Signe du fat pad antérieur (signe paraclinique)
Signe paraclinique | |
![]() Signe du fat pad antérieur et postérieur dans une fracture de la tête radiale | |
Données | |
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Système | Musculosquelettique |
Modalité |
Radiographie latérale du coude |
Informations | |
Autres noms | Signe de la voile, signe du coussinet adipeux antérieur |
Wikidata ID | Q1409281 |
Spécialités | Chirurgie orthopédique, radiologie |
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Le signe du fat pad antérieur (ou signe de la voile) indique une distention de la capsule synoviale du coude. Il est généralement associé à une fracture du coude ou une atteinte inflammatoire et constituera parfois le seul signe.[1]
Contrairement au fat pad postérieur, dont la présence est toujours pathologique, un fin liseré noir est parfois visible sur la radiographie. C'est son exagération « en forme de voile » qui fera ce signe.
1 Physiopathologie[modifier | w]
Le coussinet adipeux antérieur, fait des coussinets radial et coronoïde, est normalement enfoncé dans la fosse coronoïde par le brachialis, et donc peu visible sur la radiographie latérale du coude.[2] En cas de fracture de l'humérus distal ou d'une autre pathologie impliquant l'articulation du coude, une inflammation se développe autour de la membrane synoviale forçant le coussinet adipeux à quitter son lieu de repos physiologique normal.
2 Signification clinique[modifier | w]
La présence du signe évoque toujours un processus intra-articulaire. Avec une histoire de trauma compatible, il sera fortement associé aux fractures de la tête radiale chez l'adulte ou une fracture du condyle postérieur chez l'enfant.
En l'absence de trauma, il pourra évoquer une synovite.
3 Galerie[modifier | w]
Signe du fat pad antérieur et postérieur chez un enfant avec une fracture supracondylaire.
Fat pad antérieur et postérieur. La fracture de la tête du radius n'est pas visible directement.
4 Références[modifier | w]
- ↑ (en) « Fat pad sign - Wikipedia », sur en.wikipedia.org (consulté le 24 janvier 2020)
- ↑ (en) Gaurav K. Goswami, « The Fat Pad Sign », Radiology, vol. 222, no 2, , p. 419–420 (ISSN 0033-8419 et 1527-1315, DOI 10.1148/radiol.2222000365, lire en ligne)