Utilisateur:Sarah Hammoumi/Brouillons/Toux aiguë (approche clinique)
Toux (18)
La toux est une action réflexe du tractus respiratoire permettant de dégager les voies respiratoires supérieures. C’est un symptôme fréquent et peu spécifique.[1][2][3] La toux peut être aiguë ou chronique[3]:
- aiguë < 3 semaines
- chronique > 3 semaines.
Cette page concerne la toux aiguë, pour la toux chronique, voir Toux chronique (approche clinique).
1 Épidémiologie[modifier | w]
La toux est l’une des symptômes les plus courants pour lesquels des soins ambulatoires sont recherchés auprès des cliniciens. L’évaluation et la gestion de la toux peuvent représenter jusqu'à 40 % de consultations auprès des cliniciens.[4]
2 Étiologies[modifier | w]
Les principales causes de la toux aiguë sont :
- l'exposition à des substances irritantes
- l'exacerbation aiguë de maladie pulmonaire obstructive chronique
- l'asthme
- l'embolie pulmonaire
- l'infection des voies respiratoires supérieures
- l'insuffisance cardiaque
- la pneumonie acquise en communauté
- la bronchite
- une maladie pulmonaire occupationnelle
- les bronchiectasies
- la COVID-19
- l'influenza
- la tuberculose: dans les zones d'endémie, il faut envisager la tuberculose pulmonaire chez tous les patients qui toussent, quelle que soit la durée[5]
- la coqueluche chez les patients présentant des facteurs de risque, par exemple une sous- immunisation et/ou un contact avec une personne infectée[6]
- les IECAs et dans une moindre mesure les ARAs.
3 Physiopathologie[modifier | w]
La toux est une action réflexe du tractus respiratoire ayant pour but de dégager les voies respiratoires supérieures. Il en résulte d’une irritation des récepteurs de la toux aux stimuli mécaniques et chimiques. Divers mécanismes physiopathologiques peuvent mener à la toux par des récepteurs, dépendamment de l'étiologie. Ces récepteurs se retrouvent au niveau de l'épithélium des voies respiratoires supérieures et inférieures, le péricarde, l'œsophage, le diaphragme et l'estomac. Les récepteurs chimiques sensibles à l'acide, au froid, à la chaleur, aux composés de type capsaïcine et à d'autres irritants chimiques déclenchent le réflexe de toux via l'activation des canaux ioniques Au niveau des voies respiratoires supérieures, la toux peut notamment être due à un écoulement post-nasal, une irritation directe ou une inflammation des récepteurs. Déplus, les récepteurs mécaniques de la toux peuvent être stimulés par des déclencheurs tels que le toucher ou le déplacement. Les impulsions des récepteurs de la toux stimulée traversent une voie afférente par le nerf vague vers le centre de la toux dans la moelle. Ce processus est en partie sous un certain contrôle des centres corticaux supérieurs. La toux involontaire est régulée par des afférences nerveuses vagales. Il y a toutefois un important contrôle cortical pouvant se manifester par l'inhibition de la toux ou par une toux volontaire. Par conséquent, l'effet placébo peut avoir un effet important sur la toux. Pour la même raison, des problématiques psychologiques peuvent causer la toux. [7][2][1]
4 Évaluation clinique[modifier | w]
4.1 Facteurs de risques[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les principaux facteurs de risque discriminants à l'histoire. Ces facteurs de risques servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque à rechercher chez les patients qui se présentent avec céphalée sont :
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Les facteurs de risque à recherche [8]sont :
- exposition professionnelle à des irritants ou des allergènes : évoque la présence de l'asthme professionnel ou maladie pulmonaire liée à l'environnement
- tabagisme chronique est un drapeau rouge et indique un patient qui est probablement atteint d'une EAMPOC ou de bronchiectasies
- un voyage, une immobilisation ou des antécédents d'EP ou de TVP évoquent une possible embolie pulmonaire
- un contact infectieux avec des cas de COVID-19, d'influenza ou de coqueluche[9]
- un voyage en zone endémique évoque une possible infection à la tuberculose[10]
- des mauvaises conditions socio-sanitaires mettent à risque d'asthme ou de maladies infectieuses.
4.2 Questionnaire[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
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Chez les patients atteints par cette problématique, les symptômes à rechercher au questionnaire sont :
- Aux antécédents:
- Aux habitudes de vie :
- le tabagisme chronique est quasiment toujours présent dans les exacerbations de la maladie pulmonaire chronique.
- À l'histoire de la maladie actuelle
- une prise récente de bêtabloqueurs chez les patients asthmatiques peut causer une exacerbation de cette pathologie.[1]
- prise d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA) peut occasionner l'apparition d'une toux aigue
- L'exposition à l'air froid, aux odeurs irritantes et le caractère nocturne de la toux évoque la présence de l'asthme
- des étouffements pourraient avoir causé une pneumonie
- Caractéristiques de la toux :
- la Une toux sèche indique une infection des voies respiratoires supérieures ou une pneumonie.
- des expectorations claires ou purulentes sont présentes dans les infections des voies respiratoires supérieures, la pneumonie et l'EAMPOC.
- La présence d'hémoptysie, évoque une potentielle embolie pulmonaire et demande une prise en charge immédiate
- une dyspnée, oriente vers une embolie pulmonaire ou une crise d'asthme sévère.
- La toux déclenchée par le décubitus dorsal indique un patient atteint d'une insuffisance cardiaque.
- La rhinorrhée et les maux de gorge indiquent une atteinte probable d'une infection des voies respiratoires supérieures
- une perte de poids récente, qui accompagne une toux qui s'intensifie ou qui ne disparaît pas au bout de quelques jours doivent alerter vers une cause maligne : cancer bronchique ou pulmonaire [11]
- À la revue des systèmes :
- une perte de poids, sueurs nocturnes ne seront pas présents dans l'insuffisance cardiaque, mais quasiment toujours dans une cause maligne ou une tuberculose.
- Fièvre, frissons et douleur pleurétique indiquent la présence d'une pneumonie
- le myalgies évoque une atteinte par la COVID-19[12]
- Un pyrosis est un symptôme qui oriente vers un Reflux gastro-œsophagien[13]
Anamnèse de la maladie actuelle | doit déterminer la durée et les caractéristiques de la toux (p. ex., sèche ou productive de crachats ou de sang et si elle est accompagnée d'une dyspnée et/ou d'une douleur thoracique). Poser des questions sur les facteurs déclenchants (p. ex., l'air froid, les odeurs fortes) et le moment de la toux (p. ex., surtout la nuit) peut être révélateur. |
Revue des systèmes | doit rechercher des symptômes de cause possible, dont rhinorrhée et maux de gorge (infection des voies respiratoires supérieures, écoulement nasal postérieur); fièvre, frissons et douleur thoracique pleurétique (pneumonie); sueurs nocturnes et perte de poids (tumeur, tuberculose); pyrosis (reflux gastro-œsophagien); et difficulté à déglutir ou épisodes d'étouffement en mangeant ou en buvant (fausses routes). |
Recherche des antécédents médicaux | doit porter sur des infections respiratoires récentes (c'est-à-dire, au cours des 1 à 2 mois précédents); des antécédents d'allergies, d'asthme, de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et de reflux gastro-œsophagien; des facteurs de risque (ou une infection connue) de tuberculose ou d'infection par le VIH; et les antécédents de tabagisme. L'anamnèse médicamenteuse doit spécifiquement comprendre la recherche de prise d'inhibiteurs de l'ECA. En cas de toux chronique, il faut interroger les patients sur une exposition à des irritants ou à des allergènes respiratoires et des séjours ou une résidence dans des régions d'endémie de maladies fongiques.[14]Le clinicien doit notamment être en mesure de diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, ainsi que de porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée. Il doit être apte à énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales (toux aiguë versus toux chronique, cause bénigne versus cause grave, déclencheurs et facteurs aggravants).[3] |
Apparition & Chronologie |
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Déclencheurs & Facteurs aggravants |
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Qualité |
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Intensité / sévérité | Quatité et fréquence |
Antécédents, Habitus & Facteurs de risque |
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4.3 Examen clinique[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
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À l'examen physique, il est pertinent de rechercher les éléments suivants :
- à l'Examen général :
- une tachypnée indique la présence potentielle d'une crise d'asthme ou une embolie pulmonaire[15]
- la fièvre (signe clinique) évoque une éventuelle pneumonie, ou une atteinte infectieuse (COVID 19 ou tuberculose dans contexte de contacts positifs)
- des symptômes de détresse respiratoire et de maladie chronique (ex : fonte musculaire, léthargie) orientent vers une exacerbation d'EAMPOC[16]
- les adénopathies cervicales et sus-claviculaires orientent vers une atteinte infectieuse notamment la tuberculose
- Pression veineuse jugulaire élevée et Œdèmes périphériques déclives orientent vers une insuffisance cardiaque
- à l'examen ORL :
- une gorge inflammée orientent vers une IVRS
- le rhinorrhée et muqueuse nasale tuméfiée est caractéristique des IVRS et peut être présent dans la COVID 19[17]
- à l'examen pulmonaire [18]:
- les sibilants ou Wheezing sont caractéristiques de l'asthme, et peuvent être présents dans les exacerbations des MPOC
- un ronchi (signe clinique) sont présents des les IVRS notamment la bronchite aigue
- les crépitants sont présents des la pneumonie, et peuvent orienter également vers une insuffisance cardiaque gauche
- le stridor doit faire rechercher une obstruction des voies respiratoires supérieures qui peut engager le pronostic vital surtout chez l'enfant et le sujet âgé
- une diminution du murmure vésiculaire se voit dans l'asthme et la MPOC Les bruits vocaux sont entendus lors de l'auscultation effectuée pendant que les patients vocalisent
- la bronchophonie résulte d'une condensation alvéolaire, comme en cas de pneumonie
5 Examens paracliniques[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
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Dans la très grande majorité des cas, la toux aiguë ne nécessite pas d'exploration complémentaire. Une radiographie de thorax est à réaliser en cas d'examen physique anormal notamment de bruits anormaux à l'auscultation
Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'un patient qui se présente avec cette situation clinique sont :[19]
- 'Radiographie thoracique :
- l' élargissement de l’artère pulmonaire évoque la présence d'une embolie pulmonaire
- Pneumothorax emprisonné distalement à un corps étranger peut être visualisé sur des radiographies spéciales (clichés comparatifs en inspiration et en expiration) témoignant une inhalation d'un corps étranger
- opacité pulmonaire peut orienter vers une pneumonie bactérienne, ou une tuberculose si sa localisation est apicale (sommet du poumon)
- Cardiomégalie, ombre du coeur agrandie oriente vers une décompensation cardiaque aigue
- Angio scanner : est l’examen de référence à pratiquer en urgence pour confirmer le diagnostic de Embolie pulmonaire. Lorsqu’il est négatif il n’est pas nécessaire de pratiquer d’autres examens[20]
- scintigraphie pulmonaire : ventilation / perfusion est une alternative pour poser le diagnostic d'EP quand il n’est pas possible de réaliser un angio scanner ou quand l’angio scanner est contre indiqué
- Bronchoscopie :
- permet de visualiser une tumeur ou un corps étranger et procéder à son ablation
- le signe paraclinique discriminant 2 sera négative pour l'étiologie 3
Les principales causes de la toux aigue et les examens clinique associés [21]
Causes | Signes évocateurs | Procédure diagnostique |
---|---|---|
Toux aiguë | ||
Corps étranger* | Apparition brutale chez un petit enfant qui ne présente pas d'infection des voies respiratoires supérieures ni de symptômes généraux | Rx thorax(en inspiration et expiration)
Bronchoscopie |
Insuffisance cardiaque* |
Dyspnée
Râles crépitants fins Bruits extrasystoliques du cœur Pression veineuse jugulaire élevée Œdèmes périphériques déclives Orthopnée Dyspnée paroxystique nocturne |
Rx thorax Taux de peptide natriurétique cérébral (de type B) Echocardiographie transthoracique |
Pneumonie (virale, bactérienne, par inhalation, rarement fongique) |
Fièvre
Toux productive Dyspnée Douleur thoracique pleurale Bruits bronchiques localisés ou égophonie |
Rx thorax
Cultures (p. ex., d'expectoration, de liquide pleural, hémocultures et éventuellement de lavages bronchiques) chez les sujets gravement atteints et les patients qui présentent des pneumonies nosocomiales |
Écoulement nasal postérieur (origine allergique, virale ou bactérienne) |
Céphalée
Maux de gorge Nausées Aspect pavimenteux de l'oropharynx postérieur Muqueuse nasale pâle, empâtée, tuméfiée Fréquents éclaircissements de la gorge |
Bilan clinique
TDM des sinus si le diagnostic est incertain |
Embolie pulmonaire* |
Douleur thoracique pleurale
Dyspnée Tachycardie |
Angio-TDM
Moins souvent, scintigraphie de ventilation/perfusion et éventuellement artériographie pulmonaire |
Infection des voies respiratoires supérieures (dont la bronchite aiguë) |
Rhinorrhée
Muqueuse nasale rouge, tuméfiée Maux de gorge Malaise |
Bilan clinique |
Hyperactivité des voies respiratoires après résolution de l'infection des voies respiratoires | Toux sèche, non productive qui peut persister pendant des semaines ou des mois après une infection aiguë des voies respiratoires | Rx thorax typique |
Catégorie | Exemples |
---|---|
Maladie pulmonaire obstructive | Asthme
Maladie pulmonaire obstructive chronique Bronchectasie Bronchiolite |
Maladie parenchymateuse | Fibrose pulmonaire idiopathique
Asbestose Pneumopathie interstitielle desquamative Sarcoïdose |
Faiblesse neuromusculaire | Sclérose latérale amyotrophique
Le syndrome de Guillain Barre Myasthénie grave |
Atteinte de la paroi thoracique / maladie pleurale | Cyphoscoliose
Spondylarthrite ankylosante Épanchements pleuraux chroniques |
Maladie vasculaire pulmonaire | Embolie pulmonaire
Hypertension artérielle pulmonaire Maladie veinoocclusive pulmonaire Vasculite |
Malignité | Carcinome bronchogène (cancer du poumon non à petites cellules et à petites cellules)
Maladie métastatique |
Maladies infectieuses | Pneumonie
Bronchite Trachéite |
6 Drapeaux rouges[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
Commentaires: |
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Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
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Les drapeaux rouges [24] à surveiller chez les patients qui présentent cette situation clinique sont :
- dyspnée évoque la présence d'une détresse respiratoire
- hémoptysies évoque la présence d'une embolie pulmonaire
- perte de poids (signe clinique) évoque la présence d'une atteinte par la tuberculose ou d'une malignité (cancer bronchique, cancer pulmonaire ou Lymphome de localisation intra bronchique)
- fièvre (signe clinique) persistante évoque lune pneumonie ou abcès pulmonaire
- immunosuppression ou conditions socio-économiques défavorables orientent vers une atteinte par la tuberculose ou infection fongique sur terrain de VIH [25]
7 Traitement[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le traitement de la toux dépend de la cause
Approche clinique specifique de la toux |
---|
|
Par ailleurs, d'autres médicaments pourraient utiliser auprès des patients qui présentent de la toux comme:
- Les antitussifs inhibent le centre médullaire de la toux.
- Les expectorants entraînent une diminution de la viscosité et favorisent la toux ou l'expectoration des sécrétions mais ont un intérêt limité.
- Les traitements locaux, tels que les gouttes ou les sirops pour la toux (émollients) à base d'acacia, de réglisse, de glycérine, de miel et de baies sauvages sont parfois efficaces, peut-être pour des raisons psychologiques, mais leur efficacité n'a pas été scientifiquement prouvée.
- Les médicaments qui stimulent la toux (pro-tussifs) sont indiqués dans les pathologies telles que la mucoviscidose et la bronchectasie, dans lesquelles une toux productive est considérée comme importante pour libérer les voies respiratoires et préserver la fonction respiratoire.
- Les bronchodilatateurs, tels que l'albutérol, l'ipratropium disodique ou les corticostéroïdes inhalés, peuvent être efficaces dans la toux après une infection des voies respiratoires supérieures et dans la variante d'asthme avec toux.[26]
- Les antibiotiques ne sont pas recommandés pour le traitement de routine de la toux à moins qu'il y ait une indication prouvée, par exemple, dans la pneumonie ou la sinusite bactérienne aiguë .
7.1 Mesures de soutien[modifier | w]
- Recommander le repos et une hydratation adéquate.
- Conseillez aux patients d'éviter les irritants pulmonaires , par exemple la fumée. [27]
- Des mesures non pharmacologiques peuvent être bénéfiques, par exemple :[28]
- Solution saline nasale pour la congestion nasale
- Un humidificateur
7.2 Traitement symptomatique de la toux[29][30][31][modifier | w]
Mécanisme d'action | Indication | effets secondaires | en cas de surdosage | |
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Expectorants |
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peut être envisagée pour les toux productives :
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Antitussifs |
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peut être envisagée pour les toux sèches nocturnes
Les médicaments antitussifs diminuent la toux et, par conséquent, ne doivent être utilisés qu'en cas de toux non productive, car la toux favorise l'expectoration de mucus. |
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Mucolytiques |
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peut étre envisagé dans les
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Kinésithérapie thoracique |
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7.3 Traitement des symptômes associés[modifier | w]
- Antihistaminiques : Envisager si un composant allergique est suspecté, par exemple, dans la rhinite allergique .
- Bronchodilatateurs (p. ex., bêta-agonistes ) :Traiter les indiqués pour le traitement de l'asthme et de la MPOC
- Stéroïdes
- Stéroïdes intranasaux ou inhalés : utilisés dans la rhinite allergique , l'asthme
- Traiter les Stéroïdes systémiques : utilisés chez les patients souffrant d'inflammation aiguë et/ou d' œdème , par exemple, en cas d' anaphylaxie, MPOC, d'exacerbation aiguë de l'asthme , de croup
- Décongestionnants (p. ex., oxymétazoline, pseudoéphédrine): peut être utilisé pour traiter la congestion nasale [32]
- AINS : peuvent être utilisés pour traiter les myalgies , les maux de tête et la fièvre
8 Complications[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Chez les patients ayant une toux inefficace, il est recommandé d'anticiper et surveiller l'apparition de complications telles que la pneumonie, l'atélectasie et l'insuffisance respiratoire.[1]
Cardiovasculaire |
Hypotension artérielle |
Perte de conscience |
Rupture des veines sous-conjonctivales, nasales et anales |
Déplacement / dysfonctionnement des cathéters intravasculaires |
Bradyarythmies, tachyarythmies |
Neurologique |
Syncope de la toux |
Mal de crâne |
Embolie gazeuse cérébrale |
Rhinorrhée du LCR |
Radiculopathie cervicale aiguë |
Dysfonctionnement des shunts ventriculo-auriculaires |
Convulsion |
AVC dû à la dissection de l'artère vertébrale |
Gastro-intestinal |
Événements de reflux gastro-œsophagien |
Hydrothorax en dialyse péritonéale |
Dysfonctionnement du bouton de gastrostomie |
Rupture splénique |
Hernie inguinale |
Génito-urinaire |
Incontinence urinaire |
Inversion de la vessie par l'urètre |
Musculosquelettique |
De l'élévation asymptomatique de la créatine phosphokinase sérique
à la rupture des muscles droits de l'abdomen |
Fractures des côtes |
Respiratoire |
Emphysème interstitiel pulmonaire, avec risque potentiel
de pneumatose intestinale, pneumomédiastin, pneumopéritoine, pneumorétropéritoine, pneumothorax, emphysème sous-cutané |
Traumatisme laryngé |
Traumatisme trachéobronchique (p.ex., bronchite, rupture bronchique) |
Exacerbation de l'asthme |
Hernie pulmonaire intercostale |
Divers |
Pétéchies et purpura |
Perturbation des plaies chirurgicales |
Symptômes constitutionnels |
Changements de style de vie |
Conscience de soi, enrouement, étourdissements |
Peur d'une maladie grave |
Diminution de la qualité de vie |
9 Particularités[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
9.1 Pédiatrie[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Il est recommandé de prendre en charge la toux chez l’enfant en fonction des données probantes pédiatriques et des lignes directrices pédiatriques, car les facteurs étiologiques et les traitements peuvent différer comparativement à la toux chez l’adulte. Lorsque ceci n’est pas possible, les recommandations adultes doivent être utilisées avec précaution.[1]
- drapeaux rouges :
- enfant présente des difficultés respiratoires ou pour avaler
- voix éteinte ou modifier
- altération de son état général
- toux rauque ou aboiement
- contexte évocateur d'une inhalation d'un corps étrangers
- signes de détresse respiratoire (tirage sus sternal, intercostal, battement des ailes du nez)
- Prise en charge pédiatrique
- Chez les enfants souffrant de toux, il est recommandé de déterminer l’étiologie afin d’orienter le traitement. [1]
- Chez les enfants présentant une toux non spécifique et des facteurs de risques pour l’asthme, il est recommandé de tenter un court essai d’un corticostéroïde inhalé:
- Durée approximative de 2 à 4 semaines.
- La plupart des enfants avec une toux non spécifique n’ont pas d’asthme.
- Les enfants doivent toujours être réévalués après 2 à 4 semaines. cesser la médication et de considérer des diagnostics alternatifs. Il n’est pas recommandé d’utiliser un antitussif. [note 1][1]
- Rechercher les facteurs d’exacerbation tels que l’exposition à la fumée tabagique. [1]
- Déterminer les attentes de parents et d’adresser leurs inquiétudes. [1]
10 Notes[modifier | w]
- ↑ Ces médicaments sont associés à une mortalité et une morbidité significatives, en particulier les enfants plus jeunes. Ceci inclue les antitussifs en vente libre. (SCT, recommandation de grade D)
11 Références[modifier | w]
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/02/28 à partir de Cough (StatPearls / Cough (2021/02/11)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29630273 (livre).
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 et 1,11 (en) Richard S. Irwin, Michael H. Baumann, Donald C. Bolser et Louis-Philippe Boulet, « Diagnosis and Management of Cough Executive Summary », Chest, vol. 129, no 1, , p. 1S–23S (DOI 10.1378/chest.129.1_suppl.1S, lire en ligne)
- ↑ 2,0 et 2,1 (en) Kian Fan Chung et Ian D Pavord, « Prevalence, pathogenesis, and causes of chronic cough », The Lancet, vol. 371, no 9621, , p. 1364–1374 (DOI 10.1016/S0140-6736(08)60595-4, lire en ligne)
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- ↑ (en) Richard S. Irwin, Cynthia L. French, Anne B. Chang et Kenneth W. Altman, « Classification of Cough as a Symptom in Adults and Management Algorithms », Chest, vol. 153, no 1, , p. 196–209 (DOI 10.1016/j.chest.2017.10.016, lire en ligne)
- ↑ (en) Anne B. Chang, John J. Oppenheimer, Richard S. Irwin et Todd M. Adams, « Managing Chronic Cough as a Symptom in Children and Management Algorithms », Chest, vol. 158, no 1, , p. 303–329 (DOI 10.1016/j.chest.2020.01.042, lire en ligne)
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- ↑ « Symptômes, transmission et traitement (COVID-19) », sur www.quebec.ca (consulté le 7 janvier 2023)
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- ↑ « Toux chez l'adulte - Troubles pulmonaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 10 avril 2021)
- ↑ « Embolie pulmonaire - Troubles pulmonaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 7 janvier 2023)
- ↑ « MPOC, Emphysème et Bronchite », sur Association pulmonaire du Québec (consulté le 7 janvier 2023)
- ↑ « Symptômes, transmission et traitement (COVID-19) », sur www.quebec.ca (consulté le 7 janvier 2023)
- ↑ « Évaluation du patient pulmonaire - Troubles pulmonaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 7 janvier 2023)
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- ↑ « Embolie pulmonaire - Quels examens ? », sur Figaro Santé (consulté le 22 février 2023)
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