèses de l'American College of Sport Medicine (ACMS) pourrait aussi être considérée pour cette population.

Il ne semble pas y avoir de seuil spécifique de perte de poids pour améliorer les symptômes du SAOS, mais une perte de poids plus importante serait associée à de plus grands bénéfices[16]. Toutefois, une perte de poids < 5 % pourrait réduire les événements respiratoires, mais une perte de poids d'au moins 5 % (et idéalement d'au moins 10 %) est nécessaire pour réduire la prévalence du SAOS sévère[17][18].

Les individus atteints du SAOS ont souvent d'autres maladies chroniques et des comorbidités. Selon les recommandations de l'ACSM, le choix de la prescription, dans le cas où une personne présente d'autres maladies, doit être déterminé en fonction de la prescription la plus conservatrice[14].

Exécution

Échauffement et retour au calme

Une séance d'activité physique devrait toujours être précédée d'une période d'échauffement de 5-15 minutes en fonction des exigences de l'activité effectuée et de la condition physique de l'individu[14]. L'échauffement permet de préparer le corps à l'effort subséquent en augmentant la température et la souplesse des tendons et des muscles, en stimulant la circulation sanguine en périphérie et en favorisant la coordination et l'amplitude de mouvement [14][19]. D'ailleurs, il est suggéré d'effectuer un retour au calme d'environ 5 minutes après une séance d'entraînement. Bien que le retour au calme ne semblerait pas avoir d'impact important sur la performance[14], il peut être bénéfique pour prévenir des événements cardiaques et des blessures tout comme l'échauffement[20], ce qui est important étant donné la prévalence de maladies cardiovasculaires chez les individus ayant un SAOS[12].

Activité physique cardiovasculaire et musculaire

Différents régimes d'entrainement ont été suggérés dans la littérature (à noter qu'il n'y a aucun consensus). Voici quelques exemples.

  • 150 minutes d'exercice aérobie d'intensité modérée (60% de la FCR) par semaine réparties sur 4 jours et 2 jours d'exercices contre-résistance non consécutifs de 10-12 répétitions de 8 exercices différents (développé des épaules, tirade verticale et debout, flexion, extension et développé des jambes, développé des pectoraux, redressements assis). L'activité aérobie privilégiée était le tapis roulant, mais l'elliptique et l'ergocycle était utilisé en cas de douleur aux jambes.[13]
  • D'autres auteurs ont évalués l'effet de l'activité physique sur le même type de patients par un programme de réadaptation comprenant un volet éducatif, d'activité physique et de nutrition. Le volet d'activité physique incluait 6 séances par semaine de 45 minutes d'ergocycle au seuil ventilatoire, suivi de 30 minutes d'exercices contre-résistance, 15 minutes d'étirements et de 15 minutes d'exercices d'équilibre et de posture[21]. Ces modalités d'entraînement a eu des effets bénéfiques sur le SAOS.
  • Certains auteurs ont également effectué une intervention d'entraînement aérobie exclusivement de marche d'intensité modérée à raison de 5 jours par semaine à 60% du pic de consommation d'oxygène (VO2 pic) qui s'est avérée efficace pour les individus atteints du SAOS[22]. Dans le même ordre d'idées, il est rapporté que les patients qui auraient effectué un programme régulier où l'exercice aérobie était prédominant ont eu des effets bénéfiques sur plusieurs paramètres de la maladie, l'exercice aérobie étant le point commun des différents protocoles analysés[8].

Ces protocoles peuvent guider la prescription d'exercices pour une clientèle ayant le SAOS. Cependant d'autres paramètres sont à prendre en compte, notamment les intérêts et la capacité de l'individu pris en charge.

Exercices respiratoires

Le SAOS implique les muscles postérieurs de la langue et ceux des voies aériennes supérieures et inférieures. Les exercices respiratoires sembleraient avoir des bénéfices sur le SAOS. Ces améliorations ont été notées autant pour les exercices des voies aériennes supérieures et inférieures. Ces exercices comprenaient des exercices localisés de la zone oropharyngée, des exercices faciaux ou encore des exercices impliquant le système stomatognathique[1] (comprenant les dents, les mâchoires et les structures qui leur sont associées). Globalement, la thérapie musculaire des voies respiratoires inférieures et supérieures améliorent le SAOS léger à sévère et aucun effet indésirable n'a été signalé avec cette modalité d'exercice. Toutefois, ces exercices très spécifiques et fonctionnels relèvent davantage de l’expertise d'autres professionnels comme des physiothérapeutes, des inhalothérapeutes ou encore des orthophonistes[1].

Autres considérations

Avant d'entreprendre un programme de réadaptation physique, un test à l'effort pourrait être envisagé considérant que le SAOS augmente le risque relatif de souffrir d'un événement cardiovasculaire[4]. Il pourrait être envisagé en fonction de la sévérité du SAOS et de la stratification du risque d'événement cardiovasculaire[14].

Puisque le niveau de sédentarité est plus élevé chez les individus ayant un SAOS[11], il serait important de considérer une progression adéquate en établissant des objectifs plus atteignables au besoin, en commençant avec un volume réduit d'activité physique et en privilégiant la fréquence sur la durée ou l'intensité.

La pratique d’activité physique peut être limitée et impactée par une non adhésion à la PPC. Il est important d'encourager l'utilisation de ce traitement chez les patients, malgré que plusieurs aient de la difficulté à le tolérer. L'adhésion au traitement permettrait l'augmentation du niveau d'activité physique en plus de la réduction des barrières perçues à la pratique d'activité physique, notamment du manque d'énergie. Ainsi, le traitement par PPC pourrait favoriser l'adoption de saines habitudes de vie comme la pratique d'activité physique et son maintien à long terme[23]. Par ailleurs, puisque le début du traitement peut occasionner une légère prise de poids en raison de la dépense énergétique réduite lors du sommeil, une discussion sur cette possibilité peut être prévue avec le patient.

Complications

Il n'y a aucune complication spécifique à l'activité physique en lien avec le SAOS. De manière générale, l'activité physique est sécuritaire et les complications qui y sont associées sont rares[14].

Considérant que le risque relatif de souffrir d'un incident cardiovasculaire augmente avec la sévérité du SAOS, il est tout de même pertinent de prendre en compte cet élément[24].

Suivi

Le SAOS peut entraîner une somnolence diurne excessive, une diminution de la qualité de vie et une détérioration des fonctions cognitives se traduisant par une altération de la concentration et des pertes de mémoire[5]. Ainsi, il est important de considérer ces éléments dans la prescription d'exercices en portant une attention particulière à la progression des exercices, à leur complexité ainsi qu'à la récupération. L'entretien motivationnel est une composante clé avec cette clientèle pour orienter les objectifs du programme d'activité physique vers des objectifs axés sur les bénéfices pour la santé en lien avec leur maladie. En effet, considérant que la perte de poids, souvent recommandée par les professionnels de la santé chez cette population, est difficilement réalisable, celle-ci pourrait plutôt être considérée en tant qu'objectif complémentaire pour favoriser la motivation des individus d'autant plus que le niveau de sédentarité est plus élevée chez cette population[11]. La motivation est un élément primordial à développer pour l'adoption de comportements sains à long terme[14].

Bénéfices anticipés

Obstruction aérienne

L'activité physique est bénéfique pour la gestion de la SAOS. Tout d'abord, des programmes d'activité physique sont associés à une réduction de la sévérité de la maladie, par une réduction significative de l'IAH [3][5][11]. Les paramètres potentiels expliquant cette amélioration seraient davantage reliés au changement de la composition corporelle, notamment de la réduction du tissu adipeux au niveau des structures entourant les voies respiratoires supérieures et la langue[3]. Elle serait le deuxième traitement le plus efficace pour la réduire l'IAH après le traitement par PPC[5].

L'œdème des membres inférieurs est une condition fréquente chez les personnes inactives et sédentaires. Lorsqu'une personne effectue un changement de position de debout à couché, les fluides corporels se dirigent vers le cou et le thorax durant la nuit. Ce déplacement de fluide contribue également au rétrécissement et à l'affaissement des voies aériennes supérieures par l'augmentation de la pression au niveau de ces structures, ce qui contribue à l'apparition et à l'aggravation des symptômes du SOAS [25]. L'activité physique permettrait de réduire la rétention d'eau au niveau des membres inférieurs, ce qui diminuerait la quantité d'eau déplacée durant la nuit. Notamment, les activités musculaires et aérobies qui impliquent les membres inférieurs en raison de leur rôle favorable sur le retour veineux[5].

D'ailleurs, la force des muscles dilatateurs des voies aériennes supérieures sont altérées chez les personnes présentant un SAOS, ce qui diminue leur capacité à maintenir la perméabilité des voies aériennes pendant le sommeil. Les exercices respiratoires pourraient augmenter le tonus musculaire et le contrôle neuromusculaire des muscles oropharyngés, ce qui réduirait leur tendance à s'effondrer durant le sommeil[3].

Qualité du sommeil

Le SAOS perturbe la qualité du sommeil en raison des micro-éveils répétitifs qui se produisent durant toute la nuit. Les individus sont souvent fatigués et peuvent présenter de la somnolence diurne pouvant affecter leur vie quotidienne et professionnelle[5]. De plus, cette population rapporte souvent des symptômes anxio-dépressifs[26]. Les Canadiens adultes ayant déclaré avoir un diagnostic d’apnée du sommeil rapportent 2,2 fois plus souvent la présence d’un trouble de l’humeur comme la dépression par rapport à l’ensemble de la population adulte[2], sans compter que ceux-ci ont plus de difficulté à s'endormir et à rester endormis[27]. L'activité physique régulière peut avoir un impact positif sur la qualité, la durée du sommeil et la réduction de la somnolence diurne. Lors de l'activité physique, le corps produit et régule des hormones qui favorisent l'endormissement, notamment sur le rythme circadien de la mélatonine. La pratique régulière d'activité physique permet de réduire le stress et l'anxiété, deux facteurs souvent responsables des troubles du sommeil comme l'insomnie[28].

L'activité physique peut aussi avoir un impact sur les différents stades du sommeil sachant que chez les personnes atteintes du SAOS, le sommeil est fragmenté par des éveils fréquents, avec une augmentation du stade de sommeil léger (N1) et une diminution du stade de sommeil profond (N3) et du sommeil paradoxal[29]. Une activité physique régulière peut aider à prolonger la durée du sommeil profond, responsable de la récupération du corps et du sommeil paradoxal, nécessaire à la consolidation de la mémoire et de l'apprentissage[28].

Santé cardiovasculaire et métabolique

Le traitement par PPC a un impact limité sur les facteurs de risque cardio-métaboliques tandis que l'activité physique a des effets bien documentés sur un certain nombre de ces facteurs[11]. Le SAOS est associé à la résistance à l'insuline, à l'intolérance au glucose et au diabète de type 2, indépendamment de l'obésité [11]. L'activité physique améliore le contrôle de la glycémie et la sensibilité à l'insuline chez les patients atteints de diabète de type 2.

Le SAOS entraîne également une réponse inflammatoire systémique et du stress oxydatif en raison des micro-éveils et de l'hypoxie intermittente provoquant la suractivation du système sympathique au repos et durant le sommeil[4][30]. En effet, la suractivation du système nerveux sympathique et le retrait du système nerveux parasympathique sont associés à une augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque ce qui augmente le risque d'événements cardiovasculaires et d'arythmie [4]. À cet effet, l'activité physique peut améliorer la fonction du système nerveux autonome chez les personnes atteintes du SAOS en diminuant l'activation du système nerveux sympathique, ayant ainsi un effet cardioprotecteur. Sans compter que l'activité physique permet l'amélioration de la VO2 pic, ce qui serait favorable chez cette population qui a une capacité cardiorespiratoire altérée et une mauvaise efficacité de l'absorption de l'oxygène[5].

Un indice de masse corporel (IMC) élevé est un facteur de risque significatif du SAOS et de plusieurs autres maladies chroniques. L'activité physique combinée à une restriction calorique sont les deux traitements recommandés par les guides de pratique clinique de l'American Thoracic Society pour l'atteinte d'une perte de poids chez les personnes ayant le SAOS[31]. Une perte de poids de 10% chez les individus en surpoids et obèses permettrait d'atteindre une réduction de 25% à 30% de la sévérité de la maladie[32]. Il est à noter que la grande partie de la perte de poids dépend des changements alimentaires et qu'un volume important en activité physique doit être réalisé pour favoriser une dépense énergétique suffisante. Ainsi, la perte de poids est extrêmement difficile à obtenir chez la plupart des patients, en particulier chez ceux qui sont fatigués ou qui souffrent de somnolence diurne.

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