Hypertonie (signe clinique)

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Hypertonie
Signe clinique
Données
Système Nerveux centralnerveux périphérique
Modalité
Examen neurologiqueExamen moteur neurologiqueExamen du tonus musculaire
Informations
Autres noms Roue dentée, tuyau de plomb
Wikidata ID Q574942
Spécialité Neurologie

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L'hypertonie se traduit par une contraction pathologique du couple musculaire agoniste-antagoniste. Il existe deux grands types d'hypertonie :

  1. l'hypertonie spastique
  2. l'hypertonie plastique (rigidité en tuyau de plomb et roue dentée)

Examen

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Description: Quelle est la technique à l'examen clinique pour objectiver ce signe ?
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Le murmure vésiculaire est écouté en appliquant un stéthoscope sur le thorax. Il est recommandé de comparer avec la plage pulmonaire contralatérale pour objectiver une diminution ou d'autres signes (comme des crépitants, ronchis, etc.)

Physiopathologie

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Description: Quelle est la physiopathologie du signe clinique ?
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Signification clinique

Hypertonie pyramidale (ou spastique, élastique)

L'hypertonie spastique (ou hypertonie élastique) se rencontre dans le syndrome pyramidal[1]. Elle est vitesse-dépendante, cela signifie que le segment de membre mobilisé résiste d'autant plus à la mobilisation que celle-ci est rapide. Cette hypertonie se renforce à l'effort et à la fatigue. L'hypertonie spastique se manifeste lors de la mobilisation passive par une contraction réflexe du muscle qui s'oppose à l'étirement.

Hypertonie extrapyramidale (ou plastique, rigide)

L'hypertonie rigide (ou hypertonie plastique) se rencontre dans le syndrome extrapyramidal[1]. Elle se caractérise par une résistance constante à la mobilisation passive. L'articulation reste figée dans la position où elle se trouve après relâchement des prises du praticien. Le membre conserve sa position dite « en tuyau de plomb », puis cède par à-coups successifs réalisant le phénomène de la « roue dentée » (préférentiellement au coude, poignet, tête et jambe). La rigidité du muscle est conséquente à une stimulation externe (mouvement imposé) et il n’y a donc pas d’activité musculaire au repos[2]. Il n’y a pas de lien entre la vitesse et l’intensité du mouvement imposé et la rigidité. Toutefois, le degré de rigidité peut être affecté par les mouvements controlatéraux ou les mouvements distaux.

La cause de cette rigidité est généralement de nature neurologique. Elle peut être associée à une mauvaise transmission dopaminergique ou à une altération des noyaux gris centraux. Associée à l'akinésie et au tremblement de repos, elle réalise la triade caractéristique de la maladie de Parkinson.

Références

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  1. 1,0 et 1,1 « Collège des enseignants de neurologie », sur Cen-neurologie.fr (consulté le 24 mai 2017)
  2. (en) Sanger, T. D.et al. (2003) « Classification and Definition of Disorders Causing Hypertonia in Childhood » Pediatrics Official Journal of The American Academy of Pediatrics 111(1), p. 89-97.
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