Test de Spurling (signe clinique)

De Wikimedica
Test de Spurling
Signe clinique
Vidéo
Données
Système Musculosquelettiquenerveux périphérique
Modalité
Examen de la colonne cervicale
Informations
Terme anglais Spurling's test, maximal cervical compression test and foraminal compression test
Autres noms Test de compression foraminale
Wikidata ID Q776321
Spécialités Physiatrie, physiothérapie, orthopédie, neurochirurgie

Cette page concerne le signe clinique,
pour l'approche clinique, voir Cervicalgie (approche clinique)

Le test de Spurling (ou test de compression foraminale) consiste à appliquer une pression sur la tête et le cou du patient dans différentes positions pour reproduire la douleur et évaluer la présence d'une compression nerveuse cervicale.

Examen

L'examen peut être effectué en position assise[1].

  • L'examinateur se place derrière le patient.
  • L'examinateur demande au patient de faire une flexion latérale du cou vers le côté douloureux.
  • L'examinateur exerce une pression sur la tête.
  • Le test est considéré positif s'il reproduit ou aggrave la douleur du patient.

D'autres mouvements peuvent également être utilisés pour augmenter la sensibilité du test[1]:

  1. une rotation homolatérale
  2. une extension cervicale.

Physiopathologie

L'extension cervicale entraîne une protrusion du disque intervertébral vers la racine nerveuse. La rotation de la tête entraîne une fermeture du foramen tandis que la compression vient amplifier l'effet des deux précédentes manoeuvres[2].

Interprétation

La sensibilité et la spécificité du test de Spurling pour détecter une compression nerveuse cervicale sont variables selon les études. Les sensibilités varient de 30[3] à 100% et la spécificité de 38 à 97%[4].

Référence

  1. 1,0 et 1,1 « Test de Spurling | Piriforme », sur www.piriforme.fr (consulté le 21 mars 2023)
  2. Steven J. Jones et John-Mark M. Miller, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29630204, lire en ligne)
  3. Henry C. Tong, Andrew J. Haig et Karen Yamakawa, « The Spurling test and cervical radiculopathy », Spine, vol. 27, no 2,‎ , p. 156–159 (ISSN 1528-1159, PMID 11805661, DOI 10.1097/00007632-200201150-00007, lire en ligne)
  4. (en) Erik J. Thoomes, Sarita van Geest, Danielle A. van der Windt et Deborah Falla, « Value of physical tests in diagnosing cervical radiculopathy: a systematic review », The Spine Journal, vol. 18, no 1,‎ , p. 179–189 (ISSN 1529-9430 et 1878-1632, PMID 28838857, DOI 10.1016/j.spinee.2017.08.241, lire en ligne)
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