Sujet sur Discussion Gestion:Tâches/Liste/573

De très bonnes chances

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Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

@Michaël St-Gelais, @Vincent Montminy-Linteau, @Isabelle Thibault, nos chances sont quand mêmes très bonnes quand on regarde la liste des projets (genre, faire une revue de la littérature complète des ouvrages en français sur les invertébrés du Québec). Les retombées potentielles des projets listées sont également largement plus limitées que celles de Wikimedica.

Le hic, c'est que Wikimedica n'est pas directement dans un secteur d'activité économique prioritaire. Quoiqu'on pourrait argumenter qu'on est dans le secteur du numérique et des services professionnels. Notre objectif principal n'est pas non plus la francisation, quoiqu'il est facile de montrer qu'en santé, des ressources en français contribuent très directement au maintient de cette langue dans le domaine de la santé.

On pourrait aussi leur parler des retombées dans la francophonie et qu'on a un département de révision linguistique...

En lisant le document, c'est tout taillé pour nous (genre salaire du personnel couvert), mais voici les critères sur lesquels notre candidature risque de se buter:

  • tenir des activités d'information destinées à ses membres, comme une assemblée générale annuelle
  • on doit fournir 25% du coût total du projet, mais ça peut inclure les biens et les services (notre bénévolat, est-ce que ça compte ?)
  • il faudra donner des objectifs clairs avec des livrables mesurables (lancer Wikimedica dans le monde de la santé au Québec? ou ça peut être carrément la création d'une base de connaissance médicale en français [exactement ce qu'on fait, et facile de donner des livrables {genre telle spécialité couverte}])

La date limite est le 15 août 2022. J'ai fait la demande du formulaire du dépôt du projet et j'ai posé des questions sur notre éligibilité.

@Filipa Esteves, @Francine Duval, @Nathalie Dubeau-Racine, avez-vous une quelconque expérience en lien avec les programmes de l'OQLF?

Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

Merci Antoine pour l'investigation et le courriel à l'OQLF. J'ai hâte de voir leur réponse. Je crois que c'est une piste intéressante à explorer.

Merci pour le filon @Isabelle Thibault !

Francine Duval (discussioncontributions)

Pour ma part, je ne connais pas ces programmes. Je suis un peu moins active sur Wikimédica actuellement car j'ai commencé des cours qui me tiennent occupée. Désolée pour les délais de réponse.

Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

Pas de problème Francine ! :) Merci pour tout ce que tu fais pour nous déjà !

Filipa Esteves (discussioncontributions)

Le choix des secteurs d'activité économique est présenté dans le Rapport sur l’évolution de la situation linguistique au Québec. Le secteur public de la santé a vu une augmentation du pourcentage (86,0 à 87,2 %) de l'usage prédominant du français dans les hôpitaux (p. 106). Toutefois, dans la section "autres secteurs de compétence provinciale, régionale ou locale" (cabinets de médecin, cabinets regroupant d'autres praticiennes et praticiens de la santé), on explique que l'usage du français et de l'anglais à égalité a augmenté (p. 107). De plus, les mémoires et les thèses par articles utilisaient souvent l'anglais, particulièrement dans les sciences de la santé (95,0 %) (p. 66). À cela, j'ajoute que le travail de Serge Quérin ici (Dictionnaire des difficultés du français médical) montre que la valorisation du français en médecine demeure un sujet d'actualité pour la communauté étudiante et pour la population. Par conséquent, je crois que Wikimedica pourrait satisfaire les attentes du volet 1.

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

Merci pour l'excellente réponse Filipa.

Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

Wow en effet, ceci est un solide argument. De facto, c'est vrai que le français recule en médecine. Nos bouquins sont tous en anglais (ou presque), de la première année jusqu'à la spécialité. Ceci me semble préoccupant.

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

J'ai eu la responsable de l'équipe qui gère ce programme au téléphone. Elle va m'envoyer la documentation, mais elle ne croit pas que le projet en tant que tel va cadrer dans les exigences du programme, car l'OQLF ne finance pas les outils en français (qu'ils jugent comme étant la responsabilité des organisations). Ils financent la promotion du français dans les entreprises ou la création de lexiques en français dans les domaines d'activité.

Elle pense toutefois que si l'on met de l'avant l'approche lexicale, ça pourrait peut-être passer. Elle nous recommande d'aller voir ce que le Scientifique en chef du Québec pourrait offrir et regardera de son côté dans les autres ministères.

Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

C'est un peu limite dans ce cas. C'était une piste fort intéressante, mais si on part avec la prémisse qu'on ne cadre pas tout à fait --> on s'enligne vers une perte de temps.

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

J'ai renvoyé un petit courriel avec des nouvelles idées:

Le fait est que dans le domaine de la santé, il existe très peu de bases de connaissances en français. Tout est en anglais, non seulement ceci impose une charge cognitive supplémentaire aux soignants, mais cela ne vas pas non plus dans le sens d'encourager l'usage du français comme langue de travail, particulièrement à Montréal.

Concernant le volet 1:

  1.     Nous travaillons à l'élaboration d'une ontologie de la médecine en français. La structure est déjà en place, reste à créer les éléments qui vont la composer.
  2.     Nous diposons d'une équipe de 4 bénévoles qui s'occupent de la révision linguistique sur notre plateforme, le financement d'une ou deux d'entres-elles pourraient grandement accélérer leur travail.

Voyez-vous en l'une de ces deux idées un quelconque potentiel ?

Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

Excellente idée ! Merci pour cette relance.

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

Il y a de l'intérêt pour l'ontologie:

Voici le lien vers l'ontologie de Wikimedica. Cette ontologie définit les différentes classes en usage dans la médecine clinique et les relations qu'elles entretiennent entre elles à l'aide de balises sémantiques.

Les différents objets à l'intérieur de chaque classe sont ensuite énumérés dans notre système de gestion de rédaction afin de nous aider à savoir quelles pages devront être crées sur la plateforme. Par exemple, voici tous les symptômes existant sur Wikimedica. Il y en a des centaines d'autres à créer.

Les différentes page de Wikimedica, toutes basées sur notre ontologie, permettent non seulement aux professionnels de la santé d'avoir accès à de l'information à jour pour la prise en charge de différents maux, mais offre aussi un corpus de définitions d'une foule de concepts. Ces définitions peuvent être récupérées de manière informatisée dans les dossiers patient éléctroniques, mais offrent aussi une manière de naviguer la connaissance en médecine.


Contrairement à des ontologies médicales existantes comme SNOMED-CT ou l'ICD-10, l'ontologie de Wikimedica est faite pour naviguer la connaissance médicale avec comme objectif les soins au patient et non le codage d'information médicale dans un système. Il existe cependant une correspondance entre l'ontologie de Wikimedica et ces dernières.


Un financement de l'OQLF permettrait de:

  1. recenser les principaux objets à créer dans chaque classe
  2. créer des pages qui fourniraient la définition et l'interprétation de ces principaux objets.

Le produit final sera un corpus de définitions et d'interprétations des principaux concepts en médecine en langue française, le tout en libre accès sous licence CC-BY-SA. Le public cible sera les professionnels de la santé, mais le grand public pourra y accéder tout aussi bien.


L'OQLF propose déjà un lexique de la médecine mais:

  1. ce dernier est incomplet
  2. il n'est pas en libre accès
  3. il est trop simpliste pour être utilisé par des professionnels et ne fournit pas d'interprétation des différents concepts
  4. il ne s'insère par dans une ontologie médicale; ses éléments n'entrent pas en relation les uns avec les autres.
Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

Bravo pour avoir pensé à ça. C'est brillant ! Je crois que c'est quelque chose pour lequel on pourrait avoir des chances. Et je serais tout à coup motivé ++++ à faire des pages de signes/symptômes. Mais oui, récemment, tu as augmenté substantiellement mon désir d'ajouter des pages de signes et de symptômes. Dans l'optique où on veut que nos données sémantiques soient sur la coche, ce serait important de bien les encoder. Et étant donné qu'on n'a pas de page pour plusieurs signes/symptômes, ça nuit à l'ajout de modèles sémantiques.

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

Carrément !

J'ai eu une réponse de leur part, ils nous invitent à soumettre une demande de financement. Rapidement, j'envisage un projet qui s'échelonne sur 1-2 ans avec des étudiants que l'on pourrait payer. Le tout pourrait se faire en deux phases:

  1. recensement des pages à créer
  2. création des pages.

Il faudra que l'on ai créé les pages de signes généraux par contre (trop compliqué pour un débutant) afin que les éditeurs puissent se concentrer sur les signes et symptômes nommés ainsi que sur les signes et examens paracliniques.

Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

Pourquoi ne serions nous pas les personnes qui bénéficierons des fonds, et non un étudiant ? Ça va aller mille fois plus vite et on sait ce qu'on a besoin.

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

On pourra en profiter des fonds car nous serons en charge du projet et nous ferons la révision des pages. Mais intégrer des étudiants, c'est faire de la publicité pour le projet et c'est créer des potentiels collaborateurs à long terme. Contrairement aux pages de maladies qui nous demandent de la révision ++, les pages de signes et symptômes c'est dans leur champ de compétence.

Notre temps reste malgré tout mieux investi à faire de la gestion et de la révision.

Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

Parce que pour 100K, je vais t'en faire moi des belles pages de signes et de symptômes ! Je peux très bien utiliser le quart d'une année de travail à faire ça, je suis partant.

Filipa Esteves (discussioncontributions)

@Antoine Mercier-Linteau @Michaël St-Gelais Connaissez-vous MedG, l'Encyclopédie médicale libre pour étudiants et professionnels de la santé? Si oui, y a-t-il une section de leur site qui ressemble à ce que vous voulez faire?

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

Quel beau projet ! Non je ne connaissais pas. J'ai parcouru leur site et on a grossièrement la même vocation quoique leur contenu est davantage simplifié par rapport au nôtre et il n'y a pas vraiment de médecine basé sur les preuves ni de sémantique. Contrairement à ce qu'ils prétendent aussi, ils ne sont pas libre accès (quoique peut-être CC-BY-NC-ND).

Leur couverture des sujets médicaux semble quand même supérieure à celle de Wikimedica (mais ils ont plusieurs années d'avance).

Ce sera définitivement des gens à contacter et potentiellement des alliés sur le vieux continent.

Michaël St-Gelais (discussioncontributions)
Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

On pourrait débuter par ça, mais nos missions respectives sont tellement similaires qu'il y aura éventuellement collision. Pourquoi ne pas joindre nos forces donc ?

Ça ne sert à pas grand chose selon moi d'avoir plusieurs initiatives de bases de connaissances médicales en libre accès, c'est du dédoublement d'effort. Dans l'immédiat par contre, Ils ont l'avantage du contenu. Notre technologie est largement supérieure, mais il faudra leur en faire la démonstration.

On devrait en discuter en CA.

Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

Joindre nos forces : bien d'accord. Mais tu sais ce qui se passe habituellement... les gens aiment leur bébé et ne veulent pas fusionner.

Ils ont plus de sujets peut-être, mais couvert très superficiellement à la manière du lanthier. Conséquemment, pas certain qu'ils voudront vraiment se joindre à nous : notre optique est différente à ce propos.

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)
Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

On a des centaines de pages de signes et symptômes à faire, j'ai vraiment le goût de m'essayer avec ce programme et de leur vendre l'idée sous l'angle de l'ontologie.

Ce serait un excellent travail pour un étudiant.

On peut demander un tout petit montant aussi (genre 10k$, pas le maximum de 100k$). Si on l'obtient, ce serait aussi le premier financement qui pourra en amener d'autres (et faire bouger l'UL?)

Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

Oui ! Sous l'angle des signes et des symptômes, je crois qu'on pourrait avoir des chances.

Ceci dit, ils en ont déjà beaucoup des signes et des symptômes l'OQLF dans leur dictionnaire terminologique. Je ne sais pas si ça les intéressera, mais ça vaut la peine d'essayer.

Il faudrait déterminer un montant plus scientifique à leur soumettre en fonction d'un coût moyen par page (le temps de révision des pages + le temps d'écriture des pages) et un nombre de page plus précis à lister pour que ce soit bien concret.

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)
Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

Oui !

En sommes, il faut :

  • budgéter notre temps pour faire un recensement de l'ensemble des signes et des symptômes communs
  • budgéter le coût de la création d'une page de signe ou de symptôme pour un étudiant
  • budgéter le coût de révision d'une page de signe ou de symptôme par les éditeurs en chef (il faut quand même valider le contenu).
Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

Il y a un peu d'interdépendance dans tout ça. Peut-être y aller avec un chiffre genre 1000? On va en couvrir beaucoup de cette manière.

Michaël St-Gelais (discussioncontributions)

Ouin c'est difficile à dire. Je trouve que 1000, c'est un peu un chiffre au hasard. Je n'ai aucune idée de ce que ça peut représenter.

En passant, Perplexity fait une belle job pour les signes cliniques.

« Kernig's sign is a physical exam maneuver used to help diagnose meningitis[1][2][3]. It is performed while the patient is lying down, and involves flexing the hip and knee to 90 degrees, then slowly extending the knee[4][2]. A positive test is indicated by resistance or pain, and an inability to extend the knee beyond 135 degrees due to meningeal inflammation caused by movement of the spinal cord or nerves against the meninges[5][1][4][2][3]. The hamstring is stretched during the extension of the leg, which pulls on the surrounding tissue near the inflamed spinal canal and meninges[5]. Meningitis is an inflammation of the meningeal layers, especially the pia and arachnoid, which can cause hypertonia of lower limbs and increased sensitivity of lower limb nerves[1]. According to a hypothesis, the Kernig sign is a protective response to prevent spasms and pain in the lower extremities that can be triggered by the maneuver performed for the Kernig sign[1].

Citations:

[1] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK470365/

[2] https://www.statpearls.com/ArticleLibrary/viewarticle/23875

[3] https://en.wikipedia.org/wiki/Kernig%27s_sign

[4] https://www.physio-pedia.com/Kernig%27s_Sign

[5] https://www.osmosis.org/answers/kernigs-sign

By Perplexity at https://www.perplexity.ai/search/af421b17-b279-49fc-9735-04fca317e55b »

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

Bon ... les projets dont le coût est inférieur à 25 000$ ne sont pas admissibles. Par ailleurs, le gouvernement ne finance qu'un maximum de 75% du montant. Je vais tout de même demander s'il existe une aide pour les petits projets.

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

Il existe un programme avec des conditions plus favorables dont des plus petits montants: le Programme de soutien aux partenariats en francisation.

Selon son descriptif:

Ce programme contribue financièrement à la mise en œuvre de projets qui, dans le cadre d’activités de communication et de réseautage déjà établies ou d’activités ponctuelles, visent :

  • à sensibiliser la population ou certaines clientèles à des enjeux linguistiques;
  • à promouvoir des initiatives du milieu qui contribuent à la vitalité du français;
  • à informer la population ou certaines clientèles au sujet de la place de la langue française dans l’histoire et la culture québécoises;
  • à mettre le français en valeur visuellement dans l’espace public.

On pourrait donc présenter Wikimedica comme force de francisation de la médecine dans l'espace public (engins de recherche, éducation), mais aussi dans l'espace professionnel. D'autant plus qu'il n'existe virtuellement que des ressources éducatives en anglais pour la médecine au Québec.

Concernant les organisation admiissibles:

  • OBNL: oui
  • Siège social au Québec: oui
  • Ne pas faire l'objet de litige: oui
  • Procéder à notre autoévaluation fin d'obtenir notre Engagement envers la langue française: à faire
  • Assurer un leadership ou jouer un rôle-conseil auprès d'une clientèle déterminée: très vague mais je pense que oui.
  • Avoir des échanges continus avec notre clientèle: oui, communauté d'éditeurs et réseaux sociaux
  • Avoir une assemblée générale annuelle: il faudra le faire

Le projet doit avoir une durée maximale de un an (très jouable).

On risque d'échouer le critère de la cohérence externe (que le projet cadre avec les objectifs du programme), mais je pense que ça vaut quand même le soup d'essayer.

Par ailleurs, le but du projet semble plus cadrer avec leur autre projet, soit le volet 1 du Programme Le français au coeur de nos ambitions (maîtrise d'une terminologie française). Cependant, le montant minimal est de 25 000$ et il faut en mettre 25% nous même.

La meilleur tâche à financer serait la création de pages pour les principaux signes et symptômes (Gestion:Tâches/Liste/601).

Je me lance dans la tâche Gestion:Tâches/Liste/601/5.