Utilisateur:Chouaib Ezzarzouri/Brouillons/Fièvre chez l'adulte (approche clinique)

De Wikimedica
Fièvre chez l'adulte (T°)
Approche clinique

Caractéristiques
Symptômes discriminants Congestion nasale, Rhinorrhée, Myalgies, Méléna, Nausées, Vertige (symptôme), Odynophagie, Céphalée (symptôme), Douleurs abdominales, Érythème migrant, ... [+]
Signes cliniques discriminants
Splénomégalie, Adénopathies, Faiblesse musculaire, Signe de Murphy, Photosensibilité, Crépitants pulmonaires, Tachycardie (signe clinique), Tachypnée (signe clinique), Sensibilité abdominale, Nodules d'Osler, ... [+]
Examens paracliniques
Formule sanguine complète, IRM, Urée, Créatinine, Bilan hépatique, Hémoculture, Radiographie thoracique, Ponction lombaire, CRP, Culture d'urine, ... [+]
Drapeaux rouges
Confusion, Agitation, Extrémités froides, Tirage (signe clinique), Tachypnée (signe clinique), Purpura, Battement des ailes du nez, Balancement thoraco-abdominal, Cyanose (signe clinique), Bruits cardiaques anormaux (approche clinique), ... [+]
Informations
Autres noms Hyperthermie
Spécialités Infectiologie, rhumatologie, médecine d'urgence, médecine de famille

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Objectif du CMC
Fièvre et hyperthermie (107-1)

La fièvre est une élévation de la température du corps. Tout dépendant des références et des protocoles hospitaliers, une classification générale de la fièvre et l'hyperthermie[note 1] peut aller comme suit[1] :

  • une faible fièvre : 37,3°C à 38°C
  • une fièvre modérée : 38,1°C à 39°C
  • une fièvre élevée : 39,1°C à 41°C
  • une hyperthermie : >41°C.

Pour la fièvre chez les patients immunosupprimés[note 2], voir immunosuppression. Pour la fièvre chez l'enfant et le nouveau-né, voir Fièvre chez un nouveau-né ou un enfant (approche clinique).

Épidémiologie

La fièvre est une des raisons de consultation les plus fréquentes en contexte d'urgence, expliquant en moyenne près de 5% des visites parmi la population générale, et jusqu'à 15% des visites des patients âgés[2].Une étude soulève une incidence de fièvre au triage de l'urgence plus importante en soirée qu'en matinée[3].

Une autre étude rapporte que la fièvre subjective, donc perçu par le patient, est très peu prédictible d'une fièvre qui sera objectivé par un thermomètre[4].

On note une incidence de fièvre nosocomiale en soins intensifs jusqu'à 44%, surtout chez les jeunes patients en contexte neurologique ou traumatique.[5]

À noter que le sepsis compte jusqu'à 74% des causes de fièvre en contexte hospitalier, suivi des fièvres médicamenteuses, des néoplasies et de l'ischémie tissulaire[1]. Pour ce qui est des fièvres néoplasiques, on estime l'incidence ente 7 et 31%. Chez les patients connus pour une tumeur maligne, 41% des fièvres non-infectieuses sont des fièvres néoplasiques.[6]

Étiologies

Étiologies fréquentes[7]
Infectieuses Bactériennes Neurologiques
ORL
Respiratoires
Cadiovasculaires l'endocardite
Digestives
Cutanées
Musculosquelettiques
Génito-urinaires
  • la pyélonéphrite aiguë (PNA)
  • la maladie inflammatoire pelvienne (PID)
Systémiques la maladie de Lyme
Virales
Parasitaires le paludisme
Fongiques
Auto-immunes[8]
Néoplasiques
Hématologiques
Métaboliques la tempête thyroïdienne
Environnementales et médicamenteuses[9]

Physiopathologie

L'hypothalamus contrôle la température corporelle comme le thermostat d'une maison. En temps normal, ce centre maintient une température centrale entre 37° et 38°C, avec une variation physiologique au courant de la journée d'environ 0,5°C. La plus basse valeur est mesurée en matinée alors que la plus haute valeur est prise en après-midi, suivant les changements métaboliques physiologiques, la variabilité hormonale, le cycle circadien et l'activité physique.[1]

La fièvre est une conséquence de la réponse hypothalamique à une agression tissulaire, qu'elle soit d'origine microbienne, auto-immune, néoplasique, etc. En effet, lorsque les signaux pyrogènes d'une telle agression atteignent l'hypothalamus, celui-ci élève le seuil "contrôle" de la température centrale afin d'optimiser la réponse immunitaire, entre autres.[1]

Les substances pyrogènes responsables peuvent être initialement de 2 natures, soit exogènes ou endogènes. Les substances exogènes, soit en provenance de micro-organismes ou de leurs métabolites, doivent cependant stimuler dans un deuxième temps la production d'endogènes, soit des cytokines telles que les interleukine-1 et 6, le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-a), etc. Ces substances endogènes viennent donc rejoindre l'hypothalamus et entrainent une élévation anormale du taux de prostaglandines E2 ayant une propriété pyrogénique. Les PGE2 viennent agir sur les récepteurs EP3 hypothalamiques au niveau de l'organum vasculosum de la lamina terminalis (OVLT) dans la zone préoptique ventrale médiale de l'hypothalamus. À noter que ces réactions cellulaires sont possibles grâce à l'absence de la barrière hémato-encéphalique dans cette région.[1]

La résultante finale de toutes ces réactions est donc la hausse du seuil de contrôle. Pour que le corps puisse s'adapter à ce changement, celui-ci procède à une vasoconstriction périphérique afin de conserver la chaleur, et à l'activation de la thermogénèse au niveau des tissus adipeux bruns et des muscles squelettiques. Pour expliquer les frissons, il est important de comprendre que la chaleur est un produit de l'inefficacité de l'usage d'ATP par les mitochondries. En effet, le corps effectue des contractions rapides et répétés des muscles squelettiques, afin de profiter de cette particularité du métabolisme mitochondrial.[11][12]

Parallèlement à ces deux changements, on note aussi une réponse immunitaire importante, incluant une leucocytose, une activation et une prolifération des lymphocytes, la stimulation des cellules "natural killers", l'augmentation de synthèse de collagène et de la dégradation de protéines musculaires, ainsi que l'augmentation de réactifs de phase aiguë, tels que la protéine C-réactive (CRP), la transferrine, etc.[1][13]

Cette réaction de survie nécessite tout de même un coût métabolique significatif; pour chaque degré Celsius, le corps doit augmenter son taux métabolique de 10 à 12,5%. Les principales conséquences métaboliques suite à la fièvre sont les suivants[1] :

  • une augmentation de la demande en oxygène, supporté par une élévation du rythme respiratoire et cardiaque
  • un changement métabolique passant de l'usage de glucose à l'usage de produits de dégradation de gras et de protéines
  • une augmentation de la motilité et de l'activité des cellules immunitaires.

Il y a une différence primordiale à connaître avec l'hyperthermie: la fièvre est une condition où l'hypothalamus élève le seuil de la température centrale tout en permettant au corps de maintenir ses organes fonctionnels et sous contrôle. L'hyperthermie, d'un autre côté, est une condition où la température corporelle augmente au-delà de la des capacités de contrôle de l'hypothalamus.[1]

Évaluation clinique

L'évaluation clinique doit en priorité déterminer la gravité de la situation, afin d'adapter le questionnaire et l'examen physique et d'optimiser la prise en charge. Le pronostic vital peut malheureusement être rapidement engagé.

Facteurs de risques

Les facteurs de risque à rechercher sont les contextes suivants[14] :

Facteur de risque Étiologies
Contact infectieux
  • infection des voies respiratoires hautes ou basses (virales et bactériennes) : sinusite, pneumonie, COVID-19, influenza
  • infection digestive : cholangite, cholécystite aigue, gastro-entérite virale et bactérienne
  • infection génito-urinaire : PNA, PID
  • infection cutanée : cellulite bactérienne, fasciite nécrosante
  • abcès rétropharyngé, amygdalien et périamygdalien
  • abcès dentaire
  • une OMA
  • une méningite
Contexte d'hospitalisation
  • infection du site du cathéter
  • infection urinaire (sonde à demeure)
  • pneumonie sous ventilateur
  • atélectasie (post chirurgie)
  • infection post-opératoire
  • thrombose veineuse, embolie pulmonaire
  • infection à C. difficile
  • colite pseudomembraneuse
  • des plaies de lit
  • une réaction de transfusion
Voyage en régions endémiques
  • diarrhée du voyageur
  • paludisme
  • fièvre typhoïde
  • dengue
  • hantavirus
  • hépatite virale
  • zika
  • fièvre jaune
  • ébola
  • chikungunya
  • encéphalite japonaise
  • rage
  • rougeole
  • coccidiodomycose
  • histoplasmose
  • blastomycose
  • infections à rickettsies (incluant la fièvre africaine et la fièvre pourprée méditerranéenne)
Griffure, morsures, piqûres d'insectes En fonction de l'animal en question :
  • pour les tiques : maladie de Lyme, rickettsiose, ehrlichiose ou anaplasmose, babésiose, fièvre récurrente, tularémie
  • pour les moustiques : encéphalite causée par des arbovirus, paludisme, infection par le virus Zika, fièvre jaune
  • pour les animaux sauvages : tularémie, rage, infection à hantavirus
  • pour les animaux domestiques : brucellose, maladie des griffes du chat, fièvre Q, toxoplasmose
  • pour les oiseaux : psittacose, grippe aviaire
  • pour les reptiles : infection à la Salmonella
  • pour les chauves-souris : la rage ou l'histoplasmose
  • pour les puces : la peste

En général, les blessures par insectes sont un facteurs de risque de la cellulite.

Immunodépression
  • bactéries: bactéries encapsulées (pneumocoque), staphylocoque aureus, BGN, Mycobacterium
  • virus: cytomégalovirus, varicelle, zona
  • parasites : toxoplasmose, cryptospridium
  • mycoses : aspergillose, candidose
  • méningite
  • arthrite septique
  • cellulite bactérienne
  • fasciite nécrosante
Prise médicaments ou drogues
  • intoxication à la cocaïne, amphétamines ou ecstasy
  • syndrome neuroleptique malin
  • syndrome sérotoninergique
le travail dans un environnement chaud ou saison estivale le coup de chaleur
L'âge Chez les jeunes :
  • les maladies inflammatoires intestinales (MII)
  • la pharyngite
  • la mononucléose à EBV ou CMV
  • les infections transmissibles sexuellement.

Chez les personnes âgées :

  • la pneumonie
  • la cellulite.
L'absence de vaccins
  • rougeole
  • varicelle
  • croup
  • méningite
L'usage de drogues intraveineuses
  • VIH
  • hépatite C
  • endocardite
  • ostéomyélite
Un cancer actif
  • TVP
  • embolie pulmonaire
  • fièvre paranéoplasique

Questionnaire

Il est important de bien caractériser les éléments suivants :

  • la chronologie de la fièvre (peu utile au diagnostic différentiel mais pertinente afin de déterminer la gravité de l'atteinte)
    • fièvre aiguë si < 7 jours
    • fièvre subaiguë si 1 - 3 semaines
    • fièvre chronique si > 3 semaines (aussi connue dans la littérature comme fièvre d'origine inconnue[15])
  • l'intensité de la fièvre, permettant d'évaluer la gravité de l'atteinte
  • la modalité d'enregistrement de la fièvre
    • il existe une variabilité significative selon l'endroit où la température est prise, ceci est discuté dans la section "mesure de la température"
  • l'apparition de la fièvre
    • une apparition insidieuse de la fièvre doit faire penser à une atteinte néoplasique[16] et à la tuberculose[17]
  • l'évolution de la fièvre
    • une évolution intermittente peut faire penser entre autres à l'endocardite[18]
  • les signes ayant précédé la fièvre
    • certaines maladies développent une phase prodromique précédant le début de la fièvre, comme le paludisme[19]
  • les antécédents personnels et familiaux, surtout ceux mentionnés dans la section Facteurs de risque
  • les médicaments pris pour baisser la fièvre et leurs effets
  • la consommation récente d'alcool, tabac ou drogues
  • une exposition infectieuse ou chimique.

Les symptômes associés suivants seront aussi à questionner :

Type de questionnaire Symptômes associés Étiologies à considérer
Questionnaire neurologique une céphalée
  • méningite
  • encéphalite
  • artérite temporale
  • sinusite
  • IVRS
  • influenza et COVID-19
  • paludisme[20]
  • méningite
  • encéphalite
Questionnaire ORL une otalgie
  • OMA
  • pharyngite à streptocoque
  • abcès rétropharyngés
  • abcès amygdaliens
  • abcès périamygdaliens
  • pharyngite à streptocoque
  • abcès rétropharyngés
  • abcès amygdaliens
  • abcès périamygdaliens
  • abcès dentaire
  • sinusite
  • IVRS
  • influenza et COVID-19
  • rougeole
Questionnaire cutané un érythème à morphologie particulière
un érythème non spécifique ou autre décoloration de la peau
  • cellulite bactérienne
  • fasciite nécrosante
  • thromboses veineuses profondes (TVP)
Questionnaire digestif maladies intestinales inflammatoires
  • appendicite
  • cholangite
  • cholécystite aigue
  • hépatite A, B, C, D, E
  • paludisme[20]
  • gastro-entérite bactérienne
  • colite pseudomembraneuse
  • gastro-entérite virale
Questionnaire cardiaque et respiratoire
  • pneumonie
  • tuberculose
  • influenza
  • COVID-19
  • IVRS
  • mononucléose
  • embolie pulmonaire
  • endocardite
des hémoptysies
  • embolie pulmonaire
  • endocardite (complication rare)
  • tuberculose
des expectorations anormales
  • pneumonie
  • tuberculose
  • influenza
  • COVID-19
  • IVRS
Questionnaire génito-urinaire pyélonéphrite aigue
pertes vaginales anormales maladie inflammatoire pelvienne
Questionnaire musculosquelettique
  • maladie de Lyme
  • arthrite septique
  • ostéomyélite
  • maladies auto-immunes
  • paludisme[20]
Autre perte de poids
  • maladie inflammatoire
  • fièvre paranéoplasique
  • tuberculose
exposition à la chaleur coup de chaleur

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.

L'examen physique se doit d'être complet, afin d'objectiver les éléments suivants[22] :

Signes associés A rechercher Étiologies associées
signes vitaux
questionnaire cutanée un érythème à morphologie particulière.
un érythème non spécifique.
  • la cellulite bactérienne
  • la fasciite nécrosante
  • les thromboses veineuses profondes (TVP)
un ulcère.
Maladies auto-immunes.[21][26][27][28][24]
un purpura palpable.
un érythème maculeux ou maculo-papuleux non prurigineux.
  • La maladie de Still[29]
  • le VIH[25] (primo infection)
Un érythème maculeux prurigineux.
Un ictère.
  • Une hépatite A, B, C, D, E
L'endocardite
examen neurologique
  • Méningite
  • Encéphalite
Artérite temporale
examen ORL
examen lymphatique Des adénopathies. le lymphome de Hodgkin et non-hodgkinien
examen abdominal
examen pulmonaire
examen cardiaque Des bruits cardiaques anormaux. l'endocardite
examen gynécologique
  • la pyélonéphrite aigue (PNA)
  • la maladie inflammatoire pelvienne (PID)
examen musculosquelettique

Mesure de la température

Une variabilité existe selon l'endroit où la température est prise. On peut classer les endroits les plus communs en ordre croissant de précision comme suit[1] :

  • la température axillaire
  • la température buccale: doit de préférence être prise à distance des repas après 20 minutes de repos; à majorer de 0.5 °C pour avoir la température centrale[31]
  • la température urinaire
  • la température tympanique: peut être faussée par l'obstruction du conduit par du cérumen[31]
  • la température rectale.

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant
Commentaires:
 
  • En lisant cette section, le lecteur devrait être en mesure de comprendre les indications et les signes paracliniques attendus pour chaque examen paraclinique, ce qui lui permettra d'avoir une compréhension approfondie de la manière d'utiliser les examens paracliniques pour naviguer le diagnostic différentiel et diagnostiquer la maladie. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Chaque examen paraclinique devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Examen paraclinique. Le modèle Signe paraclinique n'est pas utilisé.
  • La liste à puce ou le tableau sont les formats à utiliser. Lorsque la liste à puce est utilisée, celle-ci est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
  • une tomodensitométrie cérébrale sans contraste [Examen paraclinique] pour éliminer un saignement intracrânien [Signe paraclinique discriminant] (AVC démorragique) et des masses intracrâniennes [Signe paraclinique discriminant] (métastases ou cancer cérébal) grossières
  • une ponction lombaire [Examen paraclinique] si le patient fait de la fièvre ou s'il y a des signes de méningisme à l'examen physique :
    • en cas de méningite, une leucocytose importante dans le LCR [Signe paraclinique discriminant] et une coloration au Gram positive [Signe paraclinique discriminant] est caractéristique
  • une vitesse de sédimentation [Examen paraclinique] chez tous les patients de plus de 50 ans pour éliminer l'artérite temporale ou chez tous les patients qui pourraient avoir des symptômes compatibles
  • etc.

En fonction de la présentation clinique, les bilans sanguins de première ligne demandés sont les suivants :

D'autres tests de première intention peuvent être demandés :

Examens supplémentaires selon le contexte clinique

Selon la clinique on peut procéder aux tests suivants[32] :

Contexte clinique Examens
Atteinte grave, choc, foyer infectieux non identifié
Atteinte neurologique
  • une ponction lombaire pour y faire une étude chimique, cytologique, bactériologique ainsi qu'une culture bactérienne
Arthralgie
  • une ponction articulaire pour y faire une étude chimique, cytologique, bactériologique ainsi qu'une culture bactérienne et une analyse microscopique à la recherche de micro-cristaux
Atteinte uro-génitale
Suspicion de mononucléose
  • test d'anticorps hétérophiles (monotest)
Douleurs musculaires
  • si suspicion d'atteinte musculaire
Signes d'artérite temporale
  • une biopsie de l'artère temporale, à y penser chez le sujet âgé de plus de 60 ans présentant une VS significativement élevée, en particulier s'il existe d'autres symptômes évocateurs d'une artérite à cellules géantes
UDIV, suspiçion d'endocardite
  • échocardiographie trans-thoracique ou trans-œsophagienne
Facteurs de risques de VIH et /ou d'hépatites
  • sérologies des hépatites
  • sérologie du VIH
Suspicion de maladie auto-immune
Facteur de risque de tuberculose
Contexte de malignité, de troubles myéloprolifératifs, d'atteintes auto-immunes ou d'une fièvre dont l'origine reste inconnu
  • une biopsie ganglionnaire
  • un TEP: préféré au TDM pour les processus inflammatoires ou néoplasiques, et peut guider une biopsie ou aspiration
Suspiçion d'ostéomyélite
  • un IRM est nécessaire pour bien caractériser l'atteinte

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

Il est nécessaire de s'assurer de l'absence de signes de gravité avant de procéder à un interrogatoire complet et plus détaillé. Le tableau suivant résume ces signes[33] :

Système concerné Signes à éliminer
Système neurologique
Système cutané
Système cardiovasculaire
Système respiratoire

En contexte de fièvre, les situations particulières suivantes doivent nécessiter une intervention rapide :

  • une patiente enceinte
  • un patient immunosupprimé.

L'intervention rapide inclut la stabilisation du patient, les prélèvements sanguins de première ligne ainsi que les hémocultures, et le début d'une antibiothérapie à large spectre, qui sera à modifier selon les résultats des hémocultures.

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies)
Commentaires:
 
  • Le traitement spécifique associé à chaque étiologie est spécifié sur sa page de maladie (ne pas la décrire sur la page d'approche clinique). Le traitement général en lien avec l'approche clinique est décrit (par exemple, le soulagement du symptôme).
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Le tableau peut être adéquat en fonction du contexte.
  • Des algorithmes de traitement peuvent être présentés avec le modèle Flowchart (voir Aide:Diagramme).
Exemple:
 

Symptomatique

Le tableau suivant résume les lignes de traitement symptomatique :

Antipyrrétiques et support[34]
1ère intention
2e intention
  • ibuprofène (Advil®) 400 à 600 mg PO q6h (peut être utilisé en combinaison avec l'acétaminophène)
  • aspirine (rarement utilisé pour cette indication)

Patient instable

Page principale: Choc septique#Traitement

Le traitement étiologique sera adapté à la cause retrouvée ou aux germes généralement responsables des infections sur le site identifie.

Pour les étiologies bactériennes, certains contextes nécessitent le début d'une antibiothérapie à large spectre tout juste après les prélèvements d'hémocultures[note 3], tels que[35] :

  • un sepsis ou un choc septique[36]
    • l'usage du score "Quick SOFA" pour le sepsis est à prioriser au chevet du patient[37]
  • la suspicion d'une infection grave nosocomiale ou par la présence d'autres signes de gravité tel qu'un purpura fulminant
  • un patient neutropénique.

L'antibiothérapie à large spectre doit être adapté en fonction du germe suspecté[38] :

Cette antibiothérapie devra être dans un 2e temps révisé en fonction de l'antibiogramme.

Traitement des étiologies

Traitement des étiologies
Étiologie Description
Étiologie 1
Page principale: Étiologie 1#Traitement
  • Décrire le traitement en quelques lignes.
  • Les détails sont donnés sur la page de maladie.
  • Ne pas mettre de balises dans ce tableau.
Étiologie 2
Page principale: Étiologie 2#Traitement
  • Décrire le traitement en quelques lignes.
  • Les détails sont donnés sur la page de maladie.
  • Ne pas mettre de balises dans ce tableau.
... ...

Suivi

Quand l'étiologie reste incertaine au bout d'une semaine d'hospitalisation, ou et que la fièvre persiste à 38.3 °C ou plus pendant au moins 3 semaines, on parle de fièvre d'origine inconnue.[39]

Complications

En plus des complication des pathologies causales, la fièvre en soit peut occasionner à long terme certaines complications en fonction de l'organe ou système impliqué.

Les complications neurologiques sont dues à la sensibilité des cellules de Purkinje dans le cortex cérébelleux à la chaleur, et par l'augmentation de l'excitabilité neuronale. On identifie les complications suivantes[1][40] :

De plus, la fièvre peut aussi être une cause de décompensation d'atteintes cardiaques, telles que :

À partir d'une fièvre > 40°C, on observe une diminution de l'influx sanguin au tractus gastro-intestinal, en plus du stress oxydatif, de la présence de protéines dénaturées et des dommages membranaires, ce qui résulte en l'augmentation du risque d'inflammation, d'œdème gastro-intestinal. On note aussi une augmentation des enzymes hépatiques, une insuffisance hépatique aiguë (même après la correction de la fièvre) et dans certains rares cas des dommages hépatiques permanents.[1]

L'augmentation de seulement 2°C de la température corporelle peut déjà altérer le débit de filtration glomérulaire (DFG) et mener à une insuffisance rénale aigue, pouvant être exacerbé par l'activation du système rénine-angiotensine-aldostérone dans des cas hyperthermiques[1].

Des altérations hémostatiques sont aussi notés en contexte d'hyperthermie[1] :

Particularités

Gériatrie

La fièvre chez la personne âgée est une problématique légèrement différente de la présentation typique chez l'adulte, dû à la fragilité du système immunitaire retrouvée chez cette population. Dans ce sens, la personne âgée pourrait ne pas développer de fièvre pour une même infection qui l'aurait causé chez l'adulte, ou développer une légère fièvre non proportionnelle à la gravité de l'infection. Ce phénomène peut être accentué avec la prise récente d'anti-inflammatoires.[41]

Bien que l'approche clinique reste la même entre l'adulte et la personne âgée, les plaintes fréquentes liés à la fièvre sont souvent sous-estimés par le patient âgé, et celui-ci à tendance à consulter qu'après l'atteinte des fonctions mentales ou suite à une altération significative des activités quotidiennes.[41]

À noter que les personnes âgés sont plus susceptibles de présenter des manifestations graves d’infections virales respiratoires, telles que la grippe et le COVID-19 et le virus respiratoire syncytial (VRS), mais aussi urinaires et cutanées.[41]

Notes

  1. La fièvre est une condition où l'hypothalamus élève le seuil de la température centrale tout en permettant au corps de maintenir ses organes fonctionnels et sous contrôle. L'hyperthermie, d'un autre côté, est une condition où la température corporelle augmente au-delà de la des capacités de contrôle de l'hypothalamus.
  2. L'immunodépression est une conséquence d'une transplantation d'organes, de traitements médicaux tels que la chimiothérapie ou les traitements anti-rejets, et de certaines conditions chroniques auto-immunes, tels que le lupus, le diabète de type 1, la polyarthrite rhumatoide, le sida et l'hépatite C.
  3. Car une antibiothérapie pourrait décapiter une infection et rendre l'antibiogramme impossible.

Références

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